Requête contre le fédéral pour un financement refusé
Justin Trudeau, premier ministre du Canada.
Pétition : Non à la discrimination injuste de Justin Trudeau contre les chrétiens et les pro-vie
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Source de l’article : JCCF/Source de la photo : Radio Television Malacañang/Wikimedia Commons
L’entreprise qui a fait la demande de financement pour un emploi étudiant n’a pas voulu adhérer aux « valeurs » libérales.
Le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles a déposé une requête contre la ministre fédérale de l’Emploi, Patty Hajdu, pour le compte d’une entreprise albertaine dont l’inscription au programme Emplois d’été Canada a été rejetée parce que ses propriétaires ont refusé d’adhérer à la position du Parti libéral au sujet de l’avortement, du mariage homosexuel et des transgenres.
Les requérants, Rhea Lynne et William Anderson, sont propriétaires de A-1 Irrigation & Technical Services, une petite entreprise qui offre des services d’irrigation écologiquement responsables aux exploitations agricoles locales. Les Anderson avaient fait une demande auprès du fédéral pour obtenir les services d’un étudiant durant la saison estivale, mais ils avaient toutefois refusé de cocher sur le formulaire la case qui exige des candidats qu’ils attestent que l’emploi offert est conforme « aux valeurs sous-jacentes à la Charte canadienne des droits et libertés ».
Parmi les valeurs sous-jacentes mises de l’avant sur le formulaire figurent l’avortement, le mariage homosexuel et la question des transgenres. Les Anderson ont donc refusé de cocher la case, jugeant que les nouvelles exigences du gouvernement étaient inconstitutionnelles.
Lire la suiteLa transsexualité sera abordée avec les jeunes vers 12 ans
Par Pascal Bergeron (Le Peuple) — Sources de l’article : La Presse, Le Journal de Montréal n° 1, n° 2, 98,5 FM, Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation (p. 7) et MESS (pp. 3 et 11) — Photo : Pxfuel
Le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, a affirmé que les exemptions au cours d’éducation sexuelle seraient très rares.
Le Journal de Montréal a appris que le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES), dans le cadre de son cours de sexualité, comptait bel et bien parler de transsexualité aux jeunes — et ce, vers douze ans, alors qu’ils entrent dans l’adolescence.
Le gouvernement Couillard, dans des documents rendus publics, explique que l’une de ses missions est de « prendre en compte la diversité sexuelle et la pluralité de genre ». L’objectif est d’instaurer un « respect de la diversité sexuelle ».
Si on ignore la forme exacte que prendra cet enseignement, on sait que le MEES compte des représentants à la Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation. En janvier, cette dernière a publié un guide dans lequel elle recommande de normaliser le concept d’« identité de genre » auprès des jeunes.
Lire la suiteQuébec — Des parents inquiets du contenu du cours d’éducation à la sexualité
Même si le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec affirme que les adolescents sont favorables à l’implication de leurs parents dans ce domaine de la sexualité, le ministre de l’Éducation ne veut pas impliquer les parents dans ce processus éducatif. Éric Lanthier en parle :
Lettre de Jean-Léon Laffitte, Président de l’Association des parents catholiques du Québec, parue dans Le Droit de Gatineau :
« Le docteur Réjean Thomas a rappelé la montée fulgurante des maladies transmissibles sexuellement lors d’une entrevue à l’émission Les Francs-tireurs, sur les ondes de Télé-Québec, le 1er novembre dernier. À son avis, cela est dû en grande partie à l’absence de cours d’éducation sexuelle dans nos écoles. [Note du carnet : cette explication nous semble simpliste, on a assisté à une hausse des MTS dans des États et provinces qui enseignent l’éducation à la sexualité (...) En outre, les nouveaux cours d’éducation à la sexualité proposés au Québec vont beaucoup plus loin que l’enseignement de la prophylaxie...] Et ce dernier d’ajouter que ce qui le choquait le plus, c’était l’opposition de groupes de parents à la mise en place de ce cours.
Lire la suiteSécularisation du Québec : Qui risque de prendre possession de l’abbaye d'Oka ?
Les moines de Bellefontaine qui ont fondé l'abbaye d'Oka, avaient été expulsés de leur monastère de France lors des mesures anticléricales de la IIIe République en 1880. — NDLR
Par Paul-André Deschesnes
En 1881, huit moines français de l’abbaye Bellefontaine sont envoyés au Québec pour fonder un nouveau monastère selon l’ordre cistercien de la stricte observance.
Ces braves moines trappistes s’installèrent à Oka, un splendide petit village sur les bords du magnifique lac des Deux Montagnes. L’emplacement fut baptisé « Abbaye Notre-Dame-du-Lac ». Un incroyable cadeau du ciel !
Pendant plusieurs décennies l’abbaye d’Oka a été un des plus importants centres de spiritualité au Québec. À un moment donné, à la fin des années 1950, le nombre de religieux se chiffrait à près de deux cents. Les vocations étaient très nombreuses. Les moines vivaient de façon autonome dans le travail manuel, intellectuel et dans la prière. On affluait de partout pour aller se recueillir pendant quelques jours et prier dans le silence avec ces sentinelles de Dieu.
