La guerre en Ukraine utilisée comme prétexte de propagande pro-avortement
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo :
La guerre en Ukraine, comme toute guerre, a déjà causé des morts. Pourquoi chercher à en causer plus par l’avortement ?
Répondant aux nombreuses sollicitations dont elle se dit réceptrice, l’organisation pro-avortement, Women on Web, lutte activement en ce moment pour rendre l’avortement accessible aux Ukrainiennes réfugiées en Pologne.
Women on Web « dont la plateforme en ligne aide les femmes dans environ 200 pays à obtenir gratuitement la pilule abortive par la poste... reçoit trois à cinq courriels par jour d’Ukrainiennes voulant se faire avorter. » L’organisme canadien a lancé une levée de fonds pour permettre aux femmes ukrainiennes d’avorter gratuitement. La campagne a déjà levé 8973 $.
Mais ce n’est pas le seul organisme qui tire profit de la situation pour répandre son narratif pro-mort. « Des militants pour le droit à l’avortement... affirment recevoir des dizaines de courriels par semaine de réfugiées ukrainiennes demandant de l’aide pour se faire avorter », rapporte Radio-Canada.
Mara Clarke, « dont l’organisme Abortion Support Network a été contacté par 265 personnes ayant fui l’Ukraine et voulant se faire avorter depuis le mois de mars », a affirmé que « Les personnes à qui notre organisation a parlé sont très choquées lorsqu’elles se rendent compte à quel point la guerre a mis en péril leurs droits reproductifs ».
Selon Radio Canada, la majorité des réfugiées « se trouvent en Pologne, l’un des pays d’Europe où les lois anti-avortement sont les plus restrictives d’Europe. » Mais malheureusement les pro-avortement tentent sans relâche de renverser ces barrières, érigées en Pologne pour protéger l’enfant à naître, par leurs attaques contre la vie.
Même si le nombre de morts causé par la guerre en Ukraine a fait l’objet d’une polémique et d’un article de journal, il est certain que le nombre de morts d’Ukrainiens causé par l’avortement ne devrait pas être ignoré ; ce nombre-là devrait mériter un titre de journal aussi...
La conférence d'un orateur pro-avortement annulée à l’Université Mount Saint Mary
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Guoguo12/Wikimedia Commons
LifeSiteNews a récemment annoncé l’annulation d’une conférence à l’Université catholique Mount St Mary’s au Maryland, donnée par un orateur pro-avortement, se disant, entre autres, « sorcière ».
« Le département de sociologie, de justice pénale et de services sociaux de l’université et le groupe Alpha Kappa Delta, une société d’honneur de sociologie, avaient prévu une conférence du Dr Simone Kolysh sur son livre récemment publié, Everyday Violence : The Public Harassment of Women and LGBTQ people (Violence quotidienne : le harcèlement public des femmes et des personnes LGBTQ). La conférence était initialement prévue pour le mercredi 6 avril. »
Sur son site, le Dr Simone Kolysh encourage les lecteurs à appuyer des organismes pro-LGBT et pro-avortement, tels que Planned Parenthood, Fierce, et le Ali Fourney Center.
Sa conférence prévue à l’université catholique « a suscité de vives objections de la part des étudiants et des professeurs lorsqu’ils ont appris que l’orateur était un fervent défenseur de l’avortement, des modes de vie LGBTQ et du BDSM, en contradiction avec l’enseignement catholique sur le caractère sacré de la vie humaine, du mariage et de la sexualité. »
En revanche, selon le journal indépendant de l’université, plusieurs membres de l’université s’étaient réjouis de l’opportunité que la conférence présenterait aux élèves. Heureusement certaines personnes ont pris conscience du danger de cette attaque contre la Foi, contre les lois instituées par Dieu, contre la morale chrétienne et l’ont dénoncé.
