Un nouveau sondage montre que la majorité des Canadiens pensent que les journalistes « essaient délibérément d’induire les gens en erreur »
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pressmaster/Adobe Stock
7 juin 2022 (LifeSiteNews) — Un nouveau sondage montre que la plupart des Canadiens sont de plus en plus préoccupés par le fait que les dirigeants politiques et les médias « essaient délibérément d’induire les gens en erreur ».
Récemment, la société de communication mondiale Edelman a publié son Baromètre de confiance 2022 d’après les réponses du public aux questions institutionnelles et sociétales, et ce rapport montre que la plupart des Canadiens se méfient des médias grand public.
Une majorité de Canadiens pensent que les «meneurs sociétaux » les induisent en erreur, et 71 % se disent préoccupés par le fait que de « fausses informations sont utilisées comme une arme ».
En ce qui concerne les nouvelles et l’information, plus de la moitié des Canadiens se méfient des médias traditionnels, tandis que de quarante-neuf à vingt et un pour cent respectivement se méfient des moteurs de recherche, des médias d’entreprises et des médias sociaux.
Le rapport demande également aux Canadiens s’ils croient que certains groupes « essaient délibérément d’induire les gens en erreur en disant des choses qu’ils savent être fausses ou des exagérations grossières ».
Soixante et un pour cent des Canadiens sont d’accord avec cette affirmation concernant les journalistes, soit un bond de douze pour cent par rapport à 2021. De même, les dirigeants d’entreprises et de gouvernements suscitent la méfiance de soixante et cinquante-huit pour cent des Canadiens respectivement.
Lire la suiteL’opposition officielle en Pologne dépeint le « registre de grossesses » comme « outil de répression »
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Tierney/Adobe Stock
La rage des libéraux polonais se fait entendre en réaction à l’annonce du nouveau « registre de grossesses » en Pologne. Selon RFI, « Le ministre de la Santé a donné son feu vert pour que les médecins inscrivent sur une plateforme numérique médicale si une patiente est enceinte. »
Pour l’opposition parlementaire en Pologne ce registre « pourrait fournir... “un nouvel outil de répression” envers les femmes, dans un pays où l’avortement est pratiquement interdit » rapporte TVA Nouvelles, alors qu’il permet simplement « à tout médecin d’aider les patientes aussi bien en Pologne qu’à l’étranger, dans d’autres États de l’UE » en fournissant « des informations concernant la grossesse [qui] doivent figurer dans ce registre à côté de celles sur des maladies, passées ou en cours, des visites médicales, des traitements ou encore le groupe sanguin. »
Dans un pays où l’avortement est restreint, et où il y a moins de 2000 avortements par année pour une population actuelle de 19 613 735 femmes, les féministes s’enflamment à l’annonce du registre parce qu’il représenterait entre autres un moyen pour le système médical de savoir si elles ont eu un avortement ou non.
Le nouvel outil médical n’arrange pas les militantes pro-avortement ? Elles protestent et font entendre leur désapprobation. Par contre, si une mesure ouvrant l’accès à l’avortement en Pologne venait à passer, elles n’auraient plus rien à dire.
La question de l’avortement tourne souvent autour d’un égoïsme puissant ; un enfant à naître devient un problème qui doit être supprimé le plus rapidement possible seulement lorsque cela n’arrange pas les femmes. Par contre, lorsqu’avoir un enfant les arrange, il n’y a plus besoin de le supprimer.
Où est passée la reconnaissance de la valeur intrinsèque de la vie humaine ?
Les grands médias admettent que le récit anticatholique du « charnier » de Trudeau était un canular
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pikist
26 mai 2022 (LifeSiteNews) — Il y a un an, des affirmations affligeantes ont été faites selon lesquelles des « fosses communes » d’enfants autochtones canadiens morts et abandonnés avaient été découvertes sur les terrains d’anciens pensionnats indiens. La nouvelle de ce qui était censé être une tache sanglante sur l’héritage de l’Église catholique et du gouvernement canadien s’est répandue dans le monde plus vite que la propagande du coronavirus.
Dans l’esprit d’un public de plus en plus bigot et anticatholique, l’Église catholique était une fois de plus prise en flagrant délit d’atrocité envers les enfants.
