Une étude québécoise révèle que plus de 10 % des bébés avortés au cours du deuxième trimestre naissent vivants
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : SciePro/Adobe Stock
6 août 2024 (LifeSiteNews) — Une étude québécoise a révélé que plus d’un bébé sur dix avortés au cours du deuxième trimestre naît vivant, mais que seulement 10 % d’entre eux vivent plus de trois heures.
En juin, l’American Journal of Obstetrics and Gynecology a publié « Second-Trimester Abortion and Risk of Live Birth », une étude québécoise qui a révélé que 11,2 % des avortements pratiqués au cours du deuxième trimestre ont donné lieu à des naissances vivantes.
« Il est plus fréquent que l’on ne croit que des enfants naissent vivants à la suite d’un avortement », a écrit Melissa Ohden, militante pro-vie, dans sa lettre d’information hebdomadaire. « Malheureusement, la plupart des gens ne savent même pas que des bébés survivent à des avortements, ou bien ils sont amenés à croire que nous ne sommes qu’un petit nombre ».
« Les termes “survivant d’un avortement” et “enfant né vivant” sont souvents des termes polarisants, assimilés à des histoires fictives fabriquées pour restreindre les “droits reproductifs”, » poursuit-elle, « Pourtant, ces circonstances sont simplement une réalité relativement bien comprise, peu rapportée et peu étudiée ».
En effet, l’étude québécoise a révélé qu’un nombre stupéfiant de bébés naissent vivants après que l’on ait tenté de les avorter. L’étude a analysé 13 777 avortements pratiqués sur des bébés au cours du deuxième trimestre, entre 15 et 29 semaines de gestation, dans les hôpitaux du Québec entre le 1er avril 1989 et le 31 mars 2021.
« L’avortement du deuxième trimestre comporte un risque de naissance vivante, en particulier entre la 20e et la 24e semaine de gestation, bien que l’injection de produits fœticides puisse empêcher ce résultat », conclut l’étude.
Lire la suiteDes prestations de maternité pour les fausses couches avant 20 semaines ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Prostock/studio/Adobe Stock
Au Québec, les mères reçoivent une prestation de maternité pour les grossesses qu’elles ne peuvent pas mener à terme, si elles perdent leur bébé à partir de la 20e semaine de grossesse. Avant 19 semaines complétées, la perte de leur bébé ne leur sera pas comptée. C’est ce qui est arrivé à Justine Couture et à Gabriel Trudeau qui ont perdu leur enfant à un peu plus de 18 semaines, pas bien loin du compte, mais la loi est la loi et Justine Couture n’aura pas reçu la prestation de la RQAP.
Pour Mme Couture, perdre son enfant à 18 ou 20 semaines ne fait aucune différence, selon La Presse :
« Accoucher à 18 semaines, pour moi, il n’y a pas de différence : je l’ai sentie bouger jusqu’à la dernière minute, il a fallu que je la pousse, j’ai perdu beaucoup de sang », raconte la Montréalaise d’une voix entrecoupée de sanglots.
Ayant eu besoin de se mettre en arrêt de travail, Mme Couture n’a eu accès qu’aux prestations de maladie de l’assurance-emploi qui sont moindre que celles de maternité, mettant à mal les finances du couple qui une petite fille de 2 ans :
Mise en arrêt de travail après l’accouchement, à la fin avril, Mme Couture a dû demander des prestations de maladie de l’assurance-emploi. Elle est retournée travailler avant la fin de son congé : « Comparé à mon salaire, ce n’est vraiment pas beaucoup. On a une petite fille de 2 ans, un loyer à payer, ça nous [mettait] dans une situation un peu précaire. »
Gabriel Trudeau, quant à lui, a dû continuer de travailler sans pouvoir prendre le temps de faire le deuil de son bébé décédé, car les pères n’ont de toute façon aucune prestation en cas de fausse couche.
Francine de Montigny, professeur à l’Université du Québec en Outaouais, qui travaille sur le deuil périnatal depuis plus de 30 ans, recommande un minimum de prestations parentales pour les deux parents en cas de fausse couche. Selon Mme de Montigny, plusieurs études démontreraient que les deux parents ont besoin d’un temps pour faire leur deuil, rapporte également La Presse :
« En les retournant au travail de façon précoce, on les empêche de vivre toutes les émotions du deuil, ce qui amplifie les sentiments de détresse. »
Et :
Lire la suite« Nos études l’ont montré, les femmes et les hommes sont à risque de troubles de santé mentale, [dont] de l’anxiété et de la dépression ».