LifeSiteNews a même « contacté l’archevêque de Baltimore, William Lori, membre du conseil d’administration de l’université, pour lui demander s’il était au courant de l’invitation et du scandale qu’elle provoquait. Aucun commentaire n’a été reçu avant l’heure de cette publication. L’université a par la suite annulé l’invitation conformément à son identité catholique. »
Le courant dominant prône avec tant d’emphase la propagation de l’immoralité, mais les défenseurs de la moralité, de la foi catholique, de la Vérité ne le laissera pas passer... allant inévitablement à contre-courant !
Pourquoi les « pro-choix » sont en réalité des « pro-avortement »
Photo : SciPro/Adobe Stock
Le courriel ci-dessous a été envoyé à un groupe féministe de la région de la Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine. Les représentantes de ce groupe objectèrent à notre utilisation du qualificatif « pro-avortement » pour les désigner. Elles préféraient « pro-choix », car elles se croient « neutre » par rapport à l’avortement, ne voulant prodiguer que de l’information impartiale pour informer les décisions libres des femmes enceintes.
Ma réplique explique pourquoi il est inadmissible, pour l’avortement comme pour d’autres sujets brulants, de se réfugier dans la « neutralité ». Pour certains sujets, il est nécessaire de se démarquer pour ou contre, au risque de collaborer gravement avec le mal par notre inaction ou notre silence coupable.
Par leur refus de condamner l’avortement, un groupe ne peut jouir de l’étiquette « pro-choix », mais doit recevoir l’opprobre de tous les promoteurs de l’avortement; ils doivent être identifiés pour ce qu’ils sont : pro-avortement.
—GB
***
Mesdames,
Merci pour votre courriel.
Le billet de blogue a été substantiellement remanié suite à vos rétroactions. Vous pouvez le consulter ici.
[…]
Cependant, nous tenons à maintenir le titre [Une campagne pro-avortement en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine] tel qu’il est, pour des raisons sérieuses que je tenterai de vous expliquer dans ce qui suit.
Nous sommes un organisme œuvrant à établir une société chrétienne au Québec. Entre autres, ceci implique un combat contre l’avortement. Notre combat contre ce dernier est animé par la conviction solidement argumentée (p. ex. 1, 2, 3) que ce geste s’agit d’un meurtre d’une personne humaine avant sa naissance. L’avortement est donc le meurtre d’une minorité au sein de la famille humaine, minorité caractérisée non par la couleur de la peau, mais par son âge. Il s’ensuit que pour nous, le « choix » d’un avortement est illégitime et non avenu. On ne peut donc, légitimement, démystifier, déstigmatiser, rendre plus accessible « le choix » de l’avortement tout comme il serait insensé de rendre plus accessible le meurtre de toute autre minorité humaine.
Par ailleurs, si à juste titre nous appellerions « pro-racisme » un individu qui, voulant se défendre d’être promoteur de racisme, affirmait seulement donner « toute l’information » entourant les gestes de discrimination qu’il veut « démystifier », « décloisonner », c’est-à-dire, rendre plus acceptable et banal, de même nous appelons « pro-avortement » toute personne ou groupe qui, par ses propos et ses gestes, et même malgré ses possibles bonnes intentions, dans les faits créé les conditions pour l’augmentation du taux d’avortement ou du moins, le maintient du statu quo. Or, pour nous, un seul avortement, comme pour tout meurtre, est de trop. Voilà pourquoi toute personne ou tout groupe qui n’est pas contre l’avortement œuvre dans les faits pour l’avortement -- son expansion ou du moins, son acceptation sociale — et est donc à juste titre classé par nous « pro-avortement ».
Bref, il y a des enjeux dans la vie où la neutralité est moralement inadmissible. Il y a des enjeux où refuser d’être contre c’est être pour. Ces enjeux ne permettent pas à ce qu’une personne se réfugie dans la neutralité pour échapper aux accusations de collaboration dans le mal. Car le mal se fait très souvent non par commission, mais par omission, par inaction, par « neutralité » coupable. Nous affirmons que l’avortement est un tel enjeu; il est impossible d’être neutre quand des vies humaines innocentes et vulnérables sont en jeu.
