Ne croyez pas les mensonges des pro-avortement : les pro-vie prennent soin des mères et des bébés à tous les stades de la vie
Par Susan Ciancio et American Life League — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Chalabala/Adobe Stck
7 juillet 2022 (LifeSiteNews) — Connaissez-vous la belle histoire de saint Laurent, qui a vécu pendant la persécution des chrétiens à Rome au milieu des années 200 ? En tant qu’archidiacre de l’Église, Laurent était chargé de prendre soin des biens matériels de l’Église et de distribuer des ressources aux pauvres.
Sachant cela, le gouvernement l’a fait arrêter. On lui a dit qu’on lui épargnerait l’exécution s’il rassemblait les richesses de l’Église et les apportait devant le juge. Laurent répondit qu’il lui faudrait trois jours pour le faire. Trois jours plus tard, quand il est revenu, il a amené avec lui les pauvres, les malades, les infirmes et les orphelins. Lorsque le juge a demandé où était le trésor, Laurent a répondu : « Ce sont eux les trésors de l’Église romaine. »
Depuis le renversement de l’arrêt Roe v. Wade, j’ai beaucoup pensé à la citation de Laurent, et j’ajouterais que les mères enceintes, leurs bébés, et les mères qui luttent pour rejoindre les deux bouts sont aussi les trésors de l’Église. Et tout comme saint Laurent a protégé les personnes vulnérables, nous devons le faire aussi.
En tant que personnes pro-vie, nous savons et sommes conscients qu’il existe d’innombrables services et organisations qui prennent soin des mamans et des bébés chaque jour. Pourtant, la désinformation et le vitriol diffusés depuis la décision Dobbs répandent le mensonge que les personnes pro-vie ne se soucient du bébé qu’avant sa naissance et pas après. Cela ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité.
Il existe littéralement des milliers de centres de grossesse pro-vie qui aident les mères et leurs bébés. Ils répondent aux besoins matériels et financiers, et certains offrent même une aide pour payer les factures ou trouver un logement pour les mères et leurs enfants. En outre, d’innombrables paroisses catholiques et églises d’autres confessions parrainent des collectes de couches et de vêtements au profit des centres locaux de ressources pour femmes enceintes. Et il existe des maisons de maternité pour les femmes qui n’ont nulle part où aller. L’aide ne s’arrête certainement pas lorsqu’une femme vulnérable a donné naissance à son bébé.
C’est pourquoi je souhaite partager avec vous quelques ressources étonnantes. Bien qu’il y en ait beaucoup, beaucoup plus que 10, je mettrai l’accent sur ces 10 ressources pour montrer que le travail des pro-vie ne s’arrête pas lorsque la femme s’éloigne de la clinique d’avortement.
Lire la suiteVoici comment l’OMS est manipulée pour promouvoir l’avortement et le contrôle démographique
Communiqué de presse de l’European Centre for Law & Justice — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Human Reproduction Programme (HRP), ont publié de nouvelles lignes directrices consolidées sur l’avortement au mois de mars 2022. Loin de s’en tenir à leur mission d’assistance et de conseil aux professionnels de la santé, le document promeut une libéralisation complète de l’avortement sans précédent dans le monde : il recommande, entre autres, la légalisation de l’avortement à la demande et sans condition jusqu’au terme de la grossesse (pp. 24 et 28), la réduction de la liberté de conscience des professions médicales (p. 41 et suivantes) et de ne pas informer les parents en cas d’avortement pratiqué sur leur fille mineure (p. 43).
En réponse à de telles recommandations, le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) souhaite vous alerter contre cette instrumentalisation de l’OMS par des acteurs extérieurs militant pour la libéralisation de l’avortement. L’ECLJ est convaincu de l’importance de la mission de l’OMS et de la nécessité d’assurer son indépendance. Pour cela, nous voudrions vous faire part de trois points fondamentaux pour comprendre et interpréter la publication de ce document :
- Ce document n’a pas de valeur juridique contraignante en droit international, il s’agit de conseils. Il n’a pas été adopté par les États, ni par le Secrétariat de l’OMS, mais par un groupe de travail ad hoc de l’OMS composé majoritairement de militants de l’avortement.
