Demande de la Coalition des médecins pour la justice sociale pour que le projet de loi 52 soit soumis à la Cour Suprême
Si le projet de loi est adopté, la Coalition fera cette demande à la Cour Suprême.
Sur le site du Journal de Montréal du 1 décembre 2013 :
(Les enfants seront-ils les prochains sur la liste, comme c'est le cas en Belgique?)
(Photo : Jejewen sur flickr.com, licence Creative Commons)
(...) Son application serait alors suspendue jusqu’à ce que la Cour ait statué sur sa validité constitutionnelle.
La Coalition demande aussi d’exclure les enfants et les personnes inaptes dans le projet de loi 52, même si c’est déjà le cas dans sa mouture actuelle qui en est à sa troisième lecture à l’Assemblée nationale.
La Commission des droits de la personne du Québec avait recommandé en septembre au gouvernement provincial de les inclure.
(...)
Des députés honnêtes qui réfléchissent au projet de loi 52 ont besoin de votre soutien. L'intervention de Danielle St-Amand
(Photo : Alin S Living with Autism sur flickr.com, licence Creative Commons)
Des députés ont de sérieuses questions sur le projet de loi 52 (euthanasie). Voici un témoignage du 24 octobre 2013, de la députée de Trois-Rivières libérale Danielle St-Amand. Nous vous invitons à la soutenir par la prière et à lui communiquer ce soutien, pour qu'elle puisse de mieux en mieux défendre les personnes vulnérables de notre société.
//www.youtube.com/embed/8wx50AOL6PI
RAPPEL: Journée de jeûne contre le projet de loi 52 (euthanasie) le vendredi 8 novembre
(Photo : Jean Fortunet sur wikimedia.org, licence Creative Commons)
Le 8 novembre sera une journée de jeûne pour contrer le projet de loi en faveur de l'euthanasie. Tous ceux qui désirent se joindre à ce mouvement sont les bienvenus.
Article digne de Dan Brown sur l'Opus Dei dans le journal Le Devoir... ou comment discréditer les opposants à l'euthanasie
(Photo : cforchaos sur flickr.com, licence Creative Commons)
C'est l'auteur de fictions américaines qui serait insulté que l'on compare ses œuvres de fictions rocambolesques à l'article paru dans le Devoir du 31 octobre 2013. Mais comme la journaliste le cite comme référence, nous ne pouvions que l'associer à cet article. Avec toutes nos excuses à M. Dan Brown pour les atteintes à sa crédibilité de romancier qui pourraient s'en suivre. Voici un extrait de cet article :
Ottawa — L’Opus Dei, cette organisation ultracatholique et ultrasecrète rendue sombrement célèbre par le best-seller Da Vinci Code, est derrière au moins six médecins ou individus qui se sont déplacés à Québec pour dire leur désaccord relativement au projet de loi sur l’aide médicale à mourir. Ce groupe religieux, qui ne compte que 210 membres au Québec, est représenté de manière disproportionnée dans les rangs des opposants.
(...)
L’Opus Dei est une association de laïcs catholiques faisant partie de l’Église. De stricte obédience papiste, le groupe suscite la méfiance du fait de son caractère secret : les membres sont invités à ne pas révéler leur affiliation. On y encourage les pratiques de mortification, notamment la flagellation et le port du cilice deux heures par jour.
Ah oui, parmi les centaines de milliers d'opposants au projet de loi 52, la journaliste a trouvé six membres de l'Opus Dei... Ce qui l'inquiète énormément... Tout comme le fait que ces catholiques soient des papistes... Incroyable!
L'Opus Dei a tout de même jugé bon de prendre le temps de répondre et Le Devoir a publié cette réplique à son article. Sur le site du Journal Le Devoir du 1er novembre 2013 :
Si on a si peur que les convictions religieuses teintent les prises de position, est-ce à dire que seuls les athées ont droit de s’exprimer?
par Isabelle Saint-Maurice - Porte-parole de l’Opus Dei au Canada
L'article « Mourir dans la dignité - L’influence discrète de l’Opus Dei » publié le 29 octobre dans Le Devoir reflète un malaise qu’il me semble important de relever et de clarifier. Les idées soulevées dans l’article touchent la sécularité, l’autonomie personnelle, la liberté de conscience et le respect pour la vie privée.
L’Opus Dei est une institution laïque de l’Église catholique. Ce sont donc des personnes laïques qui en font partie. Ses membres y reçoivent une éducation sur la foi tant sur le plan intellectuel que spirituel. Chacun pense et réfléchit sa foi. L’institution comme telle n’a pas d’autre raison d’être que de l’outiller pour vivre sa foi dans son individualité et avec sa propre personnalité. On n’accepterait pas de se faire dire quoi penser, comment agir ou ne pas agir. Si c’était le cas, personne n’en voudrait, ce qui n’est pas le cas.