Merci de votre écoute, et que Dieu vous bénisse et vous guide dans votre cheminement,
Georges Buscemi
Le Sénat confirme la candidate de Biden, Ketanji Brown Jackson, à la Cour suprême des États-Unis
Ketnaji Brown Jackson et Joe Biden.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : The White House/Flickr/Wikimedia Commons
7 avril 2022, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Le Sénat américain a voté jeudi la confirmation de la candidate de Biden, Ketanji Brown Jackson, à la Cour suprême des États-Unis, après un processus de confirmation controversé au cours duquel les sénateurs républicains ont examiné le dossier judiciaire de l’ancienne juge de la Cour de circuit et ont critiqué ses peines prétendument clémentes pour les délinquants de pornographie infantile.
Le Sénat a voté 53-47 jeudi après-midi pour confirmer Jackson, avec l’aide des sénateurs républicains de gauche Susan Collins (Maine), Lisa Murkowski (Alaska) et Mitt Romney (Utah).
La présidente du Comité national républicain (RNC), Ronna McDaniel, a publié une déclaration immédiatement après la confirmation du choix du président américain Joe Biden pour la Cour suprême, qualifiant Jackson de « juge radical et activiste ».
« Le choix de Biden, Ketanji Brown Jackson, est un juge radical et activiste, qui n’a pas répondu à des questions simples sur son dossier, y compris son indulgence envers les délinquants pédophiles et son soutien à la Théorie critique de la race », a déclaré Mme McDaniel. « Jackson a prouvé qu’elle était en phase avec l’agenda politique d’extrême gauche, refusant même de définir ce qu’est une femme. Le RNC demandera des comptes aux démocrates en novembre pour avoir soutenu le choix radical de Biden. »
Mme Jackson remplacera le juge libéral et pro-avortement Stephen Breyer à la Cour, qui a annoncé son intention de prendre sa retraite au début de l’année. Breyer, 83 ans, a toujours voté avec les libéraux de la Cour et s’est opposé à plusieurs reprises à la législation pro-vie.
Au cours des audiences de confirmation, qui ont débuté le 21 mars, Mme Jackson a exprimé sa gratitude d’avoir été proposée pour ce rôle et a signalé son intention de suivre les traces de son prédécesseur.
« C’est une grande leçon d’humilité que d’être proposée pour le siège du juge Breyer, et je sais que je ne pourrai jamais le remplacer. Mais si ma candidature est confirmée, j’espère perpétuer son esprit », a déclaré Mme Jackson, qui a travaillé comme assistante juridique pour M. Breyer en 2000, lorsqu’il s’est prononcé contre une loi pro-vie du Nebraska qui aurait interdit les horribles avortements par naissance partielle.
Lire la suiteLe Sénat américain confirme Ketanji Brown Jackson comme première femme noire à la Cour suprême des États-Unis
– Bloomberg (@business) 7 avril 2022
Nouvelle série pro-avortement « Désobéir : le choix de Chantale Daigle » pour le printemps 2023
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : bru nO/Pixabay
Le 8 août 1989, sombre jour lorsque la Cour Suprême du Canada donna a posteriori le « droit » à Chantal Daigle de tuer son propre enfant, et enleva au père le droit de s'opposer à l'avortement de son enfant au Canada, fait à nouveau surface dans les nouvelles avec le projet cinématographique de Sophie Lorain et Alexis Durand-Brault.
Un communiqué de presse de Crave annonce que la nouvelle série « Désobéir : le choix de Chantale Daigle » paraîtra au printemps 2023, et que les tournages « débuteront cet été ».
