Les pro-vie ne sont pas dangereux, d’après le Journal de Montréal
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
Hier, j’ai écrit quelques lignes malhabiles pour vous rapporter, lecteurs sidérés, les propos étonnants d’une journaliste qui offrait dans un article (paru plus tôt le même jour) ce qui, d’après ce qu’elle laissait entendre, était le fruit d’une enquête menée auprès des redoutables groupes pro-vie.
L’article en question était du journal la Presse et faisait paraître les groupes pro-vie, proposant de l’aide aux femmes enceintes et inquiètes, comme une bande de manipulateurs menteurs, remplis d’idéologie jusqu’aux oreilles et avançant des arguments scientifiques fallacieux. Campagne Québec-Vie était parmi les organismes visés. Entre autres choses reprochées, les ténébreux pro-vie mettaient de l’avant un argument horriblement tordu : garder son enfant et être parent est un bonheur! (Au passage, le fœtus humain dans le ventre d’une femme est déjà un être humain, un enfant, donc une femme enceinte est mère.)
Puis, aujourd’hui, nous avons eu la surprise de voir que Lise Ravary du Journal de Montréal prenait presque notre défense, intitulant son article du titre inspirant et hautement philosophique :
La vie, pourquoi?
Lise Ravary défend principalement la maternité comme bonheur, qui semble être présentée comme un argument manipulateur et trompeur par Cindy Pétrieux, co-coordonnatrice de la Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN) à qui on donne la parole dans La Presse, lorsqu’utilisé contre l’avortement.
Lire la suiteQuébec — le programme multiculturaliste ECR serait là pour de bon selon le ministre Roberge
Richard Martineau implore à genou le ministre Roberge d’abolir le controversé programme ECR, il répliquera d’un bref « non » suivi de lieux communs pour défendre ledit programme.
Par Pour une école libre au Québec
Le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge a été catégorique au sujet du cours d’Éthique et culture religieuse (ÉCR) lors de son entrevue à l’émission Les Francs-tireurs, le 12 décembre dernier : pas question d’abolir cette matière enseignée dans les écoles primaires et secondaires du Québec depuis 2008. L’entretien fut très cordial.
M. Roberge, qui a donné le cours d’ÉCR lorsqu’il était instituteur au primaire, concède qu’il y a « des affaires à corriger ».
Rappelons que si la CAQ avait bien décidé en congrès en 2002 à Victoriaville d’abroger le controversé programme d’ECR au primaire. M. Roberge s’était alors publiquement élevé contre cette abolition avant de perdre le vote à main levée de la part des militants. M. Roberge a toujours été un fervent partisan de cet « apprentissage » multiculturaliste imposé par l’État. [Voir La CAQ vote pour l’abolition du programme ECR au primaire].
Selon le ministre du Monopole de l’Éducation du Québec, le programme ÉCR comporte un volet « philosophique » encourageant les élèves à « pratiquer le dialogue ». À ses yeux, le cours d’ÉCR permet donc d’amener les étudiants à « décoder lorsque leur interlocuteur [...] prend un stéréotype, prend un raccourci intellectuel » et à comprendre « l’autre ». M. Roberge résume ce volet du programme comme équivalent à faire de la philosophie avec les « ados ». À 6, 7, 8, 9, 10, 11 ans ?
S’il est vrai que le programme comprend un pan qui enseigne les principaux « sophismes » et paralogismes à éviter (notamment comme ne faire ressortir que de bons points annexes pour excuser un tout critiquable...), on ne voit pas très bien l’utilité de ce pan au primaire ni comment il peut servir à justifier le reste du programme, car on peut facilement enseigner ces notions dans d’autres sujets comme le français (techniques de débats, apprentissage de textes argumentatifs), l’histoire ou même, de manière plus surprenante peut-être, en mathématiques.
Lire la suiteLes centres d’aide aux femmes enceintes et inquiètes sont plus que justifiés
Photo : christianabella/Pixabay
Lettre adressée au Journal La Presse, en réaction à un article paru ce matin, qu’une lectrice de Campagne Québec-Vie nous a communiquée :
Bonjour,
Je pense que si des centres pour la Vie émergent c’est qu’un discernement se fait tranquillement.
J’ai dû passer une échographie à la 7e semaine. Je voyais la pulsation du cœur. De quel cœur s’agissait-il ? Question tout à fait stupide ? Non, justement, on l’oublie semble-t-il ! Il s’agit du cœur d’un tout petit de la personne humaine !
