Les règles sur l'euthanasie et le suicide assisté du Code criminel ont préséance sur les règles provinciales
C'est ce qu'affirme le procureur général du Canada dans un mémoire déposé à la Cour Suprême. Sur le site du journal La Presse du 15 juillet 2014 :
(Photo : le ministre de la Justice Peter MacKay a mis en garde les médecins québécois. Ils devront respecter les exigences du code criminel.)
(Photo : Secretary of Defense sur flickr.com, licence creative commons)
(...)Cette position, formulée dans le cadre de l'affaire Carter de la Colombie-Britannique, pourrait avoir des répercussions au Québec, dans la foulée de l'adoption du projet de loi sur la mort dans la dignité. (...)
Une loi provinciale qui contredirait les dispositions criminelles «frustrerait l'objectif du fédéral de créer une interdiction absolue», peut-on lire dans le document. (...)
Le projet de loi 52 qui veut contourner le code criminel est d'une suprême hypocrisie. On change les termes en croyant que l'« aide médicale à mourir » n'est pas de l'euthanasie mais un soin, alors qu'une seule et même réalité relie ces deux termes.
Une vidéo conférence sur les obligations des institutions suite à l'adoption du projet de loi 52 (euthanasie) et témoignages
Le Centre universitaire de santé de McGill fera une vidéo-conférence la semaine prochaine sur les obligations des institutions à la suite de l'adoption du projet de loi 52. Si vous êtes dans la région de Montréal, vous voudrez peut-être y aller et partager votre opinion. Il est particulièrement important de demander que les hôpitaux contestent l'obligation de fournir l'euthanasie.
Pour tous les membres de la collectivité du CUSM
Assemblée générale
Vidéo-conférence
Le jeudi 3 juillet 2014
12h00 – 13h00
Objet : Projet de loi no 52
- Expliquer les nouvelles obligations de l'institution suite à l'adoption du projet de loi 52
- Connaître et comprendre comment l'institution aborde le projet de loi 52
- Participer à un bref sondage
Endroits
- Hôpital Général de Montréal : Amphithéâtre Osler – A6.105
- Hôpital de Montréal pour les Enfants – Amphithéâtre Forbes – Cushin – D.182
- Centre Hospitalier de Lachine : 1F26
- Hôpital Royal Victoria – Amphithéâtre JSL BROWNE – M3.01
- Institut et Hôpital neurologique de Montréal – Centre de communications de Grandpré
- Institut Thoracique de Montréal : J2.05
Témoignages
Nous vous demandions de partager vos témoignages dans un courriel précédent. Nous offrons un gros merci à ceux d'entre vous l'ont déjà fait. Vous pouvez voir ces témoignages sur notre site :
http://vivredignite.org/
Nous aimerions avoir une centaine de témoignages comme cela. Les histoires que nous cherchons sont celles qui montrent bien comment les soins palliatifs de qualité font une grande différence en fin de vie. Aussi les histoires qui racontent comment la fin de vie peut être enrichissante pour la personne qui nous quitte, mais aussi pour ceux et celles qui restent derrière nous. Ce sont VOS histoires, et elles sont importantes.
Les évêques catholiques du Québec appellent le personnel infirmier à l'objection de conscience
Sur le site de l'AECQ du 6 juin 2014 :
(John Fisher fut un exemple d'un évêque qui paya de sa vie son exemple de respect envers sa conscience)
(Photo : Lawrence OP sur flickr.com, licence creative commons)
(...)Nous disons notre solidarité et notre soutien à tous ceux et celles qui oeuvrent dans ce domaine des soins palliatifs. Nous espérons que ces soins seront offerts le plus tôt possible dans toutes les régions du Québec. Nous pouvons entendre le pape François nous redire : « Ne vous laissez pas voler l’espérance. »Au personnel médical qui sera confronté à des demandes d'euthanasie, nous souhaitons force et courage pour invoquer, le moment venu, le droit à l'objection de conscience. Notre soutien et notre prière vous accompagnent.Nous voulons redire enfin notre conviction profonde, qui est celle de l'Église, que la vie humaine doit être protégée et respectée jusqu'à sa fin naturelle. L'euthanasie, même légalisée, est tout à fait contraire à la dignité de la vie et de la personne.+ Pierre-André FournierArchevêque de RimouskiPrésident de l'Assemblée des évêques catholiques du Québec
Il faut maintenant contacter les députés fédéraux pour qu'ils s'opposent au projet de loi 52 sur l'euthanasie
(Il faut maintenant appeler nos députés pour soutenir leur vigilance devant la tentative de permettre l'euthanasie au Québec)
(Photo : wikipédia sans copyright)
Cher ami de la vie,
Notre campagne doit maintenant se déplacer vers les députés fédéraux. Ci-dessous, leurs adresses courriel (actualisée seulement le 6 mai 2013 mais il ne devrait pas y avoir trop de changements depuis), à sauvegarder sur votre ordinateur en les copiant-collant en Word, puis à copier-coller dans la boîte « c.c.i. » (copie conforme invisible) de votre logiciel de courriel pour chaque message que vous transmettrez aux députés fédéraux (celle de Peter Mackay peut figurer dans la boîte «DESTNATAIRE »).
