Gratuité de la pilule abortive : Le fœtus aux égouts
Par Paul-André Deschesnes
En décembre 2017, le Québec aurait fait un «très grand pas en avant», selon les féministes et tout le gratin de la gauche québécoise qui carbure aux idéologies de la «pensée unique».
Le gouvernement québécois a donné le feu vert à la diabolique pilule abortive pour les femmes qui veulent se débarrasser rapidement de leur bébé sans être obligées de passer par une clinique d’avortement.
Cette pilule «miracle» (300 dollars), prescrite par un médecin et obtenue gratuitement dans toutes les pharmacies du Québec peut être utilisée à la maison jusqu’à la neuvième semaine de grossesse. La femme prend ce «médicament» le soir au coucher et dès le lendemain matin, elle expulse son bébé assise sur le siège de la toilette ; elle tire la chasse d’eau et envoie cet enfant à naître aux égouts municipaux.
En Occident, cette façon d’avorter est de plus en plus populaire. Plusieurs pays dits très postmodernes ont déjà légalisé cette cochonnerie satanique. Les autres vont très bientôt le faire car il y a une très forte demande pour ce «bonbon» empoisonné.
Lire la suiteLe nouveau Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille voit le jour
Katerine Perrault et Ellen Roderick directrices du Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille
Par diocesemontreal
L’archidiocèse de Montréal annonce la création d’un organisme pour renforcer la vie de famille : le Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille.
Ce nouveau centre résulte de la fusion de l'Office de la famille et de son équivalent anglophone, le Family Life Office, et perpétuera les valeurs et les efforts mis en place par ses deux directeurs Serge et Sylvie Vallée, nouvellement retraités.
Le Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille répond aux besoins exprimés depuis deux ans par les communautés montréalaises. Le Centre est sous la direction de Mesdames Katerine Perrault et Ellen Roderick, toutes deux diplômées de l'Institut pontifical Jean-Paul II d'études sur le mariage et la famille, basé à Rome* avec une filiale à Washington D.C.
La mission du Centre consiste à redynamiser les efforts diocésains d'évangélisation dédiés au mariage, à la vie et à la famille, grâce à la formation, l'accompagnement et l'engagement culturel [...] Le Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille concrétise ainsi le désir de l'Église catholique à Montréal de partager avec les personnes de bonne volonté les richesses et les promesses de bonheur que comporte le plan divin sur l'amour humain.
Lire la suiteCQV sur Infoman? Et élections 2018
Vidéo de Georges Buscemi, président de CQV, sur l’émission Infoman
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
Si vous avez par chance visionné l’émission Infoman de fin d’année (émission satirique de nouvelles sur Radio-Canada), qui précédait le Bye-Bye, vous aurez peut-être remarqué qu’on y avait intégré (autour de la 24ième minute) une courte partie de notre plus récente vidéo sur le phénomène des « transgenres ».
Cela démontre qu’ensemble nous réussissons à nous faire entendre. En fait, je crois que de plus en plus de gens sont prêts à nous écouter, surtout qu’il est plus difficile, après plus de 50 ans de « Révolution tranquille » au Québec, de nier les dommages qu’ont causés à la société l’avortement et l’abandon de Dieu.
Et ce n’est pas arbitrairement que nous lions manque de foi et avortement : l’effacement presque complet du fait religieux dans le paysage politique du Québec a fait en sorte que plus rien ne peut suffisamment freiner les passions déchaînées d’un humain qui s’est retrouvé sans boussole.
Le virage antireligieux des années 60 au Québec ouvrit la voie à l’homosexualité, à l’avortement, au divorce, à la stérilisation, à l’euthanasie, etc.
Lire la suiteLe Canada a légalisé l’euthanasie. Maintenant, des parents demandent aux médecins de tuer leurs enfants malades
Par Lianne Laurence — traduit par Campagne Québec-Vie
Toronto, 20 novembre 2017 (LifeSiteNews) — L’euthanasie est légale au Canada depuis un peu plus d’un an et davantage de parents demandent aux pédiatres d’euthanasier leur enfant ou nourrisson handicapé ou mourant, rapporte un sondage de la Société Canadienne de Pédiatrie (SCP).
L’activiste américain anti-euthanasie Wesley Smith a déclaré que les résultats de l’enquête attestent l’existence d’une pente moralement glissante, que descend une nation quand elle accepte de reconnaître que « tuer est une réponse acceptable à la souffrance humaine. »
« Une fois que l’idée d’euthanasie est déchaînée, elle ne cesse jamais de s’étendre », écrit-il dans le National Review.
« Je suppose que Robert Latimer – le fermier canadien qui a assassiné sa fille parce qu’elle avait une paralysie cérébrale – était un visionnaire, » ajouta-t-il.