L’avortement est le plus barbare des gestes d’une société qui se dit « évoluée ». Qui oserait diffuser sur nos ondes, la mise à mort de cet être vivant et, peu importe la méthode utilisée, l’extraction des parties du corps si petit soit-il ? On s’émeut devant la maltraitance animale, mais devant ce geste caché et aseptisé, le silence et la complicité de personnes enténébrées. (Quelle que soit la position occupée !)
L’avortement fait et fera toujours deux victimes. L’une meurt et l’autre survit. Quelle femme ne sait pas qu’il y a la vie en elle et que cet être est un petit d’HOMME ?
Les groupes pro-vie menteurs et inquiétants ? C’est pourtant ce que laisse entendre un article de La Presse
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Max Pixel
Billet modifié le 3 janvier, 22h26
Article après article nous voyons défiler un cortège de journalistes nous critiquant et rapportant les propos de divers partisans de l’avortement qui prétendent que nous trompons les femmes enceintes en leur affirmant que l’avortement tue !
D’après un article de la Presse paru ce matin, les groupes pro-vie du Québec proposant du soutien et un service de conseils aux femmes enceintes utiliseraient des arguments « inquiétants » et « mensongers » pour amener lesdites femmes à ne pas avorter. Permettez-moi de dire que ceux qui emploient l’adjectif « mensonger » y vont un peu fort en supposant que nous sommes de mauvaise foi, c’est une attaque gratuite, plutôt diffamatoire :
Lire la suiteIls comparent l’avortement au meurtre, prétendent que la procédure occasionne de graves risques pour la santé ou bien affirment que l’interruption de grossesse mène toujours au regret... Plusieurs groupes pro-vie utilisent ces arguments, aussi « inquiétants » que « mensongers », pour décourager le recours à l’avortement, selon des chercheuses et des organismes pro-choix
Nous ne serons jamais neutres
La petite Marie Monalisa dans les bras de sa mère.
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
En décembre 2011 (déjà 7 ans !), Campagne Québec-Vie a lancé Enceinte et inquiète, un service d’aide aux femmes enceintes en difficulté. Par le site Web et le numéro sans frais, nous invitons les femmes enceintes en détresse de nous contacter pour une écoute et des références vers des médecins et des bénévoles pro-vie, ainsi que de l’hébergement ou d’autres services, pour aider ces mères à faire le choix de la Vie pour elles et leur enfant. Depuis, des femmes de tous les horizons nous ont contactés, et des vies ont été sauvées.
Ici nous voyons la petite Marie Monalisa dans les bras de sa mère. Cette dernière s’apprêtait à se faire avorter, mais a changé d’idée à la vue de nos bénévoles présents non loin d’un avortoir de Montréal.
Aujourd’hui, notre service continue de rouler. Nous recevons une douzaine d’appels et de courriels par semaine, ce qui nous tient très occupés, étant donné nos ressources limitées.
Lire la suiteUne diminution des soins palliatifs au profit de l’euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : geralt/Pixabay
Les soins palliatifs risquent de diminuer fortement au Québec. Et selon un député de Québec solidaire (pour une fois qu’une remarque intelligente sort de ce parti), des patients se tournent déjà vers l’euthanasie, faute de soins palliatifs… Extrait de Vatican News :
… « d’ici cinq ans, 50 % des médecins pratiquant en soins palliatifs à temps plein auront pris leur retraite », affirme le député solidaire Sol Zanetti, très investi dans ce combat à l’origine de la conférence de presse.
Selon lui, des patients se tournent aujourd’hui vers l’aide médicale à mourir [euthanasie], faute de possibilité d’être suivi en soins palliatifs. « Un choix que nul ne devrait être obligé de faire » estime le député.
Je rajouterais même : Une décision que nul ne devrait prendre. Vatican News continue plus loin :
[…] la loi 20 adoptée par l’ancien gouvernement libéral notamment […] oriente les nouveaux médecins vers un secteur précis et les oblige à prendre en charge un certain nombre de patients en cabinet. Cela ne leur permet plus de se dédier à plein temps aux personnes en grande souffrance, souvent en fin de vie.
Un lanceur d'alerte dénonce l'ONU à propos de l'école
Par Patrice-Hans Perrier (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : UNESCO (p.1 et 44), Encyclopédie de l'Agora et Entrevue privée avec le professeur / Voici la source de la photo : PxHere
N'oublions pas que l'UNESCO, pour faire avancer son « Objectif du développement durable », a publié en février des normes en éducation sexuelle qui mette en avant l'avortement, la contraception et la théorie du genre. — CQV
Ce professeur du Cégep du Vieux-Montréal estime que l'école sert de courroie de transmission pour l'idéologie mondialiste.