De plus en plus de Canadiens handicapés dénoncent les pressions exercées sur eux pour qu’ils optent pour l’euthanasie
Tracy Polewczuk (à droite).
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
10 juillet 2024 (LifeSiteNews) — Le 19 juin, j’ai parlé avec Roger Foley — un Canadien handicapé — dans mon podcast LifeSiteNews, sur son horrible expérience avec le régime d’euthanasie du Canada. Il m’a raconté qu’à maintes reprises, on lui a proposé l’euthanasie de manière proactive, même après qu’il ait avoué avoir des idées suicidaires. Au moment où il était le plus vulnérable, on ne lui a pas proposé l’aide qu’il demandait — et pour laquelle il se bat devant les tribunaux — mais plutôt une injection létale.
Il n’est pas le seul.
Le 4 juillet, la chaîne montréalaise CTV a rapporté que Tracy Polewczuk, une femme souffrant de spina-bifida, s’était également vu proposer à deux reprises une « aide médicale à mourir » (AMM). Son histoire est presque identique à celle de Foley dans tous ses détails. En 2022, Mme Polewczuk s’est cassé la jambe lors d’un accident. Sa jambe cassée n’a jamais complètement guéri, ce qui a entraîné une douleur constante et des visites quotidiennes du CLSC de Pointe-Claire pour des soins à domicile. Comme M. Foley, elle affirme que les soins qu’elle reçoit sont souvent superficiels et que ses besoins clairement exprimés ne sont souvent pas pris en compte.
« Ils ne se donnent pas la peine de vous demander ; par exemple, ils connaissent votre nom, mais ils ne s’adressent pas à vous », a-t-elle déclaré à CTV. « C’est tellement impersonnel et ils s’en fichent. Vous vous levez quand ils vous le disent. Vous vous couchez quand ils vous le disent. Vous faites ce qu’ils vous disent de faire. C’est tout. Vous n’avez aucun contrôle sur votre vie. On m’a fait mal à plusieurs reprises parce que les gens ne voulaient pas m’écouter. La douleur, c’est nul. Nous sommes tous d’accord. C’est terrible. Je souffre 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Cela n’arrête jamais. Je peux survivre à cela. Je ne peux pas survivre au fait d’être traité comme un sac de viande ».
Lire la suiteRéflexions sur la première Marche pour la vie de Québec
Participants à la Marche pour la vie de Québec portant une bannière de la Vierge. — Photo : Augustin Hamilton
Par le Père Francis Michael de Rosa — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 1er juin 2024, la ville de Québec a vécu un moment historique en accueillant sa toute première « Marche pour la vie ».
L’organisation à l’origine de l’événement était Campagne Québec-Vie qui, à mon avis, est exceptionnelle en raison de sa perspective distinctement catholique sur les « questions de vie » qui préoccupent tant la société moderne.
Non seulement Campagne Québec-Vie cherche à mettre fin à l’avortement, mais elle s’oppose explicitement aux autres maux qui menacent la vie humaine et l’amour humain : de la contraception à l’euthanasie, en passant par tous les maux intermédiaires. Ces maux sont les symptômes frères d’une fausse anthropologie désorientée par le néo-dualisme, et ils doivent être reconnus comme tels par le mouvement pro-vie afin de réinitialiser définitivement l’ordre moral selon la nature humaine et la raison droite adéquatement comprise. Pouvons-nous honnêtement envisager une société sans avortement, mais avec contraception ?
Peut-il vraiment y avoir une nation éprise de liberté qui s’en prend à son propre peuple ? L’hydre des péchés contre la vie et l’amour doit être coupée au niveau du cou pour réamorcer l’ordre moral.
Notamment, Campagne Québec-Vie est consacrée au Sacré-Cœur de Jésus par le Cœur Immaculé de Marie en union avec le Cœur Très Chaste de Joseph. L’union des « trois cœurs » de la Sainte Famille représente la communauté mystique d’amour qui a formé la Sainte Famille à Nazareth, qui est à son tour l’archétype mystique de la Sainte Église catholique. Nazareth est donc la maison ouverte pour accueillir toute l’humanité.
