Chronique de Nathalie Elgrably-Levy dans le Journal de Montréal : « Vers une civilisation mortifère ? »
Sur le site du Journal de Montréal du 24 mai 2014, la journaliste spécialisée en économie pose une question sur le projet de loi 52 (euthanasie) que les politiciens ne veulent pas voir évoquée :
(Photo : Images_of_Money sur flickr.com, licence creative commons)
Il faut aussi réfléchir sérieusement aux effets pervers que cette loi pourrait avoir. Considérant qu’une injection de morphine est infiniment plus économique que d’offrir de longs mois de soins palliatifs, ne deviendra-t-il pas immensément tentant pour le système de santé de mal soulager les malades pour les pousser à choisir l’injection létale, et ainsi réduire les coûts et libérer rapidement des lits? Cette possibilité est bien réelle, et il est inconcevable et inquiétant que cette dérive probable ne soit jamais soulevée par la classe politique censée débattre de cette loi. À moins, évidemment, que l’euthanasie ne s’inscrive dans le plan comptable de l’État!
Le fait que le gouvernement ne se préoccuppe aucunement du manque flagrant de services en soins palliatifs à travers la province indique que Mme Elgrably voit malheureusement juste...
Contestation du projet de loi 52 (euthanasie) devant les tribunaux
Sur le site du journal Métro du 22 mai 2014 :
(...)le Collectif des médecins contre l’euthanasie et le Réseau citoyen Vivre dans la dignité comptent contester la validité du Projet de loi 52 sur l’aide médicale à mourir, le jugeant inconstitutionnel.
Les deux organismes ont dit jeudi être prêts à monter au front, ayant déjà convenu du cabinet d’avocats qui défendrait leur cause, soit Norton Rose Fulbright. (...)
«L’aide médicale à mourir, c’est de l’euthanasie, et l’euthanasie n’est pas un soin, c’est un homicide selon le code criminel, a affirmé Me Michel Racicot, vice-président de Vivre dans la dignité. Les pays qui permettent maintenant l’euthanasie ont dû la décriminaliser, et le Code criminel relève de la compétence fédérale.» (...)
Nos prières et notre soutien les accompagnent dans ce combat si important.
LA HONTE : les députés québécois ont voté à l'unanimité pour le retour du projet de loi 52 (euthanasie) tel quel
Sur le site de Radio-Canada du 22 mai 2014 :
(Les mots du député Jean-Marc Fournier camouflent certainement un tordage de bras au sein du Parti Libéral du Québec...)
(Photo : FRE1991DDIE sur wikimédia.org, licence creative commons)
L'étude du projet de loi reprendra donc au stade où on en était avant les élections, ce qui fait en sorte que le projet de loi n'est qu'à quelques étapes de son adoption, puisqu'il est fort attendu par nombre de parlementaires.
« C'est une motion importante. Et j'en profite pour attirer l'attention de tous les parlementaires puisque ce n'est pas une motion usuelle ni une procédure usuelle, bien que nous avons tous souhaité ensemble... tout le monde a été avisé de pouvoir l'amener ainsi. »
— Jean-Marc Fournier, présentant la motion sur le projet de loi 52, sur les soins de fin de vie.
Non, ce n'est pas une procédure usuelle que d'obliger par la ligne de parti, les députés libéraux à accepter que l'on ne respecte pas les règles parlementaires voulant que tout projet de loi deviennent caduc à la dissolution de l'assemblée parlementaire pour une élection.
Philippe Couillard et Gaétan Barrette ont agi de manière anti-démocratique et dictatoriale sur un sujet dont la gravité exigeait la liberté de conscience des députés. 25 des 48 députés libéraux avaient voté contre l'adoption de principe du projet de loi 52.
Ces députés ont accepté de se taire. Personne ne sera dupe de leurs discours sirupeux que personne n'écoutera, pour tenter de se laver les mains de leur inaction. Ils avaient le pouvoir d'empêcher le retour du projet de loi 52 : ils ont préféré leur carrière au sein du Parti libéral du Québec.
