Un médecin de Saskatoon fait face au conseil disciplinaire pour avoir tenté de convaincre une femme de ne pas avorter
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : ipopba/Adobe Stock
Un médecin de Saskatoon devra bientôt passer devant le conseil disciplinaire du Collège des médecins et chirurgiens de la Saskatchewan pour avoir tenté de convaincre une femme de ne pas avorter. Le médecin incriminé, le Dr Terrence David, avait été consulté par la femme pour une évaluation préparatoire pour un avortement.
Le Dr David aurait demandé à sa patiente lors de l’entretien de reconsidérer sa décision d’avorter : « Je pense que vous devriez reconsidérer votre décision », aurait-il dit, selon CTV News. Ou encore : « vous le regretterez et vous ne pourrez pas revenir en arrière ». Il aurait également fait cette déclaration quelque peu étrange par certains côtés, mais destinée à rappeler à la patiente l’existence de l’âme de son bébé et de la vie après la mort : « J’espère que vous avez des proches au paradis qui prendront soin de votre bébé là-haut ». Le Dr David aurait également demandé à sa patiente si elle croyait en « Notre Seigneur et Sauveur », ce à quoi elle aurait répondu non, le médecin disant alors « Eh bien, vous devez bien croire en quelque chose ».
Au fond, le Dr David fait face au conseil disciplinaire de son ordre pour avoir tenté, dans un esprit de charité chrétienne, de faire renoncer à sa patiente de poser un geste terrible et irréversible : tuer son enfant à naître.
Il n’est pas permis pour un médecin en Saskatchewan de dissuader une femme de se faire avorter pour des raisons morales ou religieuses. Il y a bien la possibilité pour le médecin de faire valoir son droit à l’objection de conscience afin de ne pas participer à l’avortement, mais il doit alors recommander la patiente à un collègue — ce qui fait en sorte qu’il participe de façon détournée à l’avortement.
Le gouvernement britannique considère le fait d’être « anti-avortement » comme une voie menant au terrorisme
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Selon Right to Life UK, le gouvernement britannique a inclus le fait d’être « anti-avortement » comme l’une des étapes menant à un futur terrorisme potentiel.
La stratégie antiterroriste du gouvernement comprend Prevent, une formation préventive visant à empêcher les gens de devenir des terroristes ou de soutenir le terrorisme. Elle s’adresse aux personnes qui travaillent dans les secteurs de l’éducation, de la santé, des autorités locales, de la police et de la justice pénale. La formation se concentre sur « les idéologies islamistes et d’extrême droite » et comprend des exemples de ce qu’elle considère comme des « idéologies à thème unique » qui peuvent conduire au terrorisme.
« Les récits sont susceptibles d’émaner de ceux qui cherchent à changer une politique ou une pratique particulière, plutôt que de remplacer l’ensemble du système économique, politique ou social », indique le document de formation. « Les exemples incluent les droits des animaux, la lutte contre l’avortement ou l’antifascisme. Les récits à thème unique peuvent être politiquement agnostiques, c’est-à-dire qu’ils ne sont ni de droite ni de gauche ».
Catherine Robinson, porte-parole de Right to Life UK, a réagi en ces termes : « Le gouvernement est explicite sur le fait qu’il pense que le fait d’être pro-vie est une idéologie potentielle menant au terrorisme. Il n’y a pas eu un seul cas de terrorisme anti-avortement dans l’histoire britannique. C’est une grave insulte et un signe de profonde intolérance que le gouvernement, par le biais de la formation Prevent, laisse entendre que le fait d’être pro-vie est potentiellement le début du chemin vers le terrorisme ».
Lire la suiteLes sauveteurs pro-vie sont très efficaces pour sauver des vies malgré le risque de prison : voici pourquoi
Will Goodman, Lauren Handy, John Hinshaw, Herb Geraghty, Heather Idoni, Jean Marshall, Jonathan Darnel, Joan Andrews Bell.
Par Monica Migliorino Miller, Ph. D. — Traduit par Campagne Québec-Vie – Photo : LifeSiteNews
20 mars 2024 (LifeSiteNews) — Au moment où j’écris ces mots, neuf militants pro-vie pourraient être envoyés en prison pour une période pouvant aller jusqu’à onze ans. Le 22 octobre 2020, ils ont participé à un sauvetage au Washington Surgi-Center de Cesare Santangelo, où celui-ci tue les enfants à naître jusqu’au neuvième mois de grossesse. Ils ont été accusés d’avoir violé la loi sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques (FACE) et, fait sans précédent dans l’histoire du mouvement pro-vie, le ministère de la Justice a ajouté un chef d’accusation supplémentaire : « conspiration pour interférer avec les droits civils ».
