ÉCR : « Les contestations juridiques du programme ont miné la confiance du public »
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Syda Productions/Adobe Stock
Georges Leroux est un des pères du programme contesté d’éthique et de culture religieuse (ECR) qui a été imposé (pardon « offert ») aux élèves du Québec en 2008, qu’ils soient inscrits dans des écoles publiques ou privées. Le tout censément afin d’imposer le respect de la « diversité » en forçant l’enseignement d’un programme unique gouvernemental à la place de la diversité de programmes préexistants : catholiques, protestants ou laïques. Ce professeur militant a été jusqu’à défendre ce programme « audacieux » plusieurs fois devant les tribunaux.
Il reconnaît dans les colonnes du Devoir que la stratégie des parents de contester ce programme en justice a porté ses fruits malgré les ressources importantes de l’État québécois pour imposer ECR.
Les multiples contestations juridiques du programme ont miné la confiance du public, selon lui. « Ça nous a fait perdre beaucoup de temps. Ça a donné l’impression que quelque chose n’allait pas dans cette maquette-là », dit-il.
Le même article du Devoir relate ces propos de Mireille Estivalèzes de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal :
La professeure est convaincue que ce programme faisait l’affaire de la majorité silencieuse. Elle reconnaît qu’il a été contesté de toutes parts — y compris jusqu’en Cour suprême —, pour les mauvaises raisons, selon elle. Les catholiques le trouvaient trop multireligieux, les religieux le trouvaient trop laïque, les athées le trouvaient trop religieux, les nationalistes identitaires y voyaient une promotion du multiculturalisme à la Trudeau…
Il s’agit apparemment d’une croyance qui relève de la foi, car Mme Estivalèze ne fournit aucune preuve alors que, d’une part, mécontenter les catholiques, les religieux, les athées et les nationalistes cela fait beaucoup de monde et, d’autre part, que plusieurs sondages ont montré que la majorité des parents — malgré la propagande gouvernementale et médiatique en faveur du programme ECR — n’appuyait pas l’imposition de ce programme contesté.
Lire la suiteProgramme d’éducation au Québec : le sexe est une « catégorie sociale »...
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
Dans le « glossaire des notions en éducation à la sexualité » du programme scolaire du Québec, il est écrit en toutes lettres, dans la section pour le primaire et le secondaire 1, que le sexe est une « Catégorie sociale qui répartit la population entre femmes et hommes à partir de caractéristiques physiologiques » !...
Je pensais pour ma part que ces « caractéristiques physiologiques » étaient LE sexe en question.
Ce que vous avez vu plus haut, c'est ce que vos enfants apprendront désormais, entre autres fadaises, dans les écoles du Monopole de l’Endoctrinement du Québec.
Un groupe chrétien poursuit le gouvernement du Québec pour avoir annulé un événement présumé promouvoir une position pro-vie
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : maylim/Adobe Stock
11 août 2023, Québec (LifeSiteNews) — Le gouvernement du Québec est poursuivi par une organisation chrétienne après que celle-ci ait été forcée d’annuler un événement en raison de la présomption que celui-ci inclurait des messages pro-vie.
Mercredi, le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles (CJLC) a annoncé qu’il représentait Harvest Ministries International dans sa poursuite contre le gouvernement du Québec, le ministère du Tourisme et le Centre des congrès de Québec pour avoir « annulé soudainement un contrat pour le Rallye Foi, Feu et Liberté qui devait avoir lieu à Québec du 23 juin au 2 juillet 2023 ».
« Harvest réclame des dommages-intérêts contractuels et des dommages de Chartes pour atteintes injustifiées et inconstitutionnelles à ses droits aux libertés de religion et d’expression, et à la non-discrimination », peut-on lire dans un communiqué de presse publié le 9 août par le groupe d’avocats.
L’annulation du contrat de location a été ordonnée le 1er juin par Caroline Proulx, ministre du Tourisme de la province, qui a déclaré que l’événement allait « à l’encontre des principes fondamentaux du Québec ». La ministre de la Condition féminine a ajouté que « nous sommes un gouvernement résolument pro-choix » et que « oui, la liberté d’expression j’en suis, mais au gouvernement, on a des principes et on a décidé d’être conséquents ».