Lire la suiteLe cours de Culture et citoyenneté québécoise imposera l’idéologie du genre à la rentrée
Jean-Léon Laffitte, président de l'Association des parents catholiques du Québec.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton — (Campagne Québec-Vie) — Photo : Jordaniste/YouTube
Le nouveau cours Culture et citoyenneté québécoise, qui remplacera l’ancien cours d’ÉCR à la prochaine rentrée, comprendra dans son volet d’éducation sexuelle (déjà néfaste) l’idéologie du genre.
Dans une entrevue avec Michel Lizotte, journaliste indépendant, Jean-Léon Laffitte, président de l’Association des parents catholiques du Québec (APCQ), explique les fondements de l’idéologie du genre, qui prétend que le sexe est « assigné » à la naissance et est une construction sociale.
La théorie du genre est-elle fondée scientifiquement ? M. Laffitte nous parle du tout récent rapport Cass produit en Grande-Bretagne, où des milliers de personnes ayant subi une « transition de genre » regrettent maintenant d’avoir suivi cette procédure irréversible, qui affirme qu’aucune étude probante ne soutient les prétentions de la théorie du genre, à savoir que les « traitements » comme les bloqueurs de puberté, les hormones transsexuelles ou les opérations sont bénéfiques aux enfants atteints de dysphorie du genre.
Le suicide des jeunes à qui on ne procurerait pas de transition est souvent brandi comme argument pour forcer les parents à approuver la transition de leur enfant atteint de dysphorie. Pour répondre à cet argument, M. Laffitte mentionne une autre étude qui démontre que le taux de suicide chez les jeunes n’est pas plus élevé si on s’occupe de leur santé mentale plutôt que de les transitionner.
Le gouvernement britannique, sur le fondement du rapport Cass est en train de revenir sur l’expérience de l’idéologie du genre. Pourtant, au Québec, souligne M. Laffitte, nous ne profitons pas de l’expérience britannique et persévérons dans la même erreur (Errare humanum est, perseverare diabolicum...).
Lire la suiteLe Bloc en faveur des demandes anticipées d'euthanasie en cas d'Alzheimer
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel.com/Freepik
Le Bloc québécois a déposé le 22 mai un projet de loi visant à permettre aux personnes atteintes de problèmes neurodégénératifs, comme l’Alzheimer, de demander de façon anticipée d’euthanasie et de se faire piquer une fois leur état se sera dégradé.
Le Bloc veut voir la loi canadienne changer parce que le Québec a passé une loi allant en ce sens et qu’elle ne peut être mise en application en raison du Code criminel du Canada.
Lors d’un point de presse, le député Luc Thériault, porte-parole du Bloc québécois en matière d’aide médicale à mourir, a expliqué les raisons de son parti. L’une d’elles est assez frappante. Selon Radio-Canada :
M. Thériault a critiqué le Parti libéral pour son inaction. « Je pensais que les libéraux étaient les champions du libre choix [...]. Si c’est valide pour le droit à l’avortement ou le droit de décider de notre propre corps, je ne vois pas pourquoi, en matière d’aide médicale à mourir et de demandes anticipées, ça ne serait pas plus vrai encore », a-t-il déclaré.
Certes, si le « droit » à disposer de notre corps comportait celui d’avorter (qui consiste à se débarrasser d’un être innocent), il devrait à plus forte raison permettre celui de se faire euthanasier. A contrario, s’il n’est pas licite de « choisir » de se faire euthanasier, il ne l’est pas non plus de se faire avorter.
Il est frappant de voir qu’au fond, si on gratte un tant soit peu le verni de compassion qui recouvre l’« aide médicale à mourir » ou l’avortement, on finit toujours par retrouver le « mon-corps-mon-choix », devant lequel recule toute autre considération.
Discours de Georges Buscemi pour la Marche pour la Vie à Québec
Georges Buscemi à la Marche pour la Vie de Québec, 1er juin 2024.
Par Georges Buscemi (Campagne Québec-Vie) — Photo : Théovox Actualités/YouTube
Note : Ceci est, à peu de détails près, le discours que M. Buscemi devait donner lors de la marche pour la Vie de Québec. À cause du comportement des contre-manifestants pro-avortement, il a choisi à la place de prononcer un discours de circonstance. — A.H.
Cher Monsieur l’Abbé,
Chers frères et sœurs dans la foi,
Chers citoyens de Québec,
Chers pro-vie,
Salut à tous !
