Mis en demeure, le gouvernement Legault refuse de rétablir un événement qu’il juge « antiavortement »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Tony Webster/Flickr
Signez notre pétition : François Legault, réinstituez l’événement pro-vie au Centre des Congrès !
Le gouvernement Legault, mis en demeure par Harvest Ministries International (HMI), refuse de lever l’interdiction faite à cet organisme de tenir un événement au Centre des congrès de Québec.
À l’origine, le ministre du Tourisme, Caroline Proulx, avait enjoint le directeur général du centre d’annuler le contrat avec HMI parce qu’elle soupçonnait l’événement d’être pro-vie et donc d’aller à l’encontre des « principes fondamentaux du Québec ». Selon les propres mots de Mme Proulx : « Parce que c’est contre les principes fondamentaux du Québec... ce type d’événement-là n’aura pas lieu chez nous ».
Mme Proulx se serait basée sur un site pro-vie dont HMI est le propriétaire, bien que le site en question ne parle pas de l’événement, pour considérer l’événement comme étant pro-vie.
La mise en demeure de HMI, représentée par Me Samuel Bachand, demande au directeur général du Centre des congrès de rétablir le contrat signé avec HMI et met en cause le ministre Proulx pour les pressions exercées sur le centre.
« Même si la thématique du Rallye était “anti-avortement” (nous le nions), votre décision de bannir ma cliente du Centre des congrès — et de toutes les propriétés similaires de la Couronne provinciale — serait abusive, discriminatoire, attentatoire aux libertés fondamentales d’expression et de religion, sans l’ombre d’une justification raisonnable », écrit Me Bachand dans la lettre, rapporte Radio-Canada.
Cette annulation représente un préjudice pour HMI à cause, entre autres, de la difficulté à trouver un emplacement de rechange en pleine haute saison : « La résiliation unilatérale du contrat causera un préjudice matériel considérable à ma cliente qui doit maintenant, en pleine haute saison, trouver un lieu de remplacement pour le Rallye, à proximité d’hôtels et de restaurants où des réservations et des dépôts ont déjà été faits. De façon préliminaire et sous toutes réserves, ma cliente estime son préjudice matériel probable à plus de quatre cent cinquante mille dollars (450 000 $). »
Lire la suiteEuthanasie : la loi 11 adoptée à l’Assemblée nationale du Québec — deux députés contre
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : 8photo/Freepik
Le projet de loi 11 a été adopté à l’Assemblée nationale du Québec le mercredi 7 juin par 103 voix pour, 2 contre et une abstention. Cette nouvelle loi va obliger les maisons de soins palliatifs à proposer l’euthanasie à ses résidents (entrée en vigueur dans 6 mois), étendre l’euthanasie aux cas de déficience physique « grave » sous certaines conditions (dans 9 mois) et instaurer l’euthanasie par demande anticipée (dans 24 mois, au maximum), rapporte Vivre dans la dignité.
Plus précisément, la loi 11 permet la demande anticipée d’euthanasie pour les personnes atteintes d’Alzheimer... et l’euthanasie hors du milieu hospitalier ou du domicile, comme dans un salon funéraire.
Pour une fois, le vote n’a pas été unanime, deux députés, Linda Caron et Filomena Rotiroti, se sont opposés à l’extension de l’euthanasie. Il est vrai cependant que pour Linda Caron, la raison de son « non » serait que la loi manque de balises et l’absence de réponses sur la garantie d’« accès à l’aide médicale à vivre plutôt qu’à l’aide médicale à mourir », et non par opposition à l’euthanasie en soi.
Un événement tenu par des pro-vie interdit au Centre des congrès de Québec
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Renaudp10/Wikimedia Commons
Le ministre du Tourisme, Caroline Proulx, a fait annuler un événement privé devant avoir lieu au Centre des congrès de Québec, société d’État. La raison invoquée pour ce geste inusité était que le site de l’organisateur de l’événement, Harvest Ministries International (HMI), mène entre autres, vers le site Muraille de feu Canada (MFC) qui exprime des opinions allant à l’encontre de l’avortement. Le site MFC appartient à HMI ; en bref, les organisateurs de l’événement annulé sont pro-vie.
Le gouvernement Legault est « pro-choix » (pro-avortement), clame Mme Proulx, et ne saurait donc autoriser un événement tenu par des gens s’opposant à l’avortement. Selon Radio-Canada :
Informée de la tenue de l’événement, la ministre Proulx a conclu qu’il n’était pas le bienvenu dans une institution gouvernementale. « Notre gouvernement est résolument pro-choix. Et c’est un sujet qui fait largement consensus au Québec », nous a écrit son cabinet dans un échange de courriels.