Lire la suiteLes euthanasieurs du Québec n’aiment pas qu’on leur dise de rester dans les limites de la loi
Coalition pour la prévention de l’euthanasie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Csaba Deli/Adobe Stock
Cet article de Wesley J. Smith a été publié par le National Review le 9 août 2023.
Le schéma ne change pas. L’euthanasie est légalisée sous la promesse de « directives strictes » empêchant les abus. Au fil du temps, ces directives strictes sont assouplies, puis à nouveau assouplies. Le processus est parfois lent, parfois rapide. Mais la direction est toujours la même.
En outre, les médecins peuvent assister les suicides ou injecter des substances mortelles à des patients qui, techniquement, ne remplissent pas les conditions requises pour bénéficier d’une mort accélérée. Peu de choses, voire rien, n’est fait à ce sujet.
Aux Pays-Bas, de tels cas n’ont jamais donné lieu à des sanctions significatives. Jamais. Au contraire, ils ont été ignorés par les autorités ou, s’ils ont été poursuivis (rarement), les tribunaux n’ont jamais puni l’auteur de l’infraction de manière significative.
Après cela, la « violation » peut devenir l’élément déclencheur d’un assouplissement des « directives strictes » — comme dans le cas du médecin néerlandais qui a tué sa patiente atteinte de démence, qui luttait pour rester en vie, en demandant à sa famille de la tenir pendant qu’il lui administrait la piqûre létale. Le médecin a été déclaré non coupable par le tribunal et le juge l’a félicité pour ses bonnes intentions. La loi a ensuite été modifiée pour permettre aux médecins de décider du moment de tuer dans de tels cas.
Lire la suiteLes « drag-queens », le symptôme de la transgression
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
Un nouveau phénomène se répand à une vitesse fulgurante dans nos sociétés, c’est le transgenrisme, dont la manifestation la plus colorée est celle des « drag queens » (ou reines de la drague), ces hommes travestis au maquillage clownesque qui se pavanent désormais sur les plateaux de télé, dans les festivals d’été et dans les écoles (un conseil scolaire a payé une « reine » du nom de Barbada 1 400 $ pour une seule prestation dans une école).
Ces drags queens se prolifèrent à un tel point qu’on les invite jusqu’aux plus profonds recoins du Québec, comme à la paroisse Sacré-Cœur, de la municipalité du même nom sur la Côte-Nord, dans le cadre d’un festival d’été. Heureusement que cette fois-ci, la possibilité qu’un tel spectacle puisse profaner un temple de Dieu avait soulevé un tel tollé (une campagne de pétition de Campagne Québec-Vie comptant près de 1500 signatures en deux jours aidant), que les marguilliers de la paroisse ont décidé de ne plus rendre disponible leur église pour la prestation des drag queens.
Pourquoi cet empressement de la part des écoles, des médias et des festivals d’inviter de telles personnes ? La réponse c’est que les drag queens, représentants colorés de la mouvance transgenre, mouvance qui nie que le corps humain détermine l’identité sexuelle d’une personne (affirmant donc qu’une personne puisse être « biologiquement » mâle mais « psychiquement » femelle), ne sont que la dernière manifestation d’une mouvance séculaire de révolte contre l’ordre naturel voulu par Dieu. Cette révolte, dont la continuation et l’approfondissement est nécessaires pour la préservation des acquis de la nouvelle caste au pouvoir (pouvoir financier, élites politique et culturelle), doit donc être revigorée et explicitée continuellement, par une propagande médiatique tapageuse et envahissante. Les drag queens sont donc aujourd’hui à la fine pointe d’une Révolution contre Dieu et sa Loi qui finira par les écarter au profit de nouveaux représentants, encore plus subversifs.
Lire la suiteDécès de Gilles Noël
Gilles Noël.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (côtés flous rajoutés) : Robert Manon/La Presse/Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Gilles Noël, né en 1950, homme politique québécois, a étudié à l’École polytechnique de Montréal, il a été professeur de physique au Cégep du Vieux-Montréal et a enseigné au Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu. Il est décédé d’un problème cardiaque le 21 juillet 2023.
M. Noël était un solide pro-vie qui a fidèlement appuyé Campagne Québec-Vie. Il a notamment participé à la conférence de CQV en 2011 à Québec. Il a participé pendant une décade à une manifestation périodique devant un avortoir de Montréal depuis les années 1990.