Au début des années 1960, ce fut le commencement de la « Révolution tranquille » qui s’est abattue sur le Québec comme un véritable tsunami. En même temps, le Concile Vatican II était suivi d'une autre révolution au sein de l’Église catholique. Alors, les paroisses, les monastères, les congrégations religieuses et tous les mouvements catholiques vécurent une débandade historique, pendant que le nombre de vocations tombait à près de zéro.
Lire la suiteDes parents protestent contre le cours d’éducation sexuelle
Par Pascal Bergeron (Le Peuple) — Sources de l’article : Le Journal de Montréal, Sex Ed Sit Out n°1, n°2, n°3, n°4, The Star, OMS (p. 4) et UNESCO (pp. 34, 35, 40, 50 et 70)
Ils ont retiré leurs enfants de leur école pour une journée. Ils dénoncent une tentative pour les « endoctriner ».
Lundi, des dizaines de parents de la région de Montréal ont participé au mouvement « Sex Ed Sit Out », qui vise à dénoncer les cours d’éducation sexuelle. Pour cela, ils ont retiré leurs enfants de leur école pour une journée et certains ont envoyé une lettre aux directions pour expliquer leur geste.
Le mouvement « Sex Ed Sit Out » regroupe des parents du Canada, des États-Unis ainsi que de l’Australie. Il reproche aux cours d’éducation sexuelle d’« endoctriner » les enfants avec une idéologie qui est promue par les « grandes compagnies » et les « activistes radicaux ». En outre, il déplore que les écoles ne soient pas toujours transparentes au sujet du contenu de ces cours.
Le responsable des relations de presse du ministère de l’Éducation, Bryan St-Louis, a prétendu que de telles affirmations étaient infondées. Il est pourtant vrai qu’on ignore ce qui sera enseigné exactement dès septembre prochain. M. St-Louis a néanmoins précisé que les cours d’éducation sexuelle seront basés sur, entre autres, les recommandations de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Lire la suiteLes Québécois ont très peu d'enfants
Par Le Peuple — Sources de l’article : ISQ n˚ 1 (pp. 1, 2, 4) et n˚ 2
L’indice de fécondité a été de 1,54 enfant par femme en 2017. 63 % des enfants sont issus de parents non mariés.
Les Québécois ne se reproduisent pas beaucoup. En effet, selon les nouvelles données publiées par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), l’indice synthétique de fécondité au Québec a été de 1,54 enfant par femme en 2017. Il s’agit d’un recul par rapport à 2016, où le taux de fécondité était de 1,59.
Si l’indice n’a pas atteint le creux de 2000 (1,45) ou de 1987 (1,36), il demeure largement inférieur à 2,1, qui permet le renouvellement de la population. C’est en 1969 que ce seuil minimal fut atteint pour une dernière fois alors qu’une femme avait 2,2 enfants. À titre comparatif, en 1951, une femme avait 3,8 enfants.
L’ISQ note qu’en 2017, 63 % des enfants sont issus de parents non mariés. Il nous révèle aussi que 32 % des enfants ont au moins un parent qui est né à l’étranger ; pour 21 % d’entre eux, c’est leurs deux parents qui ne sont pas nés au Québec.
Rappelons que lors de son conseil général en novembre, la Coalition Avenir Québec (CAQ) avait mis de l’avant des propositions en matière de politique nataliste. Parmi celles-ci figurent la bonification des allocations familiales, une aide pour le recours à la procréation assistée ainsi que du soutien pour les couples qui veulent adopter un enfant. Le parti propose aussi d’échelonner le congé parental sur une période de 18 mois, au lieu des 12 mois actuels.
Conférences du député pro-vie Brad Trost au Québec
Brad Trost, député de la circonscription Saskatoon-University à la Chambre des communes.
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Brad Trost Campaign/Thomas Cumberbatch/Godzspeed Communications/Wikimedia Commons
Brad Trost, député de la circonscription Saskatoon-University à la Chambre des communes, et ancien candidat à la course à la chefferie du Parti conservateur de 2017, à laquelle il se retrouva d’ailleurs en quatrième position, donnera trois conférences aux Québec, dont le thème sera « Foi et politique » (en fait c’est trois fois la même) :
- La première le vendredi 20 avril, à 19 h, dans Granby à l’Hôtel Éconologue Granby (Hôtel Granbyen), au 700 rue Principale, J2G 2Y4. Pour s’informer : 450-464-4926. Pour s’enregistrer.
- La seconde le samedi 21 avril à 13 h, dans Ste-Julie, à Un refuge sous ses ailes, 1410 rue Principale, local 100, J3E 1R6. Pour s’informer : 450-922-8383. Pour s’enregistrer.
- La troisième le samedi 21 avril à 18 h 30, dans Greenfield Park, Église anglicane St-Paul 321 rue Empire J4V 1V4. Pour s’informer : 438-777-5441. Pour s’enregistrer.