- La valeur scientifique de ce document est relative et critiquable. Le groupe rédacteur reconnaît ne pas avoir d’études scientifiques probantes et définitives pour soutenir 20 de ses 54 recommandations.
- Ce document a été financé et rédigé par des individus connus pour leur militantisme et par de grandes organisations privées et internationales dévouées à la promotion de l’avortement dans le monde. En effet, en 2020, 55 % des ressources du HRP étaient privées avec 20 millions de dollars de la Susan Thompson Buffett Foundation (et 65 % des recettes différées étaient privées avec près de 55 millions de dollars de la Susan Thompson Buffett Foundation) [1]
Comme nous nous proposons de vous l’expliquer de manière synthétique ci-après, ces lignes directrices consolidées sur l’avortement sont en réalité un document de promotion de l’avortement, qui instrumentalise l’Organisation des Nations unies à cette fin.
Absence d’autorité juridique contraignante
Ce document n’a pas de valeur juridique contraignante. Réalisé par un groupe d’élaboration des lignes directrices et de nombreux contributeurs extérieurs, il n’a pas été formellement adopté par l’OMS, ni par les États membres de l’OMS lors d’une réunion spécifique. Il a été adopté par consensus fin avril 2021 au cours de réunions du Groupe d’élaboration des lignes directrices (p. 136). Le document ne contient pas de date précise d’adoption ni de signature du directeur de l’OMS ou d’un chef de département compétent, comme c’est le cas pour un document ayant une valeur juridique.
Les sources juridiques sur lesquelles les rédacteurs s’appuient pour leurs recommandations légales sont également du « droit mou ». Ce sont des avis, des opinions, des rapports, des décisions ou des recommandations de Rapporteurs spéciaux, de Comités d’experts ou de groupes de travail des Nations unies. Il y a une multiplicité de sources visant à faire oublier un point fondamental de droit international que ce document ne change pas : il n’existe pas de droit international à l’avortement. Aucune convention internationale n’oblige les États à légaliser cette pratique.
Lire la suiteQuand les médias essaient de vous faire croire que l’on condamne des femmes pour une fausse couche là où on punit l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
Plusieurs grands médias on relayé, avec un empressement qui trahit l’idéologie à laquelle ils adhèrent, la nouvelle effroyablement… fausse comme quoi une femme aurait été condamnée au Salvador à 50 de prison pour une fausse couche ! les autorités étant fabuleusement dépourvu de bon sens et confondant avortement provoqué avec avortement spontané.
À vrai dire, ce sont bien plutôt les rapporteurs de la « nouvelle » qui fabulent, si ce n’est qu’ils mentent. En fait, rapporte Le Salon Beige, il s’agit d’une femme qui a dissimulé sa grossesse à sa famille et qui, ayant accouché en dehors de tout lieu médical, a tué son nouveau-né de six coups de couteau — c’est ce qu’on appelle un infanticide, et non une fausse couche… C’est pour ce crime abominable qu’elle a été condamnée à 50 ans de prison.
#Condena I A 50 años de prisión fue condenada Lesly Lisbeth Ramírez, de 23 años de edad, por el Homicidio Agravado en perjuicio de su hija recién nacida.
— Fiscalía General de la República El Salvador (@FGR_SV) June 29, 2022
Los hechos sucedieron el 17 de junio del 2020, al interior de una vivienda en el cantón El Volcán de San Miguel. pic.twitter.com/HjhcUee85P
Ce qui m’inquiète avec ces médias, c’est que soit ils sont trop empressés et ne vérifient pas, soit ils affabulent, soit ils sont malhonnêtes, ou les trois à la fois à des degrés divers.