Il a rédigé en 2002, en tant que président du Centre national Robert Rumilly, un mémoire contre la législation légalisant les unions civiles entre personnes de même sexe qui a été envoyé à la Commission permanente des institutions de l’Assemblé nationale du Québec chargée d’examiner le projet de loi. Il a également témoigné en personne devant la commission.
M. Noël était partisan de l’aide psychologique pour les personnes désirant se défaire de l’attirance pour les personnes de même sexe — le Québec et le Canada ont depuis malheureusement interdit ces pratiques, sous l’appellation « thérapie de conversion ». M. Noël prônait également l’abstinence pour empêcher la propagation du sida.
Il a fondé en 2000 le parti Démocratie chrétienne du Québec (devenu par la suite Parti unité nationale). Ce parti, comme son fondateur, s’oppose à l’avortement et au « mariage gay », tout en proposant une aide financière directe aux mères afin de favoriser la famille et la natalité.
Ses funérailles seront célébrées à 11 h le 29 juillet en l’église St-Jean-Baptiste, 1251, 5e Avenue, Shawinigan, (secteur Grand-Mère), G9T 2N6.
Que son âme repose en paix.
Les adolescents québécois qui ont piétiné le drapeau de la « fierté » LGBT à l’école accusés d’« incitation à la haine »
Drapeau LGBT arraché par un élève à l'école du Chêne-Bleu à Pincourt.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
19 juillet 2023 — Six adolescents du Québec font apparemment face à des accusations au criminel pour avoir enlevé un drapeau de la « fierté » LGBT qui flottait dans leur école secondaire de la région de Montréal.
Selon un reportage vidéo de Rebel News, six écoliers âgés de 13 à 16 ans de l’école secondaire du Chêne-Bleu à Pincourt, au Québec, font face à des accusations criminelles pour avoir enlevé et piétiné un drapeau de la « fierté » gaie en mai.
L’incident, qui a eu lieu le 16 mai, a été filmé et rapporté par LifeSiteNews à l’époque.
Dans un courriel envoyé à Rebel News, la Sûreté du Québec (SQ) — la police provinciale du Québec — a confirmé qu’elle avait enquêté et soumis au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) des accusations d’« incitation à la haine » contre « six jeunes mineurs âgés de 13 à 16 ans ».
Dans son courriel, la SQ confirme également que l’enquête et les accusations subséquentes sont liées au retrait et au piétinement du drapeau dit « de la fierté » le 16 mai dernier à l’école secondaire de Pincourt, au Québec.
La SQ n’a toutefois pas pu confirmer qui avait déposé la plainte initiale, mais a réitéré qu’elle avait collaboré avec le DPCP pour porter les accusations.
Dans une entrevue vidéo accordée à Rebel News par l’un des adolescents impliqués, le jeune homme, dont le visage a été flouté et la voix modifiée pour protéger son identité, a déclaré au média qu’une semaine avant sa participation au retrait et au piétinement du drapeau, un groupe d’élèves de l’école avait tenté de lui arracher la croix qu’il portait au cou tout en insultant sa foi chrétienne.
Lire la suiteL’église Sacré-Cœur n’ouvrira pas ses portes pour accueillir un spectacle de « drag-queens »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Khayman/Wikimedia Commons/Répertoire du patrimoine culturel du Québec — Mise à jour 26 juillet 2023
Bonne nouvelle, le spectacle de drag-queens qui devait se tenir dans l’église Sacré-Cœur du village Sacré-Cœur-sur-Le-Fjord-Du-Saguenay, dans le cadre du Festival du Fjord, n’aura finalement pas lieu dans l’édifice sacré ! L’église de la Côte-Nord n’accueillera pas un spectacle de drag, contrairement à ce que titrait (triomphalement ?) TVA Nouvelles le 14 juillet.
La pression populaire aura fait reculer les marguilliers de la fabrique ou les organisateurs du festival, sans doute peu désireux d’attirer une telle attention sur leur localité.
Nous avons d’abord appris, par un sympathisant de Campagne Québec-Vie, que le festival avait été déplacé. Un membre de sa famille ayant contacté la municipalité de Sacré-Cœur au sujet du spectacle de drag-queens, il s’est fait répondre qu’il devait avoir lieu dans le Centre récréatif.