Je viens de lire dans Le Droit ce matin que le BLOC QUÉBÉCOIS A TENTÉ, mardi, de faire adopter une motion en CHAMBRE DES COMMUNES décrétant que l’euthanasie serait de juridiction provinciale mais que la motion n’a pas passé. DÉCIDÉMENT, ils cherchent de toutes les façons possibles et imaginables de pousser leur affaire. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils sont DÉVOUÉS sans bon sens. L’histoire pourra-t-elle dire la même chose de nous ? N’oublions pas, ce n’est pas tant le résultat qui compte aux yeux du Seigneur, c’est que nous ayons tout fait en notre possible et plus. La victoire NE NOUS APPARTIENT PAS (amen).
Il faut maintenant SUPPLIER le ministre fédéral Peter Mackay de contester la loi 52 devant la Cour suprême et de lui dire POURQUOI cette loi doit tomber. Il faut qu’il sente clairement que la demande émane des QUÉBÉCOIS. Ajoutons tous les autres députés fédéraux en c.c. Au moins un message différent par jour.
Merci du fond du cœur,
Isabelle et Ward O’Connor
Groupe Vivere Group
Adresse courriel de Peter Mackay :
C.C.I.
À lire! Lise D'Amico : le courage de parler au nom des personnes dépendantes de l'État, contre l'euthanasie
À lire en entier sur le site du Journal de Montréal du 15 juin 2014 :
(Photo : Simon Leblanc sur flickr.com, licence creative commons)
À 48 ans et avec un déficit moteur cérébral diagnostiqué à sa naissance, Lisa D’Amico connaît bien le système de santé, puisqu’elle y a grandi. C’est pour ça qu’elle se bat contre l’aide médicale à mourir.
«À mon âge je n’ai jamais pris de décision libre et éclairée», déplore Mme D’Amico.
(...)
«Quand j’étais mineure, les soins pédiatriques que je recevais étaient très envahissants, raconte-t-elle. Plus tard, quand j’avais été admise dans un centre de réadaptation, j’avais dû signer un formulaire de consentement, mais on m’avait expliqué que je devais accepter tout ou rien. Le consentement, c’est de dire la même chose que le personnel soignant.»
Quand on souffrira trop parce que le gouvernement ne veut pas payer pour le soulagement optimum du contrôle de la douleur que sont les soins palliatifs, la demande d'euthanasie sera considérée comme libre et éclairée, avec le plein consentement...
Bon texte de l'ancien ministre Benoit Bouchard sur le projet de loi 52 (euthanasie)
Sur le site du Journal de Québec du 13 juin 2014 :
(Photo : Lauren Grace Picture Place sur flickr.com, licence creative commons)
(...)La réalité quotidienne démolira le cadre législatif parce qu’il est impossible de déterminer qu’une souffrance est plus intolérable qu’une autre. Pourquoi être un adolescent plutôt qu’un adulte rend-elle la douleur plus supportable? Les enfants sont-ils moins dignes parce qu’ils sont admirables devant la souffrance ? (...)
Une fois la porte ouverte, qui aura le pouvoir de « discriminer » en déterminant qui a le droit d'accéder à l'euthanasie?
Vote aujourd'hui sur l'euthanasie : « C'est pour moi un jour triste » constate la ministre Christine St-Pierre
Sur le site du journal La Presse du 5 juin 2014, les propos de la Ministre des Relations Internationales :
(Photo : Simon Villeneuve sur wikimédia.org, licence creative commons)
« (...) «C'est pour moi un jour triste, c'est le vote le plus difficile que j'ai eu à faire en sept ans. Je ne pense pas que c'est correct de donner le pouvoir à quelqu'un, même à un médecin, de donner le pouvoir de tuer quelqu'un», a-t-elle laissé tomber.
(...)«On n'a pas de définition de soins de fin de vie dans le projet de loi. Ça commence quand ? C'est la question que je me pose (...) de soutenir la ministre, les larmes aux yeux. (...)
Le Journal de Montréal du 5 juin rapporte également ces paroles de la ministre :
«Je crains les dérapages, je crains les pressions qui pourraient être faites sur une personne malade par des membres de la famille. Même si la personne est tout à fait lucide et donne son consentement, il peut y avoir des pressions psychologiques qui sont faites sur la personne pour qu'elle en vienne à la conclusion que c'est son devoir de mourir», plaide-t-elle.