L’accent est surtout mis sur la responsabilité personnelle lorsqu’on parle de formation dans l’Opus Dei. Personne ne se fait dire et ne peut dire à qui que ce soit de prendre une couleur politique déterminée ou une ligne d’action sociale ou culturelle particulière. Ceci explique pourquoi aucun membre ne peut s’approprier de représenter l’Opus Dei, car comme institution, elle n’a pas de ligne d’action autre que d’aider les chrétiens à être cohérents avec leur foi en la vivant dans la vie courante. Le seul qui peut parler au nom de l’Opus Dei est le prélat et les vicaires des différentes circonscriptions géographiques où oeuvre l’Opus Dei, directement ou à travers leur porte-parole.
Quand on arrive à un sujet qui relève de la loi naturelle et donc du code moral judéo-chrétien, ce n’est pas non plus l’Opus Dei qui dicte aux membres comment penser et quoi faire sinon l’enseignement de l’Église catholique clairement exposé dans le Catéchisme de l’Église catholique (révisé et publié en 1992 par le pape Jean-Paul II). Les membres de l’Opus Dei, comme beaucoup de catholiques, y adhèrent en pleine connaissance de cause et en toute liberté et responsabilité personnelle.
Pas de motif caché
On reproche à l’Opus Dei de ne pas divulguer la liste de ses membres et de là, bien souvent lui vient l’étiquette d’association secrète. Les membres individuellement sont totalement libres de dire leur appartenance à l’Opus Dei à qui que ce soit. La non-divulgation de la liste de ses membres relève du respect de la vie privée de chaque individu. Il ne devrait pas être difficile de comprendre cette manière d’agir puisqu’elle est pratique courante dans nombre d’associations culturelles et professionnelles. Aucun médecin ne donnerait la liste de ses patients au journaliste ou à quiconque appellerait à son bureau pour obtenir cette information. Cela relève du sens commun.
(...)Et pourquoi alors faudrait-il qu’un catholique mentionne qu’il fait partie de l’Opus Dei ? Pour pousser plus loin l’exemple, est-ce qu’un athée devrait dire qu’il est athée avant de parler en commission parlementaire sur sa position sur l’euthanasie ?
Peur des convictions
Au coeur de toute cette question est la peur que les convictions religieuses teintent les prises de position. À ce prix, seulement les athées auraient pleinement droit au débat sur la place publique. Ils apportent pourtant eux aussi leurs couleurs particulières et leur conception de l’être humain. La neutralité est une construction idéologique et une illusion. Il est évident que chaque personne arrive avec son bagage d’éducation, de valeurs, de lectures, etc.
(...)
La liste complète des députés qui ont voté contre et pour le projet de loi 52 (euthanasie)
(Photo : Hôtel du parlement, ville de Québec, sur wikimedia.org, par Christophe Finot, licence Creative Commons)
Source de l'information :
http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/assemblee-nationale/40-1/journal-debats/20131029/99489.html
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ANNEXE P. 1124
Votes par appel nominal
Sur la motion de Mme Hivon, ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse :
(Vote n° 64)
POUR - 84 Beaudoin (PQ) de Santis (PLQ) Leclair (PQ) Rousselle (PLQ)
Bédard (PQ) Deltell (CAQ) Legault (CAQ) Roy (PQ)
Bergeron (PQ) Drainville (PQ) Léger (PQ) (Bonaventure)
Blanchet (PQ) Drolet (PLQ) Lelièvre (PQ) Roy (CAQ)
Bolduc (PLQ) Dubé (CAQ) Lévesque (CAQ) (Montarville)
(Mégantic) Duchesne (PQ) Lisée (PQ) Roy (CAQ)
Bolduc (PLQ) Duchesneau (CAQ) Malavoy (PQ) (Arthabaska)
(Jean-Talon) Dufour (PQ) Maltais (PQ) Schneeberger (CAQ)
Bonnardel (CAQ) Ferland (PQ) Marois (PQ) Spénard (CAQ)
Bouillé (PQ) Fournier (PLQ) Martel (CAQ) St-Arnaud (PQ)