Le projet de loi 52 est d'ores et déjà adopté puisque la ligne de parti au Parti Québécois assurera le nombre nécessaire à son adoption. La contestation de cette légalisation meurtrière se fera donc devant les tribunaux.
Point de presse du réseau citoyen « Vivre dans la Dignité » cet après-midi
Point de presse: Adoption rapide du projet de loi 52: simulacre de démocratie, et contestations judiciaires en vue
MONTRÉAL, le 21 mai 2014 – Les représentantes et représentants des médias sont invités à un point de presse conjoint du Collectif des médecins contre l’euthanasie et du réseau citoyen Vivre dans la Dignité. À cette occasion, les porte-parole des deux organismes indiqueront leur intention de contester une éventuelle adoption du Projet de loi 52 par l’Assemblée nationale. Les porte-parole seront disponibles pour répondre aux questions.
Jeudi, le 22 mai 2014
Déclarations (14 h)
Occasions d’entrevues sur place (14 h 15 à 15 h)
Où :
Vie autonome Montréal
2120, rue Sherbrooke Est, bureau 402
SOURCES : Le réseau citoyen Vivre dans la Dignité (http://vivredignite.org/) et le Collectif des médecins contre l’euthanasie (http://refumedical.blogspot.ca).
Pour informations supplémentaires ou pour une organiser une entrevue avec l’un ou l’autre des porte-parole, veuillez contacter :
Christine Tourigny / Elaine Mayrand
Massy Forget Langlois relations publiques
[email protected] / [email protected]
514 743-9048 / 514 718-2124
Nouvel appel des évêques catholiques pour prier et jeûner contre le retour du projet de loi 52 (euthanasie)
Sur le site de l'Assemblée des évêques catholiques du Québec :
(Photo : Adrián Afonso sur flickr.com, licence creative commons)
Appel urgent à tous les catholiques: il faut prier et intervenir pour dire oui aux soins palliatifs accessibles à tous au Québec, mais non à l’euthanasie
Le nouveau gouvernement du Québec a fait connaître son intention de remettre à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale un projet de loi sur les « soins de fin de vie » qui permettrait aux médecins de pratiquer l’euthanasie. Un tel projet de loi aurait des conséquences graves et néfastes pour l’avenir du Québec.
Faire mourir n’est pas un soin. Les expressions « mourir dans la dignité » et « aide médicale à mourir » employées pour qualifier une injection mortelle sèment la confusion et induisent en erreur. Il s’agit purement et simplement d’euthanasie.
Nous comprenons, bien sûr, l'angoisse et la peine de tous ceux et celles qui ont entendu un proche réclamer la mort pendant une difficile agonie. Personne ne peut rester insensible à cette détresse. Mais la vraie réponse de la médecine et de la société à cette situation, ce sont les soins palliatifs: ils sont la meilleure façon de soulager la souffrance de la personne approchant de la fin de sa vie et de l'aider à vivre cette étape ultime avec humanité et dignité.
Les soins palliatifs ont fait leurs preuves. Nous avons au Québec toutes les compétences et toute l'expérience nécessaires pour les implanter dans toutes nos régions. C'est ce que nous espérons de l’Assemblée nationale: que le Québec se dote d’une politique sur les soins palliatifs et sur leur accessibilité universelle.
Prions donc pour nos députés, afin que chacun et chacune sache ouvrir son coeur et sa conscience à l'action de l’Esprit-Saint. Et n’hésitons pas à communiquer avec eux — personnellement ou par lettre collective ou même par pétition — pour demander que tous les Québécois et Québécoises puissent bénéficier en fin de vie d’une véritable aide aux mourants sous la forme de soins palliatifs, et non de l’euthanasie, qui est le contraire des soins palliatifs.