Les promoteurs de l'euthanasie écartent cette possibilité par un angélisme dégoûtant et malhonnête. Voyons, comment des Québécois, des médecins, des infirmiers, ou la famille, pourraient-ils avoir la méchanceté de faire des pressions subtiles? L'hypocrisie doucereuse affirme que c'est de la paranoïa.
Une vingtaine de députés libéraux voteront contre la mise à mort des personnes qui le demande au Québec.
Oui, c'est un jour de deuil pour le Québec.
Pas un député pour répondre à la « bullshit » des pro-euthanasistes au parlement?
Nous sommes dans les derniers milles avant le vote sur l’adoption du projet de loi 52. Hier et aujourd’hui, les députés pouvaient s’exprimer pour expliquer leur appui ou leur refus de l’euthanasie. La députée Véronique Hivon qui a dirigé depuis le début les démarches pour amener la possibilité d’euthanasier sans être poursuivi au Québec a réitéré les mêmes demi-vérités. Et il était pitoyable de constater hier que pas un député n’a su répondre au sourire enjôleur de la députée Hivon.
Tous y sont allés de félicitations pour le travail remarquable qu’elle et son club d’euthanasistes ont fait depuis que la députée Hivon a susurré à l’oreille de Pauline Marois son désir de pouvoir « offrir une mort digne » à une population qui n’avait pas manifesté le moindre intérêt pour l'euthanasie. Le manque de préparation et la naïveté devant une organisation monstre pour légaliser l’euthanasie faisait peine à voir.
Pour ce faire, il fallait d’abord parler d’« aider à mourir dans la dignité », pour ne pas que la réalité de l’injection mortelle puisse venir à l’esprit de Québécois peu au fait que l’arrêt de l'acharnement thérapeutique est déjà permis et n’a rien à voir avec l’euthanasie. Les derniers sondages ont montré que la majorité de la population québécoise est confuse sur ce que désigne le terme « aide médicale à mourir ». Grâce à cette confusion, la députée Hivon affirme avoir l’appui de la majorité de la population. Personne ne lui a fait remarquer que cet appui, à quoi, tous l’ignorent, n’a aucune valeur.
La ministre Hivon y est allée d’un ramassis de témoignages de malades incurables ayant peur un jour de souffrir et réclamant donc l’euthanasie comme « sécurité ». Plutôt que de combattre des peurs irréalistes, la ministre accède à leur demande. Si vous avez peur de souffrir, n’ayez crainte, on vous tuera sur demande si un jour vous souffrez… Et la ministre a le culot d’affirmer que la majorité des gens ne mourront pas dans leur sommeil, pour justifier les craintes de souffrances...
Si effectivement, la majorité des gens ne meurent pas dans leur sommeil, c’est que justement leurs douleurs sont contrôlées par la médication habituelle. Pour les 5 % dont ce n’est pas le cas, la sédation palliative permet de les endormir et certains partiront dans ce sommeil. Il n’est pas nécessaire que ce soit tous les cas.
La députée Hivon se garde bien d’apporter les témoignages des directeurs de maisons de soins palliatifs qui affirment qu’il n’est jamais arrivé qu’ils n’aient pu soulager la douleur d’un patient.
Il vaut mieux laisser croire à la population qu’il est exceptionnel que l’on parte sans douleur. Et la députée de parler ici des deux côtés de la bouche, en affirmant que l’aide à mourir dans la dignité serait exceptionnelle, tout en révélant qu’elle concernerait des centaines de personnes…
Alors que la majorité des spécialistes et organismes ont clairement indiqué qu’ils ne voulaient pas de l’euthanasie à la Commission Mourir dans la Dignité, alors que les organismes de lutte au suicide déplorent l’ouverture à une variante du suicide, les députés s’opposant à l’euthanasie n’ont rien su répondre au sourire serein de la députée Hivon, sourire cachant toute la violence d’un geste qui ne laissera personne indemne. Depuis le début, ce sourire a servi à empêcher la légitime colère qui aurait dû répondre à l’hypocrisie de vouloir tuer comme geste de compassion. Et de présenter le meurtre et l’abandon de la personne qui souffre comme un geste digne.
Pierre Reid, éternel soutien à la députée Hivon a pu dire en chambre, sans que personne n’éclate de rire, qu’il n’y avait pas de dérives dans les pays qui avaient légalisé l’euthanasie.
Si les députés ne voient pas de dérives en Belgique et en Hollande, alors que la MAJORITÉ des euthanasies se font sans consentement des patients, c’est encore moins rassurant pour ce qui s’en vient au Québec…
Tout comme en Belgique le président de la commission de contrôle des euthanasies pratique lui-même des euthanasies et fait partie du principal lobby pro-euthanasie, au Québec également, il est permis de s’interroger sur l’indépendance des députés pro-injection létale, alors que la députée Véronique Hivon remercie Yvon Bureau, du collectif « Mourir dans la dignité » qui a la porte grande ouverte dans les médias pour déblatérer sur l’euthanasie.
