Un député conservateur présente une pétition pour protéger les bébés malades de l’euthanasie
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Petr Bonek/Adobe Stock
8 novembre 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Un député conservateur a déposé une pétition contre l’élargissement des directives d’euthanasie aux bébés malades.
Le 6 novembre, un député de l’Alberta, Damien C. Kurek a présenté à la Chambre des communes une pétition demandant de protéger les bébés nés avec de graves malformations ou des syndromes très sérieux contre une recommandation du Québec visant à légaliser leur mise à mort.
« Nous, soussignés, citoyens et résidents du Canada, demandons au gouvernement du Canada de bloquer toute tentative visant à autoriser le meurtre d’enfants », déclare la pétition.
La recommandation d’infanticide, présentée par Louis Roy du Collège des médecins du Québec, consisterait à autoriser le meurtre des bébés jusqu’à l’âge de douze mois s’ils sont nés avec des « malformations graves et des syndromes très sérieux ».
Lire la suite« Campagne Québec-Vie contestera la loi imposant une zone tampon de 50 mètres autour des cliniques d’avortement devant la Cour supérieure la semaine prochaine »
Par Campagne Québec-Vie — Photo : thodonal/Adobe Stock
Montréal, QC — le 7 novembre 2024
Campagne Québec-Vie, un organisme pro-vie du Québec, s’apprête à porter sa contestation contre la loi provinciale imposant une zone tampon de 50 mètres autour des cliniques d’avortement devant la Cour supérieure du Québec. Le procès, présidé par l’honorable juge Lysane Cree, aura lieu au palais de justice de Montréal, en salle 16.12, à partir de 9h le lundi 11 novembre et devrait se poursuivre jusqu’au 18 novembre.
Les demandeurs — la Dre Roseline Lebel Caron, Brian Jenkins et Campagne Québec-Vie—contestent l’article 16.1 de la Loi sur les services de santé et les services sociaux (LSSSS) du Québec. Adoptée en 2016, cette loi interdit toute manifestation à moins de 50 mètres de tout établissement où sont pratiqués des avortements. Elle vise à empêcher les manifestants de dissuader les femmes cherchant à mettre à mort leurs enfant à naître ou d’interpeller ceux qui fournissent ces services dans ce périmètre.
Campagne Québec-Vie soutient que cette loi viole leurs droits fondamentaux à la liberté d’expression et à la réunion pacifique, garantis par les chartes canadienne et québécoise des droits et libertés. Dans leurs arguments, les demandeurs soulignent que la loi va au-delà de la protection de l’ordre public et entrave plutôt un discours public légitime sur une question controversée.
Lire la suiteLes jumeaux de Daniella sont nés
Un des jumeaux de Daniella.
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie)
Enceinte et Inquiète — Cette semaine, Daniella a donné naissance à ses jumeaux. La mère et les enfants se portent bien (voir photos).
Photos des jumeaux de Daniella.
40 jours pour la vie — La veillée de prière de 40 jours pour la fin de l’avortement s’est terminée dimanche dernier, le 3 novembre 2024. Depuis le mercredi 25 septembre 2024, nous étions présents près de l’un des deux centres d’avortement dans la communauté de Sherbrooke dans les Cantons de l’Est. Entre cinq et six volontaires de la prière sont venus régulièrement témoigner pour la vie. Le dernier jour, nous avons tenu une petite prière commémorative près du centre d’avortement pour les victimes de l’avortement et pour remercier Dieu des grâces reçues pendant les 40 jours pour la vie. Nous nous sommes ensuite rendus dans une église locale pour une synthèse de l’expérience des 40 jours. À cette occasion, nous avons eu la chance d’entendre une femme parler de son expérience d’infirmière qui s’occupe de mères et de nouveau-nés dans l’unité d’obstétrique d’un hôpital local. Elle a également raconté comment elle avait complété sa formation d’infirmière par un cours de sage-femme, apprenant ainsi d’autres techniques qu’elle ignorait jusqu’alors et qui l’ont aidée à poursuivre son travail dans l’unité néonatale.