Boulet (PLQ) Gaudreault (PLQ) McKay (PQ) Tanguay (PLQ)
Breton (PQ) (Hull) Moreau (PLQ) Therrien (PQ)
Bureau-Blouin (PQ) Gaudreault (PQ) Ouellet (PQ) Traversy (PQ)
Caire (CAQ) (Jonquière) Ouimet (PLQ) Trottier (PQ)
Cardin (PQ) Gendron (PQ) (Fabre) Trudel (PQ)
Carrière (PLQ) Goyer (PQ) Pagé (PQ) (Saint-Maurice)
Champagne (PQ) Hébert (PQ) Pelletier (PQ) Trudel (CAQ)
Chapadeau (PQ) Hivon (PQ) (Saint-Hyacinthe) (Charlesbourg)
Charbonneau (PLQ) Iracà (PLQ) Proulx (PQ) Turcotte (PQ)
Claveau (PQ) Kelley (PLQ) Ratthé (IND) Vallée (PLQ)
Cloutier (PQ) Khadir (IND) Reid (PLQ) Vallières (PLQ)
Daneault (CAQ) Kotto (PQ) Richard (PQ) Vien (PLQ)
David (IND) Larouche (PQ) (Îles-de-la-Madeleine) Villeneuve (PQ)
De Courcy (PQ) Le Bouyonnec (CAQ) Richer (PQ) Zakaïb (PQ)
CONTRE - 26 Arcand (PLQ) Dutil (PLQ) Ménard (PLQ) St-Amand (PLQ)
Bergman (PLQ) Gautrin (PLQ) Morin (PLQ) St-Laurent (CAQ)
Billette (PLQ) Hamad (PLQ) Ouellette (PLQ) St-Pierre (PLQ)
Blais (PLQ) Houda-Pepin (PLQ) Paradis (PLQ) Thériault (PLQ)
Charlebois (PLQ) Lessard (PLQ) Poëti (PLQ) Weil (PLQ)
D'Amour (PLQ) Marcoux (PLQ) Rotiroti (PLQ)
Diamond (PLQ) Marsan (PLQ) Sklavounos (PLQ)
Les noms de députés ayant voté contre le projet de loi 52 sur «l'euthanasie» selon le terme utilisé par Philippe Couillard
Sur le site du Journal de Québec du 29 octobre 2013 :
(Photo : Françoise David et Amir Kadhir, par Asclépias et Noname 224 sir wikimedia.org, licence Creative Commons)
(Les députés de Québec Solidaire ont voté pour le projet de loi 52 qualifié par le chef libéral d'euphémisme cachant l'euthanasie. M. Kadhir a mentionné que le projet de loi proposait un « encadrement excessivement rigoureux ». Visiblement, Québec Solidaire est déjà à la prochaine étape que proposera par la suite la ministre Véronique Hivon... Pour eux, tout comme « l'aide à mourir dans la dignité » n'est surtout pas de l'euthanasie, une étape ne peut être une dérive...)
(...)
Exceptionnellement, ils n’étaient pas soumis à la ligne de parti et pouvaient voter en leur âme et conscience sur cet enjeu. Le chef libéral avait permis le vote libre. C’est un «vote personnel», a-t-il insisté.
Parmi les opposants au projet de loi, on retrouve les députés Pierre Paradis, Robert Dutil, Sam Hamad, Christine St-Pierre, Kathleen Weil, Marguerite Blais, Fatima Houda-Pepin, Lise Thériault, Robert Poëti et Laurent Lessard. À la Coalition Avenir Québec, seule la députée de Beauport Michelyne St-Laurent a voté contre. Le résultat final au Salon bleu : 84 pour, 26 contre.
Un vote libre au PQ ?
La première ministre Pauline Marois avait également soutenu un peu plus tôt qu’elle permettait le vote libre au sein de ses troupes mais aucun député péquiste n’a manifesté sa dissension au projet de loi de la ministre des Services sociaux Véronique Hivon. Philippe Couillard ne croit pas à une telle unanimité.
«Un groupe parlementaire qui me dirait que c’est un vote personnel sur cette question-là et dont le résultat du vote serait unanime m’amènerait à me poser de sérieuses questions sur la réalité du vote personnel. On doit s’attendre à ce que les désaccords dans la société se reflètent dans la députation», avait-t-il déclaré lors d’un point de presse en début d’après-midi.
Khadir appuie le PQ
Québec solidaire a également appuyé le projet de loi du PQ. Le corps médical et la société québécoise «sont rendus là», a déclaré Amir Khadir, qui est également médecin. «Il faut être capable donner une réponse, je dirais, humaine et digne à la question de souffrance en fin de vie, dans les maladies graves, pour lesquelles il n’y a aucune cure, aucune guérison d’envisageable. Et c’est exactement ce que le rapport suggère, avec un encadrement excessivement rigoureux», a-t-il fait valoir.
(...)