Soyez les bienvenus à cette première Marche pour la Vie de l’histoire de la province de Québec. Ce moment est véritablement historique.
Certains peuvent se demander pourquoi nous n’avons pas organisé une Marche plus tôt, étant donné que Campagne Québec-Vie existe depuis 35 ans. C’est que, pendant des années, nous étions satisfaits de promouvoir la Marche nationale pour la Vie à Ottawa, qui rassemble des milliers de pro-vie chaque année en mai. Nous avons toujours été heureux d’y envoyer un contingent de Québécois pour témoigner de notre engagement envers la vie, de la conception à la mort naturelle, et nous continuerons à le faire. Aujourd’hui, nous avons parmi nous Debbie Duval, l’organisatrice principale de la Marche pour la Vie à Ottawa, que nous accueillerons sur cette scène sous peu.
Cependant, trois éléments ont déclenché l’organisation de notre propre marche ici à Québec :
Premier élément déclencheur : Notre partenariat récent avec la Coalition nationale pour la vie (Campaign Life Coalition), les organisateurs de la Marche à Ottawa, qui nous a non seulement fourni une assistance financière, pour laquelle nous les remercions en leur attribuant le titre de « Defensor Vitae » (défenseurs de la vie), mais aussi une aide logistique et spirituelle. Cet organisme pro-vie pancanadien, fondé sur une foi sincère, continuera à porter beaucoup de fruits grâce à cette foi.
Deuxième élément déclencheur : L’initiative d’Art Lucier, présent aujourd’hui et qui prendra la parole sous peu. L’année dernière, il a tenté d’organiser un grand événement de prière au Centre des congrès de Québec. Le gouvernement provincial a bloqué cette initiative, affirmant qu’un groupe pro-vie ne pouvait utiliser un bâtiment géré par un gouvernement pro-avortement. Face à cette provocation, nous avons répondu par l’adage biblique : « où le mal abonde, la grâce surabonde ». La tenue de cette Marche en est une preuve éclatante.
Troisième élément déclencheur : Le soutien de ThéoVox, et en particulier de Jean-François Denis et de son épouse Nancy. ThéoVox, cette chaîne chrétienne d’actualité, est bien plus qu’un excellent studio de nouvelles. C’est un grand mouvement d’amitié. Grâce à l’amitié de ThéoVox, le mouvement pro-vie au Québec a su voir plus loin et espérer beaucoup plus que toutes les années dont je me souvienne durant mon temps à Campagne Québec-Vie. Merci à ThéoVox!
Lire la suiteUne magnifique marche pour la vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Augustin Hamilton
Quelle splendide journée ! Quelle magnifique marche ! Nous avons été plus de mille pro-vie réunis à Québec le 1er juin sous un soleil resplendissant pour manifester au nom de l’enfant à naître. Et ce, malgré l’hostilité et l’incivilité des contre-manifestants pro-avortement...
La joie était palpable alors que les gens arrivaient et se rassemblaient en attendant le début de l’événement, jusqu’à ce qu’arrivent les fauteurs de troubles.
Photo : Augustin Hamilton.
Il faut dire un mot à propos du début de la journée. Tôt le matin, des pro-avortement avaient tracé des graffitis sur les trottoirs et les murets entourant la Fontaine de Tourny, disant : « Mon corps mon choix ». Après un petit rajout de quelque pro-vie, le message était très différent !
Photo : CQV.
Avant que débute l’événement, quelques dizaines de contre-manifestantes sont arrivées avec des tambours, des tambourins, des seaux, des sifflets, des crécelles et autres objets propres à faire du bruit en scandant des slogans et faisant tout le tintamarre dont elles étaient capables. Ce qui était prévu à l’origine avec la police de Québec, c’est que les pro-vie tiennent leur réunion devant l’Assemblée nationale tandis que les pro-avortement se tenaient de l’autre côté du bâtiment. Ensuite, quand les pro-vie se seraient mis en marche, les pro-avortement allaient venir devant l’Assemblée puis laisser la place quand les pro-vie seraient revenu. En principe, nous ne devions jamais nous voir.
