Le responsable des avortements tardifs au Québec : « Je fais partie, supposément, d’un groupement pour l’assassinat des bébés »
Jean Guimond et Léa Clermont-Dion. Capture d’écran prise du documentaire « La peur au ventre ».
Le documentaire « La peur au ventre » réalisé par Léa Clermont-Dion, diffusé sur Télé-Québec le 21 octobre 2024, contient un échange marquant qui révèle une vérité profonde sur la perception de l’avortement tardif au Québec. Cet échange, entre le Dr Jean Guimond, responsable des avortements tardifs au Québec, et Clermont-Dion, intervient aux alentours de la 27e minute du documentaire. Le Dr Guimond y confie une anecdote lourde de sens : « Je fais partie, supposément, d’un groupement pour l’assassinat des bébés. Ça m’a été dit récemment. »
Clermont-Dion réagit en demandant d’où cela lui a été dit, ce à quoi le Dr Guimond répond : « Dans une réunion avec des infirmières qui travaillaient en obstétrique ». Cet échange est très révélateur de la perception des avortements tardifs, au Québec. Le fait que le Dr Guimond soit traité d’« assassin de bébés » par ses propres collègues montre que la pratique de l’avortement tardif n’est pas proche d’être unanimement acceptée dans le milieu obstétrique, pourtant directement impliqué dans ces procédures (de 20 à 40 sont commis annuellement au Québec). Cela nous montre que ces professionnels, qui ont eux-mêmes présumément choisi ce métier pour donner la vie, sont conscients du caractère odieux de l’acte, qu’ils qualifient « d’assassinat ».
Lire la suite40 Jours pour la Vie — transmettre le message pro-vie
Brian Jenkins.
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie)
De nombreuses bénédictions ont été reçues lors de la vigile de prière pour la fin de l’avortement à Sherbrooke cet automne.
Depuis le début de la vigile, le mercredi 25 septembre dernier, un petit groupe d’hommes et de femmes dévoués maintient une présence de prière dans cette communauté des Cantons de l’Est, près du centre d’avortement situé sur la rue Belvédère, dans le sud de la ville.
L’action menée est particulièrement méritoire. En dehors des heures d’ouverture de l’avortoir, des bénévoles se réunissent fréquemment à cinq minutes de marche de là, à l’intersection très fréquentée des rues Belvédère et Galt, pour transmettre le message pro-vie aux passants des heures de pointe et aux magasineurs de la fin de semaine, et ils le font avec un succès remarquable.
Par exemple, un soir, alors que je discutais avec un itinérant local, j’ai été abordé par un jeune homme qui semblait sincèrement vouloir comprendre comment je pouvais encourager les autres à prier pour la fin de l’avortement. (Ce sont les mots inscrits sur la pancarte que je porte accrochée au cou).
Lire la suiteLa grossesse de Danielle se poursuit
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Photo : fizkes/Adobe Stock
En raison de la situation précaire de l’un des jumeaux qu’elle porte — son médecin estime que l’enfant est en sous-poids —, il avait été question de provoquer son accouchement à la 34e semaine. Cependant, les choses semblent s’arranger puisqu’elle en est actuellement à sa 35e semaine. L’autre enfant se porte bien et prend du poids.
Danielle a besoin de vos incessantes prières, car des problèmes concernant le paiement de son loyer et l’approvisionnement en nourriture ont surgi au cours de la semaine dernière. Nous l’accompagnons dans ces deux défis et dans d’autres, en lui apportant une aide à court et à long terme.
Récemment, notre communauté de bienfaiteurs s’est mobilisée pour lui fournir une large gamme de produits en prévision de l’accouchement de ses jumeaux — des sièges d’auto pour bébés, des vêtements, des couches pour les enfants prématurés, et beaucoup de lingettes entre autres, et même un fer à repasser pour qu’elle puisse repasser les vêtements des nouveau-nés.
Autres nouvelles concernant les mères, nous avons récemment livré une boîte de vêtements pour bébés à Marie, car sa petite fille, née en avril dernier, est trop grande pour sa garde-robe. Marc, un bénévole de longue date du CQV, et Arpad ont travaillé ensemble pour livrer une boîte de vêtements provenant de Drummondville.
30 octobre : entrée en vigueur des demandes anticipées d’euthanasie au Québec
Sonia Bélanger, ministre déléguée de la Santé et responsable des Aînés du Québec.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo/Radio-Canada info/YouTube
Le 30 octobre 2024, les demandes anticipées d’euthanasie en raison de maladie neurodégénérative, comme l’Alzheimer, entrent en vigueur au Québec.
