Rappel : Une première historique : Marche pour la Vie à Québec ce 1er juin
Avis aux médias
Une première historique : Marche pour la Vie à Québec ce 1er juin
Québec, le 27 mai 2024 — Ce samedi 1er juin marquera un moment historique pour la ville de Québec avec la tenue de la toute première Marche pour la Vie au Québec. Cet événement rejoint les rangs des Marches pour la vie organisées mondialement, dont celle à Ottawa — fondée il y a 27 ans — qui a rassemblé des milliers de manifestants sur la Colline Parlementaire le 9 mai dernier, et celle de Washington DC., fondée en 1974, qui a réuni près de 100 000 participants en janvier.
La Marche pour la Vie de Québec se veut un événement festif et familial, tout en abordant des sujets graves aux conséquences profondes pour la société québécoise : les atteintes à la vie humaine que sont l’avortement et l’euthanasie, souvent désignés respectivement par les euphémismes « interruption volontaire de grossesse » et « aide médicale à mourir ».
« Il est grand temps que le Québec ait sa propre Marche pour la Vie », déclare Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, l’organisme organisateur de cet événement. « Une société qui se veut solidaire des marginalisés et des vulnérables ne peut continuer à ignorer les enfants à naître ciblés par l’avortement, qui sont les personnes les plus vulnérables et ignorées qui soient. »
Les organisateurs attendent des centaines de manifestants pro-vie de toute la province. Le rassemblement débutera à 11 h à la fontaine de Tourny, en face de l’Assemblée nationale du Québec. Une animation musicale précédera les discours, qui commenceront à midi et se termineront à 13 h, moment où la marche dans les rues de Québec débutera. La marche se conclura à l’Assemblée nationale, où, à partir de 15 h, des témoignages de femmes et d’hommes touchés par la question de l’avortement seront présentés. L’événement, qui se veut annuel, se terminera à 16 h.
Le Dr Paul Saba, médecin de famille à Montréal, sera présent à la manifestation, accompagné de deux sœurs dans la trentaine qui partageront leurs expériences d’avortements imminents sur la table d’opération et leurs décisions de garder leurs bébés à la dernière minute. Le Dr Saba estime que les mères qui souhaitent avoir des enfants doivent être soutenues. « C’est une question de justice sociale. Les mères ne devraient pas être poussées à avorter parce qu’elles manquent de soutien financier, social et psychologique. Nous devons leur garantir des logements abordables, des revenus raisonnables et la sécurité alimentaire. »
Pour plus d’informations sur la Marche pour la Vie à Québec, veuillez consulter les sites www.marchepourlavie.quebec et www.cqv.qc.ca.
Contact Médias :
Georges Buscemi
Président de Campagne Québec-Vie
(514) 928-4819 ; [email protected]
L’interdiction des toilettes neutres (mixtes) dans les écoles au Québec est une bonne nouvelle
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
3 mai 2024 (LifeSiteNews) — Il est encore parfois surréaliste de considérer ce qui constitue une nouvelle en 2024. Imaginez que vous disiez à vos grands-parents, ou même à vos parents il y a 20 ans, que ce serait une nouvelle de dernière minute pour tout le monde — Global News, le Globe and Mail, le radiodiffuseur national — qu’un gouvernement provincial ait émis une directive... pour que les salles de bains et les vestiaires dans les écoles soient spécifiquement désignés pour les garçons ou pour les filles.
Et pourtant, nous y sommes. Le 1er mai, les nouvelles règles québécoises interdisant la mise en place de salles de bain partagées, « neutres » ou « mixtes », sont entrées en vigueur, à la suite d’une pétition lancée en 2023 pour protester contre le projet de rendre toutes les salles de bain neutres à l’école secondaire D’Iberville, à Rouyn-Noranda. À l’époque, le premier ministre François Legault avait chargé la ministre de la Famille, Suzanne Roy, de créer un comité consultatif chargé d’effectuer des recherches ; les recommandations sont attendues à l’hiver 2025.