Mme Proulx affirme même que l’avortement fait partie des « principes fondamentaux du Québec », rapporte TVA Nouvelles :
« Parce que c’est contre les principes fondamentaux du Québec, [...] ce type d’événement-là n’aura pas lieu chez nous, a signalé Mme Proulx. Et j’ai avisé le PDG (du Centre des congrès de Québec) ce matin qu’il n’y aura pas d’accompagnement de l’entreprise qui doit se relocaliser. Elle devra le faire toute seule. »
Ne pas accompagner l’entreprise ainsi jetée à la porte ? Cela sonne bizarre pour un gouvernement qui se dit « pro-choix », il me semblait que les « pro-choix » se targuaient de savoir accompagner...
Lire la suiteLe Québec reconnaît la GPA
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
L’Assemblée nationale du Québec a adopté le 31 mai le projet de loi 12 relatif, entre autres, à la pratique de la gestation pour autrui (GPA).
La Loi 12, déposée par le ministre de la Justice du Québec Simon Jolin-Barrette, établit quant à la GPA les critères suivants, selon La Presse :
- la femme qui porte l’enfant conserve l’entière autonomie de disposer de son corps comme elle l’entend ;
- elle peut résilier la convention de grossesse pour autrui unilatéralement en tout temps ;
- la rémunération est interdite, mais le remboursement de certaines dépenses est admissible ;
- les parents d’intention qui changeraient d’idée en cours de route ne peuvent pas abandonner l’enfant.
Les ententes conclues jusqu’à maintenant en matière de GPA n’avaient aucune valeur légale au Québec.
Le Québec aurait mieux fait de continuer à ne donner aucune valeur légale à ces contrats monstrueux, où une femme procrée un enfant par des moyens artificiels dans le but de le remettre à des étrangers...
Les étudiants commencent à résister à la propagande LGBT qui leur est imposée
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
29 mai 2023 (LifeSiteNews) — Le collège Lakeridge dans l’Oregon a récemment rencontré un problème intéressant : des garçons arrachaient les distributeurs de tampons des murs de leurs salles de bain et les jetaient dans les toilettes. L’école a officiellement demandé aux garçons de cesser de détruire les produits menstruels gratuits qui leur sont fournis, et a donné aux parents des ressources sur « les menstruations, les produits menstruels, la sexualité et la santé » afin de les aider à expliquer à leurs enfants que les menstruations sont normales pour une « personne qui a un utérus ».
Pourquoi y a-t-il des distributeurs de tampons dans les toilettes des garçons ? La loi de l’Oregon de 2021 sur la dignité menstruelle impose à toutes les écoles publiques de fournir des produits menstruels à tous les élèves, quels que soient leur sexe, leur âge, leurs capacités et leur statut socio-économique, afin de promouvoir « l’intimité, l’inclusion, l’accès et l’éducation ». L’impact éducatif de l’installation de distributeurs de tampons dans les salles de bains des garçons est bien sûr d’informer les enfants que les garçons peuvent avoir des règles, ce qui revient à dire que les filles peuvent être des garçons.
« Chaque fois que les distributeurs sont enlevés, l’école doit consacrer du temps et des ressources pour les remettre en place afin de se conformer à la loi sur la dignité menstruelle », indique un courriel envoyé par les responsables de l’école. « Nous demandons à nos élèves de respecter les biens de l’école et d’être sensibles aux besoins de tous nos élèves ».
Lire la suiteUn enfant de moins pour sauver le climat ? une proposition saugrenue dans un Québec de 1,49 enfant par femme
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : poplasen/Adobe Stock
Tout récemment, Outremont distribuait un dépliant à ses citoyens annonçant la tenue d’une consultation publique sur le Plan d’urgence climatique 2024-2030 menée par l’arrondissement montréalais. Le papier en question indiquait également des actions censées avoir un impact positif sur le climat. À la tête de celles-ci était placé le geste le plus salvateur pour le climat : avoir un enfant en moins…
Cette proposition saugrenue a évidemment choqué des Outremontois. Une résidente du cartier, Sarah Dormer, a exprimé son indignation, rapporte TVA Nouvelles :
« C’est irresponsable et ça fait preuve d’un total manque de jugement »
Et :
« Quand on travaille en justice climatique, ce n’est pas un message qu’on veut partager. On ne veut pas que nos enfants se sentent mal d’exister ».
Laure Widdel, elle, souligne le côté positif de la natalité, selon TVA Nouvelles :
« La natalité, ça peut aussi être positif et être une force de changement »
Le maire Laurent Desbois, face aux réactions de ses administrés, a présenté des excuses quant à l’incitation à avoir moins d’enfant contenue dans le dépliant distribué. Ceci, affirme-t-il, serait dû à un agent technique qui a adapté le graphique d’un article scientifique, « C’est tombé entre les craques », avance-t-il en guise d’excuse, rapporte TVA Nouvelles.
