L’euthanasie : « soin » pour lequel le Québec serait au premier rang dans le monde
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pexels.com
QUÉBEC — L’euthanasie est désormais un « soin » pour lequel le Québec est classé au premier rang dans le monde.
La province du Québec au Canada est au premier rang parmi tous les pays dans le monde cette année pour son « soin » d’euthanasie, battant ainsi les Pays-Bas et la Belgique, selon Radio-Canada qui publie à ce sujet le 9 décembre.
« Le nombre de personnes ayant eu recours à l’aide médicale à mourir explose depuis le début de la pandémie : il est passé de 1774 en 2019-2020 à 3663 en 2021-2022 » rapporte Radio-Canada.
Selon le président de la Commission des soins de fin de vie, le Dr Michel Bureau, les données qui placent le Québec au premier rang dans le monde sont les suivantes : « “Au Québec, c’est 5,1 % des décès qui [résultent de] l’aide médicale à mourir. Aux Pays-Bas, c’est 4,8 % des décès, et en Belgique, c’est 2,3 %” », indique l’article de R.-C.
Le Devoir rapporte que « La commission a déposé son rapport annuel à l’Assemblée nationale, vendredi, en plus de diffuser un communiqué de presse dans lequel son président, le Dr Michel Bureau, affirme que “le Québec continue de bien faire les choses” en matière de “respect des critères d’application de la Loi” et “du caractère de dernier recours de ce soin” ».
Selon le communiqué de presse « de plus en plus de médecins intègrent ce soin à leur pratique. Les données 2021-2022 démontrent qu’il y a eu une augmentation de 26 % des médecins qui ont participé à ce soin dans le continuum offert aux patients, comparativement à 2020-2021. »
« Le Dr Bureau se dit étonné par l’augmentation rapide du nombre de demandes d’AMM au Québec. Selon lui, cette croissance pourrait s’expliquer par le fait que l’aide médicale à mourir est présentée aux patients comme un soin, et non comme une euthanasie », selon Radio-Canada.
Lire la suiteLa Hongrie s’oppose à l’idéologie LGBT de l’Union européenne
Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : European People's Party/Flickr
9 décembre 2022 (LifeSiteNews) — La présidence tchèque du Conseil de l’Union européenne blâme la Hongrie pour avoir une fois de plus résisté à la volonté de la majorité lors des pourparlers en cours à Montréal qui se tiennent du 7 au 19 décembre pour la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP15). Dans une missive envoyée aux ambassadeurs des 27 États membres, le Conseil a prévenu que « la gouvernance mondiale du bloc sur les questions de genre risque d’être sapée par la position antitransgenre d’une délégation », comme le rapporte Politico.
Cette « gouvernance mondiale », dans ce contexte, consiste à accepter l’idéologie transgenre comme un fait et à la reconnaître comme telle dans les documents officiels. La présidence tchèque voulait un « langage inclusif » dans les discussions de la COP15, faisant référence à « tous les genres » et « aux femmes et aux filles dans toute leur diversité », langage qui a apparemment été soutenu par une « majorité claire » des États membres de l’UE lors d’une réunion le 7 décembre. En bref, ils voulaient déclarer que le débat sur l’idéologie du genre était terminé et rejeter d’emblée le binôme homme-femme.
Mais les diplomates hongrois ont répliqué, rejetant ce nouveau langage. La Hongrie, sous la direction du conservateur social Viktor Orbán, est déjà considérée comme un enfant terrible au sein de l’UE pour ses politiques pro-famille et sa résistance à la propagation de l’idéologie LGBT. Lorsque la Hongrie a interdit la propagande LGBT destinée aux enfants -- une politique très populaire --, l’UE a réagi par une rare condamnation commune, le premier ministre néerlandais Mark Rutte déclarant que « mon objectif est de mettre la Hongrie à genoux » et le président français Emmanuel Macron affirmant que l’UE ne devait montrer « aucune faiblesse » face à la Hongrie.
Lire la suiteUne paroisse de Montréal organise des conférences pour les "catholiques LGBTQ" afin de "construire un pont"
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Affiche de promotion sur Facebook (nous avons retiré les coordonnées de communication)
*Cet article n'est pas une promotion, mais un article de nouvelles.