Les pro-avortement politisent une jeune fille de 11 ans, victime de viol
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Photo : Alexas Fotos/Pixabay
Les défenseurs de l’avortement sont scandalisés qu’un juge brésilien ait refusé d’autoriser une enfant de 11 ans, victime de viol, à avorter l’enfant qu’elle porte. La mère de la jeune fille l’aurait emmenée chez un médecin de Florianopolis, dans l’État de Santa Catarina, pour se faire avorter alors qu’elle était déjà enceinte de 22 semaines. Mais le médecin a refusé et a dit qu’il fallait une ordonnance du tribunal, car l’avortement n’est autorisé que jusqu’à 20 semaines.
La famille s’est alors adressée au juge Joana Ribeiro Zimmer, qui fait actuellement l’objet d’une enquête de la Cour de justice brésilienne après avoir refusé d’autoriser l’avortement.
Selon The Intercept, la motivation du juge Zimmer tient en partie au fait que les enfants nés à 22 semaines sont désormais considérés comme viables, car ils sont capables de survivre à un âge de plus en plus précoce. Ainsi, autoriser cet avortement, pour Zimmer, « serait une autorisation de meurtre ».
De nombreuses personnes ont critiqué le juge Zimmer de ne pas avoir suffisamment protégé la victime de viol âgée de 11 ans, qui est maintenant enceinte de 29 semaines, mais le juge a pris des mesures pour assurer sa sécurité. Alors que la mère menaçait de commettre elle-même l’avortement, Mme Zimmer a envoyé la jeune fille dans un refuge pour la protéger de la personne responsable du viol ─ qui a eu lieu à son domicile, ce qui indique qu’il s’agit d’un membre du ménage. Un avortement pourrait faciliter la dissimulation des crimes du violeur.
Un autre magistrat a depuis décidé que la jeune fille pouvait rentrer chez elle, ce qui était le souhait de sa mère.
Ipas, une organisation d’accès à l’avortement, a publié une déclaration sur Newsweek critiquant les valeurs pro-vie du Brésil. « Parce que la loi brésilienne n’autorise l’avortement qu’en cas de viol, d’anencéphalie fœtale ou de risque pour la vie, en 2012, le ministère de la Santé du pays n’a signalé que 1 626 avortements légaux dans une nation de 203 millions d’habitants », ont-ils déclaré. « Cependant, on estime qu’un million de Brésiliennes se font avorter chaque année. Beaucoup de ces femmes, en particulier celles qui n’ont pas les ressources financières ou sociales nécessaires pour consulter un prestataire bien formé et disposé à le faire, courent un risque juridique énorme lorsqu’elles décident de mettre fin à une grossesse non désirée. Les conséquences physiques peuvent également être dévastatrices. »
Bien que cette affaire ait suscité l'indignation internationale, l’avortement n’est jamais la réponse au viol, même si la victime est une enfant. Un avortement tardif prend plusieurs jours et peut conduire l’enfant à accoucher du corps de son enfant décédé, seule, à la maison ─ ce qui serait extrêmement traumatisant.
Bien que la grossesse à un si jeune âge soit effectivement dangereuse, les avortements tardifs sont également très risqués pour les femmes et les jeunes filles ─ et l’affirmation selon laquelle l’avortement est plus sûr que l’accouchement repose sur une seule étude erronée.
Permettre à cette enfant d’avorter ne ferait qu’ajouter davantage de violence et de traumatisme à une situation déjà violente et traumatisante. De plus, elle a déjà été replacée dans une situation où le violeur, quel qu’il soit, a accès à elle, contre la volonté du juge pro-vie qui voulait la protéger. Le fait de lui donner un avortement et de la renvoyer chez elle répondrait mieux aux besoins du violeur ; toutes les preuves de son crime seraient détruites, et sa victime serait là pour qu’il abuse d’elle à nouveau.
L’avortement n’est pas une réponse aux problèmes de cette jeune fille. Il ne ferait que les aggraver.
