Ne croyez pas les mensonges des pro-avortement : les pro-vie prennent soin des mères et des bébés à tous les stades de la vie
Par Susan Ciancio et American Life League — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Chalabala/Adobe Stck
7 juillet 2022 (LifeSiteNews) — Connaissez-vous la belle histoire de saint Laurent, qui a vécu pendant la persécution des chrétiens à Rome au milieu des années 200 ? En tant qu’archidiacre de l’Église, Laurent était chargé de prendre soin des biens matériels de l’Église et de distribuer des ressources aux pauvres.
Sachant cela, le gouvernement l’a fait arrêter. On lui a dit qu’on lui épargnerait l’exécution s’il rassemblait les richesses de l’Église et les apportait devant le juge. Laurent répondit qu’il lui faudrait trois jours pour le faire. Trois jours plus tard, quand il est revenu, il a amené avec lui les pauvres, les malades, les infirmes et les orphelins. Lorsque le juge a demandé où était le trésor, Laurent a répondu : « Ce sont eux les trésors de l’Église romaine. »
Depuis le renversement de l’arrêt Roe v. Wade, j’ai beaucoup pensé à la citation de Laurent, et j’ajouterais que les mères enceintes, leurs bébés, et les mères qui luttent pour rejoindre les deux bouts sont aussi les trésors de l’Église. Et tout comme saint Laurent a protégé les personnes vulnérables, nous devons le faire aussi.
En tant que personnes pro-vie, nous savons et sommes conscients qu’il existe d’innombrables services et organisations qui prennent soin des mamans et des bébés chaque jour. Pourtant, la désinformation et le vitriol diffusés depuis la décision Dobbs répandent le mensonge que les personnes pro-vie ne se soucient du bébé qu’avant sa naissance et pas après. Cela ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité.
Il existe littéralement des milliers de centres de grossesse pro-vie qui aident les mères et leurs bébés. Ils répondent aux besoins matériels et financiers, et certains offrent même une aide pour payer les factures ou trouver un logement pour les mères et leurs enfants. En outre, d’innombrables paroisses catholiques et églises d’autres confessions parrainent des collectes de couches et de vêtements au profit des centres locaux de ressources pour femmes enceintes. Et il existe des maisons de maternité pour les femmes qui n’ont nulle part où aller. L’aide ne s’arrête certainement pas lorsqu’une femme vulnérable a donné naissance à son bébé.
C’est pourquoi je souhaite partager avec vous quelques ressources étonnantes. Bien qu’il y en ait beaucoup, beaucoup plus que 10, je mettrai l’accent sur ces 10 ressources pour montrer que le travail des pro-vie ne s’arrête pas lorsque la femme s’éloigne de la clinique d’avortement.
Lire la suiteLes gens savent que ce sont des bébés, réactions et témoignages sur l'avortement
Par Bonnie Finnerty (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Ce sont les bébés. Toujours les bébés. Chaque fois que j’installe une exposition éducative, ce sont les modèles de fœtus qui attirent les gens à notre table comme un papillon à la flamme. Et c’était le cas au Creation Music Festival, un événement musical chrétien auquel participent des dizaines de milliers de personnes chaque année.
Cela se passe toujours ainsi. Les bébés sont repérés de loin. Les gens s’approchent, les touchent, les tiennent, s’émerveillent devant eux. Une conversation s’engage. Des informations sont partagées. Des histoires sont racontées. Beaucoup d’histoires différentes.
Comme celle de cette femme à qui l’on a dit d’avorter il y a vingt-quatre ans, après qu’une échographie ait révélé que son enfant n’avait pas de cerveau. Elle a refusé et a prié pour qu’un test ultérieur donne un résultat différent. Ce fut le cas. Sa fille est née en parfaite santé.
Deux autres femmes m’ont raconté qu’elles étaient devenues enceintes à l’adolescence et que leur famille les avait poussées à avorter. Bien qu’elles se soient senties seules et sans soutien de la part de leurs proches, les deux femmes ont refusé l’avortement, choisissant plutôt l’adoption ouverte. Toutes deux ont une relation magnifique et aimante avec les enfants qui ont grandi dans leur corps. L’une d’elles a même partagé la photo de son fils biologique de six ans qui s’épanouit dans sa famille adoptive.