En conséquence, des douzaines d’églises au Canada ont été incendiées, d’autres ont été vandalisées, et les catholiques ont été fustigés par leurs amis et leur famille pour leur appartenance à une organisation aussi condamnable qui pouvait désormais ajouter le « meurtre en masse d’enfants autochtones » à sa litanie de caractéristiques indésirables.
La colère qui s’est répandue dans tout le Canada était palpable, et les catholiques étaient l’ennemi numéro un.
Justin Trudeau, toujours prompt à prouver son profond engagement dans l’apostasie, n’a pas manqué d’exiger que le Saint-Père vienne faire amende honorable au Canada pour les « près de 1000 corps » retrouvés dans des fosses communes.
Prime Minister Justin Trudeau said he asked the pope to come to Canada to apologize for the Catholic Church's role in running residential schools for indigenous children, after nearly 1,000 bodies were found in two mass graves https://t.co/BT7OKjcrsj pic.twitter.com/X2gxNt5Nqb
— Reuters (@Reuters) June 26, 2021
Or, il s’avère que tout cela n’était qu’une farce — une imposture, un canular, une fausseté totale.
Après une année de chaos et de haine envers les catholiques romains, ce sont les médias traditionnels qui admettent maintenant à quel point toute cette affaire était fausse.
The year of the graves: How the world’s media got it wrong on residential school graves https://t.co/hSphZHNKPC
— National Post (@nationalpost) May 26, 2022
Bien sûr, nous en avons parlé pendant des mois sur LifeSiteNews.
Chaque enfant compte, mais pas un seul n’a été retrouvé
Ce n’est pas souvent que l’on peut dire que les journalistes qui travaillent dans les agences de presse « agréées » sont dignes du titre de « journaliste » ; cependant, il y a des diamants à l’état brut.
M. Terry Glavin, du National Post, a écrit un article magistral qui pourrait passer à l’histoire comme le « déboulonnage » définitif des affirmations condamnables de Trudeau sur des fosses communes qui n’ont jamais existé.
C’est une longue lecture, qui vaut chaque minute. Néanmoins, certaines choses que Glavin a écrites méritent une attention particulière.
À juste titre, Glavin souligne que « rien de nouveau n’a été ajouté au dossier public » concernant l’histoire des pensionnats au Canada.
Lire la suiteUn an plus tard, toujours aucune preuve de tombes anonymes ou d’enfants disparus dans les anciens pensionnats indiens
Pensionnaires de l'internat de Kamloops.
Par Pour une école libre au Québec
Extrait et résumé d’un texte de Brian Giesbrecht, juge à la retraite de la Cour provinciale du Manitoba, de Nina Green, chercheuse indépendante, et Tom Flanagan, professeur émérite de sciences politiques à l’Université de Calgary.
Le 27 mai 2021, la cheffe Rosanne Casimir a annoncé qu’un géoradar (GPR) avait détecté les restes de 215 enfants décédés au pensionnat indien de Kamloops (KIRS) dans des circonstances sinistres. Plus choquant encore, le chef Casimir a affirmé que des enfants dès six ans avaient été réveillés au milieu de la nuit pour enterrer secrètement ces enfants dans le verger de pommiers.
Le Canada fut ensuite précipité dans une frénésie d’autoflagellation. Le Premier ministre Trudeau fit mettre en berne les drapeaux pendant six mois. Les politiciens se répandirent ouvertement en pleurs, on porta des chemises orange en signe de solidarité, des monuments faits de petites chaussures apparurent spontanément un peu partout au Canada, des dizaines d’églises furent incendiées et vandalisées, le pape et des dirigeants mondiaux s’insurgèrent, enfin des avocats portèrent immédiatement plainte auprès de la Cour pénale internationale de La Haye.
Les médias et les dirigeants autochtones déclarèrent par la suite au monde que les restes humains à Kamloops ne représentaient qu’un petit nombre de milliers de ces sépultures dans d’anciens pensionnats à travers le Canada, et le gouvernement fédéral alloua 321 millions de dollars pour les recherches par GPR de sépultures anonymes.