Les médias soutiennent l’avortement, mais omettent de montrer ce que c’est
Par Paul-André Deschesnes — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock
La Cour suprême des États-Unis vient de prendre une décision historique sur l’avortement. Six courageux juges viennent de mettre leur vie en danger en décrétant que l’avortement, ça relève désormais de chaque État, et non de la Cour suprême.
Les Américains sont divisés sur cette question : 50 % pour l’avortement et 50 % contre. La moitié des États (des républicains) vont mettre des restrictions pour avorter. L’autre moitié (des gouvernements démocrates de gauche) vont crier haut et fort contre ce décret de la Cour suprême, car ses États sont pour un droit illimité à l’avortement, tel que réclamé par les mouvements féministes à la mode.
En Occident, c’est la panique généralisée ! Tous les médias hurlent : C’est horrible ! Ces juges sont des talibans ! On revient au Moyen-Âge ! L’avortement, c’est une question de « santé » pour toutes les femmes ! C’est une journée noire ! C’est le retour de la Grande Noirceur ! On est outré ! C’est une onde de choc ! C’est la mentalité d’une autre époque ! C’est un recul effrayant ! Depuis deux jours, toute cette fausse information est vue et entendue partout en Occident ! C’est la fin du monde ? Faut-il se taire face à cette désinformation qui ne dit jamais « c’est quoi un avortement ? »
Le bon peuple écoute ceux et celles qui crient très fort en faveur de l’avortement, mais il refuse de s’informer sur ce qu’« en quoi ça consiste un avortement ». Même une certaine « science » refuse de voir la Vérité en face en décrétant que l’enfant à naître n’est pas une personne humaine, même pas à 6, 7, 8, 9 mois de gestation. Honte à ces ridicules « savants » !
Regardez cette courte vidéo [Attention, images pouvant choquer], et donnez-moi des nouvelles.
Le fœtus est un vrai bébé. L’avortement, c’est une boucherie. Les médias, les journaux, la télévision ne vous montreront jamais cette réalité horrible.
Même si Biden, Trudeau, Macron, Legault et tous les autres politiciens occidentaux (surtout de gauche) vous disent en s’autoproclamant « bon catholique pratiquant », que l’avortement est quelque chose d’essentiel pour l’épanouissement de la femme, c’est archifaux ! Ce sont de cyniques menteurs. Regardez cette vidéo — « Mon corps m’appartient ? » Et le corps du bébé à naître à qui appartient-il ?
Les féministes font trembler la planète. Ce sont des hypocrites, car elles refusent de montrer à la population « C’est quoi un avortement ».
Une enseignante poursuit le conseil scolaire qui l’a expulsée d’une réunion parce qu’elle s’opposait à des livres pour enfants promouvant la «transition»
Mme Burjoski.
Par le Justice Centre for Constitutional Freedoms (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : JCCF
21 juin 2022, Hamilton, Ontario (JCCF) — Le Centre de justice a annoncé mardi qu’une action en justice a été intentée contre le Waterloo Region District School Board au nom de Carolyn Burjoski.
Mme Burjoski, une ancienne enseignante de classe élémentaire, a été expulsée d’une réunion du conseil scolaire après s’être opposée aux décisions du conseil d’interdire les livres de bibliothèque jugés « nocifs » et d’inclure des livres sur la sexualité dans le programme de tous les élèves de l’élémentaire.
Mme Burjoski a assisté à la réunion, ouverte au public, le 17 janvier 2022, et a tenté de faire une présentation de 10 minutes pour exprimer son point de vue, en soulignant que le matériel d’éducation sexuelle proposé sexualiserait les enfants et minimiserait les risques d’une transition sexuelle médicale.
La présentation de Mme Burjoski comprenait un passage d’un livre d’Alex Gino intitulé Rick qui raconte l’histoire d’un jeune garçon dont l’ami parle tout le temps de filles nues. Le garçon décide qu’il doit y avoir quelque chose qui ne va pas chez lui parce que cela n’éveille rien en lui, il déclare donc son « identité asexuelle ».