Brad Trost a un historique de vote pro-vie et profamille parfait. Il a défendu à plusieurs reprises l’enfant à naître, et a participé à la Marche pour la Vie.
Affiche annonçant les conférences.
Pilule abortive en Outaouais
Par Isabelle O’Connor
Ainsi la pilule abortive sera accessible en Outaouais et payée par les contribuables. Les femmes qui ont déjà vécu les nausées et les crampes liées à la contraception du lendemain, eh bien, prenez cette horrible expérience et multipliez-la par dix. C’est ça, l’avortement chimique, qui peut prendre des heures et même des jours. Le corps qu’on voit dans la toilette, tout calciné et déchiqueté (ou ailleurs, car on ne maîtrise pas où et quand ça se termine), ça marque l’esprit pour un bon bout de temps. Les violentes contractions requises pour expulser le bébé provoquent souvent des hémorragies et autres dommages graves à l’appareil féminin. Comme c’est triste que les corps des femmes soient traités comme de vulgaires broyeurs. Vraiment pas fameux pour l’estime de soi. En plus, il faut faire vérifier par la suite que tous les membres et organes ont été expulsés, et il peut arriver qu’on doive procéder à un curetage chirurgical par la suite pour éviter l’empoisonnement généralisé.
Un maire souhaite le retour de la prière et du crucifix
Par Le Peuple — Sources de l’article : Le Journal de Montréal et TVA Nouvelles/Source de la photo : Garitan/Wikimedia Commons
Pour Yvon Deshaies, si on accepte le hijab dans la police, on peut bien accepter la prière et le crucifix à l’hôtel de ville.
Le maire de Louiseville, Yvon Deshaies, souhaite le retour de la prière et du crucifix à l’hôtel de ville de l’endroit. La Cour suprême du Canada avait pourtant rendu une décision à cet égard, qui interdit dorénavant la prière dans les institutions publiques au nom de la neutralité religieuse.
M. Deshaies accepte mal que Québec veuille laisser l’étudiante en techniques policières, Sondos Lamrhari, porter le hijab dans sa future carrière, alors qu’il est interdit de prier dans les hôtels de ville. « La prière à Louiseville va revenir », a-t-il dit. « Elle (Sondos Lamrhari) veut réaliser son rêve. Elle a 17 ans. Moi, j’ai 62 ans et je veux continuer le rêve d’autrefois, de mes prédécesseurs. On n’en parlera plus. Chacun va faire ce qu’il veut. »
En vue des élections qui doivent se tenir en octobre, la Coalition Avenir Québec a voulu recruter M. Deshaies pour la circonscription de Maskinongé, mais celui-ci a décliné l’invitation, disant qu’il ne veut pas prendre pour un parti en particulier maintenant qu’il est maire.
Maître André Couture (1929-2018) : le sensu fidei dans la tourmente post-conciliaire
Me André Couture
Par Luc Gagnon, ex-président de Campagne Québec-Vie
Cette nécrologie de M. André Couture a pour but d’honorer un important membre fondateur de Campagne Québec-Vie, et non de faire la promotion de qui ou de quoi que ce soit (mouvements, personnages, œuvres, etc.) -- NDLR
Me André Couture est décédé le 30 mars dernier à Sherbrooke où il a exercé la profession de notaire durant de nombreuses années avec dignité et dévouement. Avec sa défunte épouse, il y a élevé dans la foi catholique, éclairée et fervente, ses cinq enfants, dont deux qui se sont consacrés au service de l’Église de façon plus particulière au sein de deux instituts catholiques traditionnels, l’abbé Daniel Couture et sœur Kateri.
À partir de la grande crise de l’Église contemporaine des années 1960 qui frappa si durement le Québec, son étude de notaire de la rue King devint un des centres de référence pour les chrétiens fidèles des Cantons de l’Est et même de tout le Québec. Il y créa par vicariance les Éditions Saint-Raphaël, qui éditèrent et rééditèrent des livres essentiels pour le maintien de la foi catholique face aux attaques et outrances des forces laïcistes et même du clergé progressiste et moderniste dans un Québec désertifié au plan spirituel. Le notaire Couture réédita entre autres en 1976 le petit Catéchisme des provinces ecclésiastiques de Québec, Montréal et Ottawa (promulgué en 1888) pour transmettre « le dépôt (de la foi) révélé à des générations de croyants de chez nous », comme il indique dans la présentation. Cette nouvelle édition fut largement diffusée dans la province de Québec et elle a permis à de nombreux Canadiens français de garder ou de retrouver la foi de leurs pères. Me Couture cite dans cette édition, pour étayer la légitimité de son entreprise éditoriale, le pape saint Pie X et sa magnifique encyclique Acerbo nimis (1905) sur la nécessité de l’enseignement du dogme catholique, mais aussi le pape Paul VI et le cardinal Wright, préfet de la Congrégation pour le Clergé (en 1973).
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