Lire la suiteRappel : Une première historique : Marche pour la Vie à Québec ce 1er juin
Avis aux médias
Une première historique : Marche pour la Vie à Québec ce 1er juin
Québec, le 27 mai 2024 — Ce samedi 1er juin marquera un moment historique pour la ville de Québec avec la tenue de la toute première Marche pour la Vie au Québec. Cet événement rejoint les rangs des Marches pour la vie organisées mondialement, dont celle à Ottawa — fondée il y a 27 ans — qui a rassemblé des milliers de manifestants sur la Colline Parlementaire le 9 mai dernier, et celle de Washington DC., fondée en 1974, qui a réuni près de 100 000 participants en janvier.
La Marche pour la Vie de Québec se veut un événement festif et familial, tout en abordant des sujets graves aux conséquences profondes pour la société québécoise : les atteintes à la vie humaine que sont l’avortement et l’euthanasie, souvent désignés respectivement par les euphémismes « interruption volontaire de grossesse » et « aide médicale à mourir ».
« Il est grand temps que le Québec ait sa propre Marche pour la Vie », déclare Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, l’organisme organisateur de cet événement. « Une société qui se veut solidaire des marginalisés et des vulnérables ne peut continuer à ignorer les enfants à naître ciblés par l’avortement, qui sont les personnes les plus vulnérables et ignorées qui soient. »
Les organisateurs attendent des centaines de manifestants pro-vie de toute la province. Le rassemblement débutera à 11 h à la fontaine de Tourny, en face de l’Assemblée nationale du Québec. Une animation musicale précédera les discours, qui commenceront à midi et se termineront à 13 h, moment où la marche dans les rues de Québec débutera. La marche se conclura à l’Assemblée nationale, où, à partir de 15 h, des témoignages de femmes et d’hommes touchés par la question de l’avortement seront présentés. L’événement, qui se veut annuel, se terminera à 16 h.
Le Dr Paul Saba, médecin de famille à Montréal, sera présent à la manifestation, accompagné de deux sœurs dans la trentaine qui partageront leurs expériences d’avortements imminents sur la table d’opération et leurs décisions de garder leurs bébés à la dernière minute. Le Dr Saba estime que les mères qui souhaitent avoir des enfants doivent être soutenues. « C’est une question de justice sociale. Les mères ne devraient pas être poussées à avorter parce qu’elles manquent de soutien financier, social et psychologique. Nous devons leur garantir des logements abordables, des revenus raisonnables et la sécurité alimentaire. »
Pour plus d’informations sur la Marche pour la Vie à Québec, veuillez consulter les sites www.marchepourlavie.quebec et www.cqv.qc.ca.
Contact Médias :
Georges Buscemi
Président de Campagne Québec-Vie
(514) 928-4819 ; [email protected]
L’interdiction des toilettes neutres (mixtes) dans les écoles au Québec est une bonne nouvelle
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
3 mai 2024 (LifeSiteNews) — Il est encore parfois surréaliste de considérer ce qui constitue une nouvelle en 2024. Imaginez que vous disiez à vos grands-parents, ou même à vos parents il y a 20 ans, que ce serait une nouvelle de dernière minute pour tout le monde — Global News, le Globe and Mail, le radiodiffuseur national — qu’un gouvernement provincial ait émis une directive... pour que les salles de bains et les vestiaires dans les écoles soient spécifiquement désignés pour les garçons ou pour les filles.
Et pourtant, nous y sommes. Le 1er mai, les nouvelles règles québécoises interdisant la mise en place de salles de bain partagées, « neutres » ou « mixtes », sont entrées en vigueur, à la suite d’une pétition lancée en 2023 pour protester contre le projet de rendre toutes les salles de bain neutres à l’école secondaire D’Iberville, à Rouyn-Noranda. À l’époque, le premier ministre François Legault avait chargé la ministre de la Famille, Suzanne Roy, de créer un comité consultatif chargé d’effectuer des recherches ; les recommandations sont attendues à l’hiver 2025.
Mais le ministre de l’Éducation Bernard Drainville, réalisant peut-être à quel point il est ridicule qu’un comité consultatif doive être créé — et qu’il lui faille ensuite plus d’un an — pour déterminer si oui ou non les adolescents et les adolescentes ont besoin de leurs propres toilettes, a décidé d’aller de l’avant et de « corriger le tir », en invoquant la nécessité de protéger les jeunes filles contre l’inconfort et le harcèlement. Lorsqu’on a appris qu’une école secondaire québécoise de Rouyn-Noranda commençait à aménager des salles de bain neutres (mixtes), Drainville a décidé d’aborder la question par voie de directive.
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