Au cours des prochaines semaines, que notre prière à ces intentions soit fréquente et intense et qu’elle soit nourrie de la Parole de Dieu et des sacrements. Prions individuellement, dans le coeur à coeur avec le Seigneur, et aussi en nous réunissant avec d’autres pour la liturgie, l’adoration, la louange et la récitation du rosaire. Et comme nous y invite la grande tradition de l'Église, associons à notre prière des actes de pénitence, de jeûne, de don de soi et de partage.
+ Pierre-André Fournier
archevêque de Rimouski
président de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec
le 13 mai 2014, fête de Notre-Dame de Fatima
Le Parti Libéral veut toujours ramener le projet de loi 52 bientôt...
Sur le site de Radio-Canada du 21 mai 2014 :
(Justin Trudeau et Philippe Couillard : dangereux pour le droit à la vie au Québec et au Canada)
(Photo : Justin Trudeau sur flickr.com, licence creative commons)
Au chapitre législatif, le chef du gouvernement espère adopter rapidement deux projets de loi prioritaires : d'abord celui sur les soins de fin de vie (...)
Le projet de loi sur les soins de fin de vie - mort au feuilleton au déclenchement de la dernière élection, mais ramené tel quel par les libéraux au pouvoir - sera soumis à un vote libre des députés du Parti libéral (PLQ) et de la Coalition avenir Québec (CAQ). Parrains du projet de loi original, les députés péquistes vont vraisemblablement voter en bloc pour son adoption.
Il faut contacter son député. Voici un exemple d'un message transmis aux députés par Mme Isabelle O'Connor :
Cher député,
Le Collège des médecins du Québec affirme qu’il cherche à faire euthanasier les enfants et les adultes inaptes (voir ci-dessous). Vous voulez vraiment ouvrir la porte à cela ?
« La loi sur l’euthanasie fin prête pour son adoption au Québec –
les médecins cherchent déjà à assouplir les restrictions ».
Le 14 février 2014, le National Post a publié, en pages A1 et A5, un article intitule “Euthanaisa law set to be adopted in Quebec – Physicians already looking to loosen bill’s restrictions” (« La loi sur l’euthanasie fin prête pour son adoption au Québec – les médecins cherchent déjà à assouplir les restrictions »). L’auteur, Graeme Hamilton, signale que le Collège des médecins du Québec envisage déjà le jour où certaines restrictions du projet de loi seront assouplies.
« Ce projet de loi, tel qu’il est, c’est probablement un jalon historique, mais ce n’est certainement pas la fin de la réflexion », d’affirmer M. Yves Robert, secrétaire du Collège. « C’est seulement une étape. Il y a encore plusieurs questions sans réponse. Au fur et à mesure que les Québécois deviendront accoutumés aux injections létales administrées par des médecins, la question ne sera plus qui reçoit l’euthanasie, mais plutôt à qui l’accès à l’euthanasie est nié ».
M. Robert a soulevé l’exemple d’un patient souffrant d’Alzheimer qui ne serait pas admissible à l’euthanasie parce qu’il n’est plus apte, légalement, à consentir. « Nous allons devoir se pencher là-dessus non seulement pour les adultes inaptes mais aussi pour les mineurs. »
La barbarie belgeLe 13 février 2014, la Belgique est passée au rang des États les plus décadents de la planète. Au terme de discussions vives et mouvementées à la Chambre des députés, ce pays est devenu le second, après les Pays-Bas, à autoriser l’euthanasie des enfants. 86 députés ont voté pour, 44 étaient contre et 12 se sont abstenus.
Le Dr Gaétan Barrette discutera d'euthanasie avec la Catholic Women's League... Vous pouvez y assister
(Photo : ZaldyImg sur flickr.com, licence creative commons)
Rencontre tenue à l'église Good Shepherd, 7900 Naples, Brossard, le jeudi 15 mai à 20 h 00.
