L’auteur canadienne de La servante écarlate sur l’avortement
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
Les traits caractéristiques des féministes luttant pour l’avortement ? Habituellement les cris hystériques, le hurlement de slogans, le brandissement de cintres, et surtout, la cape rouge et le bonnet blanc. Maintenant presque devenu un symbole du combat des femmes pour l’avortement, ce costume s’inspire du fameux roman de Margaret Atwood, La servante écarlate.
En réponse à la censure de livres aux États-Unis, madame Atwood a récemment lancé une édition « imbrûlable » de son livre, « fabriquée à partir de papier résistant au feu » selon Le Journal de Montréal, et vendu aux enchères sur le site de Sotheby’s. L’offre la plus élevée en ce moment est de 90 000 $ avec une estimation pouvant aller jusqu’à 100 000 $.
Selon The Guardian, « La vente aux enchères d’une édition “imbrûlable” de La servante écarlate précède une décision attendue annulant le droit à l’avortement, qui sera rendue par une Cour suprême dominée par des juges conservateurs. » (Qu'est-ce que cela a-t-il donc à voir avec une quelconque censure ?)
Mais écoutons ce que l’auteur canadienne et féministe elle-même a à nous dire sur l’avortement :
« Le bébé est un cadeau, donné par la vie elle-même. Mais pour être un don, une chose doit être librement donnée et librement reçue. Un cadeau peut également être refusé. Un don qui ne peut être rejeté n’est pas un don, mais un symptôme de tyrannie...
Personne n’oblige les femmes à avorter. Personne non plus ne devrait les forcer à accoucher. Imposez l’accouchement si vous le souhaitez, mais appelez au moins cette application par ce qu’elle est. C’est de l’esclavage : la revendication de posséder et de contrôler le corps d’autrui, et de tirer profit de cette revendication. »
Il échappe à Mme Atwood que le choix de donner la vie est celui de concevoir ou non, qui précède l’existence de l’enfant, c’est là le moment du choix et non après quand il est déjà fait et qu’une vie a commencé d’exister.
En outre, peut-on vraiment refuser la vie d’un autre être humain, une vie qui ne nous appartient pas ? La vie n’est pas n’importe quel cadeau, la vie est un cadeau qui n’a pas de prix... et le refus de la vie d’un enfant à naître, un refus qui cause sa mort, ne peut simplement pas être un choix.
Mgr Strickland interdit à Pelosi de communier jusqu’à ce qu’elle « cesse de préconiser le meurtre d’enfants »
Mgr Joseph Strickland, évêque de Tyler au Texas.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie
25 mai 2022, Tyler, Texas (LifeSiteNews) — Mgr Joseph Strickland a déclaré que le diocèse de Tyler, Texas, interdira également la communion à Nancy Pelosi, pro-avortement et « catholique » autoproclamée.
« Le souci du salut éternel de Mme Pelosi s’étend au diocèse de Tyler », a écrit Mgr Strickland sur Twitter.
« Elle est interdite de communion ici jusqu’à ce qu’elle se repente et cesse de préconiser le meurtre d’enfants », a-t-il ajouté. « Priez pour que son cœur soit tourné vers Dieu et éloigné du pouvoir de ce monde ».
The concern for Mrs Pelosi’s eternal salvation extends to the Diocese of Tyler. She is barred from Communion here until she repents & stops advocating the murder of children. Pray for her heart to be turned to God & away from the power of this world. https://t.co/MluSpdF0zH
— Bishop J. Strickland (@Bishopoftyler) May 25, 2022
Ce refus de la communion suit de près le fait que l’archevêque de San Francisco, Mgr Salvatore Cordileone, a demandé à la présidente de la Chambre des représentants de ne pas se présenter à la communion dans son diocèse la semaine dernière.
« Vous ne devez pas vous présenter à la Sainte Communion et, si vous le faites, vous ne devez pas être admise à la Sainte Communion, jusqu’à ce que vous répudiiez [publiquement] votre plaidoyer pour la légitimité de l’avortement et que vous vous confessiez et receviez l’absolution de ce grave péché dans le sacrement de la pénitence », a écrit l’archevêque à Pelosi.