Des conférences pour les « catholiques LGBTQ » ont eu lieu pendant 6 semaines dans une paroisse catholique de l’ouest de l’île de Montréal.
Une paroisse de la région de Montréal située dans l’arrondissement de Pierrefonds a tenu une conférence pour les « catholiques LGBTQ » pendant 6 lundis soirs consécutifs du 24 octobre au 28 novembre. Les conférences ont été annoncées par leur bulletin d’information et organisées par Cathie Macaulay, paroissienne et une responsable du Service d’accompagnement spirituel des personnes malades ou âgées à domicile (SASMAD).
D’après un échange avec Madame Macaulay, le programme est basé sur le livre « Building A Bridge : How the Catholic Church and the LGBT Community Can Enter into a Relationship of Respect, Compassion, and Sensitivity » du père James Martin, prêtre jésuite.
Dans sa vidéo de promotion des conférences, que l’on peut trouver sur la chaîne YouTube de St-Luc, Cathie Macaulay qualifie les conférences de « programme de formation à la foi pour adultes » et affirme que « l’objectif de ce programme est de construire un pont entre la communauté LGBTQ et l’Église catholique ».
Elle a ajouté : « Le groupe de discussion explorera comment nous pouvons vivre les relations avec les catholiques LGBTQ avec les personnes de notre famille, de notre lieu de travail, de notre communauté et les personnes de notre paroisse avec respect, compassion et sensibilité comme il nous est demandé de le faire dans le Catéchisme de l’Église catholique ».
Elle a conclu en disant que : « Les questions sur l’identité sexuelle et l’identité de genre abondent dans notre culture » et « Nous pouvons tous apprendre davantage les uns des autres et en écoutant davantage nos frères et sœurs LGBTQ ».
Lire la suiteL’euthanasie promue dans une église Catholique à Rimouski
Conférence sur l’euthanasie à l’église catholique St-Simon -- Photo : Facebook/Brigade Verte
Une conférence sur l’euthanasie a été organisée dans une église catholique à Rimouski le 6 novembre 2022, un dimanche après-midi.
Une conférence sur l’« AMAM » soit l’« Aide médicale à mourir » a été organisée à l’église Saint-Simon avec le neurochirurgien et président de l’Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité - AQDMD Dr Georges l’Espérance, par La Brigade Verte de Saint-Simon. Cette dernière, qui est un organisme laïc, tient un « projet d’embellissement de la municipalité de Saint-Simon-de-Rimouski », selon leur page Facebook.
Le Dr Georges l’Espérance en conférence sur l’« AMAM » — Photo : Facebook/Brigade Verte
La Brigade Verte travaille entre autres sur l’embellissement extérieur de l’église St-Simon en plantant des rosiers autour du cimetière. Questionnée sur la participation de ce groupe dans l’organisation d’une conférence sur l’euthanasie dans une église catholique, l’une des responsables, madame Chantale explique : « Nous avons facilité les contacts entre monsieur Beaudoin, responsable de l’église et le Dr l’Espérance qui fait partie de la Brigade Verte. C’était pour venir en aide à l’église pour qu’il y est un petit peu d’argent qui rentre, comme vous le savez les églises au Québec en arrachent financièrement... toutes les contributions que les gens ont données étaient pour l’église ». Cette information a été confirmée en conversation avec le responsable de l’église, président de la Fabrique, Beaudoin Gagnon.
Lire la suiteToute la vérité sur les 6700 victimes des CHSLD avec Sylvain Laforest
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : AdobeStock
Avons-nous euthanasié nos aînées dans les CHSLD entre le printemps 2020 et 2021?
Le documentaire « CHSLD - Je me souviens », portant sur l’hécatombe de près de 6700 aînés des CHSLD, circule sur les réseaux sociaux depuis le 30 septembre 2022.
Le groupe des Macarons de la dignité a organisé une projection privée du film en septembre à laquelle j’ai assisté et où j’ai rencontré le réalisateur du documentaire, Sylvain Laforest. Nous avons eu un premier entretien lors de cette soirée.
Sylvain Laforest lors de la projection privée du documentaire « CHSLD - Je me souviens »
Sylvain a réalisé plus d’une centaine de documentaires pour des chaînes majeures de diffusion, puis a travaillé comme journaliste pour la chaîne d’information RT-France ainsi qu’en vidéojournalisme pour Nous-TV St-Hyacinthe. Présentement, il vit de la vente de ses livres et dédie son temps à des projets qui lui tiennent réellement à cœur, comme la réalisation de ce documentaire sur les aînées abandonnées dans les CHSLD du Québec.