Lors de l’émission Fifth Estate de la CBC en janvier, le chef Manny Jules a promis que le lieu de sépulture présumé dans l’ancienne pommeraie de Kamloops serait fouillé. Cette promesse n’a pas été tenue et, tant que cette promesse ne sera pas tenue et que des fouilles n’auront pas eu lieu, on ne peut pas affirmer que des restes humains de 215 enfants ont été retrouvés en mai dernier.
En fait, il n’existe nulle preuve qui étaye l’affirmation selon laquelle des enfants sont morts ou ont été tués puis secrètement enterrés dans l’ancien verger. On ne possède aucun nom d’un de ces enfants disparus, aucun parent ou proche n’affirme qu’un de leurs enfants ferait partie de ces 215 disparus.
Qui sont les 215 enfants qui y seraient enterrés ? Personne n’en a la moindre idée.
Aucune des nombreuses bandes indiennes qui ont envoyé des enfants à l’ancien pensionnat indien de Kamloops, y compris la bande de Kamloops elle-même, n’a jamais donné le nom d’un seul enfant qui serait allé à l’école, n’en serait jamais revenu et que la bande cherche encore. Pas un.
Lire la suiteDes héros pro-vie découvrent les corps de bébés tardivement avortés et se font arrêter par le FBI
Pro-vie arrêtés par le FBI dans la nuit du 30 mars 2022.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Vous avez peut-être entendu parler de ces pro-vie qui ont été arrêtés au beau milieu de la nuit par le FBI, et de corps de bébés avortés « découverts » chez l’un d’eux par la police de Washington D.C.… La nouvelle a fait le tour du monde dans les médias (pro-avortement), jusqu’au Journal de Montréal, qui ont saisi l’occasion pour salir la réputation de ces pro-vie et du mouvement en général. Un titre comme « États-Unis : des fœtus retrouvés dans l’ancienne résidence d’une personne anti-avortement », suivi d’une description somme toute négative et partielle (les pro-vie en question n’y sont nulle part cités), risque fort de donner une image morbide des vilains « anti-avortement ».
Or, que s’est-il réellement passé ? Pourquoi le FBI a-t-il fait une descente digne de l’arrestation de dangereux criminels ? Pourquoi ces pro-vie conservaient-ils chez eux les corps de bébés avortés ?
Neuf pro-vie ont été arrêtés par le FBI, dont au moins huit le mercredi 30 mars : Joan Andrews Bell, Lauren Handy, Jonathan Darnel, Jay Smith, Paulette Harlow, Jean Marshall, John Hinshaw, Heather Idoni — quant au neuvième, William Goodman, il s’est rendu aux autorités fédérales. Le FBI a fait irruption en pleine nuit, pistolet au poing, arrêtant les pro-vie chez eux pour un fait qui remontait à deux ans déjà : être entré dans un avortoir de Washington D.C. pour y conseiller les femmes enceintes de renoncer à l’avortement. Selon LifeSiteNews :
Lire la suiteUne vidéo a fait surface du raid du FBI contre des militants pro-vie accusés par le ministère de la Justice (DOJ) de l’administration Biden de « délits fédéraux de droits civils » pour « l’invasion » d’un centre d’avortement commis deux ans plus tôt.
Jeudi, LifeSiteNews a couvert l’arrestation de neuf militants pro-vie pour avoir bloqué l’entrée d’un centre d’avortement de D.C. en octobre 2020, dans le cadre d’un effort visant à offrir de l’aide aux familles cherchant à avorter, à leur conseiller de changer d’avis, à prier avec elles et à les informer sur les centres de ressources locaux.
Le DOJ de Biden allègue qu’ils « se sont engagés dans une conspiration visant à créer un blocus à la clinique de soins de santé reproductive pour empêcher la clinique de fournir, et les patients de recevoir, des services de santé reproductive » lorsqu’ils « sont entrés de force dans la clinique et ont entrepris de bloquer deux portes de la clinique en utilisant leurs corps, des meubles, des chaînes et des cordes. » Les pro-vie risquent jusqu’à 11 ans de prison, trois ans de liberté surveillée et une amende pouvant atteindre 350 000 dollars.