Nous avons vu ensuite sur la page Facebook « Les Drags du Fjord | Festival du Fjord » que l’événement aurai lieu dans le « Centre récréatif (aréna) » du village Sacré-Cœur, le 1er septembre.
Victoire ! Bonne nouvelle ! Il est certes dommageable que l’événement de « drag » ait tout de même lieu, mais au moins il ne se tiendra pas dans l’église du Sacré-Cœur.
Nous avons fait quelques efforts pour dénoncer la tenue de ce spectacle dans une église, notamment en écrivant en un article, en rédigeant une pétition et en envoyant un courriel à nos lecteurs. À quel point notre action a-t-elle influencé la décision des organisateurs de l’événement ? Nous avons en tout cas la joie de voir que le sacrilège n’aura pas lieu.
Dieu merci !
Le Centre de services scolaires de Québec a dépensé 1 600 $ pour la conférence d’un drag-queen
Sébastien Potvin, drag-queen dit Barbada de Barbades.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie
17 juillet 2023 (LifeSiteNews) — Un Centre de services scolaires du Québec a payé le tristement célèbre drag-queen Barbada de Barbades plus de 1 000 $ avec l’argent des contribuables pour une conférence scolaire.
Récemment, le Centre de services scolaires de la Capitale a versé 1 400 $ à Sébastien Potvin, enseignant au primaire et drag-queen, connu sous le nom de scène de Barbada de Barbades, pour une conférence de drag-queen d’une heure et 35 minutes.
Le Centre de services scolaires de la Capitale, qui est responsable des écoles de la ville de Québec, a versé à M. Potvin 1 400 $ et 209,65 $ en taxes de vente provinciale et fédérale, ce qui fait un total de 1 609,65 $, selon les dossiers obtenus par Rebel News.
Le nom de l’école où la conférence a eu lieu n’a pas été révélé par Rebel News pour des raisons journalistiques.
Ce n’est pas la première fois que le gouvernement québécois finance des événements LGBT pour promouvoir le mode de vie LGBT auprès des Canadiens.
Des documents récemment divulgués montrent que le gouvernement fédéral du premier ministre Justin Trudeau a donné 12 millions de dollars de l’argent des contribuables pour financer des organisations et des événements de « fierté » entre 2020 et 2022.
De même, en juin, le gouvernement Trudeau s’est engagé à verser 1,5 million de dollars pour ce qu’il prétend être un « financement d’urgence » pour le mois de la « fierté » aux organisations qui organisent des défilés afin de renforcer la sécurité lors de ces événements.
Lire la suiteDrag-queen dans une église au Québec
Église Sacré-Cœur de Jésus.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : LostRen/Wikimedia
Pétition : Non aux drag-queens à l’église Sacré-Cœur-de-Jésus
Ceci n’est pas le titre d’une émission douteuse, c’est un simple fait, c’est un événement à venir. Un événement de drag-queen aura lieu dans l’église Sacré-Cœur-de-Jésus dans la municipalité de Sacré-Cœur-sur-Le-Fjord-Du-Saguenay. La fabrique de cette paroisse du diocèse de Baie-Comeau a accepté la tenue du Festival du Fjord dans l’église du 31 août au 3 septembre, chose déjà scandaleuse en soi, dont un spectacle de « drag-queen ».
Un spectacle familial, garantit l’un des membres organisateurs, selon Le Journal de Québec :
« C’est un spectacle pour toute la famille, assure le président du comité, Billy Hovington. On veut montrer c’est quoi l’art de la drag et dans le fond, l’art de la drag, c’est du transformisme. »
Mais qu’est-ce qu’un « drag-queen » ou « reine de la drague » ? Si l’on se fie au nom, il s’agit d’une entreprise de séduction à des fins très intéressées. D’ailleurs, ce genre de personnage et de spectacle correspondant se trouvaient dans les cabarets et autres lieux interdits aux mineurs. Ce n’est qu’assez récemment que les drag-queens sont sortis de leurs tavernes pour lire des histoires aux enfants dans les bibliothèques et les écoles, ou pour se trémousser devant eux de façon obscène... Tout cela dans le but avoué de changer leur vision du monde et de leur identité propre. Maintenant, apparemment, ils s’en viennent dans les églises, ce qui est doublement scandaleux.
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