L’entrevue qui suit est notre deuxième entretien, qui approfondit le sujet du drame qui s’est produit dans les CHSLD du Québec. Avant notre entretien, monsieur Laforest a insisté pour que je le tutoie.
Joanna : À quel moment t’es-tu rendu compte que quelque chose ne tournait pas rond dans les CHSLD?
S.L: Dès mars 2020. D’ailleurs, j’ai écrit un livre en 2015 qui se nomme « La déprogrammation » dans lequel je parlais déjà d’une pandémie, donc quand ça a commencé, je savais que c’était ça qu’on lançait comme opération. Par contre, je ne pensais pas que ça allait durer longtemps. Quand j’ai vu l’hécatombe qu’on causait dans les CHSLD, je me suis informé pour savoir ce qui se passait et j’ai vu que c’était le gouvernement qui mettait des mesures en place qui étaient absolument grotesques et qui étaient certaines de faire des victimes, parce qu’on parlait en partant de manque de soin.
Un gouvernement qui encourage la panique plutôt que la résolution de problèmes, déjà en partant, tu vois qu’il est dans un mode de destruction du système.
Joanna : Comment as-tu trouvé les personnes pour les témoignages du documentaire « CHSLD - Je me souviens » ?
S.L: C’est le gang des Macarons de la dignité qui m’a approché. Au début, c’était pour faire de la promotion pour eux. Puis, ils proposaient d’interviewer des gens sur ce qui s’est passé et de monter une campagne de promotion à partir de ça. Alors, je leur ai dit « tant qu’à faire déplacer ces gens-là pour des entrevues, je peux faire des grosses entrevues et tirer un documentaire », donc, j’ai proposé des noms. J’ai approché Robert Béliveau et Lucie Mandeville. Alain Roy m’a été proposé et Claude Laferrière, c’est un avocat connu qui dénonçait beaucoup. L’infirmier anonyme s’est présenté quand j’ai fait un appel à tous pour avoir des histoires.
Je voulais toucher à plusieurs pans. Avec Lucie Mandeville, j’avais l’aspect psychologique, avec Dr Béliveau, j’avais l’aspect médical, etc. J’ai fait 115 documentaires jusqu’à présent et je suis très habitué à structurer ça. Les autres documentaires que j’ai faits, c’était pour les médias mainstream.
Joanna : Est-ce qu’on peut conclure aujourd’hui que la hausse subite des décès qui ont été dits « liés au coronavirus », comptés à ce jour dans les CHSLD au Québec, est complètement fausse ?
S.L: Ce qu’ils ont fait avec leurs mesures, c’est qu’ils ont accéléré les décès de personnes qui auraient toffé [survécu] un an ou deux de plus. Les CHSLD, les gens vont là en fin de vie, ils sont déjà très fragiles. Pour que la pandémie (qui est finalement la grippe) ait l’air d’une pandémie, ils devaient causer une espèce de pic de mortalité. Les faux cas, les fausses urgences, on peut les créer statistiquement, mais les décès, tu ne peux pas. Soit le monde meurt, soit le monde ne meurt pas. Quand le monde meurt, tu fais gonfler les statistiques.
Si on regarde au niveau des statistiques, les décès qui ont eu lieu le printemps 2020, c’est comme ça qu’on a créé la première vague. Mais le printemps 2020, avec l’année 2021 et 2022, ça se rééquilibre. Donc ce sont des gens pour qui on a accéléré leur mort. On peut observer le même stratagème un peu partout, en Italie, France, l’État de New York, etc.
On a créé cette première fausse vague-là avec un manque de soin.
Le documentaire nous fait réaliser que simplement de refuser l’accès à ces gens aux proches aidants, c’est la fin pour eux. À quoi bon continuer à vivre si tu ne vois même plus les gens que tu aimes ? Les gens qui sont ton dernier lien avec la vie… Tu ne peux pas juste mentir sur les statistiques et espérer de créer une vague à partir de la grippe ordinaire.