Vous me permettrez peut-être d’exprimer quelques doutes quant au fait que la présence de cette recommandation dans le dépliant incriminé était due à un obscur employé. Hé quoi ! N’y a-t-il aucun responsable pour vérifier la teneur du contenu avant qu’il ne soit distribué ?
En tout cas, la proposition d’avoir un enfant de moins au Québec est particulièrement grotesque quand on sait que l’indice synthétique de fécondité est tombé à 1,49 enfant par femme dans la province en 2022...
Cette proposition répugnante est d'autant plus grave qu'elle jette l'opprobre sur ceux qui ont eu des enfants et décourage tous à en avoir, même ceux qui n'en ont pas, car un enfant de plus, même si c'est le seul que vous eussiez, est un enfant de plus contre le climat.
Combien même avoir un enfant de moins aurait un impact sur le climat, il est des plus inappropriés de le suggérer. Quelle sera la prochaine recommandation tout aussi pragmatique ? Suggérer l’euthanasie aux personnes dont l’impact est négatif sur le climat ? Il est des « solutions » qui ne se proposent pas.
Des élèves québécois arrachent et piétinent le drapeau de la « fierté » de l’école pour protester contre l’agenda LGBT
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Orlandowood365/Wikimedia Commons
26 mai 2023, Pincourt, Québec (LifeSiteNews) — Une foule d’étudiants, protestant récemment contre l’agenda LGBT dans une école québécoise, a arraché et piétiné un drapeau arc-en-ciel de la « fierté ».
La semaine dernière, des adolescents de l’école secondaire du Chêne-Bleu à Pincourt, au Québec, ont applaudi l’un de leurs camarades de classe qui a arraché un drapeau représentant l’agenda LGBT. Ils ont soutenu l’acte de défi en piétinant le drapeau une fois qu’il ne flottait plus.
Une séquence vidéo de 51 secondes diffusée par Neomedia montre une foule de plus d’une centaine d’élèves protestant au niveau inférieur de l’école tandis que leur camarade arrache le drapeau d’un poteau situé sur un balcon au-dessus d’eux. L’incident a eu lieu le 16 mai, un jour avant la Journée internationale contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie (2023).
Une centaine d'étudiants du Chêne-Bleu, à Pincourt, ont arraché et piétiné le drapeau LGBT
— Marcel D. (@DubreuilhMarcel) May 19, 2023
L’idéologie du #wokisme semble perdre de son attrait et agace les élèves qui doivent habituellement se conformer à la doxa dans le silence.
Plus d'infos➡️https://t.co/Wh9Ehk4gcb#LGBT pic.twitter.com/oVUaZnE3Pj
Les responsables de l’école et les médias ont qualifié la manifestation d’événement malheureux, la directrice de l’école se déclarant « déçue » par la prétendue attaque contre les élèves ayant des troubles du genre. Un autre défenseur des LGBT a déclaré que le nombre d’élèves rejetant l’idéologie ne faisait qu’augmenter, citant une hausse des protestations contre l’endoctrinement LGBT dans les écoles canadiennes.
Un autre média a rapporté que, le même jour, des élèves de l’école internationale Phare ont lancé une pétition pour que tous les drapeaux et affiches arc-en-ciel soient enlevés dans le bâtiment, une tentative qui a été contrecarrée par les responsables de l’école. Certains élèves, qui ont protesté en arrachant eux-mêmes la propagande LGBT, auraient été suspendus pour leur action.
La réaction des élèves contraste directement avec celle du premier ministre national pro-LGBT, Justin Trudeau, qui a une nouvelle fois approuvé le programme dans une déclaration publiée le 17 mai.
Lire la suiteEuthanasie clé en main
Par Paul-André Deschesnes, Chronique des fausses doctrines, Belœil, 25 mai 2023 — Photo : Freepik
En ce mois de mai 2023, le mois de Marie, les médias du Québec nous ont informés d’une autre triste nouvelle. L’euthanasie est tellement populaire dans notre belle province que certaines grandes maisons funéraires proposent à leurs clients l’euthanasie clé en main.
La procédure est très simple. La personne qui veut se faire euthanasier doit d’abord répondre aux critères du gouvernement, ce qui est de plus en plus facile, car toutes les balises tombent rapidement les unes après les autres. Ensuite, la personne ou la famille prend contact avec la maison funéraire qui offre ce service pour fixer la date de l’euthanasie. Il faut souligner ici qu’il y a une pièce spéciale au salon funéraire pour procéder à cette rapide exécution.
Au moment prévu, la personne qui demande l’euthanasie et sa famille se présentent au salon funéraire. Tous fraternisent dans la joie. Le médecin et l’infirmière qui sont autorisés à donner l’euthanasie arrivent sur place avec leur trousse médicale. Tel que prévu, l’euthanasie se déroule rapidement dans une atmosphère festive. Un prêtre, dit « ’catholique »’, qui accepte l’euthanasie, pourrait même être présent dans le cadre de la nouvelle pastorale de l’aide médicale à bien mourir.