Le gouvernement du Québec se dit prêt, selon Sonia Bélanger, ministre déléguée de la Santé et responsable des Aînés du Québec, après maintes consultations auprès du Collège des médecins du Québec, l’ordre des infirmières et infirmiers du Québec et autres institutions à mettre en œuvre ces demandes anticipées, bien malgré, d’ailleurs, le fait qu’Ottawa n’ait pas modifié le Code criminel pour permettre une telle pratique.
Le ministère de la Justice du Québec a ordonné au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) de produire une directive disant de ne pas poursuivre les médecins qui appliqueraient les demandes anticipées.
Lors de son émission le 28 octobre « Les coulisses du pouvoir », Daniel Thibault a demandé à Sonia Bélanger si les 7 % de décès au Québec que représente l’« aide médicale à mourir » (l’euthanasie) ne seraient pas « beaucoup ». Mme Bélanger a répondu que oui c’était « beaucoup », mais que l’on observerait une stabilisation dans le nombre d’AMM avec 9 % d’augmentation en 2023-2024, par rapport à des progressions pouvant aller jusqu’à 30 % à 40 % les années précédentes. Beaucoup... mais pas trop ?
Déjà une euthanasie c'est trop.
La vie a-t-elle si peu de valeur au Québec pour que l’on veuille ainsi anticiper l’heure de la mort ?
Il y aura plus de décès que de naissances au Québec en 2027
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (montage) : Pxfuel/Nathan Sugg/Wirestock/Adobe Stock
Selon les estimations de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), le nombre de décès devrait dépasser celui des naissances en 2027. Bien que la population continue à croître à cause de l’immigration, le Québec selon les prévisions de l’ISQ devant atteindre les 10 millions dans 20 ans, l’« accroissement naturel » de la population québécoise plafonnera d’ici 2027. Selon Le Devoir :
Lire la suiteÀ l’instar de nombreux pays occidentaux, l’accroissement naturel de la population québécoise plafonnera d’ici trois ans, estime l’ISQ. Il est déjà négatif depuis quelques années au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, en Mauricie et plus récemment au Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Réaction au documentaire « La peur au ventre » sur l’avortement
Contre-manifestant à la 1ère Marche pour la Vie de Québec, 1er juin 2024.
Lettre d’une lectrice de Campagne Québec-Vie en réaction au documentaire « La peur au ventre ». — Image : capture d'écran de la bande-annonce de Télé-Québec sur le documentaire « La peur au ventre ».
Bonjour Monsieur Buscemi, j’ai vu le documentaire hier soir sur Télé-Québec. J’ai été profondément peinée par la tournure de ce documentaire, même si je savais de quel sujet ça parlerait. Je dois vous dire, qu’à mon avis, vous avez été la personne la plus convaincante de ce documentaire.
Je suis contente que Mme Clermont-Dion vous ait laissé assez de place dans ce documentaire pour que nous puissions entendre vos propos, pour partager vos convictions en regardant vers nous, le spectateur. En affichant votre échange avec la ministre.* Vos propos étaient tellement limpides, fermes, mais avec beaucoup de compassion.
La vérité dans l’amour ! C’était d’aplomb ! Je vous lève mon chapeau Monsieur. Je trouve qu’il y avait une évidence indiscutable dans ce documentaire. Le côté pro-vie a clairement montré son souci des petits bébés sans voix, du bien-être des femmes, de la valorisation de la vie, mais surtout de l’ouverture à l’autre, de la compassion et de l’amour.
J’ai beaucoup aimé quand vous vous êtes adressé aux contre-manifestants malgré leur vacarme. C’était vraiment l’amour et la compassion qui ressortaient. L’autre côté, ce qui a été montré des pro-choix à mon avis, c’était l’intolérance, l’égoïsme, la haine, le ressentiment, la violence, l’oppression, la fermeture d’esprit, le manque de sens critique et surtout l’irrespect de la vie, de la femme et de l’enfant à naître. 😢 Je ne peux tout simplement pas croire que nous sommes rendus là en tant que société. Que chaque jour des centaines d’enfants innocents meurent dans des circonstances horribles.
Je viens d’avoir un petit bébé. C’est impossible qu’une femme qui se fait arracher son bébé de ses entrailles n’en ressorte avec aucune meurtrissure profonde. C’est véritablement une culture de mort que le monde est prêt à défendre avec acharnement. Ça me rend malade. 😔 Je ne me reconnais pas dans cette société québécoise.