Lire la suiteUne controverse autour du choix d’un « drag queen » au défilé du Père Noël à Montréal
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash: Parade/Wikipédia: Barbada
Un travesti serait présent dans le rôle de Fée des étoiles au défilé du père Noël de Montréal cette année.
Après deux ans d’annulation à cause de la pandémie, Barbada, un travesti, serait présent au défilé du père Noël sur la rue St-Catherine dans le Quartier des spectacles, le 19 novembre à partir de 11 h le matin. L’événement en question est organisé par Montréal Centre-Ville, un organisme à but non lucratif qui regroupe près de 5 000 entreprises-membres.
Cette année marque la 70e édition du défilé du père Noël, mais c’est la première fois qu’un travesti participerait à la parade du père Noël. Selon le site de Montréal Centre-Ville, c’est une tradition annuelle pour plus de 400 000 spectateurs, et l’événement sera également télédiffusé sur le réseau TVA le dimanche 20 novembre à 16 h. Selon les organisateurs, c’est le plus grand événement de la période des fêtes au Québec.
« Le Défilé du père Noël est une grande tradition familiale qui se poursuit et se renouvelle depuis maintenant 70 ans au centre-ville de Montréal. Il inaugure la saison hivernale qui, nous l’espérons, sera tout aussi exceptionnelle que l’été que nous venons de connaître. Que ce soit pour accueillir le père Noël, passer un séjour en famille, se rassembler entre collègues de travail ou commencer ses achats des Fêtes, le centre-ville est encore et toujours le lieu de rassemblement par excellence de tous les Québécois », a indiqué Glenn Castanheira, directeur général de Montréal Centre-Ville.
Depuis l’annonce de la participation du drag queen Barbada au défilé du père Noël de Montréal le 19 novembre au centre-ville, l’indignation était manifeste sur les réseaux sociaux et se répand, selon Frédérique de Simone du Journal de Montréal.
Lire la suite« Les avortements tardifs sont pratiqués ici chaque semaine » - une infirmière de l’Hôpital général juif
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash
Une infirmière de l’Hôpital général juif de Montréal a informé Campagne Québec-Vie que les avortements tardifs, c’est-à-dire à 20 semaines de gestation et plus, seraient commis de façon « hebdomadaire » à ce célèbre hôpital de Montréal.
Selon le site de l’hôpital, celui-ci a été fondé en 1934 et c’est un centre hospitalier à vocation universitaire qui est l’un des hôpitaux de soins actifs les plus grands et les plus occupés de la province.
L’infirmière de l’hôpital, qui désire conserver son anonymat, nous a contactés après s’être aperçue qu’un avortement avait pris place dans son milieu de travail à 24 semaines de grossesse pour une raison eugénique, soit d’être atteint de trisomie 21.
« Je travaille à l’Hôpital général juif en tant qu’infirmière. La semaine passée, j’ai découvert qu’il y avait une femme enceinte de 24 semaines d’un enfant atteint de trisomie 21 qui était dans la salle de cas pour un avortement thérapeutique. J’étais dévastée de voir un avortement aussi tardif prendre place à mon lieu de travail. Étant donné que j’étais si perturbée, j’ai demandé à Brian [Vice-Président de Campagne Québec-Vie — éd.] de prier pour cet enfant et sa mère. Malheureusement, l’avortement a pris place et je prie encore que la femme réalise l’atrocité qui s’est passé et qu’elle recherche la guérison à travers la miséricorde de Dieu » partage l’infirmière en question.
« J’ai vu un autre avortement thérapeutique sur l’horaire cette semaine de 33 semaines, c’est arrivé encore une fois, je n’avais jamais réalisé précédemment la fréquence à laquelle ils ont lieu » — Photo : Unsplash
Elle rajoute : « J’avais entendu auparavant que les avortements prennent place à l’hôpital où je travaille, évidement, mais pour la plupart, j’avais l’impression qu’ils prennent place à un stade moins avancé, soit à moins de semaines, pour ne pas dire que c’est mieux, mais la procédure est beaucoup moins compliquée à moins de semaines. Je pensais que l’hôpital les faisait jusqu’à 8 semaines, mais j’ai appris à travers une collègue que les avortements au stade de grossesse avancés avaient aussi lieu dans la salle de cas et qu’il faut le respecter… »
Elle dit aussi tristement : « J’ai vu un autre avortement thérapeutique sur l’horaire cette semaine de 33 semaines, c’est arrivé encore une fois, je n’avais jamais réalisé précédemment la fréquence à laquelle ils ont lieu ».