Vigile 365 — Je suis retourné dans les rues de Montréal lundi matin pour poursuivre la Vigile 365, rejoint par les piliers présents pendant mon absence — Céline, Junior et Mary. Un échange s’est produit ce matin. Alors que nous priions avec Mary, nous avons été abordés par un jeune homme d’une vingtaine d’années qui a d’abord exprimé son désaccord avec le message imprimé sur la pancarte que j’avais autour du cou : « Priez pour la fin de l’avortement ». Il a défendu la nécessité des avortements parce que, selon lui, les humains font des erreurs et ont besoin de moyens pour les corriger. Il a ajouté qu’il avait eu une relation sexuelle qui s’était soldée par une grossesse. Il a reconnu la bêtise de son acte et, comme il était jeune et n’avait pas les moyens de fonder une famille, l’enfant a été avorté. En réponse, j’ai montré la pancarte portée par Marie indiquant le soutien à une grossesse non planifiée. À ma grande surprise, il nous a félicités pour cette initiative et a sorti de sa poche un billet de 5 dollars qu’il s’est empressé de me remettre. Il s’est ensuite éloigné avec une jeune femme qui l’accompagnait.
Une ville québécoise poursuivie pour violation de la liberté de religion
Photo : Lucas/Wikimedia Commons
Le Centre juridique pour les libertés constitutionnelles (CJLC) représente le Groupe Jaspe, organisme caritatif religieux d'évangélisation et de prévention du suicide, dans un procès intenté contre la ville de Waterloo au Québec qui interdit au Groupe Jaspe de faire du porte à porte, violant ainsi sa liberté de religion. Le cas n’est pas sans faire penser à la poursuite qui oppose l’organisme religieux Harvest Ministries International (HMI) au gouvernement du Québec. Ce dernier avait interdit l’accès du Centre des congrès à HMI parce que le groupe a des convictions anti-avortement, ce qui contreviendrait aux « valeurs québécoises » selon le gouvernement. — A.H.
Le communiqué de presse du CJLC :
Une ville québécoise poursuivie pour violation de la liberté de religion
Waterloo, une ville de l’Estrie, a décerné des constats d’infraction à un groupe religieux pour avoir fait du porte-à-porte avec un message sur la prévention du suicide.
WATERLOO, Qc: Le Centre juridique pour les libertés constitutionnelles (CJLC) annonce qu’une contestation constitutionnelle a été instituée contre l’administration municipale de Waterloo, au Québec, pour violation notamment de la liberté de religion. La jurisprudence québécoise confirme le droit des personnes à partager leur message en faisant du porte-à-porte, en rappelant l’importance de la liberté de religion. La Ville a néanmoins verbalisé un membre de l’organisme de bienfaisance religieux Groupe Jaspe, qui se dédie à la prévention du suicide, pour avoir fait du porte-à-porte sans permis.
Les avocats du CJLC ont signifié la requête en contestation constitutionnelle aux procureurs généraux du Québec et du Canada le mercredi 30 octobre.
Lire la suiteLe gouvernement canadien envisage d’autoriser les demandes anticipées d’euthanasie
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le ministre canadien de la Santé, Mark Holland, a annoncé que le gouvernement allait « lancer des consultations » cet automne afin de déterminer s’il fallait ou non élargir l’aide médicale à mourir (AMM), déjà très souple, pour y inclure les demandes d’euthanasie formulées à l’avance par les personnes atteintes de démence ou de la maladie d’Alzheimer.
Actuellement, demander l’euthanasie par anticipation est illégal — ce que Holland a souligné — et le fait que le gouvernement envisage même de l’autoriser reflète une sympathie troublante à l’égard d’un changement qui pourrait potentiellement se traduire par l’euthanasie d’une personne contre sa volonté après qu’elle ait perdu la capacité de prendre des décisions pour elle-même.
« Ce que nous disons très clairement, c’est qu’il s’agit d’une question incroyablement difficile, que nous devons prendre le temps d’avoir une conversation nationale incluant nos collègues provinciaux et territoriaux, [pour discuter] l’endroit où ces lignes seront tracées et si le système est prêt ou non, car c’est une étape très importante », a déclaré M. Holland lundi. « Cela reste illégal dans ce pays, et si vous agissez sur la base d’une demande préalable, le Code criminel est très clair sur le fait que ce n’est pas légal ».