Pendant quatre jours, j’ai parlé avec des centaines de personnes et écouté des dizaines d’histoires. De nombreux jeunes enfants étaient ravis de tenir nos bébés et de poser pour des photos. Cependant, je n’avais pas prévu que les bébés attireraient des personnes ayant subi un avortement.
Jamais auparavant autant de personnes ne m’avaient révélé qu’elles avaient subi un ou plusieurs avortements. Toutes ont dit que par la suite, pendant des années, elles en ont porté en silence la honte et le chagrin.
Lire la suiteUne « victoire canadienne pro-vie » : Toutes les motions pro-avortement des députés ─ en réponse à la chute de Roe ─ échouent
Par Mary Zwicker (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ArtFamily/Adobe Stock
Les députés canadiens militant pour l’avortement ont récemment échoué à trois reprises à faire adopter des motions en faveur de l’avortement. Par ces motions, les députés canadiens pro-avortement tentaient de réagir à la chute prévisible de Roe v. Wade, qui s’est effectivement produite le 24 juin 2022. Le Parlement étant en pause estivale depuis le 23 juin, les défenseurs de la vie crient victoire du fait qu’aucune de ces motions n’a été adoptée.
« Ce n’est pas une petite victoire pour le mouvement pro-vie ici au Canada que de constater qu’aucune motion pro-avortement n’a été adoptée à la Chambre des communes tandis que l’on s’attendait à ce que Roe soit renversé », a déclaré Pete Baklinski, directeur des communications de Campaign Life Coalition. « C’est un signe que la vie commence vraiment à gagner ici au Canada ».
Les récentes motions présentées à la Chambre des communes et dans divers comités du gouvernement fédéral qui poussaient la question de l’avortement, tant au pays qu’à l’étranger, ont échoué après l’opposition de membres du parti conservateur.
Depuis la fuite du projet d’avis de la Cour suprême des États-Unis, le 2 mai, concernant l’annulation potentielle de l’arrêt Roe v. Wade, plusieurs députés ont présenté des motions concernant l’avortement afin de s’assurer que les répercussions d’une telle annulation ne toucheraient pas le Canada.
Le mardi 3 mai, le matin suivant la fuite du projet d’avis de la Cour suprême des États-Unis, la députée du Bloc québécois Christine Normandin (Saint-Jean) a présenté une motion à la Chambre des communes pour que la Chambre déclare à l’unanimité que l’avortement est le choix de la femme.
Mme Normandin a proposé que la Chambre donne son consentement unanime à la déclaration selon laquelle « le corps d’une femme appartient à elle et à elle seule et qu’elle reconnaît sa liberté de choix en matière d’avortement pour quelque raison que ce soit ».
Cette motion a été accueillie par de nombreux « non ». Comme elle visait le consentement unanime, elle n’a pas été adoptée.
Une autre motion pro-avortement a été présentée par la députée libérale Emmanuella Lambropoulos (Saint-Laurent) lors d’une réunion du Comité permanent de la condition féminine le 13 mai, où elle a tenté de faire de l’avortement un « droit garanti par la Charte » au Canada.
Lire la suiteLes pro-avortement politisent une jeune fille de 11 ans, victime de viol
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Photo : Alexas Fotos/Pixabay
Les défenseurs de l’avortement sont scandalisés qu’un juge brésilien ait refusé d’autoriser une enfant de 11 ans, victime de viol, à avorter l’enfant qu’elle porte. La mère de la jeune fille l’aurait emmenée chez un médecin de Florianopolis, dans l’État de Santa Catarina, pour se faire avorter alors qu’elle était déjà enceinte de 22 semaines. Mais le médecin a refusé et a dit qu’il fallait une ordonnance du tribunal, car l’avortement n’est autorisé que jusqu’à 20 semaines.
La famille s’est alors adressée au juge Joana Ribeiro Zimmer, qui fait actuellement l’objet d’une enquête de la Cour de justice brésilienne après avoir refusé d’autoriser l’avortement.
Selon The Intercept, la motivation du juge Zimmer tient en partie au fait que les enfants nés à 22 semaines sont désormais considérés comme viables, car ils sont capables de survivre à un âge de plus en plus précoce. Ainsi, autoriser cet avortement, pour Zimmer, « serait une autorisation de meurtre ».