« Racontée telle une véritable course contre la montre … met de l’avant un sujet qui, 30 ans plus tard, demeure encore d’actualité : la liberté des femmes de disposer de leur propre corps. » Aucune liberté des enfants à naître n’est mentionnée…
Selon Sophie Parizeau, directrice générale, fiction de Bell Média, « DÉSOBÉIR : LE CHOIX DE CHANTALE DAIGLE relate à l’échelle humaine le droit à l’avortement, un jalon important de l’histoire des droits des femmes au Canada qui, 30 ans plus tard, demeure fragile. C’est pourquoi nous avons décidé de traiter du sujet sous l’angle de ce fait vécu marquant, qui a défrayé les manchettes de l’époque et permis à de nombreuses femmes de pouvoir disposer de leur corps comme elles l’entendaient ».
N’est-ce pas paradoxal que tant de femmes, pourtant privilégiées de recevoir la vie, sentent un besoin de réclamer le « droit » de tuer leur enfant ?
Le Journal de Québec rajoute à la nouvelle de la série que « Les femmes ont le droit de disposer de leur propre corps, mais il reste encore des gens jusqu’à Ottawa qui militent pour interdire les interruptions de grossesse. » Ces « gens » -là, c’est nous pro-vie qui militons pour le droit des enfants à naître et qui n’abandonnerons pas de sitôt le combat indispensable pour la vie.
Une campagne pro-avortement en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Anne Richard/Adobe Stock
Ce billet a été revu et corrigé le 6 avril 2022
Sur leur page Facebook, la Table de concertation des groupes de femmes de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (GÎM) et du CISSS de la Gaspésie a lancé une « campagne de sensibilisation et d’information » sur l’avortement pour le printemps 2022. Déjà la Table de concertation des groupes de femmes GÎM a créé une plateforme pour permettre aux femmes ayant vécu un avortement de partager leurs témoignages.
La Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine seraient ciblées, selon Radio-Canada, en raison du taux d’avortements plus bas par rapport à la moyenne provinciale, preuve selon eux d’un « manque d’informations » et d’accessibilité. Selon un document intitulé « L’état de santé et de bien-être de la population » publié en 2011 par l’Agence de la santé et des services sociaux de la Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine, le taux d’avortement des filles enceintes entre 14-19 est de 67 % au Québec tandis qu’il est de 45 % dans la région de la Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine.
De dire Léa Blouin-Rodrigue, agente de développement au sein de la Table de concertation des groupes de femmes de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine en se référant à l’avortement en Gaspésie « Il y a un gros vide dans notre région. » Elle voulait dire, un vide « d’informations sur l’avortement ». Je dirais plutôt : une absence de propagande pro-avortement -- et ce vide sauve des vies.
Si la campagne du printemps 2022 réussit à combler ce « vide » en propageant l’avortement, un vide se fera certainement dans chaque maison où il y aurait pu avoir un enfant, un vide qui ne pourra être comblé que par la miséricorde de Dieu.
Patrick Brown et Jean Charest se lancent dans la course à la chefferie 2022 du PCC
Jean Charest, ex-premier ministre libéral du Québec.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Martin Sauvageau/Flickr
Deux candidats ont rejoint ceux déjà en lices pour la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada Patrick Brown et Jean Charest concourront avec la pro-vie Leslyn Lewis et le pro-avortement Pierre Poilievre.
Si la réputation de Jean Charest n’est sans doute plus à faire, nous en parlerons quand même plus loin, Patrick Brown n’est sûrement pas aussi connu des pro-vie que ce premier.
Lire la suitePatrick Brown a été notamment chef du Parti progressiste-conservateur de l’Ontario de mai 2015 à 25 janvier 2018. Pour atteindre ce poste il a fait montre de sentiments susceptibles de plaire aux conservateurs sociaux… avant de tourner veste une fois élu. Selon Jack Fonseca de Campaign Life Coalition (CLC) :
Brown peut être caractérisé comme un politicien mutant. Lorsqu’il fait appel aux électeurs conservateurs dans les courses à la direction, il se présente comme un conservateur bleu profond et donne l’impression qu’il soutient des politiques conservatrices sur le plan social et fiscal. (En ce moment, il se présente comme un champion de la liberté religieuse.)
