L’armée canadienne largue les pronoms masculins et féminins
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pickpik
Dans l’armée canadienne on se soucie apparemment d’« inclusion », au point d’exclure les pronoms personnels féminins ou masculins du vocabulaire administratif militaire ; je doute que cela soit pour améliorer l’efficacité martiale, car, en effet, ça ne simplifiera sûrement pas les choses d’utiliser des pronoms neutres pluriels quand il s’agit d’un individu… D’après The Post Millennial :
Dans le cadre d’un nouveau changement de politique, les forces armées canadiennes n’utiliseront plus de pronoms sexués dans les rapports officiels.
Des documents obtenus par le commentateur conservateur Aaron Gunn et présentés au journal The Post Millennial révèlent que les militaires ne sont plus autorisés à écrire « he » ou « she » (« il » ou « elle »), mais doivent le remplacer par les pronoms « they/them » [mais comment font-ils en français ?], sans égard aux pronoms préférés de l’individu.
L’important cependant ne consiste pas le retrait des « pronoms préférés » d’un individu ou d’un autre, il s’agit bien de l’éradication, au sein d’un organe essentiel de l’État, de mots normaux et distinctifs faisant référence à la réalité, et qui plus est, matériel.
Publiés par le biais du message général des Forces canadiennes, ces changements qui privent une personne de son identité sexuelle en écrit visent à encourager la diversité des sexes. Dans les rapports sur le personnel, aucun supérieur hiérarchique ne sera autorisé à utiliser des pronoms qui désignent ou font référence au sexe biologique* d’une personne [...]
On ne sait pas encore de quelle façon les membres du personnel des Forces armées canadiennes réagiront à l’effacement de leur identité sexuelle dans leurs documents personnels. On ne sait pas encore quelles seront les sanctions prévues pour les fonctionnaires qui ne respectent pas le nouveau protocole.
On pourra rajouter un couplet (de mon cru) à la chanson « Dans l’armée canadienne » :
Y’a pu de « lui », c’est un ennui, dans l’armée canadienne !
Y a pu d’« elle », plus de querelle, dans l’armée canadienne !
*Remarquez que puisqu’un homme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, il ne peut donc pas devenir femme, d’où il est absurde de parler d’« homme biologique » quand on veut mentionner un vrai homme, car en fait d’homme, il n’y a que des hommes biologiques. La même chose est vraie pour les « femmes biologiques ». — A. H.
L’Office québécois de la langue française dérange… euh… dégénère... ah oui ! «dégenre» le français
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : jcomp/freepik
L’Office québécois de la langue française (OQLF), créé en 1961 par le gouvernement du Québec, est un organisme chargé de veiller à la pureté de la langue française, spécialement devant l’insidieuse langue anglaise qui a par trop la tendance à s’infiltrer dans le langage courant. L’on doit quelques heureuses inventions à cet organisme, comme « courriel » pour le néologisme anglait « email ».
Mais, comme l’explique Denise Bombardier dans Le Journal de Montréal :
Or sous la pression du lobby LGBTQ+, l’OQLF s’est fait piéger […] mine de rien, l’OQLF a décidé de se plier aux exigences du lobby LGBTQ+ en dégenrant le français. C’est ainsi qu’il cautionne toutes les théories non scientifiques opposant sexe et genre, comme on le fait dans les pays anglo-saxons.
Il faut dire que la Chambre de commerce LGBT du Québec (qu’est-ce que c’est que ça !), soutenue financièrement par l’OQLF, s’est incrustée dans l’Office et est parvenue à amener celui-ci à introduire des mots neutres qui ne sont en fait que des combinaisons androgynes… monstrueuses, au détriment du masculin et du féminin, seuls genres du français.
Mme Bombardier note donc :
Ainsi l’OQLF approuve-t-il en quelque sorte la rédaction bigenrée en proposant l’usage de termes qui combinent le masculin et le féminin. Par exemple, pour remplacer les mots frère et sœur, il propose frœur ou freureen et tancle pour désigner tante ou oncle. Ne reculant devant aucun obstacle ou aucune absurdité, l’OQLF suggère aussi qu’on remplace les pronoms ceux et celles par ceuzes et celleux et ils et elles par yels ou illes.
« frœur » et « freureen », je ne sais à quel sabir ces « mots » sont supposés ressembler, mais certainement pas à la langue française. Ne fût-ce que pour la violence qui est faite au français par cette mutation artificielle, français qui cessera bientôt de l’être, ces ajouts sont inacceptables, sans compter le côté idéologique qui se cache derrière…
Mme Bombardier souligne la participation active de l’UQUAM dans cette neutralisation du français (j’y mets ici les deux significations du mot) depuis des années. Et c’est sous l’œil bienveillant du gouvernement (tant) fédéral (que provincial) que la dénaturation s’accomplit :
Le gouvernement Trudeau est exemplaire en faisant preuve d’une tolérance sans réserve quant aux exigences transgenres. Le passeport canadien offre désormais trois options : homme, femme ou autre.
Quoi qu'il en soit, ressortez vos vieilles grammaires, car maintenant les organismes supposés préserver le français le détruise.
Un professeur dit à sa classe que « les filles ne sont pas réelles, et les garçons ne sont pas réels »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
Le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF) a déposé une requête auprès du Tribunal des droits de l’homme d’Ontario, pour le compte d’une petite fille et de sa mère, à l’encontre de la Commission scolaire du district d’Ottawa-Carleton. Le professeur de la petite fille (nommée NB dans l’article du JCCF) avait, entre autres, dit à sa classe « les filles ne sont pas réelles, et les garçons ne sont pas réels », ce qui a fortement troublé la petite fille, selon le JCCF :
Cette affaire a beaucoup retenu l’attention des médias, notamment dans les chroniques de Barbara Kay (ici et ici) et de Jordan Peterson, professeur de psychologie à l’Université de Toronto.