Pelosi a répondu à l’interdiction de Mgr Cordileone en disant qu’elle ne respecte pas le fait d’imposer aux autres des opinions pro-vie. .
L’Église catholique enseigne que l’Eucharistie est littéralement le corps, le sang, l’âme et la divinité de Jésus-Christ. L’Église enseigne qu’aucun catholique qui a commis un péché mortel ne doit se présenter à la Sainte Communion avant de s’être confessé de ce péché dans le sacrement de la Confession.
Le canon 915 du Code de droit canonique de l’Église stipule que « ceux qui ont été excommuniés ou interdits après l’imposition ou la déclaration de la peine et les autres qui persévèrent obstinément dans un péché grave manifeste ne doivent pas être admis à la Sainte Communion ».
De plus, dans Evangelium Vitæ, le Pape Saint Jean Paul II a utilisé sa pleine autorité papale pour condamner publiquement l’avortement comme un péché grave, « puisqu’il s’agit du meurtre délibéré d’un être humain innocent ».
Nancy Pelosi défie l’interdiction de Mgr Cordileone de communier
Nancy Pelosi.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Dans une lettre récente, l’archevêque de San Francisco, Salvatore Cordileone, a interdit à Nancy Pelosi de recevoir la communion en raison de son appui ouvert envers l’avortement.
Selon le Journal de Québec l’évêque a écrit « Vous ne devez pas vous présenter pour [recevoir] la Sainte Communion et, si cela devait arriver, vous ne devrez pas être admise pour la Sainte Communion, jusqu’à ce que vous répudiiez publiquement votre défense de la légitimité de l’avortement, et que vous vous confessiez et receviez l’absolution pour ce grave péché. »
Encore une fois, l’incompatibilité de l’avortement avec la foi catholique fait surface.
Une article de FSSPX.NEWS sur la nouvelle souligne que plusieurs évêques américains dont Mgr Donald Hying de Madison, Mgr Samuel Aquila de Denver, Mgr Joseph Strickland de Tyler, Mgr James Conley de Lincoln, et Mgr Robert Vasa de Santa Rosa ont soutenu Mgr Cordileone dans sa décision.
Affrontant l’interdiction, la Présidente de la Chambre des représentants des États-Unis aurait quand même reçu la communion dimanche à l’église Holy Trinity à Georgetown selon Religion News Service.
Tout en maintenant une position ferme en faveur de l’avortement, et, dans un temps plus récent face au possible renversement de Roe v. Wade, un appui pour « codifier la décision Roe dans la loi fédérale. (Les Actualités) », Nancy Pelosi se dit catholique.
En 2015 elle avait affirmé à un journaliste, « Je suis une fervente catholique pratiquante. Une mère de cinq enfants. » ajoutant que « ce n’est pas notre affaire de savoir comment les autres choisissent la taille et le moment de leur famille. » Ce n’est pas notre affaire de prendre les décisions personnelles des autres, mais ce n’est certainement pas non plus notre affaire d’enlever la vie donnée par Dieu à des millions d’enfants à naître sous prétexte de « planification familiale. »
La religion catholique est simplement incompatible avec l’injustice de l’avortement, tout comme la loi naturelle l’est, et ce, en dépit de tout désaccord provenant de Nancy Pelosi...
L’archevêque de San Francisco interdit à Nancy Pelosi, favorable à l’avortement, de communier
Nancy Pelosi.
Par Claire Chretien — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr
20 mai 2022, San Francisco (LifeSiteNews) — Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, a demandé à la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, une démocrate ouvertement pro-avortement, de ne pas se présenter à la communion dans son diocèse.
« Vous ne devez pas vous présenter à la Sainte Communion et, si vous le faites, vous ne devez pas être admise à la Sainte Communion, jusqu’à ce que vous répudiiez publiquement votre plaidoyer pour la légitimité de l’avortement et que vous vous confessiez et receviez l’absolution de ce grave péché dans le sacrement de la pénitence », a écrit Mgr Cordileone à Pelosi dans une « notification » remise hier et publiée aujourd’hui (voir PDF ICI). Au moment de publier, la page internet sur laquelle l’archidiocèse de San Francisco a publié la lettre affichait un message d’erreur.