La vidéo publiée vendredi montre des agents armés entrant dans la maison, tenant les pro-vie en joue, et leur ordonnant de lever les mains et de se mettre à genoux. Les pro-vie sont respectueux et dociles tout au long de la vidéo.
La Pologne et la Hongrie sanctionnées pour leurs politiques pro-vie — même si elles accueillent des Ukrainiens…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Sara Kurfess/Usnplash
L’Union européenne ne semble pas faire de ses priorités l’aide aux Ukrainiens réfugiés de la guerre qui se déroule dans leur pays. En effets, la Pologne et la Hongrie, qui accueillent à elles seules deux millions et cinq cents milles réfugiés, continuent à faire l’objet de sanctions de l’UE qui retient la coquette somme de 45 milliards d’euros du fonds de relance économique. Quel est donc le crime effroyable qui devrait ainsi faire passer en seconde place le secours des Ukrainiens ? Rien moins que le « rejet des valeurs fondamentales de l’Union européenne » ; plus précisément, la Pologne a interdit l’avortement eugénique, une centaine de municipalités polonaises ont voté une résolution définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme, la Hongrie a interdit la propagande LGBT à l’école, et autres questions moins importantes qui ne relèvent du reste pas de la compétence de l’UE.
FSSPX.News dresse un bref portrait de la mesquinerie européenne :
La Commission européenne a décidé de retenir les fonds d’aide alloués à la Pologne et à la Hongrie l’année dernière : une enveloppe de 2000 milliards — sous forme de dette commune — avait été votée pour relancer les économies.
La raison invoquée pour justifier cette retenue est que la Pologne et la Hongrie ont rejeté les « valeurs fondamentales de l’Union européenne » en matière d’Etat de droit et de non-discrimination. Concrètement, c’est une sanction de leur gestion de l’avortement, des questions LGBT et de certaines réformes juridiques.
L’année dernière, la Hongrie a adopté une loi interdisant la diffusion de la propagande transgenre et homosexuelle aux enfants. Ces dernières années, près de 100 municipalités en Pologne ont adopté des résolutions définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. En outre, la Cour suprême polonaise a interdit l’avortement pour des raisons eugéniques.
Il faut rappeler que la somme dont il s’agit n’est pas une bagatelle : le total se monte à 45 milliards d’euros.
La culture de mort n’admet aucune exception, aucun compromis, aucun « recul » et révèle par l’attitude intransigeante des gouvernements européens, le peu de cas que l’Union fait de l’Ukraine.
Déclaration de Mgr Carlo Maria Viganò, archevêque et ancien Nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique, sur la crise russo-ukrainienne
Publié en français par Fabien Laurent sur Médias-Presse Info
Appel à la création d’une Alliance Anti-Mondialiste pour unir
les peuples en opposition à la tyrannie du Nouvel Ordre Mondial
« Rien n’est perdu avec la paix. Tout peut l’être avec la guerre. Que les hommes recommencent à se comprendre. Qu’ils recommencent à négocier. En faisant ces pourparlers avec bonne volonté et dans le respect des droits réciproques, ils s’apercevront qu’un succès honorable n’est jamais exclu des négociations loyales et actives. Ils se sentiront grands — de la véritable grandeur — si, faisant taire les voix de la passion, aussi bien collective que privée, et faisant droit à la raison, ils épargnent le sang de leurs frères et soustraient leur Patrie a la ruine. »
Ainsi Pie XII s’adressa, le 24 août 1939, aux gouvernants et aux peuples dans l’imminence de la guerre. Ce n’étaient pas des paroles de pacifisme vide, ni de silence complice sur les nombreuses violations de la justice qui avaient lieu en de nombreux endroits. Dans ce message radio, qu’encore certains se souviennent d’avoir entendu, l’appel du Pontife romain invoquait le « respect des droits réciproques » comme prémisse à des négociations de paix fructueuses.
La narration médiatique
Si l’on observe ce qui se passe en Ukraine, sans se laisser abuser par les falsifications macroscopiques des grands médias, on se rend compte que le « respect des droits mutuels » a été complètement ignoré ; au contraire, on a l’impression que l’Administration Biden, l’OTAN et l’Union européenne veulent délibérément maintenir une situation de déséquilibre flagrant, précisément pour rendre impossible toute tentative de règlement pacifique de la crise ukrainienne, provoquant la Fédération de Russie pour déchaîner un conflit. Là réside la gravité du problème. C’est le piège tendu à la fois à la Russie et à l’Ukraine, les deux étant utilisées pour permettre à l’élite mondialiste de mener à bien son plan criminel.