La présentation a également montré un passage d’un livre de M.G. Hennessy intitulé The Other Boy, qui traite d’une fille qui s’identifie comme garçon et prend des bloqueurs de puberté et de la testostérone dans le cadre d’une transition sexuelle médicale. Mme Burjoski a fait remarquer que certains livres « donnent l’impression qu’il est simple ou même cool de prendre des bloqueurs de puberté et des hormones du sexe opposé ».
La présentation de Mme Burjoski a été interrompue après quatre minutes par le président Scott Piatkowski, qui a allégué qu’elle violait le Code des droits de la personne de l’Ontario. Le conseil a voté pour confirmer la décision de M. Piatkowski et Mme Burjoski a été expulsée de la réunion.
Selon Jorge Pineda, avocat du Centre de justice, « Mme Burjoski est une ancienne enseignante qui s’inquiète sincèrement de la convenance du contenu sexuel partagé avec des enfants d’âge élémentaire dans les écoles de la région de Waterloo ».
Lire la suiteGoogle manipule les résultats de recherche pour censurer des informations et faire basculer les élections
Par le Dr Joseph Mercola — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : gpointstudio/Adobe Stock
Aperçu du sujet
- Robert Epstein, docteur en psychologie, met en garde contre la capacité de Google à contrôler les politiques publiques, à faire basculer les élections et à laver le cerveau de nos enfants.
- Les méthodes utilisées par Google sont éphémères et ne laissent aucune trace écrite derrière elles, ce qui rend très difficile le suivi et la preuve qu’ils utilisent les humains comme des pions, nous manipulant par des moyens que nous ne pouvons pas contrer.
- Des recherches menées par Epstein et ses collègues ont montré que des résultats de recherche biaisés peuvent modifier l’opinion et les préférences électorales des gens, faisant basculer l’opinion des électeurs indécis de 20 % à 80 % dans certains groupes démographiques.
- La fonction « autocomplétion » du moteur de recherche de Google peut transformer une proportion de 50/50 parmi les électeurs indécis en une proportion de près de 90/10, sans que les gens ne se rendent compte qu’ils sont manipulés.
- La première étape pour s’affranchir de la dictature de Google est de reconnaître que la manipulation a lieu ; la suivante consiste à s’y soustraire consciemment, autant que possible, en protégeant sa vie privée en ligne.
(Mercola) — Google a le pouvoir de manipuler ce que vous voyez en ligne, en vous ciblant avec certaines publicités et en masquant les résultats de recherche qu’il préférerait que vous ne voyiez pas. Mais peut-il aller jusqu’à contrôler le résultat d’élections politiques ?
Absolument, selon Robert Epstein, docteur en psychologie, chercheur principal à l’American Institute for Behavioral Research and Technology (AIBRT).
Epstein, un psychologue formé à Harvard qui a fondé le Cambridge Center for Behavioral Studies, compare Google à un dictateur doté d’un pouvoir sans précédent, car il s’appuie sur des techniques de manipulation qui n’ont jamais existé auparavant dans l’histoire de l’humanité. Les services gratuits qu’il fournit ne sont pas vraiment gratuits, prévient-il : « Vous les payez de votre liberté ».
Lire la suiteUn nouveau livre canadien pour enfants tente de normaliser le suicide assisté
Par Mary Zwicker (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Yulia/Adobe Stock
16 juin 2022 (Campaign Life Coalition) — Au Canada, un nouveau livre fait la promotion du suicide assisté auprès des jeunes enfants, en présentant l’idée de tuer sa grand-mère comme un acte d’amour et de compassion plutôt que comme le meurtre qu’est cet acte en réalité.