L’Église catholique enseigne que l’Eucharistie est littéralement le corps, le sang, l’âme et la divinité de Jésus-Christ. L’Église enseigne qu’aucun catholique ayant commis un péché mortel ne doit se présenter à la Sainte Communion avant de s’être confessé de ce péché dans le sacrement de la Confession.
Le Canon 915 du Code de droit canonique de l’Église stipule que « Les excommuniés et les interdits, après l’infliction ou la déclaration de la peine, et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion ».
« Un législateur catholique qui soutient l’avortement provoqué, après avoir connu l’enseignement de l’Église, commet un péché manifestement grave qui est une cause de scandale très sérieux pour les autres. Par conséquent, le droit universel de l’Église prévoit que de telles personnes “ne doivent pas être admises à la sainte communion” (Code de droit canonique, canon 915) », écrit Mgr Cordileone.
Lire la suiteClarence Thomas condamne les manifestations pro-avortement au domicile des juges: «Agissez comme il se doit» et cessez de «piquer des crises»
Le juge de la Cour suprême des États-Unis Clarence Thomas.
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Au cours d’un événement public vendredi soir, le juge Clarence Thomas a condamné les manifestations en faveur de l’avortement qui ont eu lieu ces derniers jours au domicile de membres de la Cour suprême, après la nouvelle, diffusée la semaine dernière, d’une fuite d’un projet de décision de la Cour suprême des États-Unis qui annule Roe v. Wade.
Dans tout le pays, les partisans radicaux de l’avortement se livrent à des actes de violence, lançant des bombes incendiaires contre des groupes pro-vie, vandalisant et perturbant des églises, forçant les centres de grossesse à fermer et organisant des manifestations d’intimidation devant les maisons des membres de la Cour suprême.
Le juge Thomas a déclaré que les conservateurs ne protesteraient pas au domicile des juges de la Cour suprême si les rôles étaient inversés sur une éventuelle décision de la Cour suprême.
« Vous ne vous rendriez jamais chez les juges de la Cour suprême lorsque les choses ne vont pas dans notre sens. Nous ne faisions pas de crises de colère. Je pense qu’il nous incombe [...] de toujours agir de manière appropriée et de ne pas rendre la monnaie de la pièce », a-t-il déclaré.
M. Thomas a déclaré que la fuite du projet d’annulation de l’arrêt Roe a endommagé à jamais la Cour suprême et la confiance qui s’était établie entre ses membres pendant des centaines d’années.
« Lorsque vous perdez cette confiance, surtout dans l’institution dans laquelle je me trouve, cela change fondamentalement l’institution », a déclaré M. Thomas au sujet du projet d’avis qui suggère que la Cour suprême est prête à annuler Roe v. Wade. « Vous commencez à regarder par-dessus votre épaule. C’est comme une sorte d’infidélité que vous pouvez expliquer, mais que vous ne pouvez pas défaire. »
Selon l’Associated Press, un participant à l’événement public a interrogé Thomas sur la relation entre les juges et le Congrès et il a répondu que le plus gros problème est au sein de la Cour.
« Eh bien, je suis juste inquiet de le garder à la Cour maintenant. » Il a ajouté: « Ce n’est pas la Cour de cette époque ».
Il a déclaré qu’avant la fuite de l’avis à Politico, le 2 mai, « personne n’aurait pu imaginer que même une ligne d’un projet d’avis serait divulguée à l’avance, et encore moins un projet entier de près de 100 pages ».
Associated Press note : « Thomas a déclaré qu’auparavant, “si quelqu’un avait dit qu’une ligne d’une opinion” serait divulguée, la réponse aurait été : “Oh, c’est impossible. Personne ne ferait jamais ça." »
« Maintenant, cette confiance ou cette croyance a disparu pour toujours ».