Après notre entrevue, l’infirmière me rapporte que selon sa collègue de travail, ces « procédures » auraient lieu de façon hebdomadaire.
Elle conclut : « Ce que je trouve effrayant, c’est que cet enfant a été avorté à 24 semaines alors qu’à l’hôpital où je travaille, nous avons une unité de soin intensif excellente et nous avons tellement de bébés de 24 ou 27 semaines qui vivent grâce à ces soins intensifs que nous leur procurons ! Alors c’est stupéfiant. Si la patiente veut garder son enfant, nous faisons tout ce que nous pouvons pour maintenir l’enfant en vie. Nous le mettons dans un incubateur, nous lui donnons de l’oxygène et même un tube pour le nourrir. Nous faisons tellement d’interventions parce que la mère veut garder l’enfant. Mais, dans le cas contraire, si la mère soudainement décide qu’elle veut un avortement (à 21 semaines ou plus), c’est ce qu’on finit par faire ».
Lire la suiteElle quitte l'Hôpital général juif et annule l'avortement tardif de son fils à 22 semaines
Samuel David à 9 mois avec les 3 autres enfants et sa famille
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Catherina David
Catherina David est une mère au foyer de quatre enfants qui nous a contactés pour partager un beau témoignage au sujet de son plus jeune enfant, Samuel David. Elle nous a d’abord contactés pour obtenir des prières et du soutien pendant sa grossesse. Aujourd’hui, elle souhaite partager avec nous, en détail, comment son histoire s’est déroulée. Elle a découvert qu’elle était enceinte à presque 9 semaines de grossesse alors qu’elle déménageait du Québec à l’Ontario.
Au départ, elle était très excitée et heureuse d’être de nouveau enceinte. À 5 mois de grossesse, son médecin lui a demandé de faire un test supplémentaire qui a révélé que son bébé était atteint de trisomie 21 (syndrome de Down).
Après avoir donné naissance à trois enfants en parfaite santé, ce fut certainement un grand choc pour elle. Elle admet qu’elle était dévastée et ne savait pas comment réagir. Elle a pleuré toute la journée en apprenant la nouvelle, puis toute la semaine suivante.
Lorsqu’elle a rencontré son médecin après avoir appris la nouvelle, celui-ci lui a dit : « Je vous laisse décider si vous voulez garder le bébé, si vous voulez ou non poursuivre la grossesse. Et si vous voulez l’interrompre, nous ferons en sorte que ce soit aussi facile que possible pour vous, mais vous devrez aller à l’hôpital pour un accouchement normal [provoqué] ».
Elle s’est rendue à l’hôpital général juif pour l’avortement, puis elle a changé d’avis et décidé de garder le bébé. Catherina a été guidée par sa foi et par un rêve qu’elle a fait, qui, selon elle, venait de Dieu, et l’a aidée à résister à la tentation de mettre fin à la vie de son enfant.
Lire la suiteLes 40 jours pour la vie à Sherbrooke
Les participants des 40 jours pour la Vie à Sherbrooke, lors de la 31ᵉ journée.
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Joanne D'Arc
Cet automne, des centaines de communautés en Amérique du Nord et plusieurs villes canadiennes ont organisé simultanément une campagne de 40 jours pour la vie du 28 septembre au 6 novembre 2022.
Les 40 jours pour la vie sont un effort pro-vie ciblé qui consiste en :
- 40 jours de prière et de jeûne pour mettre fin à l’avortement
- 40 jours de veille pacifique
- 40 jours de sensibilisation de la communauté
J’étais présente à Sherbrooke lors de la 31ᵉ journée pour faire un reportage. Brian Jenkins, qui est le dirigeant de l’équipe, était sur les lieux pour m’accueillir chaleureusement. Cet homme passe 12 heures par jour dehors, soit de 7 h du matin à 7 h du soir pendant les 40 jours, et milite pour la vie. Il prend une pause à midi, durant laquelle monsieur Gérard vient le remplacer chaque jour, pendant la durée entière de la vigile de 40 jours. Les participants de la vigile varient, mais Brian et Gérard sont présents quotidiennement.