L’industrie de l’euthanasie est en pleine expansion au Québec. Après l’hôpital et le domicile familial, le salon funéraire peut maintenant servir de lieu confortable où l’on se fait euthanasier.
L’euthanasie clé en main, ce sera rapide, facile, pratique, abordable et populaire. Tout se règle très vite dans un seul lieu et dans la bonne humeur.
L’aide médicale à mourir évolue constamment. On réalise qu’au Québec, un des endroits les plus ouverts, modernes et très avancés au monde, nous donnons un bel exemple de notre décadence morale collective.
Comme l’explique si bien un populaire curé moderniste dans son dernier livre publié récemment : l’aide médicale à mourir est désormais une pratique admise et généralisée au Québec et au Canada. Il faut faire preuve d’ouverture d’esprit et de compassion. La souffrance est absurde, mais la mort est un don de Dieu.
Alors, dans vos dernières volontés testamentaires, n’oubliez surtout pas ce précieux soin de santé postmoderne clé en main, l’euthanasie au salon funéraire.
Paul-André Deschesnes
Chroniqueur religieux
Belœil, Québec, Canada
Maintenant, au Canada, des salons funéraires où l’on a rendez-vous avec la mort…
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : bakhurmikele/Adobe Stock
Le Canada a légalisé l’euthanasie en juin 2016 en donnant aux médecins et aux infirmières praticiennes le droit légal d’approuver l’euthanasie d’une personne et de la tuer sur demande avec des produits médicaux létaux. Il existe quelques limitations, mais depuis que le Canada a élargi sa loi sur l’euthanasie en mars 2021, une personne doit essentiellement avoir une « condition médicale irrémédiable ».
Le 19 mai, Hugo Pilon LaRose rapporte dans LaPresse que le complexe funéraire du Haut-Richelieu, en Montérégie, offre l’euthanasie (AMM) comme l’un de ses « services funéraires ». Selon LaRose :
« Avec les hôpitaux qui débordent, les maisons de soins palliatifs qui n’ont pas toujours de place et un intérêt croissant des Québécois pour l’aide médicale à mourir, un complexe funéraire de la Montérégie offre depuis quelques semaines un forfait “clés en main” aux patients qui veulent mourir dans son salon d’exposition. Une nouvelle pratique qui pourrait se répandre …
Le commerce de la mort, le propriétaire du complexe funéraire Haut-Richelieu, Mathieu Baker, connaît bien. Représentant la quatrième génération à diriger l’entreprise familiale, il a mis en marché ce printemps une nouvelle offre “clés en main”, contre environ 700 $, pour ses clients qui font une demande d’aide médicale à mourir et qui veulent passer de vie à trépas à même le salon d’exposition. Une première au Québec, affirme-t-il. »
M. Baker a précisé à LaRose qu’il ne force personne à recourir à l’euthanasie et qu’il ne fait que louer une salle à un client, tandis que le gouvernement du Québec paie le coût de l’euthanasie.
Lire la suiteAnnulation de la fête des Mères et de la fête des Pères
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Adobe Stock
Ici et là, notamment dans les écoles au Québec, on parle de ne pas fêter la fête des Mères ou celle des Pères, au nom de l’« inclusion » — vous aurez compris qu’il s’agit d’exclure le particulier afin d’accueillir le vague... C’est un symptôme évident de perte du sens naturel de la vie. Ce n’est pas tant l’annulation de ces fêtes en particulier qui est préoccupante — ces fêtes laïques somme toute récentes me laissent froid, tout comme les jours de telle ou telle catégorie de personnes —, mais l’attaque qui est menée contre la paternité et la maternité à travers l’annulation de ces fêtes.
Exemple récent d'exclusion inclusive…
La négation des parties constituantes de la famille est grave, après tout, c’est de l’union d’un homme et d’une femme que naissent les enfants, les auteurs de leurs jours devenant par le fait même père et mère.
La famille — un père, une mère et leurs enfants — est la base de la société, tant historiquement pour sa fondation qu’actuellement pour son maintien. La société, l’État sont l’extension de la famille, ou du moins devraient l’être...
L’importance de la famille réside notamment dans le principe de subsidiarité. Parce qu’elle peut engendrer ses enfants sans avoir besoin de l’aide l’État, elle est la source de l’État qui ne peut engendrer d’enfants propres à lui (sauf à recourir à quelque système collectif cauchemardesque que certains voudraient sans doute voir mis en place — ce n’est pas une idée nouvelle, Platon élucubrait déjà là-dessus dans sa Citée idéale).
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