L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) considère que l'éducation est un instrument au service du « développement durable » et tout ça dans l'optique de préparer les futures générations à un changement de paradigme radical à tous les niveaux.
L'éducation comme courroie de transmission
Cet organisme satellite de l'ONU stipulait, dans un document publié en 2017, que l'éducation doit agir comme une matrice de formation afin de préparer les générations futures à 17 objectifs de développement durable qui sont déclinés comme s'il s'agissait des commandements d'une nouvelle religion. Instrument d'endoctrinement par excellence, l'éducation, si l'on se fie à l'UNESCO, « est non seulement un élément à part entière du développement durable, mais elle en est également l'un des principaux moteurs ».
C'est notre professeur de Cégep qui nous a fait parvenir ce document et il a tenu à nous rencontrer personnellement dans un café du centre-ville de Montréal. Notre interlocuteur, qui tient à conserver son anonymat, estime que « les objectifs de l'UNESCO démontrent que l'éducation n'est plus au service du développement de la personne, mais, bel et bien, asservi au rôle de courroie de transmission afin d'endoctriner nos enfants ».
Lire la suiteUne crèche postmoderne
Paul-André Deschesnes — Photo : Pezibear/Pixabay
Maintenant que les crèches de Noël sont interdites au Québec dans les lieux publics (écoles, hôpitaux, centres communautaires, centres d’achats, locaux administratifs de nos gouvernements, etc.) pour faire plaisir aux minorités, et surtout pour afficher notre athéisme et notre neutralité, on les retrouve uniquement dans nos églises et sanctuaires catholiques.
À Montréal, une grosse controverse a éclaté dans le plus grand et le plus fréquenté des sanctuaires québécois, l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal.
À chaque année, des artistes exposent dans ce lieu de culte des crèches de Noël qui attirent de nombreux fidèles et touristes. Cette année, l’exposition de décembre 2018 a beaucoup choqué. En effet, pour la première fois, on a eu droit à une flamboyante crèche très postmoderne que plusieurs ont qualifiée de blasphématoire.
Tous les médias se sont précipités à ce lieu sacré pour répandre la nouvelle dans les journaux et à la télévision. Nous avons donc pu « admirer » cette crèche méprisante pour la Sainte Famille. Elle était bien installée dans ce sanctuaire dédié à saint Joseph.
On a qualifié cette crèche de postmoderne, drôle, divertissante, amusante, « hipster », audacieuse, révolutionnaire, etc. On n’a surtout pas dit « une belle crèche authentique qui va nourrir notre foi ».
Lire la suiteCampagne Québec-Vie encore attaqué, car il «s’agit d’abord d’un groupe idéologique». C’est-à-dire ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Encore une fois, un journaliste, peut-être en manque d’inspiration, s’attaque à Campagne Québec-Vie, une attaque de surface par ailleurs et sans grand argument. Il rapporte, dans L’Œil Régional, les propos d’une intervenante, Mélodie Georget, de la Table de concertation en petite enfance qui s’indigne qu’un groupe ouvertement opposé à l’avortement puisse prétendre conseiller les femmes en la matière.
Il s’agit de quelques-unes de nos cartes « enceinte et inquiète ? », épinglées sur des babillards de Belœil, par lesquelles nous invitons les femmes précisément enceintes et inquiètes à nous contacter par téléphone pour obtenir de l’aide et du soutien. Mais, d’après L’Œil Régional :
Lire la suiteToutefois, la femme en détresse qui contacte le numéro de téléphone ou se rend sur le site internet est plutôt prise en charge par le groupe chrétien antiavortement Campagne Québec-Vie.
Une école qui met le Christ au centre de sa vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Captures d'écran du reportage de Radio-Canada
Pour une fois, Radio-Canada a diffusé le 11 décembre un petit reportage qui n’est pas si mal sur l’école primaire et secondaire privée Sainte-Famille, située à Lévis, proche de Québec, et tenue par la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X. L’on peut voir les quelques 85 enfants qui la fréquentent, la religieuse qui leur enseigne, les prêtres qui s’occupent de l’établissement, les professeurs. Ils y chantent le Ô Canada et prient avant de commencer les classes, ils assistent à la messe, le catéchisme y est enseigné. Bref une belle école comme nous en voudrions.
Le reportage de Radio-Canada qui rapporte toutes ces choses peut émettre quelques commentaires erronés.
Chœur chantant du grégorien.