Bien que l’aide médicale à mourir sur demande préalable soit illégale au niveau national, la province de Québec a approuvé le mois dernier l’euthanasie à condition que le patient ait signé une directive préalable. Les autorités québécoises ont demandé au bureau du procureur de la Couronne de ne pas poursuivre les médecins qui utilisent ces directives anticipées pour tuer des patients, ce que M. Holland a concédé en déclarant : « Il incombe aux provinces de poursuivre les violations du Code criminel ».
« Il est extrêmement important de dire que nous avons un esprit de coopération ici, que la question soulevée par le Québec est une question légitime et juste », a-t-il déclaré.
Le fait d’autoriser un patient à demander l’euthanasie à l’avance supprime l’obligation d’obtenir un consentement actif — une garantie importante destinée à assurer que les lois sur le suicide assisté et l’euthanasie ne font pas l’objet d’abus. Il y a eu de nombreuses histoires de personnes qui pensaient vouloir une mort assistée dans l’avenir, mais qui ont changé d’avis lorsque leur situation a évolué. Avec une demande préalable, une personne pourrait être euthanasiée même si elle ne souhaite plus mourir.
Selon The Canadian Press, les consultations commenceront ce mois-ci et devraient se terminer en janvier ; un rapport final sera publié au printemps.
Le responsable des avortements tardifs au Québec : « Je fais partie, supposément, d’un groupement pour l’assassinat des bébés »
Jean Guimond et Léa Clermont-Dion. Capture d’écran prise du documentaire « La peur au ventre ».
Le documentaire « La peur au ventre » réalisé par Léa Clermont-Dion, diffusé sur Télé-Québec le 21 octobre 2024, contient un échange marquant qui révèle une vérité profonde sur la perception de l’avortement tardif au Québec. Cet échange, entre le Dr Jean Guimond, responsable des avortements tardifs au Québec, et Clermont-Dion, intervient aux alentours de la 27e minute du documentaire. Le Dr Guimond y confie une anecdote lourde de sens : « Je fais partie, supposément, d’un groupement pour l’assassinat des bébés. Ça m’a été dit récemment. »
Clermont-Dion réagit en demandant d’où cela lui a été dit, ce à quoi le Dr Guimond répond : « Dans une réunion avec des infirmières qui travaillaient en obstétrique ». Cet échange est très révélateur de la perception des avortements tardifs, au Québec. Le fait que le Dr Guimond soit traité d’« assassin de bébés » par ses propres collègues montre que la pratique de l’avortement tardif n’est pas proche d’être unanimement acceptée dans le milieu obstétrique, pourtant directement impliqué dans ces procédures (de 20 à 40 sont commis annuellement au Québec). Cela nous montre que ces professionnels, qui ont eux-mêmes présumément choisi ce métier pour donner la vie, sont conscients du caractère odieux de l’acte, qu’ils qualifient « d’assassinat ».
Lire la suite40 Jours pour la Vie — transmettre le message pro-vie
Brian Jenkins.
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie)
De nombreuses bénédictions ont été reçues lors de la vigile de prière pour la fin de l’avortement à Sherbrooke cet automne.
Depuis le début de la vigile, le mercredi 25 septembre dernier, un petit groupe d’hommes et de femmes dévoués maintient une présence de prière dans cette communauté des Cantons de l’Est, près du centre d’avortement situé sur la rue Belvédère, dans le sud de la ville.
L’action menée est particulièrement méritoire. En dehors des heures d’ouverture de l’avortoir, des bénévoles se réunissent fréquemment à cinq minutes de marche de là, à l’intersection très fréquentée des rues Belvédère et Galt, pour transmettre le message pro-vie aux passants des heures de pointe et aux magasineurs de la fin de semaine, et ils le font avec un succès remarquable.