Au début de l’année 2018, le NB était une élève de 6 ans dans une classe de première année confiée à l’enseignant « JB ». Celui-ci montra à la classe une vidéo YouTube intitulée « He, She, and They?!? — Gender : Queer Kid Stuff #2" (Lui, elle et eux ?!? — genre : enfant queer matériel n° 2). La vidéo contenait un certain nombre de déclarations sur l’identité de genre et affirmait que « certaines personnes ne sont pas des garçons ou des filles » et que ceux qui ne se sentent pas comme une « elle » ou un « il » pourrait ne pas avoir de genre. Afin de déterminer qui est une fille ou un garçon — ou aucun des deux, débitait la vidéo, tout ce que vous avez à faire est de demander à quelqu’un son pronom.
Lors d’une autre occasion, JB dessina une échelle des genres au tableau et demanda à chaque élève de déterminer où ils se situaient sur cette échelle. NB indiqua qu’elle se trouvait à l’extrémité la plus éloignée de l’échelle marquée « fille ». JB ensuite déclara à la classe : « les filles ne sont pas réelles, et les garçons ne sont pas réels ». C’était extrêmement perturbant pour NB.
NB rentra chez elle et raconta tout à ses parents, demandant à plusieurs reprises pourquoi son identité de fille n’était « pas réelle ». Elle confia qu’elle n’était pas sûre de vouloir être maman quand elle serait grande, et demanda si elle pouvait « aller chez le docteur » à ce sujet. NB exprima également le sentiment qu’elle « devait faire quelque chose » à propos du fait qu’elle était une fille. Ceci suivait une leçon de JB sur les concepts de l’échelle du genre et des changements de sexe.
Ni l’école ni JB n’ont obtenu le consentement des parents pour enseigner à cette jeune enfant que sa perception de soi en tant que fille était une fiction. La conduite de JB a miné le concept fondamental de l’identité de leur fille et a également contredit la réalité biologique, déclare la requête.
Malgré l’inquiétude exprimée par la famille, les responsables de l’école ont refusé de prendre des mesures pour corriger l’impact de ces leçons sur NB. En fin de compte, la famille a choisi de la transférer dans une autre école, ce qui a rendu NB heureuse de ne plus avoir d’enseignant qui disait que « les filles ne sont pas réelles ». Même après son déménagement dans la nouvelle école, NB a continué d’être bouleversée par son expérience dans la classe de JB et s’est débattue avec le concept que sa propre identité n’était pas quelque chose de réel. « Cette table est réelle, et cet éventail est réel, et même si l’éventail est en carton, il est toujours réel », disait-elle à sa mère, qui était suffisamment inquiète pour demander conseil à un psychologue sur la façon d’aider sa fille, selon la requête.
« Documentaire » de la CBC sur Jordan Peterson
Jordan Peterson.
Par Pascal Bergeron (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : CBC / Voici la source de la photo : Gage Skidmore/Wikimedia Commons
Le diffuseur public présentera un documentaire le 2 novembre qui semble diaboliser le professeur de l'Université de Toronto.
Une bande-annonce annonçant la diffusion d'un documentaire le 2 novembre prochain sur la Canadian Broadcasting Corporation (CBC) laisserait penser que le contenu exposé portera sur la montée de l'extrémisme. En effet, on y voit des croix gammées, une peinture de Lénine et un livre intitulé « Hitler et Staline ».
Pourtant, le sujet abordé ne concerne pas le fascisme, le communisme ou même l'extrémisme, mais il vise plutôt à donner un point de vue soi-disant « nuancé » du professeur Jordan Peterson.
Explorer le point de vue « des deux côtés »
La cinéaste Patricia Marcoccia, si l'on se fie au synopsis présenté sur le site Web de la CBC, a eu l'occasion de suivre M. Peterson au moment le plus controversé de sa carrière. La description affirme que le documentaire permet « d'examiner la lutte entre la liberté d'expression et le discours haineux, explorant le point de vue de ceux qui se trouvent des deux côtés de ce débat enflammé ».
Lire la suiteJordan Peterson poursuit l'Université Wilfrid-Laurier
Jordan Peterson, professeur à l'Université de Toronto et psychologue clinicien.
Par Pascal Bergeron (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : The Toronto Sun , The National Post et La Presse + / Voici la source de la photo : Adam Jacobs, Flickr, CC BY 2.0
Le célèbre professeur de l'Université de Toronto et psychologue clinicien se bat pour la liberté d'expression.
Jordan Peterson, professeur à l'Université de Toronto et psychologue clinicien, réclame 1,75 million de dollars en réparations à l'Université Wilfrid Laurier, située en Ontario. Cette nouvelle poursuite s'ajoute à celle déposée en juin dernier dans laquelle celui-ci réclame 1,5 million de dollars pour diffamation alors qu'il avait été comparé à Adolf Hitler par des membres du comité disciplinaire de l'Université Wilfrid Laurier.
Le début de l'affaire
Cette comparaison extrême avait eu lieu en privé à l'occasion d'une conversation entre trois membres du comité disciplinaire et Mme Lindsay Sheppard, une assistante à l'enseignement. Celle-ci s'était vue sanctionner par l'Université Wilfrid Laurier pour avoir diffusé une vidéo en classe où Jordan Peterson exprimait sa position dans le cadre d'un débat avec un autre professeur sur l'utilisation des pronoms neutres. Mme Sheppard, laquelle avait enregistré la conversation en question à l'insu de ses interlocuteurs, l'avait ensuite diffusée en ligne pour informer le public du traitement qu'elle avait subi.
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