La SCP a sondé ses membres à la lumière de la possibilité que le Canada étende le programme d’euthanasie aux enfants. Présentement, l’euthanasie n’est disponible que pour des adultes consentants.
En effet, le gouvernement libéral de Justin Trudeau a indiqué la possibilité d’inclure cette éventualité dans ce projet de loi, adopté en juin 2016.
Lire la suiteL'hécatombe
Par Paul-André Deschesnes
J’ai devant moi le journal régional québécois «Info-Laurentides» du 13 décembre 2017 qui annonce une très triste nouvelle.
L’évêque du lieu (diocèse de St-Jérôme) informe la population que «d’ici juin 2018, le nombre de paroisses va passer de 35 à 9 et le nombre d’églises en fonction va chuter de 54 à 21.» Du jamais vu au Québec en si peu de temps.
Selon ce pasteur, il ne reste plus que 2% de la population qui pratique encore sa religion en fréquentant son église locale le dimanche. La dîme est en chute libre. Les quêtes ne rapportent presque plus rien, le chauffage et l’entretien coûtent une fortune et le gouvernement offre très peu d’aide financière pour renflouer les coffres. De plus, les vocations sacerdotales sont très rares et le nombre de prêtres est en voie d’extinction.
Pendant que les églises tombent en ruines au Québec, le bon peuple, neutre, apostat et de plus en plus athée et agnostique ne semble pas préoccupé par cette catastrophe. Seul le petit reste de 2% se dit très attristé par cette sombre perspective.
Que vont devenir tous ces temples sacrés ? L’évêque nous confirme qu’ils seront vendus ou démolis. Il n’y a aucune autre solution. C’est la peine capitale !
Lire la suiteLe Canada réduit les restrictions pour la prescription de pilules abortives dangereuses
Par Lianne Laurence — traduit par Campagne Québec-Vie
Ottawa, le 7 novembre 2017 (LifeSiteNews) — Le gouvernement canadien étend l’accès à la pilule abortive, permettant son utilisation pour avorter des enfants à naître jusqu’à 9 semaines après la fécondation. De plus, il sera dorénavant possible aux pharmaciens de la distribuer directement, sans l’avis d’un médecin.
La décision de Santé Canada était basée sur de l’information fournie par Linepharma, commanditaire du médicament, selon une information du département, mise à jour et publiée jeudi [7 novembre].
Linepharma est représentée au Canada par la compagnie Celopharma.
Santé Canada a dit avoir effectué « une étude approfondie des publications scientifiques nouvelles et actuelles sur l’innocuité et l’efficacité de Mifegymiso. »
Elle a donc autorisé ce qui suit :
- Mifegymiso peut maintenant être administré jusqu’à la 9e semaine (63 jours) de grossesse, au lieu de la limite précédente allant jusqu’à la 7e semaine (49 jours).
- Mifegymiso peut maintenant être distribué directement aux patients par le pharmacien, ou par tout professionnel de la santé pouvant prescrire des médicaments.
- Les professionnels n’ont plus besoin de compléter un programme d’éducation avant de prescrire Mifegymiso.
- L’obligation du consentement écrit du patient pour l’utilisation de Mifegymiso a été retirée.
- Les professionnels de la santé n’ont plus besoin de s’enregistrer chez Celopharma pour pouvoir prescrire ou distribuer Mifegymiso.
Pétition contre l’accès libre à la pornographie et pour une campagne de sensibilisation à ses méfaits sur les jeunes
Par Augustin Hamilton
Enfin un mouvement contre la pornographie, cette odieuse dévastatrice de la civilisation. Ce mouvement ou plutôt cette pétition a été lancée par trois citoyens, Pierre Beauregard, Jehu Hernandez et Isabelle Laurin, « fort des 23 expertises et 11 témoignages qui ont été présentés au Comité permanent de la santé au parlement et dont rapport a été fait à la Chambre des communes à Ottawa le 8 juin 2017 », explique le site antiporno. Il semble que la collaboration entre le fédéral et le provincial soit essentielle. Aussi cette pétition, qui a besoin de 10 000 signatures d'ici le 4 mars 2018, s'adresse à l'Assemblée nationale du Québec et réclame le blocage de l'accès internet à la pornographie aux mineurs.
Des expertises et des témoignages, dont il a été fait rapport à la Chambre des communes, il apparaît que la consommation de la pornographie :
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a des conséquences directes sur la violence et l’exploitation sexuelle;
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mine le bien-être collectif des femmes, des hommes et des enfants et érode le tissu culturel de notre société;
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détruit la capacité d’intimité, d’attachement et d’empathie;
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est accessible aux garçons qui la découvrent à un âge moyen de 12 ans;
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rend les garçons et les jeunes hommes susceptibles de souffrir [...] d’isolement, de dépression et d’anxiété;
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augmente la libération de dopamine dans le cerveau créant une dépendance semblable à celle attribuable aux drogues.