En août et septembre 2023, ils ont été jugés par le juge fédéral Colleen Kollar-Kotoly et ont été condamnés. Il s’agit de William Goodman, Lauren Handy, Heather Idoni, John Hinshaw, Joan Andrews Bell, Jean Marshall, Jonathan Darnel, Paulette Harlow et le pro-vie Herb Geraghty qui s’identifie comme « non binaire ». Huit des sauveteurs actuellement emprisonnés, ainsi que Paulette Harlow en résidence surveillée, seront formellement condamnés en mai prochain.
Le 29 février, un article a été publié dans The Federalist par Lauren Muzyka, responsable de Sidewalk Advocates for Life, intitulé « How to Sidewalk Counsel Abortion-minded Moms Without Going to Prison » (Comment conseiller les mères favorables à l’avortement sans aller en prison), dans lequel elle émet de sévères critiques à l’encontre des sauveteurs pro-vie. Je suis reconnaissante à LifeSiteNews de me donner l’occasion de lui répondre.
Lire la suiteNahanni Fontaine et les pro-vie à l’ONU
Josie Luetke de la Coalition nationale pour la vie (à gauche) et Nahanni Fontaine, député du NPD du Manitoba (à droite).
Par Josie Luetke (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Nahanni Fontaine/Facebook
Le 11 mars, premier jour de la 68e session de la Commission de la condition de la femme (CCF) des Nations Unies, j’ai eu l’occasion de m’entretenir en tête-à-tête avec la députée néo-démocrate manitobaine Nahanni Fontaine. Elle est ministre de la Famille, ministre responsable de l’Accessibilité et ministre responsable de l’Égalité des sexes pour la province.
Quelques jours auparavant, le 7 mars, elle avait, pour la sixième fois, présenté un projet de loi sur les zones bulle au Manitoba, qui interdirait toute expression pro-vie à proximité immédiate des établissements pratiquant l’avortement.
Vous pouvez lire notre discussion sur cette loi dans la partie 1.
La courte vidéo capturant juste une partie de notre rencontre est devenue virale, accumulant près de 800 000 lectures et 52 000 « j’aime » sur Instagram.
Dans sa légende, Mme Fontaine se lamente : « Je n’aurais jamais pensé qu’un jour, un manifestant anti-choix m’aborderait au sujet de ma législation sur la zone tampon pour l’avortement à la Commission de la condition de la femme des Nations Unies — un organisme qui se consacre aux droits des femmes, des filles et des personnes de sexe différent, y compris à la justice reproductive — mais nous y sommes ».
Eh bien, elle a fini par entendre non pas un seul « anti-choix » à la CCF, mais trois d’entre nous de la Coalition nationale pour la vie.
Lire la suiteNahanni Fontaine tient mordicus aux zones bulles contre les pro-vie autour des avortoirs
Josie Luetke de la Coalition nationale pour la vie (à gauche) et Nahanni Fontaine, député du NPD du Manitoba (à droite).
Par Josie Luetke (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Nahanni Fontaine/Facebook
De nombreux responsables gouvernementaux et autres décideurs influents assistent à la Commission de la condition de la femme des Nations unies, ce qui offre de précieuses possibilités de militantisme pro-vie.
Les jeunes représentants de la Coalition nationale pour la vie ont pu plaider le message pro-vie auprès de Marci Ien, ministre de la Condition féminine et de l’Égalité des sexes et de la Jeunesse ; Patty Hajdu, ministre des Services autochtones et ministre responsable de l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario ; Leah Gazan, porte-parole du NPD pour les enfants, les familles et le développement social et porte-parole pour les femmes et l’égalité des sexes ; et Charmaine Williams, ministre déléguée à l’Opportunité sociale et économique des femmes pour l’Ontario.
J’ai également eu une conversation très intéressante avec Nahanni Fontaine (NPD, St. Johns), ministre de la Famille, de l’Accessibilité et de l’Égalité des sexes au Manitoba. Elle est passée à côté de moi alors que je faisais la queue pour un événement parallèle, à l’ONU. Sachant qu’elle venait de déposer un projet de loi visant à ériger des zones bulle au Manitoba, je l’ai abordée. Je me suis présentée et j’ai affirmé que même si elle avait une opinion différente de la mienne sur l’avortement, je lui demandais de respecter mon droit à la liberté d’expression.