Par exemple, un soir, alors que je discutais avec un itinérant local, j’ai été abordé par un jeune homme qui semblait sincèrement vouloir comprendre comment je pouvais encourager les autres à prier pour la fin de l’avortement. (Ce sont les mots inscrits sur la pancarte que je porte accrochée au cou).
Lire la suiteLa grossesse de Danielle se poursuit
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Photo : fizkes/Adobe Stock
En raison de la situation précaire de l’un des jumeaux qu’elle porte — son médecin estime que l’enfant est en sous-poids —, il avait été question de provoquer son accouchement à la 34e semaine. Cependant, les choses semblent s’arranger puisqu’elle en est actuellement à sa 35e semaine. L’autre enfant se porte bien et prend du poids.
Danielle a besoin de vos incessantes prières, car des problèmes concernant le paiement de son loyer et l’approvisionnement en nourriture ont surgi au cours de la semaine dernière. Nous l’accompagnons dans ces deux défis et dans d’autres, en lui apportant une aide à court et à long terme.
Récemment, notre communauté de bienfaiteurs s’est mobilisée pour lui fournir une large gamme de produits en prévision de l’accouchement de ses jumeaux — des sièges d’auto pour bébés, des vêtements, des couches pour les enfants prématurés, et beaucoup de lingettes entre autres, et même un fer à repasser pour qu’elle puisse repasser les vêtements des nouveau-nés.
Autres nouvelles concernant les mères, nous avons récemment livré une boîte de vêtements pour bébés à Marie, car sa petite fille, née en avril dernier, est trop grande pour sa garde-robe. Marc, un bénévole de longue date du CQV, et Arpad ont travaillé ensemble pour livrer une boîte de vêtements provenant de Drummondville.
30 octobre : entrée en vigueur des demandes anticipées d’euthanasie au Québec
Sonia Bélanger, ministre déléguée de la Santé et responsable des Aînés du Québec.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo/Radio-Canada info/YouTube
Le 30 octobre 2024, les demandes anticipées d’euthanasie en raison de maladie neurodégénérative, comme l’Alzheimer, entrent en vigueur au Québec.
Le gouvernement du Québec se dit prêt, selon Sonia Bélanger, ministre déléguée de la Santé et responsable des Aînés du Québec, après maintes consultations auprès du Collège des médecins du Québec, l’ordre des infirmières et infirmiers du Québec et autres institutions à mettre en œuvre ces demandes anticipées, bien malgré, d’ailleurs, le fait qu’Ottawa n’ait pas modifié le Code criminel pour permettre une telle pratique.
Le ministère de la Justice du Québec a ordonné au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) de produire une directive disant de ne pas poursuivre les médecins qui appliqueraient les demandes anticipées.
Lors de son émission le 28 octobre « Les coulisses du pouvoir », Daniel Thibault a demandé à Sonia Bélanger si les 7 % de décès au Québec que représente l’« aide médicale à mourir » (l’euthanasie) ne seraient pas « beaucoup ». Mme Bélanger a répondu que oui c’était « beaucoup », mais que l’on observerait une stabilisation dans le nombre d’AMM avec 9 % d’augmentation en 2023-2024, par rapport à des progressions pouvant aller jusqu’à 30 % à 40 % les années précédentes. Beaucoup... mais pas trop ?
Déjà une euthanasie c'est trop.
La vie a-t-elle si peu de valeur au Québec pour que l’on veuille ainsi anticiper l’heure de la mort ?
Il y aura plus de décès que de naissances au Québec en 2027
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (montage) : Pxfuel/Nathan Sugg/Wirestock/Adobe Stock
Selon les estimations de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), le nombre de décès devrait dépasser celui des naissances en 2027. Bien que la population continue à croître à cause de l’immigration, le Québec selon les prévisions de l’ISQ devant atteindre les 10 millions dans 20 ans, l’« accroissement naturel » de la population québécoise plafonnera d’ici 2027. Selon Le Devoir :
Lire la suiteÀ l’instar de nombreux pays occidentaux, l’accroissement naturel de la population québécoise plafonnera d’ici trois ans, estime l’ISQ. Il est déjà négatif depuis quelques années au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, en Mauricie et plus récemment au Saguenay–Lac-Saint-Jean.