Lire la suite26 États interdiront les avortements lorsque la Cour suprême aura annulé Roe vs Wade
Par Steven Ertelt, Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mallivan/Adobe Stock
Plus de la moitié du pays protégera les bébés à naître en interdisant tous les avortements ou la plupart d’entre eux lorsque le jugement Roe v. Wade sera annulé, comme on l’espère, le mois prochain.
Cette estimation provient de l’Institut Guttmacher, une organisation pro-avortement précédemment affiliée à Planned Parenthood, la plus grande entreprise d’avortement du pays. Selon son analyse, 26 États « sont certains ou susceptibles d’interdire les avortements » si la Cour suprême des États-Unis abolit Roe.
Le juge Samuel Alito ayant rédigé un projet d’avis renversant Roe qui a récemment fait l’objet d’une fuite, l’accent sera mis sur la protection des bébés contre les avortements dans le plus grand nombre d’États possible. La bonne nouvelle est que la moitié du pays protégera légalement les enfants à naître assez rapidement, certains États commençant à les protéger dès le premier jour.
De nombreux États ont déjà pris des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement en prévision du jour où Roe sera annulé. L’analyse de Guttmacher a identifié 21 États qui ont des lois ou des amendements constitutionnels qui interdiraient les avortements lorsque le pouvoir de le faire reviendra aux États.
Il s’agit des États : Alabama, Arizona, Arkansas, Géorgie, Idaho, Iowa, Kentucky, Louisiane, Michigan, Mississippi, Missouri, Dakota du Nord, Ohio, Oklahoma, Caroline du Sud, Dakota du Sud, Tennessee, Texas, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Certains de ces États ont encore des lois antérieures à Roe qui interdisent les avortements, et d’autres ont des lois de déclenchement qui interdiront immédiatement le meurtre des bébés à naître par avortement une fois que Roe sera annulé. Plusieurs d’entre eux ont également mis en place de multiples lois pro-vie, y compris des lois sur le battement de cœur et d’autres lois qui limiteraient ou interdiraient les avortements si les tribunaux les autorisaient à le faire.
En outre, Guttmacher prévoit que cinq autres États prendraient rapidement des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement si l’arrêt Roe était annulé. La Floride, l’Indiana, le Montana, le Nebraska et le Wyoming ont adopté un certain nombre de lois pro-vie ces dernières années et, selon l’analyse, ils prendraient probablement des mesures « dès que possible » pour protéger les bébés à naître en interdisant l’avortement.
Lire la suitePrécisions sur des propos tenus lors de la Marche pour la Vie et rapportés dans les médias
Par Christian — Photo : wellphoto/Adobe Stock
« L’avortement est un meurtre. »
… affirmé par Hubert Reeves, dans Malicorne, p. 164.
Le jeudi 12 mai 2022, je participais à la grande marche pour la Vie à Ottawa. Dès notre arrivée avec le groupe de Québec, un des organisateurs, M. Richard, a été sollicité par une « journaliste », Éricka Muzzo, et son assistante beaucoup plus jeune. Puis, avant de permettre l’entrevue pour moi-même, j’ai posé quelques questions en lien avec l’honnêteté... Franchement, je dois avouer que je m’attendais à un article plus biaisé ; c’est donc tout à l’honneur de Mme Muzzo de n’avoir pas franchi une certaine ligne rouge que d’autres, par le passé, n’ont pas hésité à malicieusement franchir.
Cependant, bien qu’une certaine éthique ait été respectée, notamment que mes paroles sont de moi, je me dois de relever quelques failles.
Donc, pendant l’interview, j’ai spécifié, comme cela est écrit dans l’article, « Je ne dis pas que le viol est correct, mais on ne peut pas commettre un crime pour essayer d’en réparer un autre ». Mais, je dois tout de même préciser ici que la phrase exacte est : « Attention ici, je ne dis pas que le viol est correct, mais on ne peut pas commettre un crime pour essayer d’en réparer un autre »… tout en mettant l’accent sur le mot « ATTENTION » dès le début de la phrase… et ceci afin qu’il n’y ait aucune ambiguïté. Car devant une certaine hystérie artificiellement augmentée par quelques grands médias de la haine, certains nous placent des mots dans la bouche, des intentions ou des pensées que nous n’avons pas.