Pourtant j’étais vraiment pro-choix, pro-lgbt, féministe et militante avant que Jésus-Christ me montre la Vérité et change complètement mon cœur. Je sais qu’Il peut le faire avec chaque personne. J’ai la conviction qu’il faut continuer de prier avec persévérance pour les médecins, les infirmières des cliniques d’avortement et tous ceux qui croient que tuer est un droit humain et une bonne chose. Dieu le dit clairement : Tu ne tueras point. La vie et la mort sont entre les mains de Dieu. On ne peut pas se faire Dieu.
Avez-vous une ligne de prière dans votre organisation ? Je suis à Montréal. J’aimerais bien m’impliquer, même si je suis assez occupé avec mon nourrisson, j’aimerais aider d’une quelconque façon.
Je vous souhaite une merveilleuse journée bénie cher Monsieur Buscemi.
*Il s'agit de Ruba Ghazal de Québec Solidaire, elle n'est cependant que député. — A.H.
Barbara Bonner (1958-2024) — une militante pro-vie inébranlable
Barbara Bonner (à gauche) à la Vigile 365 en octobre 2022.
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie)
Le lundi de l’Action de grâces, l’une des plus enthousiastes militantes de Campagne Québec-Vie a été rappelée auprès de notre Père céleste. Barbara Bonner est décédée paisiblement entourée de sa famille au Centre de soins palliatifs St-Raphaël à Montréal.
Pendant la douzaine d’années où j’ai fait partie du mouvement pro-vie de Montréal, Barbara a été présente en maintes occasions. Elle a joué un rôle essentiel dans notre annuelle épluchette de blé d’Inde à nos bureaux, en coordonnant la préparation du maïs. Elle a participé régulièrement aux vigiles de prière pour la fin de l’avortement, depuis les premiers moments où nous priions sur le boulevard Saint-Joseph en 2009, puis en nous accompagnant sur le site des rues Berri et Sainte-Catherine. Et elle a fait un travail exemplaire en me remplaçant il y a un an pour coordonner la vigile de prière des 40 Jours pour la Vie à Montréal alors que je j’organisais celle de Sherbrooke.
Le témoignage personnel qui suit décrit bien ce que nous ressentions tous à l’égard de Barbara.
Texte de Denis Beaudoin
Barbara, fervente catholique et bénévole très impliquée dans la cause Pro-Vie, est décédée ce lundi dernier, lundi de l’Action de Grâce.
Barbara était très sympathique et je l’aimais beaucoup. Toujours souriante, avec beaucoup d’entregent, elle nous entraînait parfois dans d’intéressantes discussions au niveau spirituel et de la vie des saints.
Elle a pris la responsabilité de faire les appels pour assurer une présence des bénévoles priants lors des 40 Jours pour la Vie à Montréal l’automne dernier, Brian étant à la Vigile des 40 Jours pour la Vie à Sherbrooke.
Ça va me faire quelque chose de ne plus la voir. Je vais m’ennuyer de ces discussions au Second Cup sur Saint-Denis après le temps de prière. Beaucoup de gens la connaissaient plus que moi, et appréciaient cette femme de foi simple et pieuse. Prions pour elle, pour sa famille et ses amis.
Directement au Ciel ?
Voici un message texto que j’ai reçu :
Pendant qu’elle* récitait le Chapelet de la Divine Miséricorde, à la fin Barbara est décédée silencieusement !
* la sœur de Barbara
Selon le journal de Sainte Faustina Kowalska, lorsque le Chapelet de la Divine Miséricorde est récité au chevet d’un mourant, l’âme va directement au Ciel, sans Jugement et sans passer par le Purgatoire.
Les funérailles de Barbara auront lieu à 11 heures en l'église Sainte-Monique, 6405, rue Terrebonne, Montréal (dans N.D.G.), mercredi prochain, le 30 octobre 2024. Un chapelet débutera à 10 h et des rafraîchissements suivront la messe dans la salle paroissiale.
Quand commence la vie humaine ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Alfons Photographer/Adobe Stock
Quand commence la vie humaine ? C’est une question pour ainsi dire vitale, notamment pour déterminer ce qui est un être humain et ce qui ne l’est pas, question qui détermine au fond la légitimité ou l’illégitimité de l’avortement.
Dans une vidéo intitulée « Quand Commence la Vie Humaine? Réponse Scientifique sur l’Avortement », le groupe québécois pro-vie Action Vitale expose les faits scientifiques qui démontrent que l’être humain est un être humain dès sa conception.
À partir de cette certitude, se pose naturellement la question suivante concernant l’avortement : est-il légitime de tuer un être humain à naître ? La réponse est non, puisqu’il s’agit d’un être humain.