L'État impose son programme d'éducation à la sexualité car les écoles ne l'ont pas adopté volontairement
Tous les élèves québécois du primaire et du secondaire devront obligatoirement suivre des cours d’éducation sexuelle à compter de septembre prochain, selon ce qu’a appris La Presse canadienne mercredi.
L’information a été confirmée par le Premier ministre Philippe Couillard, au cours d’un entretien exclusif avec l’Agence de presse canadienne à ses bureaux de Québec, en présence de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Condition féminine, Hélène David.
Au cours des deux dernières années, le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, a bien tenté, sur la pointe des pieds, d’implanter graduellement, sur une base volontaire, l’éducation sexuelle à l’école, mais sans grand succès.
La grande majorité des écoles n’a pas suivi, tandis que les syndicats d’enseignants ont dénoncé sur tous les tons le manque de formation et l’approche retenue par Québec.
Mais voilà que le gouvernement Couillard décide de ne plus tergiverser dans ce dossier : dès septembre, toutes les commissions scolaires, toutes les écoles, devront offrir des cours d’éducation sexuelle, et ce, de la première année du primaire à la cinquième secondaire.
Lire la suiteLa chrétienté est la solution - Retour sur un colloque mémorable
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
Georges Buscemi. |
Le colloque du 4 novembre fut grandement apprécié des participants de cette journée mémorable. Tenu au centre-ville de Montréal à l’Hôtel Europa, il a rassemblé la famille Campagne Québec-Vie par des conférences sur la famille, la religion, la politique et les moyens de protéger l’enfant à naître. J’ai débuté la session sur le thème « Partir d’Omelas : savons-nous où nous allons ? »
Omelas, c’est une cité utopique décrite dans un récit de science-fiction d’Ursula K. Le Guin intitulé « Ceux qui partent d’Omelas ». Mais cette cité des délices cache un terrible secret : son bon fonctionnement, le bonheur de ses citoyens, dépend directement des atroces peines qu’on inflige à un seul enfant de cette ville, enfant que l’on garde enfermé dans un cachot humide. Les parallèles entre cette ville fictive et notre situation contemporaine sont évidents lorsque nous constatons que la soi-disant « liberté » des Québécoises et des Québécois existe aux dépens des vies broyées de plus de 30 000 enfants à naître par année. Cependant, si nous voulons « partir d’Omelas », c’est-à-dire laisser derrière nous cette situation d’injustice et de meurtre, où devons-nous aller, quelle sorte de cité meilleure cherchons-nous? Et ma réponse, qui est venue au terme d’un argumentaire que je ne peux reproduire ici : au sacrifice sanglant qui fonde notre cité injuste, nous devons substituer le sacrifice suprême du Christ. En d’autres mots, seule une cité chrétienne peut durablement et convenablement remplacer la cité injuste d’aujourd’hui.
Le second conférencier, l’historien Jean-Claude Dupuis, a abordé la question très controversée d’une supposée politique nataliste chez le clergé d’avant la Révolution tranquille. Intitulée « La légende noire du clérico-natalisme », sa présentation a effectivement réfuté, avec maintes preuves, le mythe selon lequel le clergé québécois refusait aux femmes l’absolution comme conséquence de ne pas avoir fait assez d’enfants.
Cette présentation est maintenant en ligne:
Anne-Marie Genest. |
Pour sa part, notre dernière conférencière, Anne-Marie Genest, a souligné l’importance de la chasteté et de la pudeur, arguant que l’avortement n’est qu’un symptôme tragique d’un dérèglement au niveau des mœurs sexuelles qui a frappé l’Occident au courant des années 60, et même bien avant.
Finalement, certains d’entre nous sommes restés pour discuter, lors d’une réunion en soirée, des moyens de tirer profit des élections provinciales de 2018 et fédérales de 2019 pour faire avancer notre projet d’un Québec de nouveau chrétien et pro-vie.
Toutes les conférences seront publiées prochainement sur YouTube, à l’adresse : www.youtube.com/campagnequebecvie — Merci de votre soutien !
L’école des jeunes mères
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Elvis Kennedy/Flickr
L’école Rosalie-Jetté n’est pas une école ordinaire. Un article du Devoir rapporte qu'elle permet aux jeunes mères enceintes ou ayant un enfant de poursuivre leurs études secondaires. Leur âge va de 15 à 21 ans et elles sont de tous niveaux d’études, elles peuvent laisser leur enfant à la pouponnière de l’école avant de prendre leurs cours. L’école donne en plus du cursus ordinaire des cours de cuisine, des cours prénataux, postnataux et autres. Cette école est très flexible dans ses horaires pour accommoder les jeunes mères, par exemple, quand elles doivent s’absenter pour la naissance de leur enfant.
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