Il est nécessaire de mettre les choses au clair de prime abord : les agressions sexuelles et le viol sont totalement inacceptables et devraient même être punis plus sévèrement qu’ils ne le sont actuellement... quand on pense qu’au Québec des agresseurs riches s’en sont tirés avec : absolution inconditionnelle, des peines ultras légères, dont un fut pris à dîner au restaurant avec un juge de la cours supérieur juste avant son procès, un autre a fait stoppé des enquêtes policières ; et bien d’autres horreurs impunies contre les femmes,¹ et cela dans le quasi-silence des « cheffes » féministes… passons.
Ensuite, Mme Josée Laramée est « interviewée » à son tour comme suit : « De l’autre côté de la clôture, la contremanifestante Josée Laramée raconte une tout autre histoire. » Ah! et de quelle autre histoire parle-t-on ici? Bien que je compatisse douloureusement avec Mme Laramée (« toutes les filles de ma famille des années 70-80 ont été agressées ainsi que plusieurs cousines »), ici il aurait été intéressant de savoir ce qu'il est advenu de l'enfant.
A-t-il été adopté? Mme Laramée l'a-t-elle gardé, et si oui, regrette-t-elle son geste de l'avoir gardé? Lorsqu'elle dit : « Je voulais me faire avorter, mais des groupes religieux m’ont influencée à garder mon enfant. Je suis une féministe et ce sont les féministes qui m’ont aidée à guérir de ces blessures »… Pourtant, un groupe non féministe aurait très bien pu aider Mme Laramée à guérir de ces mêmes blessures ; je ne vois pas ici de lien avec l’avortement! À nouveau, je compatis grandement avec elle, mais le fait de ne pas parler de son vécu avec cet enfant est pour le moins étrange. Comme si cette intervention avait seulement pour but de minimiser, voire d’occulter la mienne…
Lire la suiteUn candidat libéral, membre de l’Ordre de Malte : « On peut être catholique et pro-choix »
Par Geneviève De Vrendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : PX Media/Adobe Stock
Qui aurait cru que l’ex-président de la division canadienne de l’Ordre de Malte se présenterait candidat pour le parti libéral ? Non seulement libéral par son parti, André A. Morin semble aussi l’être par ses idées, du moins en ce qui concerne l’avortement.
Bien que l’Ordre de Malte soit pour la défense de la vie humaine dès la conception, « Me Morin assure qu’il ne partage pas le point de vue de l’organisation, dont il est toujours membre », rapporte le Journal de Québec.
En 2009 par exemple, lors d’une des cérémonies du pèlerinage annuel des chevaliers de Malte à Loreto, il y « a été réaffirmé la primauté de la dignité de la vie humaine depuis sa conception jusqu’à son terme naturel », selon le site officiel de l’Ordre.
Mais le candidat libéral pour Acadie n’est pas du même avis. « Je suis pro-choix. On peut être catholique et pro-choix. Quant à moi, les deux valeurs ne sont pas incompatibles... Le corps des femmes appartient aux femmes et c’est à elles de décider d’interrompre leur grossesse », affirme monsieur Morin.
Les deux « valeurs » que le membre de l’Ordre prétend être compatibles sont en réalité contradictoires. Comment peut-on être catholique, c’est-à-dire l’être non seulement de nom mais l’être en pratique, tout en refusant de croire en la dignité et au caractère sacré de la vie humaine ? Comment peut-on être catholique tout en fermant les yeux au commandement de Dieu « tu ne tueras pas » ?
Il est vrai, la charité est centrale au catholicisme, et manquer à ses devoirs, c’est manquer aux devoirs catholiques. Parce qu’il est inutile de parler pour parler sans agir et parce que les besoins des femmes enceintes en difficulté doivent être adressés, faisons notre petite part pour les aider et pour leur offrir des solutions autres que l’horreur de l’avortement.
Voir le blogue : Peut-on être catholique et pro-avortement ?