Si le projet de loi n° 8 — intitulé « Loi sur l'accès sécuritaire aux services d'interruption volontaire de grossesse » — est adopté, toute forme d’expression pro-vie, aussi bénigne soit-elle, sera interdite à proximité immédiate de toute « clinique » d’avortement et de tout autre établissement pratiquant des avortements — comme un hôpital ou une pharmacie — qui demande à bénéficier d’une telle zone tampon. Ces zones peuvent être comprises entre 50 et 150 mètres. Si vous « tentez d’informer une personne » sur l’avortement ou « accomplissez un acte de désapprobation » de l’avortement lorsque vous vous trouvez dans une zone bulle, vous êtes passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 5 000 dollars et d’une peine d’emprisonnement de six mois — et ce n’est que pour une première infraction.
Réalisant que je faisais référence à son projet de loi, Mme Fontaine a fièrement insisté sur le fait qu’il allait être adopté.
Elle a déclaré que nous pouvions toujours exprimer nos opinions, prier ou quoi que ce soit d’autre, à seulement 150 mètres d’un hôpital. Elle nous a invités à venir à la législature si nous voulions protester.
Lire la suiteRemise du prix Gilles Grondin au Dr Saba, pro-vie québécois d'exception
Remise du prix Gilles Grondin au Dr Paul Saba.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos de Paul Lauzon
Le 24 février 2024, nous avons fêté, lors de notre souper bénéfice à l’église Saint-Ambroise de Montréal, les 35 ans de Campagne Québec-Vie (CQV), organisme voué à la protection de l’enfant à naître depuis 1989.
70 personnes, environ, sympathisants et bénévoles se sont réunies dans une atmosphère chaleureuse, nous avons remis à cette occasion le prix « Gilles Grondin » au Dr Paul Saba, pro-vie québécois d'exception.
Parmi les orateurs, Mario Richard, vice-président de CQV, a évoqué la mémoire de Gilles Grondin, fondateur et premier président de CQV, qui s’attachait à souligner le lien entre l’avortement et le grave problème de dénatalité du Québec, n’hésitant pas à qualifier la pratique abortive d'autogénocide.
Mario Richard, vice-président de CQV.
Joseph Blain, sympathisant de longue date de CQV, a rappelé les premières années de Campagne Québec-Vie et ses péripéties.
Joseph Blain.
Georges Buscemi, président actuel de CQV, a présenté ses débuts dans le mouvement pro-vie, les débuts des 40 Jours pour la Vie à Montréal, expérience durant laquelle il a vu combien l’indifférence est pire que l’hostilité ouverte.
Georges Buscemi, président de CQV.
Jeff Gunnarson, président de la Coalition nationale pour la vie, a expliqué le principe de subsidiarité, l’importance d’agir localement et d’interpeller ses élus locaux (conseillers municipaux, députés à leurs bureaux locaux), ainsi que l’importance d’une société chrétienne, hors de laquelle les lois que nous votons ne « colleront pas » et seront rapidement rejetées.
Jeff Gunnarson, président de la Coalition nationale pour la Vie.
Le Dr Paul Saba a souligné l’importance d’une l’éthique basée sur celle du Bon Samaritain et la nécessité d’une société chrétienne. Il a présenté son livre « Fait pour vivre ».
Le Dr Paul Saba.
Brian Jenkins, vice-président de CQV et actuel organisateur des 40 Jours pour la Vie (qui ont lieu en ce moment) s’est occupé de l’animation.
Brian Jenkins, vice-président de CQV.
Les militants de l’avortement n’ont pas réussi à discréditer les centres de grossesse pro-vie canadiens
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : My Ocean studio/Adobe Stock
19 février 2024 (LifeSiteNews) — Comme vous vous en souvenez peut-être, le premier ministre canadien Justin Trudeau a promis dans son programme de campagne de 2021 de cibler spécifiquement les centres pour femmes enceintes en difficulté, qui servent les femmes dans le besoin, pour le crime d’être pro-vie. La version de cette promesse qui s’est retrouvée sur le site internet du Parti libéral stipule que le gouvernement « n’accordera plus le statut d’organisme de bienfaisance aux organisations anti-avortement (par exemple, les centres de grossesse d’urgence) qui fournissent des conseils malhonnêtes aux femmes sur leurs droits et sur les options qui s’offrent à elles à tous les stades de la grossesse ».