Que l’on ne soit pas étonné si le pluralisme et la liberté d’expression, tant vantés dans les pays qui se prétendent démocratiques, soient quotidiennement désavoués par la censure et l’intolérance à l’égard des opinions qui ne sont pas conformes au récit officiel : les manipulations de ce type sont devenues la norme pendant la soi-disant pandémie, au détriment des médecins, des scientifiques et des journalistes dissidents, qui ont été discrédités et ostracisés simplement parce qu’ils ont osé remettre en question l’efficacité des sérums expérimentaux. Deux ans plus tard, la vérité sur les effets indésirables et la gestion peu judicieuse de l’urgence sanitaire leur donne raison, mais elle est obstinément ignorée parce qu’elle ne correspond pas à ce que le système voulait et veut encore aujourd’hui.
Si les médias du monde entier ont pu jusqu’à présent mentir sans aucune honte sur une question de stricte pertinence scientifique, en répandant des mensonges et en dissimulant la réalité, nous devrions nous demander pourquoi, dans la situation actuelle, ils devraient soudainement retrouver l’honnêteté intellectuelle et le respect du code de déontologie qu’ils ont largement répudiés avec la Covid.
Lire la suiteTrudeau ne s’arrêtera pas tant que toute dissidence ne sera pas écrasée au nom de la « démocratie »
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie
7 mars 2022 (LifeSiteNews) — Dans un discours prononcé vendredi dernier à Toronto, le premier ministre Justin Trudeau a révélé ce que beaucoup d’entre nous savaient déjà être vrai : les termes « désinformation » et « mauvaise information » vont continuer à être militarisés et utilisés pour justifier l’éradication de toute dissidence politique.
Dans la plus pure tradition du Parti libéral, M. Trudeau a parlé des deux côtés de la bouche vendredi, alors qu’il s’adressait aux membres de la communauté ukrainienne du Canada dans le contexte de la crise russo-ukrainienne. Décriant les actions autoritaires de la Russie, Trudeau a réussi à glisser l’importance d’accroître la portée de sa propre autorité politique en soulignant la nécessité d’écraser la soi-disant « désinformation ». Comme l’ensemble de la gauche politique, Trudeau a l’étrange capacité d’exprimer certaines vérités tout en ouvrant la voie, simultanément et clandestinement, à son propre désir d’accroître son pouvoir et son influence sur les masses.
Si l’on considère que l’argent des contribuables canadiens sert à financer l’avortement, les programmes d’injections expérimentales de masse et autres maux sociaux, je dirais que nombre d’entre nous, chrétiens, sommes tout à fait ravis qu’une partie de notre argent soit dépensée à l’étranger pour aider les Ukrainiens innocents pris dans la crise humanitaire croissante provoquée par la guerre en cours. Mais, à l’instar de la solidarité bipartisane dont l’Amérique a fait l’expérience après le 11 septembre, il est de plus en plus prudent d’être à l’affût des plans du gouvernement visant à tirer profit de la souffrance, en utilisant cette période pour faire avancer son propre programme, comme George W. Bush l’a fait avec le Patriot Act.
Dans son discours, M. Trudeau a abordé à juste titre la peur et la tristesse que doivent ressentir les Ukrainiens. Que l’on pense que l’OTAN est pire que la Russie ou que la Russie est pire que l’OTAN, je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que la vie humaine innocente doit être protégée et doit primer sur la géopolitique. Cependant, au lieu de s’en tenir à ce point, M. Trudeau a pris le temps d’aborder le soi-disant « glissement » des « démocraties » dans le monde, tout en faisant allusion à ce qu’il cherche à faire à ce sujet.