Le nouveau livre de Bill Richardson, Last Week, publié en avril 2022, a été décrit par les critiques comme étant « sensible » et « convaincant ». Il présente le meurtre des malades et des personnes âgées ─ appelé par euphémisme ici au Canada « aide médicale à mourir » (AMM) ─ à travers les yeux d’un jeune enfant qui doit dire au revoir à sa grand-mère, Flippa.
Le livre mentionne l’habitude quotidienne de Flippa de se rendre à la plage et de se baigner dans l’océan. Cependant, en vieillissant et en s’affaiblissant, Flippa n’est plus capable de nager dans l’océan ou de faire les choses qu’elle aime. À cause de cela, la vie ne semble plus valoir la peine d’être vécue. C’est pourquoi Flippa choisit le suicide assisté plutôt qu’une mort naturelle.
À une semaine de la mort de Flippa, le jeune enfant fait face à une variété d’émotions, comptant chaque précieuse seconde jusqu’au dernier adieu. Richardson décrit des scènes de camaraderie, la famille et les amis se réunissant pour rire, pleurer et se remémorer le passé en partageant de bons souvenirs de la vie de Flippa.
En donnant un aperçu de ces derniers moments passés avec un être cher, Richardson tente de dépeindre l’euthanasie comme une voie qui permet aux gens de faire face à la mort d’un être cher, sans l’incertitude qui entoure une mort naturelle.
M. Richardson, qui était auparavant radiodiffuseur à Radio Canada, a déclaré que c’est la prévalence croissante de l’euthanasie dans la société actuelle qui l’a inspiré d’écrire ce livre. Il a ajouté qu’étant donné que de plus en plus de personnes considèrent l’euthanasie comme une option légitime, c’est une question à laquelle les enfants devront de plus en plus faire face.
Richardson, qui s’identifie comme « un homme gay », a voulu écrire un livre qui aiderait les enfants à faire face à leurs émotions, tout en les aidant à comprendre le concept de quelqu’un qui choisit sa propre mort.
Dans une scène pleine d’émotion, l’enfant demande à sa grand-mère : « Tu es sûre ? », « Très sûre », répond-elle avec assurance.
L’euthanasie ou « suicide assisté par un médecin » a été légalisée au Canada en 2016 avec le projet de loi C-14. Alors que le projet de loi initial ne légalisait l’euthanasie que pour les malades en phase terminale ou pour les cas où la mort était « raisonnablement prévisible », la nouvelle législation ambiguë rend l’AMM accessible à un groupe beaucoup plus large dans tout le Canada. En 2021, le projet de loi C-7 a été adopté et permet l’euthanasie pour les personnes dont la mort n’est pas « raisonnablement prévisible », y compris celles atteintes de maladie mentale.
Alex Schadenberg, directeur général de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie, a déclaré à Campaign Life Coalition qu’un livre comme celui de Richardson fait partie d’une campagne massive au Canada pour tenter de normaliser l’euthanasie.
Lire la suiteLes conservateurs se font envoyer une boîte de cintres par des pro-avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andrzej Tokarski/Adobe Stock
Les cintres, normalement, servent à suspendre ses vêtements, comme une chemise ou un manteau. Cependant, selon les pro-avortement, il servirait également de moyen d’avorter, employé par les femmes désespérées de ne pouvoir tuer autrement leur bébé, ces dernières mourant par conséquent d’une méthode aussi précaire — conte à dormir debout s’il en est d’hécatombe de femmes blessées, manque d’avortement légal et sécuritaire. Plusieurs études démontrent, chiffres à l’appui, qu’il n’y a pas davantage de décès maternels dans les pays où l’avortement est interdit ou plus restreint qu’ailleurs (il y en a même moins…), et par conséquent, que le cintre n’est pas employé comme méthode de « secours ».