Mais le ministre de l’Éducation Bernard Drainville, réalisant peut-être à quel point il est ridicule qu’un comité consultatif doive être créé — et qu’il lui faille ensuite plus d’un an — pour déterminer si oui ou non les adolescents et les adolescentes ont besoin de leurs propres toilettes, a décidé d’aller de l’avant et de « corriger le tir », en invoquant la nécessité de protéger les jeunes filles contre l’inconfort et le harcèlement. Lorsqu’on a appris qu’une école secondaire québécoise de Rouyn-Noranda commençait à aménager des salles de bain neutres (mixtes), Drainville a décidé d’aborder la question par voie de directive.
Lire la suite« La promesse d’Irena »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
La promesse d’Irena est une réalisation de Louise Archambault basée sur l’histoire vraie d’Irena Gut Opdyke, une infirmière polonaise qui a sauvé 13 Juifs durant la 2e guerre mondiale.
Le film retrace (avec quelques raccourcis cinématographiques) le parcours incroyable d’Irena depuis l’invasion de la Pologne par les Allemands et les Russes jusqu’à la fin de la guerre.
Ayant perdu sa maison, ayant été témoin atrocités et ayant été violée par des soldats russes (ce à quoi le film ne fait allusion heureusement que discrètement), elle se retrouve enrôlée de force dans la production d’effort de guerre allemande.
Après un an de travail épuisant, elle est affectée par le major Eduard Rügemer (officier de la Wehrmacht chargé d’organiser la production de munitions) au service de table d’un hôtel où vont dîner les officiers allemands. Elle est également chargée de superviser onze Juifs affectés à la buanderie.
Son service à la table lui permet de surprendre les conversations des officiers allemands et d’apprendre que les juifs vont être déplacés vers une destination inconnue.
Irena se doute que cela n’augure rien de bon pour les Juifs. Elle a été témoin du meurtre horrible d’un bébé par un officier allemand, que ce dernier avait pris aux bras de sa mère.
À la vue de cet acte terrible, elle s’est promis de sauver une vie chaque fois que l’occasion s’en présenterait — d’où le nom du film.
Lire la suiteNormand Meunier, euthanasié après avoir été victime d’une grave négligence
Normand Meunier et son épouse.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Normand Meunier, homme tétraplégique de 66 ans, avait dû se rendre en janvier aux urgences de l’hôpital de Saint-Jérôme au Québec parce qu’il avait contracté un virus respiratoire, son troisième en trois mois. Là, aux urgences, selon son épouse, il a été laissé sur une civière pendant quatre jours sans être fréquemment changé de positions, amenant chez lui de douloureuses plaies de lit.
Face à cette très pénible condition, il a décidé de recourir à l’euthanasie. Il est mort le 29 mars.
« Je veux pas être un fardeau. Puis d’une manière d’un autre, avec les avis médicaux, je ne serais pas un fardeau longtemps ; comme disent les vieux, il vaut mieux donner un coup de pied sur la canisse ! » aurait-il dit, selon Radio-Canada.
En lisant l’article de Radio-Canada, on ne peut manquer la consternation des divers intervenants par rapport à la négligence dont Normand Meunier a été l’objet. Ce qui est frappant, c’est l’absence d’indignation face à son euthanasie.
Comment ne serait-on pas indigné qu’un homme dont l’état s’est aggravé à cause d’un système de santé sclérosé ait été achevé pas ce même système ?
La Vigne de Rachel dans la région de Québec
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Un parcours de la Vigne de Rachel aura lieu dans la région de Québec du 3 au 5 mai 2024. Ce parcours de guérison est destiné aux femmes qui ont avorté et à tous ceux qui ont été impliqués dans l’avortement, ainsi qu’aux femmes qui ont eu une fausse couche ainsi que leur conjoint.
Pour en savoir plus et pour vous inscrire, contactez Lise Dufour au 418 456 0743, ou en lui écrivant au [email protected].