Pour ce qui est des médias, la censure certaine des opinions contre l’euthanasie est à l’oeuvre. Les chefs éditorialistes semblent résolument pro-euthanasie.
Jean-Jacques Samson y va d’un article particulièrement bête, niant les dangers qui sont exposés partout où l’euthanasie est légalisée. Pour un journaliste, il fait preuve d’une particulière naïveté en pensant que les histoires d’enfants salivant après l’héritage ne seront pas monnaie courante une fois l’euthanasie légalisée, comme c’est le cas actuel en Belgique où les enfants appellent les curés pour fixer la date qu’ils ont choisie pour les funérailles de leur parent... toujours vivant!
Le journaliste cite la commission des droits de la personne du Québec, en omettant bien sûr de mentionner qu’elle a demandé que l’euthanasie des enfants au Québec soit rapidement légalisée…
Le journaliste affirme : « Ils (les pro-vie) balaient d’un trait que la loi repose sur le libre-choix et le consentement de chaque personne. »
Et bien sûr, pas un mot sur le fait que malgré les balises, l'euthanasie sans consentement est de routine pour les pays l'ayant légalisée.
La réalité ne peut pas être modifiée. Quelles que soient les balises qui seront placées, l’aide médicale à mourir reste le meurtre légalisé par euthanasie. À la différence du meurtre, il manquera les éléments nécessaires à l’établissement d’une société de droit : une enquête pour trouver les meurtriers, vérifier si le meurtre était prémédité, quelles étaient les motivations des médecins, de la famille et de la personne elle-même.
L’euthanasie légalisée est un meurtre prémédité où tous les complices bénéficient d’une présomption d’innocence, reposant sur leur parole, que personne ne viendra remettre en question.
Que ce soit les journalistes ou les députés, il est particulièrement choquant de constater qu’ils prennent les Québécois pour des valises, présentant les médecins et les familles comme étant incapables de la moindre pensée impure… Leur posture de vierge offensée, montre à qui pouvait en douter encore, la grande manipulation qui a depuis le début, été conaturelle à la mise en place du « débat » sur l’« aide médicale à mourir »…
Et comme le rappelait hier au parlement le député Pierre Reid, il n’est absolument pas nécessaire que les soins palliatifs soient assurés pour toute la population avant d’ouvrir la porte à l’euthanasie, prouvant bien par là que le but premier n’est pas de soulager la souffrance…
Le Dr Claude Morin et le député Raymond Bernier seront de la vigile contre l'euthanasie au Québec
Sur le site de Newswire.ca du 2 juin 2014 :
(Photo : Christophe.Finot sur wikimédia.org,licence creative commons)
La vigile se déroulera devant l'Assemblée nationale du Québec, ce mardi 3 juin de 17 h 30 à 18 h 30 et y sera présent, le député Raymond Bernier député libéral de la circonscription de Montmorency. Un point de presse se tiendra sur place après la vigile à 18 h 00 avec M. Morin et M. Bernier.
Le Dr Claude Morin, président du RQCE espère que beaucoup de personnes se sentiront appelées à se déplacer mardi: "Ce pourrait bien être la journée du vote alors que nos députés siégeront en après-midi et en soirée avant le dépôt du budget le lendemain, mercredi le 4 juin.
À ne pas manquer!
Appel de l'archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine, à refuser le projet de loi 52 (euthanasie)
Sur le site du diocèse de Montréal du 28 mai 2014 :
(Photo : Peter Potrowl sur wikimédia.org, licence creative commons)
Une question de vie ou de mort : Un appel à la conscience
De façon imminente, à l'Assemblée Nationale, nos députés voteront sur le projet de loi 52 : Loi concernant les soins de fin de vie. S'il est adopté, l'euthanasie deviendra légale sous l'appellation d' « aide médicale à mourir ».
Or, devancer la mort ce n'est pas aider à mourir mais faire mourir. C'est donner à nos médecins le pouvoir de tuer des patients vulnérables dans certaines circonstances.
Nous aimons les personnes vulnérables, et un jour nous serons tous vulnérables. Il est important que nous sachions tous que notre famille et la société ne devanceront pas notre mort, mais seront là pour nous soutenir jusqu'à la fin.
Nous sommes appelés à faire le choix inconditionnel du respect de la vie jusqu'à la mort naturelle. L'être humain est constitué pour respecter et servir la vie en toute situation de fragilité. Il ne peut se mettre à causer la mort de personnes innocentes - si encadrée soit la décision - sans blesser en lui-même la conscience de sa propre dignité.
Donner la mort à une personne humaine innocente, c'est aussi se donner la mort à soi-même...
† Christian Lépine
Archevêque de Montréal