M. Khadir trouve déjà qu'un encadrement qui ne protègera personne est déjà trop rigoureux...
N'hésitez pas à téléphoner et à écrire à votre député, à lui transmettre un courriel, a le rencontrer. Chaque geste compte... Et bien sûr, un merci sera apprécié, s'il a voté pour protéger ces personnes en danger que nous serons tous un jour, si ce projet de loi est voté.
La liste:
POUR - 84 Beaudoin (PQ) de Santis (PLQ) Leclair (PQ) Rousselle (PLQ)
Bédard (PQ) Deltell (CAQ) Legault (CAQ) Roy (PQ)
Bergeron (PQ) Drainville (PQ) Léger (PQ) (Bonaventure)
Blanchet (PQ) Drolet (PLQ) Lelièvre (PQ) Roy (CAQ)
Bolduc (PLQ) Dubé (CAQ) Lévesque (CAQ) (Montarville)
(Mégantic) Duchesne (PQ) Lisée (PQ) Roy (CAQ)
Bolduc (PLQ) Duchesneau (CAQ) Malavoy (PQ) (Arthabaska)
(Jean-Talon) Dufour (PQ) Maltais (PQ) Schneeberger (CAQ)
Bonnardel (CAQ) Ferland (PQ) Marois (PQ) Spénard (CAQ)
Bouillé (PQ) Fournier (PLQ) Martel (CAQ) St-Arnaud (PQ)
Boulet (PLQ) Gaudreault (PLQ) McKay (PQ) Tanguay (PLQ)
Breton (PQ) (Hull) Moreau (PLQ) Therrien (PQ)
Bureau-Blouin (PQ) Gaudreault (PQ) Ouellet (PQ) Traversy (PQ)
Caire (CAQ) (Jonquière) Ouimet (PLQ) Trottier (PQ)
Cardin (PQ) Gendron (PQ) (Fabre) Trudel (PQ)
Carrière (PLQ) Goyer (PQ) Pagé (PQ) (Saint-Maurice)
Champagne (PQ) Hébert (PQ) Pelletier (PQ) Trudel (CAQ)
Chapadeau (PQ) Hivon (PQ) (Saint-Hyacinthe) (Charlesbourg)
Charbonneau (PLQ) Iracà (PLQ) Proulx (PQ) Turcotte (PQ)
Claveau (PQ) Kelley (PLQ) Ratthé (IND) Vallée (PLQ)
Cloutier (PQ) Khadir (IND) Reid (PLQ) Vallières (PLQ)
Daneault (CAQ) Kotto (PQ) Richard (PQ) Vien (PLQ)
David (IND) Larouche (PQ) (Îles-de-la-Madeleine) Villeneuve (PQ)
De Courcy (PQ) Le Bouyonnec (CAQ) Richer (PQ) Zakaïb (PQ)
CONTRE - 26 Arcand (PLQ) Dutil (PLQ) Ménard (PLQ) St-Amand (PLQ)
Bergman (PLQ) Gautrin (PLQ) Morin (PLQ) St-Laurent (CAQ)
Billette (PLQ) Hamad (PLQ) Ouellette (PLQ) St-Pierre (PLQ)
Blais (PLQ) Houda-Pepin (PLQ) Paradis (PLQ) Thériault (PLQ)
Charlebois (PLQ) Lessard (PLQ) Poëti (PLQ) Weil (PLQ)
D'Amour (PLQ) Marcoux (PLQ) Rotiroti (PLQ)
Diamond (PLQ) Marsan (PLQ) Sklavounos (PLQ)
Source de l'information :
http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/assemblee-nationale/40-1/journal-debats/20131029/99489.html
• à droite cliquez à droite sur Procès-verbal de l'Assemblée (PDF)
ANNEXE P. 1124
Votes par appel nominal
Sur la motion de Mme Hivon, ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse :
(Vote n° 64)
Les dérives sont implicitement inscrites dans le projet de loi 52 sur l'euthanasie
Cette lettre du Dr Marc Beauchamp parue dans le journal Le Soleil du 29 octobre 2013 :
(Aucune loi n'a permis de protéger la Hollande et la Belgique des dérives actuelles qui sévissent sur leur territoire.)
(Photo sur flickr.com par Alerte Rose, licence Creative Commons)
En réponse à l'éditorial de Brigitte Breton en date du 26 octobre, concernant le projet de loi 52 qui vise à introduire l'aide médicale à mourir ou euthanasie dans le système de santé Québécois et intitulé «Se protéger des dérives», la véritable question se situe en amont et elle se pose comme suit: doit-on ouvrir ou ne pas ouvrir à l'aide médicale à mourir sous forme d'euthanasie, c'est-à-dire donner la mort intentionnellement par une injection létale, à la personne qui présente des douleurs incontrôlables et qui le demande formellement.