Une journaliste de Radio-Canada défend son reportage sur les « cliniques du genre » pour enfants « en transition »
Pasquale Turbide à l'émission Tout le monde en parle.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tout le monde en parle/Radio-Canada
18 mars 2024 (LifeSiteNews) — Une journaliste de Radio-Canada défend son rapport d’enquête qui a révélé qu’une clinique du « genre » au Québec avait prescrit en moins de dix minutes des hormones potentiellement stérilisantes à une actrice se faisant passer pour une jeune adolescente.
Dans une entrevue accordée le 3 mars à l’émission Tout le monde en parle, Pasquale Turbide, journaliste à Radio-Canada, a révélé que les préoccupations des parents étaient à l’origine de son reportage d’investigation sur la « transition » de genre des enfants, et qu’elle restait fidèle à son travail malgré les réactions négatives.
« C’étaient vraiment des parents qui nous ont écrit. C’était l’été dernier, je me souviens, il commençait à y avoir un petit peu de controverse autour des prénoms, des pronoms, de la question des toilettes mixtes ».
« Mais les lettres qu’on recevait ce n’était pas du tout de ça dont ça parlait. Ça parlait des transitions médicales », explique-t-elle.
Selon Mme Turbide, les parents qui ont contacté Radio-Canada ont révélé que leurs enfants, qui « tout d’un coup » voulaient « être transgenres », se voyaient proposer des « bloqueurs de puberté » stérilisants au nom de soins.
Lire la suiteLes taux d’euthanasie augmentent au Québec, où le taux est le plus élevé au monde
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le dernier rapport du Québec, première province canadienne à légaliser l’euthanasie, révèle que le nombre de décès dus à l’euthanasie a augmenté et que, pour la deuxième année consécutive, le Québec a le taux d’euthanasie le plus élevé au monde.
Radio-Canada rapporte que les données gouvernementales de la Commission sur les soins de fin de vie ont révélé que 5 686 personnes ont reçu l'aide médicale à mourir (AMM) en 2023. Il s’agit d’une augmentation de 17 % par rapport à 2022, où 5,1 % de tous les décès étaient dus à l’AMM. En 2023, ce chiffre est passé à 7,3 % de tous les décès. Ce taux — 7,3 % — est le plus élevé au monde.
Le président de la commission, Michel Bureau, a déclaré ne pas pouvoir expliquer pourquoi le taux est tellement plus élevé au Québec que dans les pays dotés de lois sur l’euthanasie aussi libérales, comme les Pays-Bas ou la Belgique. « Nous n’avons pas d’explication sociologique, si ce n’est le vieillissement de la population », a-t-il déclaré.
Lire la suiteLe gouvernement québécois autorise l’inscription d’un « X » comme « genre » sur les permis de conduire
François Legault.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CBC News/YouTube
12 mars 2024 (LifeSiteNews) — Le gouvernement du Québec a annoncé qu’il autoriserait désormais les permis de conduire à indiquer « X » comme option de genre pour quelqu’un qui « s’identifie » comme n’étant ni homme ni femme.
Le 4 mars, la ministre québécoise de la Famille, Suzanne Roy, a annoncé que la province ajouterait « X » comme option de genre sur les permis de conduire, à la suite d’une annonce du gouvernement de François Legault selon laquelle la décision ne serait pas prise avant 2025.
« Compte tenu du consensus atteint et partagé par le comité, le gouvernement du Québec convient que le marqueur peut maintenant être apposé sur les cartes d’assurance maladie et les permis de conduire, comme c’est déjà le cas pour les certificats de naissance et les autres documents (d’état civil) », a déclaré Mme Roy dans un communiqué obtenu par CBC News.
« Le marqueur X peut maintenant être utilisé par les personnes qui en font la demande avec les mêmes règles que celles qui sont déjà en vigueur à l’état civil », a-t-elle poursuivi.
Le Québec permet déjà à ses citoyens d’indiquer leur genre comme « X » sur les documents d’état civil, tels que les certificats de naissance.