La Catholic Women`s League (CWL) a invité le Dr. Barette, notre député libéral, ainsi que le Ministre des Affaires en Santé et Services Sociaux pour discuter de la loi 52 sur l'euthanasie. Nous lui avons déjà envoyé nos questions pour qu'il puisse nous revenir jeudi soir avec ses réponses.
C'est une chance de parler directement avec lui et d'essayer de lui faire changer d'idée pour le vote prochainement sur la loi 52.
Confirmez votre présence en téléphonant au 450-466-1342 car nous devons donner notre nom à la secrétaire de l'église.
Philippe Couillard enlève le dossier de l'euthanasie à Lucie Charlebois qui avait voté contre l'adoption de principe...
Sur le site du Courrier Parlementaire du 25 avril 2014 :
(Le courage est contagieux... Si un parlementaire s'oppose au projet de loi 52, d'autres suivront
(Photo : emijrp sur wikimédia.org, sans copyright)
(...)Le premier ministre a assuré à la sortie de la première réunion de son Conseil des ministres, en fin d’après-midi, que le projet sera réinscrit au feuilleton avant l’ajournement des travaux pour l’été «au stade où il était» le 5 mars dernier, lors de la dissolution de l’Assemblée nationale. Pour réinscrire ce projet de loi, M. Couillard devra pourtant s’assurer de l’appui des 124 autres parlementaires, c’est-à-dire de l’unanimité des élus. (...)
Le courage d'un seul député est nécessaire pour bloquer la réapparition du projet de loi 52 (euthanasie). Il devra s'opposer au Dr Gaétan Barrette, fervent partisan de l'euthanasie, à qui revient maintenant le dossier.
Appelons notre député pour l’inciter à s’opposer au retour du projet de loi 52. Un seul député suffit pour bloquer ce retour
(Le député libéral Gerry Sklavounos fait partie des députés qui se sont opposés au projet de loi 52 par le passé. Ils ont besoin de votre appui.)
(Photo : Jbwolfe85 sur wikimédia.org, licence creative commons)
Philippe Couillard a fait la promesse de ramener le projet de loi sur l’euthanasie dans l’état où il était à la dissolution de l’assemblée. Mais pour que cela soit possible, il a besoin de l’unanimité des députés pour passer outre au règlement disciplinaire qui rend caduc tout projet de loi à la dissolution de l’assemblée. Les articles 47 et 48 du règlement de l’Assemblée nationale sont très clairs :
47. Effet de la clôture d’une session – Sauf décision contraire de l’Assemblée, la clôture de la session dissout toute commission spéciale que l’Assemblée a constituée, annule tous les ordres qui n’ont pas été pleinement exécutés, rend caducs tous les actes de procédure en cours, ainsi que tout projet de loi qui n’a pas été adopté. Toutefois, elle n’annule pas les ordres relatifs à la production ou à l’impression de documents.
48. Poursuite de l’étude d’un projet de loi à la session suivante – Sauf en cas de dissolution de l’Assemblée, l’étude de tout projet de loi présenté avant la clôture d’une session peut, sur motion sans préavis du leader du gouvernement, être continuée à la session suivante au stade où elle avait été interrompue. La motion doit être présentée avant la troisième séance qui suit la fin du débat sur le discours d’ouverture. Cette motion est mise aux voix sans débat.
La seule façon de passer outre à ces articles est de modifier le règlement, ce qui demande l’assentiment unanime des députés.
« Le Règlement et les autres règles de procédure de l’Assemblée nationale contient les règles que s’est données l’Assemblée pour régir ses travaux et ceux des commissions parlementaires. La tradition parlementaire veut que le Règlement soit le résultat d'un consensus entre les députés et que les modifications au Règlement soient adoptées par eux à l’unanimité. »
D’où l’importance de contacter son député maintenant. Un seul député suffit pour pouvoir faire échouer le retour du projet de loi 52 sur l’euthanasie et d’obliger l’Assemblée nationale à tout recommencer à zéro.