Un groupe d’étudiants de Sherbrooke cependant s’en tient à la légende selon laquelle les femmes seraient assez insensées pour recourir à un moyen aussi dangereux. Selon Le Soleil :
« La criminalisation de l’avortement a longtemps été et est toujours une grande cause de morts dans plusieurs endroits du monde et ça force les femmes à se replier sur des moyens insalubres et barbares comme les cintres… »
Lesdits étudiants sont les expéditeurs d’un paquet de cintres métalliques au Parti conservateur — ils forment un groupe qui se veut quelque peu facétieux (du moins le croient-ils) et qui arbore le pseudonyme de « Duc de Sherbrooke ».
Leur geste est sensé ouvrir les yeux aux députés du Parti conservateur sur l’enjeu de l’avortement et les pousser à prendre officiellement position en faveur de l’avortement, pour contrer les pro-vie qui s’affirment dans la course à la chefferie du parti — le tout sur fond de trame d’une Cour suprême américaine qui pourrait annuler Roe vs Wade. Une lettre accompagnait le colis, selon Le Soleil :
« Il nous est inconcevable qu’une institution politique aussi importante que la vôtre soit incapable de s’entendre sur le fait que ce droit doit être protégé, peu importe le prix »
Que demandent-ils par là ? Qu’une seule opinion seulement soit possible au sein du parti, et celle en faveur de l’avortement ?
Les membres du Duc de Sherbrooke, ayant communiqué anonymement avec La Tribune, disent avoir consulté les quelque 1600 abonnés de la page Instagram du groupe sur la possibilité de poser un geste afin d’attirer l’attention sur la question de l’avortement, notamment dans la perspective de la fuite d’un document de la Cour suprême américaine qui laissait entrevoir la possibilité d’un renversement de Roe vs Wade. Selon Le Soleil :
« Cet événement a causé beaucoup d’angoisses quant au traitement futur des cas d’agressions sexuelles. La majorité écrasante de nos abonnés (86 %) voulaient que nous agissions dans ce sens. »
Des « angoisses quant au traitement futur des cas d’agressions sexuelles » ? Je ne saisis pas exactement. Craindraient-ils que les femmes devenues enceintes suite à un viol ne puissent plus se faire avorter ? Cela est hautement improbable aux États-Unis où la plupart des lois les plus restrictives sur l’avortement le permettent en cas de viol. Qu’ils soient rassurés ! Les femmes pourront encore tuer leur bébé si celui-ci a été conçu lors d’un viol (bien qu’il soit totalement innocent et que son existence soit une chose distincte du viol lui-même)…
Lire la suiteUn nouveau sondage montre que la majorité des Canadiens pensent que les journalistes « essaient délibérément d’induire les gens en erreur »
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pressmaster/Adobe Stock
7 juin 2022 (LifeSiteNews) — Un nouveau sondage montre que la plupart des Canadiens sont de plus en plus préoccupés par le fait que les dirigeants politiques et les médias « essaient délibérément d’induire les gens en erreur ».
Récemment, la société de communication mondiale Edelman a publié son Baromètre de confiance 2022 d’après les réponses du public aux questions institutionnelles et sociétales, et ce rapport montre que la plupart des Canadiens se méfient des médias grand public.
Une majorité de Canadiens pensent que les «meneurs sociétaux » les induisent en erreur, et 71 % se disent préoccupés par le fait que de « fausses informations sont utilisées comme une arme ».
En ce qui concerne les nouvelles et l’information, plus de la moitié des Canadiens se méfient des médias traditionnels, tandis que de quarante-neuf à vingt et un pour cent respectivement se méfient des moteurs de recherche, des médias d’entreprises et des médias sociaux.
Le rapport demande également aux Canadiens s’ils croient que certains groupes « essaient délibérément d’induire les gens en erreur en disant des choses qu’ils savent être fausses ou des exagérations grossières ».
Soixante et un pour cent des Canadiens sont d’accord avec cette affirmation concernant les journalistes, soit un bond de douze pour cent par rapport à 2021. De même, les dirigeants d’entreprises et de gouvernements suscitent la méfiance de soixante et cinquante-huit pour cent des Canadiens respectivement.
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