Il est impossible de discriminer contre quelqu'un qui a une douleur causée par un cancer, contre tel autre qui a une perte progressive de ses facultés cognitives ou une maladie neurologique débilitante ou encore une dépression grave ou encore tel autre qui est d'âge mineur. Aucun encadrement législatif soit-il en «béton» initialement ne peut tenir la route à long terme. Tous «auront droit» de ne pas souffrir, quelque soit leur âge, leur maladie ou le temps qu'il leur reste à vivre.
(...)
Marc Bergeron,md.
Hémato-oncologue, CHU de Québec
Un vote qui est signe d'une forte opposition des libéraux de Philippe Couillard au projet de loi 52
Sur le site du Journal Le Soleil du 29 octobre 2013 :
(Philippe Couillard, chef d'un parti majoritairement contre l'euthanasie des personnes vulnérables.)
(Photo : François Thivierge sur flickr.com, licence Creative Commons)
(Québec) Plus de la moitié de l'aile parlementaire libérale s'est opposée au tout premier vote sur l'«aide médicale à mourir», tenu mardi après-midi à l'Assemblée nationale.
(...)
Vingt-cinq des 48 députés libéraux ont voté contre «l'adoption de principe» du projet de loi 52 sur l'aide médicale à mourir.
(...)
Il est très rare que des votes «contre» soient enregistrés à cette étape, dite de «l'adoption de principe». Elle n'est en général qu'une formalité, puisqu'il s'agit pour les élus de donner leur aval à ce qu'un projet de loi soit étudié «article par article», dans le détail, donc, en commission parlementaire. C'est lors du vote final, intervenant à l'issue de cette autre étape, que les opposants s'affichent en général -selon les amendements apportés ou non.
Si le chef libéral, Philippe Couillard, avait eu un siège au Salon bleu, mardi après-midi, il aurait voté en faveur «du principe» du projet de loi sur l'aide médicale à mourir afin qu'il poursuive son chemin à l'Assemblée nationale. Mais ses réserves sont si fortes, sur le fond, qu'il pourrait très bien voter contre au terme du processus -s'il siège au Parlement à ce moment-là.
Un premier vote sur le projet de loi 52 : 25 députés libéraux et un caquiste votent contre
Sur le site de Radio-Canada du 29 octobre 2013 :
Les députés de l'Assemblée nationale du Québec ont adopté, mardi, le principe du projet de loi qui doit encadrer l'aide médicale à mourir. Il sera maintenant étudié en commission parlementaire, avant d'être à nouveau soumis au vote.
Quelque 84 députés ont voté pour et 26 contre, dont 25 libéraux et une caquiste. (...)
Et ces informations supplémentaires dans le journal Le Devoir du 29 octobre 2013 :
(...) Tous les députés du Parti québécois ont appuyé le projet de loi de la ministre Véronique Hivon. À la CAQ, seule Mycheline St-Laurent a dit non. Les deux députés de Québec solidaire ont voté pour.
Vingt-cinq députés libéraux ont utilisé ce vote libre pour exprimer leur désaccord.
En point de presse peu avant le vote, le chef du Parti libéral Philippe Couillard lui-même s’est dit « profondément mal à l’aise » avec l’aide médicale à mourir. Il aurait tout de même, s’il avait eu un siège, voté pour l’adoption du principe. « L’aide médicale à mourir, c’est un euphémisme pour l’euthanasie. Si j’étais en chambre aujourd’hui, je demanderais à ce qu’on me prouve que ce serait exceptionnel », a dit M. Couillard. Il ajoute que, comme médecin, il n’a pas vu souvent des cas de mourant « dont la souffrance ne pouvait être soulagée », mais que son « attitude n’est pas complètement fermée. » Le projet de loi déposé par la ministre Hivon est trop « flou », soutient-il.
Marguerite Blais dit non
Hésitante la semaine dernière, l’ancienne ministre responsable des aînés Marguerite Blais a finalement dit « non ». « Le libellé du projet de loi ne me convient pas et c’est pourquoi je vais voter contre », a-t-elle dit. Elle démontre une certaine ouverture, affirmant qu’une fois les soins palliatifs bien implantés et accessibles, « on pourra regarder cette question de l’euthanasie ». L’ancien ministre de la santé, Yves Bolduc, ainsi que la porte-parole de l’opposition officielle en matière de services sociaux Stéphanie Vallée, on dit oui à l’avancement du projet de loi vers l’étude détaillée.
(...)