Selon la loi, Brian et les autres participants doivent se tenir au moins à 50 mètres d’un établissement où ont lieu les avortements, dans ce cas, il s’agit du CLSC Belvédère. Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de contre-manifestants, alors que l’année dernière un groupe de 100 personnes pro-choix s’était rassemblé face aux 3 ou 4 personnes présentes pour la vigile. Gérard me partage que la police de Sherbrooke a défendu les participants de la vigile l’année passée lors de ces circonstances et depuis Gérard a l’impression qu’ils sont soutenus par les autorités de Sherbrooke. L’organisateur de la vigile, Brian, maintient une bonne relation amicale avec la police.
Le CLSC Belvédère à Sherbrooke — Photo : Joanne D'Arc
« J’ai avorté… par peur » - Lise Dufour témoigne
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Lise Dufour/Josée Poulin
Lise Dufour est l’auteure du livre : J’ai avorté… par peur/Avec Lui, espérer encore! Cette femme ne se considère ni chercheuse, ni experte sur le sujet, mais elle est une chercheuse de Dieu. Elle a un profond respect de la Vie depuis qu’elle est passée des ténèbres à la lumière lors d’un parcours de deuil centré sur l’enfant non né. Comme elle le dit : « La Vie est le don le plus précieux de Dieu et elle est éternelle. »
Si vous souhaitez vous procurer le livre de Lise Dufour, commandez-en un exemplaire à Campagne Québec-Vie ou écrivez à [email protected].
Elle « rêve donc d’une société respectueuse de la Vie et non tournée vers la mort », tout simplement.
Lise Dufour lors du lancement de son livre à Québec — Photo : Josée Poulin
Lise vient de lancer son livre à Québec le 10 octobre 2022. Brian Jenkins, notre vice-président, était sur les lieux. Il nous rapporte qu’il y avait un bon nombre de femmes qui la supportaient et une atmosphère chaleureuse. À la fin de sa conférence, elle a partagé son témoignage, et Brian a qualifié cet instant de moment « cathartique » (libérateur). Plusieurs autres femmes ont décidé ensuite de rendre hommage au courage de Lise.
L’auteure a accepté de répondre à mes questions à la suite de ma lecture de son livre. Son ouvrage témoigne de son cheminement après avoir vécu l’avortement de sa fille à 30 ans.
Joanne pour CQV : Pouvez-vous me partager depuis combien de temps vous témoignez de votre histoire de l’avortement de votre fille Elizabeth?
Lise Dufour : J’en parle plus ouvertement depuis le parcours de deuil centré sur l’enfant non né avec Benedetta Foà (une psychologue italienne spécialisée en post-avortement) en septembre 2013, soit plus de 25 ans après l’avortement.
J’ai témoigné à quelques reprises, mais davantage dans des échanges une à une avec des femmes qui leur permettaient de s’ouvrir un peu sur leur propre expérience.
Joanne pour CQV : Récemment, vous avez fait le lancement de votre livre J’ai avorté… par peur/Avec Lui espérer encore à Québec dans lequel vous témoignez de votre propre avortement. Je pense que votre témoignage peut ouvrir la porte à d’autres femmes pour se donner la permission de s’exprimer. Est-ce que c’est commun pour les femmes de se renfermer après un avortement et de souffrir dans la solitude?
Lise Dufour : Je ne peux répondre pour toutes les femmes, mais celles que j’ai rencontrées m’ont dit souvent que c’était la première fois qu’elles en reparlaient. Je crois que la femme qui vit un avortement referme rapidement la porte sur cette expérience pour ne pas trop en souffrir justement. Souffre-t-elle dans la solitude? Sans doute… C’est pourquoi j’ai écrit ce livre. J’ignore s’il aura l’effet désiré auprès des femmes qui ont vécu un avortement, c’est-à-dire ouvrir leur jardin secret. Je l’espère de tout mon cœur pour qu’elles puissent se libérer d’un fardeau énorme. Revisiter cette expérience en nommant les sentiments vécus peut leur faire le plus grand bien et tous les parcours de guérison auxquels j’ai participé le démontrent bien. Je vois des femmes et des hommes se redresser, se remettre debout et devenir radieux. La Vie recircule!
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