Voir aussi notre service d’aide aux femmes enceintes en difficulté : https://www.enceinteinquiete.org/
La tristesse sous-jacente des militantes pro-avortement en colère, lors de la Marche pour la Vie
Contre-manifestantes pro-avortement lors de la marche pour la Vie à Ottawa, le 12 mai 2022.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie
13 mai, 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Les dernières semaines ont vu une recrudescence des manifestations pro-avortement ; cependant, les cris de colère « mon corps, mon choix » étouffent les cris de femmes blessées par l’avortement.
Jeudi 12 mai, j’ai assisté à la Marche nationale pour la vie au centre-ville d’Ottawa. J’ai été surprise de voir combien de jeunes femmes étaient venues manifester contre la marche. J’assiste à la marche chaque année depuis que je suis enfant, mais je n’avais jamais vu de contre-manifestantes aussi furieuses.
Alors que les femmes criaient les slogans bien connus sur l’avortement, j’ai remarqué quelque chose derrière la colère : une profonde tristesse. Le mouvement pro-vie est un mouvement de joie, et la marche est connue pour ses visages souriants et ses familles joyeuses.
Cependant, les contre-manifestantes pro-avortement n’exprimaient pas cette joie. Au lieu de cela, ils avaient recours à des cris de colère. Leurs regards étaient ceux de femmes perdues à la recherche du bonheur.
La colère naît du chagrin au sujet de quelque chose de bon qui ne peut être atteint. Chaque personne recherche le bonheur et devient triste si elle ne peut l’atteindre. Cette tristesse s’exprime souvent par la colère.
Sous les cris de colère et le sang des enfants à naître se cachent des femmes brisées et blessées par l’industrie de l’avortement. Les cris des slogans dissimulent une vague de douleur et de tristesse.
Lire la suiteTucker Carlson : La violence pro-avortement est motivée par la volonté « d’évincer Dieu » et de « miner le christianisme »
Tucker Carlson.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie – Photo :
10 mai 2022 (LifeSiteNews) — Tucker Carlson estime que la récente vague de violence contre les pro-vie a pour but ultime « d’évincer Dieu et d’attaquer le christianisme ».
Le populaire présentateur de Fox News a exprimé cette opinion dans son monologue d’ouverture le soir du 9 mai après qu’une vague de vandalisme et de violence ait été lancée contre les pro-vie par les partisans de l’avortement en raison de la fuite d’un projet d’avis de la Cour suprême qui semble vouloir renverser Roe v. Wade.
Carlson a commencé par faire référence à un tweet du groupe radical pro-avortement « Ruth Sent Us », dans lequel ils ont annoncé un plan pour « brûler l’Eucharistie afin de montrer notre dégoût pour les abus que les églises catholiques ont tolérés pendant des siècles ».
I'm offering my Rosaries this weekend for the protection of the clergy and Mass-goers, the police/security, and for the safety and change-of-heart of the pro-abortion protestors.❤️🔥❤️🔥❤️🔥
— Barbara Martin (@trustanddare) May 6, 2022
« Joe Biden prétend être catholique », a déclaré Carlson, « mais non, l’administration Biden n’a pas essayé d’empêcher cela ».
Joe Biden n’a pas non plus empêché qu’un cocktail Molotov soit jeté dans les bureaux d’un groupe pro-vie dans le Wisconsin dimanche, a noté Carlson. Les pro-vie « ne faisaient rien d’agressif du tout, mais parce que leurs opinions sont répugnantes pour la gauche, leur bâtiment a été incendié ».
Le présentateur de l’émission a critiqué tout aussi sévèrement l’absence de réaction de Biden concernant une manifestation pro-avortement devant la cathédrale Saint-Patrick de New York, le 7 mai dernier, alors qu’une partisane de l’avortement a crié qu’elle « tuait les bébés » et a poursuivi en simulant l’avortement de façon choquante à l’aide de bébés poupées.
« Pourriez-vous vous en tirer comme ça devant n’importe quel autre centre religieux ? N’importe quel autre groupe de croyants ? », a demandé Carlson. « Probablement pas. Ce serait intolérable ».
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