Mais une fois au pouvoir, et lorsqu’il perçoit qu’il n’a plus besoin de cet électorat, Brown se métamorphose en libéral rouge flamboyant et commence à copier toutes les politiques gauchistes de Justin Trudeau et des libéraux provinciaux.
Un exemple concret est le revirement honteux de Brown sur le programme d’éducation sexuelle radical du gouvernement libéral de Kathleen Wynne pour les enfants dès l’âge de six ans.
M. Brown a remporté la direction du Parti conservateur de l’Ontario en 2015 en grande partie en vendant des cartes de membres à des parents auxquels il a promis d’abroger le programme d’éducation sexuelle détesté. Il a même pris la parole lors d’une grande manifestation des droits des parents contre le programme d’études à Queen’s Park. Peu après sa victoire, cependant, il s’est prononcé en faveur du programme libéral d’éducation sexuelle pour enfants et, telle une vipère, s’est retourné contre les parents qui l’avaient élu, les traitant d’« homophobes ».
Au cours de cette course à la direction du PC, M. Brown s’est également présenté comme étant « solidement pro-vie » et « pro-mariage traditionnel », soulignant son bilan parfait de votes pro-vie en tant que député fédéral.
Mais après avoir remporté la course à la direction, il a brusquement abandonné ces positions, déclarant son soutien au « mariage » homosexuel, défilant dans une parade de la fierté gaie, et exprimant son engagement indéfectible envers l’avortement, qu’il a appelé par euphémisme « le droit des femmes de choisir ».
[...]
Brown est complètement pro-avortement et anti-famille. Il reçoit définitivement une cote feu rouge, et nous demanderons instamment aux partisans de Campaign Life Coalition de ne pas le classer sur leurs bulletins de vote.
Au Mexique, un diocèse refusera la communion aux politiciens qui ont voté pour l’avortement
Cathédrale de Culiacán dans l'État de Sinaloa au Mexique.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Orland77/Wikimedia Commons
Le diocèse catholique de Culiacán a averti les politiciens qui ont voté ce mois-ci pour la légalisation de l'avortement à Sinaloa, au Mexique, qu’ils ne peuvent pas recevoir la communion.
« Un député ou toute personne qui professe être catholique, tout en coopérant ou en légiférant ouvertement contre la vie, peut-il recevoir la Sainte Communion ? Non. Vous ne pouvez pas vous approcher de la communion sacramentelle », a déclaré aux législateurs le père Miguel Ángel Soto Gaxiola, représentant du diocèse, selon Catholic News Agency.
La semaine dernière, Sinaloa est devenu le septième État du Mexique à légaliser le meurtre de bébés à naître par l’avortement, jusqu’à 13 semaines de grossesse. La plupart des États protègent encore les bébés à naître de l’avortement, mais l’année dernière, un arrêt de la Cour suprême nationale a dépénalisé l’avortement, ce qui enhardit les militants de l’avortement à faire pression pour obtenir des lois pro-avortement dans tout le pays.
Soto Gaxiola a déclaré que les législateurs catholiques qui ont voté pour la légalisation de l’avortement ne peuvent pas recevoir la communion ou devenir parrains dans le diocèse, selon CNA. En votant pour autoriser le meurtre de bébés à naître, ces législateurs se sont placés dans un « état indigne de recevoir le Corps du Christ », a-t-il dit.
« Aujourd’hui, de nombreuses personnes sont scandalisées par la trahison publique de l’enseignement de l’Église sur la foi et la morale par ces législateurs qui se disent “catholiques” », a poursuivi M. Soto Gaxiola. « En effet, l’interrogation des fidèles est logique : comment un catholique qui promeut ouvertement et est en faveur de politiques contraires à la vie peut-il venir à la messe et s’approcher pour prendre la communion ? »
Lire la suiteDes activistes pro-avortement font irruption dans la cathédrale de San Francisco durant la messe
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
« Le dimanche 27 février, des manifestantes pro-avortement ont perturbé la messe à la cathédrale Sainte-Marie de l’Assomption à San Francisco. » selon LiveAction. Elles ont affirmé que l’objectif de leur geste était « d’accuser le rôle de l’Église catholique dans la pression pour interdire l’avortement et asservir les femmes ».