Un projet de loi qui permet l’élimination par injection létale de patients ne peut être qu’à réécrire, pour y insuffler un peu d’humanité. À nous de prendre la parole.
Aussi, nous avons besoin de savoir où se positionne VOTRE député sur la question de l'euthanasie. Donc contactez-le ou la! Pour les rejoindre vous pouvez consulter internet en tapant le nom de votre député dans un moteur de recherche. Si vous avez un nouveau député, vous pouvez communiquez avec son parti pour qu'il vous partage ses coordonnéese Cliquez sur le parti dont vous cherchez les coordonnées :
Assurez-vous de nous faire part des réponses de votre député sur l'euthanasie. Contactez-nous :
- [email protected]
- (514) 344-2686
- Sans frais: 1-855-996-2686
Le Ministre de la Justice Peter MacKay répond à une lettre concernant l'euthanasie
Madame,
Je vous remercie de votre courriel concernant l’euthanasie et l’aide médicale au suicide. Je trouve regrettable que cette réponse ne vous soit pas parvenue plus tôt.
Cette question éthique, juridique et médicale est complexe et préoccupe de nombreux Canadiennes et Canadiens. Nous reconnaissons que les gens ont des opinions très divergentes et fortes sur ce sujet.
Le Code criminel interdit le recours à l’euthanasie ou à l’aide médicale au suicide au Canada. Des dispositions du Code criminel existent pour protéger tous les Canadiens et toutes les Canadiennes, y compris les personnes les plus vulnérables de notre société, telles que les personnes malades, âgées ou handicapées.
Nous estimons valides sur le plan constitutionnel les dispositions interdisant aux professionnels de la santé ou à toute autre personne de conseiller à quelqu’un de se donner la mort ou d’aider celui-ci à le faire. En outre, vous serez peut-être intéressée de savoir qu’en avril 2010, la légalisation de l’euthanasie médicale et de l’aide médicale au suicide sous certaines conditions a fait l’objet d’un débat à la Chambre des communes. Une majorité de députés ont voté de façon à ne pas modifier ces dispositions. J’ai personnellement voté contre ce projet de loi.
Comme vous le savez peut-être, le 16 janvier 2014, la Cour suprême du Canada a permis d’interjeter appel de la décision du 10 octobre 2013 de la Cour d’appel de la Colombie-Britannique dans l’affaire Carter c. Canada (Procureur général). La Cour d’appel de la Colombie-Britannique a déterminé que l’interdiction de l’aide médicale au suicide était inconstitutionnelle. Soyez assurée que le gouvernement du Canada défendra vigoureusement la constitutionnalité des lois en vigueur dans ce domaine devant le plus haut tribunal du pays.
Je prends note de vos préoccupations quant au projet de loi 52, soit la Loi concernant les soins de fin de vie, qu’a présenté le gouvernement du Québec. Comme vous le savez peut-être, ce projet de loi est mort au Feuilleton lorsque l’Assemblée nationale du Québec a été dissoute le 5 mars 2014. Si ce n’est déjà fait, vous voudrez peut-être faire part de vos inquiétudes à ce sujet au ministre de la Justice du Québec et au ministre de la Santé et des Services sociaux, qui sont les autorités compétentes dans cette province. Vous pouvez écrire au ministre de la Justice du Québec à [email protected] et au ministre de la Santé et des Services sociaux à [email protected]. Afin que mon collègue, l’honorable Denis Lebel, ministre des Affaires intergouvernementales, puisse également être saisi de vos préoccupations à cet égard, je me suis permis de lui faire parvenir une copie de votre correspondance.
Je vous remercie d’avoir pris le temps de m’écrire. Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes sentiments les meilleurs.
L’honorable Peter MacKay
c.c. : L’honorable Denis Lebel, c.p., député
Ministre de l’Infrastructure, des Collectivités et des Affaires intergouvernementales,
ministre de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec et président du Conseil privé de la Reine pour le Canada