Lire la suitePas d’exemption à l’euthanasie pour la Maison St-Raphaël
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Le 1er mars 2024, le juge Piché de la Cour supérieure du Québec a rendu une décision, en attendant le jugement de fond, sur la demande de l’archidiocèse de Montréal d’accorder une exemption temporaire à la maison de soins palliatifs St-Raphaël quant à l’euthanasie, rapporte The Catholic Register.
Le juge a dit non.
Le bâtiment de la Maison St-Raphaël est une ancienne église louée par l’archidiocèse de Montréal par bail emphytéotique pour la symbolique somme d’un dollar, à la condition expresse que la maison ne commette jamais d’euthanasie.
Maintenant, avec la Loi 11 du Québec, toutes les maisons de soins palliatifs doivent « offrir » l’euthanasie. L’archidiocèse de Montréal ne peut accepter que des euthanasies soient perpétrées sur sa propriété déclarait-il dans un communiqué le 6 février 2024 annonçant sa poursuite contre le gouvernement du Québec :
Lire la suiteLa nouvelle Loi a pour conséquence que des actes que nous jugeons moralement inacceptables seront commis sur notre propriété. L’État détourne ainsi de facto l’intention des fondateurs et des donateurs ainsi que la mission de l’ancienne église, que nous mettons gracieusement à la disposition d’un organisme communautaire.
En résumé, ce que le Pourvoi demande est ni plus ni moins de permettre aux maisons de soins palliatifs, comme il est permis aux professionnels de la santé, « de refuser d’administrer l’aide médicale à mourir en raison de ses convictions personnelles et (de) refuser de participer à son administration pour le même motif. »
Une messe pour une bonne mort face à la montée de l’euthanasie au Québec
Mort de saint Joseph par Michel Oster.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : © Ralph Hammann/Wikimedia Commons
Le Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille de l’archevêché de Montréal a annoncé une messe pour demander à Dieu la grâce d’une bonne mort par l’intercession de saint Joseph (dont la fête est le 19 mars). Mgr Lépine célébrera cette messe dans la Cathédrale Marie-Reine-du-monde le samedi 16 mars à 10 h 30 :
Œuvrant à promouvoir la vie, nous vous faisons part de la Messe pour demander la grâce d’une bonne mort.
En vue de la fête de saint Joseph, patron de la bonne mort, S.E. Mgr Christian Lépine invite les fidèles du diocèse de Montréal à une messe où l’on pourra confier à Dieu le moment de sa mort par l’intercession de saint Joseph, patron de la bonne mort.
Nous vous invitons venir prier saint Joseph avec nous pour que le moment de notre mort ainsi que celui de ceux et celles que nous aimons, soient vécus dans l’espérance comme une offrande à Dieu le Père, et que ceux et celles qui approchent de la mort soient accompagnés avec espérance et charité.
Le message du centre diocésain met en perspective cette messe prochaine sur fond de montée de l’euthanasie, qui menace bien des âmes au Québec :
Face à la montée de l’euthanasie, promue au Québec sous le nom « Aide médicale à mourir » (AMM), laissons-nous guider par notre Seigneur Dieu qui a dit : « Je suis la résurrection et la vie » (Jn 11,25). Choisissons la vie et l’espérance !
Il faut noter que l’archidiocèse n’a pu obtenir le 1er mars une exemption à l’euthanasie pour la maison de soins palliatifs St-Raphaël, dans le cadre de son procès en cours contre le gouvernement du Québec.
Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter le Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille au 514 925 4300 poste 206 ou à [email protected]. La messe sera transmise en direct en direct sur la chaîne YouTube du Diocèse.
Petite note. L’« euthanasie », qui est le fait de donner délibérément la mort à un malade, prétendument pour abréger ses souffrances, signifie « bonne mort ». On aura compris que c’est un euphémisme qui cherche à cacher le fait qu’il s’agit d’un meurtre. La véritable nature de l’acte euthanasique ayant bien été comprise, les promoteurs actuels de cette pratique ont préféré remplacer l’ancien euphémisme par un nouveau, ou « aide médicale à mourir » ! La « bonne mort » catholique est tout autre, c’est le fait de mourir en état de grâce.