Lire la suitePologne : une nouvelle loi contre la propagande LGBT dans les écoles
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : rimmdream/Adobe Stock
Un projet de loi dirigé contre la propagande LGBT dans les écoles en Pologne a été approuvé par le Parlement polonais, et nécessite pour entrer en vigueur la signature du président Andrzej Duda — qui a jusqu’au 3 mars pour parapher au bas du texte… ou s’en abstenir. La Lex Czernek, du nom de son auteur le ministre de l’Éducation Przemysław Czarnek, réforme également la structure du système de nomination des directeurs d’école publique, selon The European Conservative :
La « Lex Czarnek » prend la forme d’un amendement à la Loi sur l’éducation générale. Elle ne traite pas seulement de la question de la propagande LGBT, mais modifie les relations d’autorité au sein du système éducatif polonais. C’est ce point qui a soulevé plus d’opposition que le dilemme idéologique. En effet, le projet de loi renforce l’autorité des recteurs d’école par rapport à la juridiction des maires, qui avaient jusqu’à présent le pouvoir de contrôler les directeurs d’école.
Si la loi est approuvée, les recteurs détermineront la nomination des directeurs d’école et exerceront davantage de poids dans l’inspection et la supervision des événements et des cours supplémentaires organisés par les écoles — et, en particulier, des interventions d’associations externes, qui sont généralement le lieu de l’activisme LGBT. En pratique, cela permettra au ministère de l’Éducation de s’opposer à la politique de certaines villes à tendance libérale, comme Varsovie et Gdańsk, qui consiste à faire entrer des militants LGBT dans les écoles. Souvent cachés sous le couvert de la lutte contre la discrimination, ces groupes gauchistes diffusent un programme pro-LGBT et mettent en œuvre une éducation sexuelle conforme aux normes recommandées par l’OMS, qui ont fait l’objet de nombreuses contestations en Pologne. La menace du projet de loi pour les libéraux est évidente : s’il est adopté, de nombreuses associations de gauche n’auront plus le champ libre pour intervenir dans les écoles.
Un grand journal britannique admet ce que les pro-vie savent déjà : les avortements clandestins sont un mythe
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
8 février 2022 (LifeSiteNews) — Les grandes sociétés d’avortement telles que Planned Parenthood et Marie Stopes font pression pour légaliser l’avortement dans les pays en développement depuis des années, un fait exposé dans le brillant livre du militant pro-vie nigérian Obianuju Ekeocha, Target Africa : Neo-Colonialism in the 21st Century.
Soutenus par des milliardaires tels que Bill Gates et George Soros, ainsi que par de puissantes organisations telles que les Nations Unies, l’Union européenne, l’administration Biden et l’Organisation mondiale de la santé, les pays pauvres d’Afrique, d’Amérique latine et d’Amérique du Sud sont soumis à une pression quasi constante pour qu’ils suppriment leurs protections des enfants à naître et laissent passer à travers leurs frontières les profiteurs sanguinaires de « Big Abortion ».
Le scénario est presque toujours le même. Les nations riches font miroiter l’aide étrangère aux nations plus pauvres, exigeant qu’elles se conforment aux valeurs post-chrétiennes sous peine de se voir couper les vivres. Les médias occidentaux s’emploient à dépeindre ces pays non pas comme des nations axées sur la famille qui aiment et valorisent les enfants, mais comme des paysages d’enfer amers où des millions de femmes meurent dans des ruelles. Ils ne prétendent jamais qu’ils cherchent à légaliser l’avortement pour leur propre profit, ou parce que leurs valeurs l’exigent — ils prétendent toujours que c’est pour le bien des personnes qu’ils demandent de l’accepter. Aucun mensonge n’est trop gros pour ne pas être imprimé.
C’est pourquoi une récente correction de la publication britannique The Telegraph est particulièrement surprenante — non pas parce qu’elle s’est trompée dans les chiffres de l’avortement, mais parce qu’elle a pris la peine de l’admettre. Voici leur aveu, dans son intégralité :
Lire la suiteLe 19 février 2021, nous avons publié un article qui rapportait qu’environ « 12 000 femmes meurent d’avortements clandestins chaque année au Malawi… »
L’article faisait référence à des données produites dans un rapport conjoint du Centre pour la santé reproductive du Collège de médecine de l’Université du Malawi et de l’Institut Guttmacher, basé aux États-Unis.