En d’autres termes, malgré les services fournis aux femmes à risque ou démunies, le fait de ne pas être aussi enthousiaste à l’égard de l’avortement que Trudeau et son gouvernement rend automatiquement ces organismes de bienfaisance inadmissibles au statut d’organisme de bienfaisance. Il est intéressant de noter que le gouvernement Trudeau n’a jusqu’à présent pas tenu cette promesse, malgré les appels vocaux et insistants des groupes activistes de l’avortement dans la presse (y compris, bien sûr, Joyce Arthur de la Coalition pour le droit à l’avortement au Canada). Peut-être Trudeau a-t-il d’autres priorités, ou peut-être le gouvernement ne veut-il pas faire face aux retombées potentielles d’une telle décision. Jusqu’à présent, il a refusé de répondre aux questions de la presse à ce sujet.
Lire la suiteParticipez aux 40 Jours pour la Vie, du 14 février au 24 mars 2024 !
Par la Coalition nationale pour la Vie — Traduit par Campagne Québec-Vie
Cet hiver, des centaines de communautés en Amérique du Nord, y compris plusieurs villes canadiennes, organisent simultanément une campagne de 40 jours pour la Vie du mercredi 14 février au dimanche 24 mars 2024.
Si vous souhaitez participer à la campagne des 40 jours pour la vie dans votre communauté, veuillez contacter le coordinateur local de la campagne (ci-dessous) pour savoir comment vous pouvez participer à une veillée de prière. Si vous souhaitez organiser 40 jours pour la vie dans votre communauté, rendez-vous sur le site www.40daysforlife.com pour plus d’informations.
Envisagez de devenir un bénévole de la prière en consacrant au moins une heure de prière et de jeûne devant l’établissement local pratiquant l’avortement. Si vous faites partie d’une paroisse ou église, peut-être votre pasteur aimerait-il « adopter une journée » ? Vous appartenez à un mouvement ou à un ministère de laïcs ? Pourquoi ne pas réserver une journée entière de prière pour votre groupe ?
Lire la suiteLe président pro-vie du Salvador, Nayib Bukele, réélu haut la main
Nayib Bukele, président du Salvador.
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Casa Presidencial El Salvador/Flickr/Wikimedia Commons
6 février 2024 (LifeSiteNews) — Nayib Bukele, le président nationaliste et pro-vie du Salvador, a été réélu haut la main dimanche, réussissant à repousser des années d’attaques médiatiques qui le qualifiaient de dictateur.
« Nous, le peuple du Salvador, décidons de la manière dont nous voulons nous gouverner », a déclaré M. Bukele aux puissances occidentales lors de son discours de victoire. « Nous voulons être vos amis, vos alliés, vos partenaires. Mais nous ne serons pas vos laquais ».
M. Bukele, 42 ans, est devenu président de ce pays d’Amérique centrale de 6,5 millions d’habitants pour la première fois en 2019, après avoir remporté 53 % des suffrages. Bien que la constitution du pays, datant de 1983, interdise la réélection, il a été autorisé à briguer un nouveau mandat de cinq ans après que des juges, élus à la suite de la large victoire électorale de son parti en 2021, aient déterminé que cela était autorisé.
Bukele aurait recueilli cette fois-ci plus de 83 % des voix, bien que 30 % du total n’ait pas encore été comptabilisé. Son concurrent le plus proche semble avoir obtenu moins de 8 % des voix. On estime que son parti, Nuevas Ideas, remportera un nombre étonnant de 58 sièges sur 60 à l’Assemblée législative monocamérale du pays.
Lire la suiteLa Clinique 554 d’avortement du Nouveau-Brunswick annonce sa fermeture
Par la Coalition nationale pour la Vie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : manifeesto/Adobe Stock
La Coalition nationale pour la Vie rend grâce à Dieu, car la clinique privée d’avortement 554 du Nouveau-Brunswick (l’ancienne clinique Morgentaler) a annoncé qu’elle fermerait ses portes à compter d’aujourd’hui et qu’elle ne tuerait plus d’enfants à naître.
« C’est une excellente nouvelle pour les bébés à naître et leurs mères au Nouveau-Brunswick », a déclaré le président national de CNV, Jeff Gunnarson. « Cette entreprise qui tue des bébés ne pourra plus s’en prendre à des mères vulnérables et leur proposer de tuer leurs précieux enfants pour gagner de l’argent ».
L’annonce de la fermeture de la clinique 554 fait suite à une campagne réussie de 40 jours pour la vie à l’automne dernier, au cours de laquelle des bénévoles pro-vie ont prié et jeûné devant le centre pour demander sa fermeture. C’est une ancienne stagiaire de CNV qui a mené la campagne.
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