L’une des femmes pro-mort proclamait en hurlant que l’Église cherche, « à nier l’humanité de toutes les femmes et à éliminer un droit fondamental, le droit à l’avortement. » Mais comment l’Église peut-elle nier l’humanité des femmes alors qu’au contraire, elle affirme et défend la nature maternelle de la femme ?
Ne serait-ce pas plutôt les « féministes » pro-avortement qui nient non seulement l’humanité de l’enfant à naître, mais aussi leur propre humanité en rejetant violemment la maternité naturelle de la femme ?
En ayant comme objectif constant de défendre le « droit fondamental à l’avortement », les militantes pro-mort se trouvent victimes d’un mirage. Puisqu’un droit ne peut pas être injuste, et qu’objectivement tuer un être humain innocent est injuste, ce fameux « droit » à l’avortement est inexistant et sera toujours inexistant.
De plus, l’avortement n’est absolument pas compatible avec le droit fondamental à la vie qu’ont tous les êtres humains.
Elles portaient des pancartes sur lesquelles étaient écrits divers messages, dont « Brisez toutes les chaînes ».
Oui, brisez toutes les chaînes qui empêchent les femmes d’êtres fidèles à leur maternité. Brisez toutes les chaînes qui rendent les femmes prisonnières du culte de la mort. Brisez toutes les chaînes de l’égoïsme qui empêchent des millions d’êtres humains de voir le jour chaque année.
Ketanji Jackson : candidate pro-avortement à la Cour suprême des États-Unis
Ketanji Brown Jackson.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
La nouvelle candidate à la Cour suprême des États-Unis, Ketanji Brown Jackson, désignée par le président américain le 25 février, ne fait que porter le flambeau pro-avortement de son prédécesseur, le juge Stephen Breyen.
En vue de la décision cruciale de l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, les combattants pro-avortement considèrent que cette nomination est une victoire.
Dans un communiqué, la présidente du plus grand fournisseur d’avortements aux États-Unis, Planned Parenthood, a déclaré que « Cette nomination arrive alors que nos libertés et nos libertés civiles sont en crise ». « Maintenant plus que jamais, nous avons besoin d’un juge de la Cour suprême qui comprend l’impact des décisions de la Cour sur les personnes — en particulier sur les droits reproductifs et LGBTQ + — et l’importance de protéger les libertés individuelles pour les générations à venir ».
La déclaration d’indépendance américaine ne dit-elle pas que, « tous les hommes sont créés égaux, qu’ils sont dotés par leur Créateur de certains Droits inaliénables, parmi lesquels figurent la Vie, la Liberté et la Recherche du Bonheur. » ? Ne précise-t-elle pas que le droit à la vie appartient à tous les hommes ? Les « libertés », entre autres celle de l’avortement, qu’Alexis McGill Johnson défend violent ce droit fondamental à la vie.
Marjorie Dannenfelser, la présidente de l’organisme pro-vie américain SBA List, a affirmé que « Ketanji Brown Jackson est soutenu par de nombreux groupes pro-avortement parmi les plus radicaux d’Amérique ».
Rien d’étonnant puisqu’« Elle s’oppose officiellement au droit à la liberté d’expression des défenseurs pro-vie qui plaident pour sauver des vies devant les centres d’avortement et soutient la fausse affirmation selon laquelle l’avortement est un “soin de santé”. » « Nous ne doutons pas qu’elle travaillera avec l’administration la plus pro-avortement de l’histoire pour enchâsser l’avortement dans la loi à l’échelle nationale », conclut Dannenfelser.