Dans une seconde vidéo intitulée « L’Incohérence des Scientifiques Pro-Avortement : Quand les Faits ne Suffisent Plus », Action Vitale répond aux arguments niant la valeur de l’enfant à naître sur la base de leur développement, arguments spécieux qui, s’ils sont appliqués jusqu’à leurs extrémités logiques pourraient s’étendre aux êtres humains déjà nés, qui sont à divers niveaux de développement, de capacité et d’autonomie.
Dans une troisième vidéo intitulée « Situations Difficiles et Avortement : Un Crime Justifie-t-il un Autre? », Action Vitale expose les raisons pour lesquelles il n’est pas juste de mettre fin à la vie de l’enfant à naître dans les cas de viol. En effet, l’enfant à naître étant innocent, il serait injuste de le punir pour le crime de son géniteur, pas plus qu’il ne serait juste de tuer un enfant déjà né pour les crimes de son père. Tout en reconnaissant la tragédie que subissent les femmes victimes de viol, nous ne pouvons pas répondre à leur traumatisme par l’avortement.
Dans un prochaine vidéo, Action Vitale traitera de la question de l’avortement en cas de danger pour la vie de la mère.
Travail d'équipe pour Danielle
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Photo : partystock/Freepik
Je remercie Dieu pour les nombreuses personnes qui se consacrent à la construction d’une culture de la vie avec lesquelles nous travaillons. Un cas concret illustre cette question.
Dans un article précédent, je vous ai parlé de Danielle. Elle avait contacté notre ligne d’assistance aux femmes enceintes en avril dernier. Seule, au Canada pour des raisons humanitaires, elle a appelé pour demander si nous pouvions lui acheter un lit. Au fur et à mesure que sa grossesse avançait, elle se sentait de plus en plus mal à l’aise de dormir à même le sol. Heureusement, à proximité de son appartement, nous avons trouvé un détaillant qui vendait des matelas, des sommiers et de la literie et, en un rien de temps, un accord a été conclu, la livraison étant prévue pour le lendemain ou le surlendemain.
Depuis cette première rencontre, nous avons continué à lui apporter un soutien moral et matériel.
La semaine dernière, dans sa 34e semaine, Danielle nous a appelés pour nous demander si nous pouvions l’aider à préparer l’arrivée de ses enfants, car elle attend des jumeaux. Elle a dressé une liste d’articles comprenant deux sièges auto, des couches et des lingettes.
Lire la suiteLettre ouverte à Léa Clermont-Dion, réalisatrice du documentaire « La Peur au ventre », à paraître sur Télé-Québec le 21 octobre
Léa Clermont-Dion lors de l'émission Tout le monde en parle du 6 octobre 2024.
Par Georges Buscemi (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo/Tout le monde en parle/Radio-Canada
Madame,
Je vous écris en tant que président de Campagne Québec-Vie et participant à votre documentaire « La Peur au ventre », centré sur l’avortement et, en particulier, le renversement de la décision Roe c. Wade par la Cour suprême des États-Unis. J’ai eu l’occasion de participer à plusieurs entrevues pour ce projet, notamment dans la pénombre d’une chambre d’hôtel à Washington DC. et à Québec, où j’ai fini par être mis face à la députée de Québec solidaire, Ruba Ghazal.
Tout d’abord, je tiens à vous remercier pour votre accueil chaleureux, votre professionnalisme et votre courtoisie. Je reconnais également, dans une certaine mesure (nous y reviendrons), votre sincérité et votre soif de justice. Vos expériences passées, où vous avez courageusement affronté le mal et l’injustice, non seulement pour vous-même mais aussi pour les femmes en général, méritent le respect. C’est pourquoi je vous salue, quoiqu’avec quelques réserves, pour cet engagement en faveur de la dignité des femmes.
Lors de notre entrevue à Washington, après mes commentaires sur la malice morale de la pornographie (ce qui semblait avoir capté votre intérêt), vous m’avez demandé si je me considérais comme « féministe ». J’ai hésité avant de répondre par la négative, car le terme « féministe » est souvent associé à des positions que je ne peux cautionner, notamment le soutien inconditionnel à l’avortement. Si j’avais à répondre plus précisément, je me qualifierais de « défenseur des femmes », car qui pourrait se dire homme sans l’être ?
Concernant votre documentaire, je dois dire que la bande-annonce m’a laissé entrevoir un schéma prévisible : celui d’une propagande pro-avortement. Et je ne pense pas, hormis le caractère péjoratif du terme « propagande », que vous soyez en désaccord. Il semble que vous ayez choisi de dépeindre l’influence « pernicieuse » des États-Unis, suite à la chute de Roe c. Wade, comme une menace à l’utopie québécoise et canadienne, transformant notre pays en terrain de jeu pour les « méchants » pro-vie.
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