De nombreuses personnes ont critiqué le juge Zimmer de ne pas avoir suffisamment protégé la victime de viol âgée de 11 ans, qui est maintenant enceinte de 29 semaines, mais le juge a pris des mesures pour assurer sa sécurité. Alors que la mère menaçait de commettre elle-même l’avortement, Mme Zimmer a envoyé la jeune fille dans un refuge pour la protéger de la personne responsable du viol ─ qui a eu lieu à son domicile, ce qui indique qu’il s’agit d’un membre du ménage. Un avortement pourrait faciliter la dissimulation des crimes du violeur.
Un autre magistrat a depuis décidé que la jeune fille pouvait rentrer chez elle, ce qui était le souhait de sa mère.
Ipas, une organisation d’accès à l’avortement, a publié une déclaration sur Newsweek critiquant les valeurs pro-vie du Brésil. « Parce que la loi brésilienne n’autorise l’avortement qu’en cas de viol, d’anencéphalie fœtale ou de risque pour la vie, en 2012, le ministère de la Santé du pays n’a signalé que 1 626 avortements légaux dans une nation de 203 millions d’habitants », ont-ils déclaré. « Cependant, on estime qu’un million de Brésiliennes se font avorter chaque année. Beaucoup de ces femmes, en particulier celles qui n’ont pas les ressources financières ou sociales nécessaires pour consulter un prestataire bien formé et disposé à le faire, courent un risque juridique énorme lorsqu’elles décident de mettre fin à une grossesse non désirée. Les conséquences physiques peuvent également être dévastatrices. »
Bien que cette affaire ait suscité l'indignation internationale, l’avortement n’est jamais la réponse au viol, même si la victime est une enfant. Un avortement tardif prend plusieurs jours et peut conduire l’enfant à accoucher du corps de son enfant décédé, seule, à la maison ─ ce qui serait extrêmement traumatisant.
Bien que la grossesse à un si jeune âge soit effectivement dangereuse, les avortements tardifs sont également très risqués pour les femmes et les jeunes filles ─ et l’affirmation selon laquelle l’avortement est plus sûr que l’accouchement repose sur une seule étude erronée.
Permettre à cette enfant d’avorter ne ferait qu’ajouter davantage de violence et de traumatisme à une situation déjà violente et traumatisante. De plus, elle a déjà été replacée dans une situation où le violeur, quel qu’il soit, a accès à elle, contre la volonté du juge pro-vie qui voulait la protéger. Le fait de lui donner un avortement et de la renvoyer chez elle répondrait mieux aux besoins du violeur ; toutes les preuves de son crime seraient détruites, et sa victime serait là pour qu’il abuse d’elle à nouveau.
L’avortement n’est pas une réponse aux problèmes de cette jeune fille. Il ne ferait que les aggraver.
Des centres de grossesse pro-vie sont victimes d’incendies criminels et d’attentats à la bombe fumigène après l’annulation de Roe v. Wade
Église Sacred Heart of Mary, vandalisée par des pro-avortement dans la même vague de méfaits et de gestes terroristes touchant les centres pro-vie.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie
27 juin 2022 (LifeSiteNews) — Les centres pro-vie pour femmes enceintes en situation critique du Colorado et de l’Oregon ont été visés par des bombes de peinture, des bombes fumigènes et des incendies après l’annulation de Roe v. Wade vendredi dernier.
Dans le contexte des manifestations pro-avortement qui ont envahi l’Amérique le week-end dernier après la décision de la Cour suprême des États-Unis d’annuler Roe v. Wade, un centre de grossesse chrétien à Longmont, dans le Colorado, a été vandalisé et incendié, et un centre à Eugene, dans l’Oregon, a été touché par des bombes fumigènes.
Selon le New York Post, la police a été appelée à 3 heures du matin samedi dernier à Longmont, dans le Colorado, après que le Centre Life Choices, un centre chrétien pro-vie de crise pour femmes enceintes, ait été couvert de graffitis pro-avortement et incendié.
« Si les avortements ne sont pas sûrs, vous non plus », disait l’un des messages peints à la bombe, qui est devenu une phrase courante chez les vandales pro-avortement.
« Bans off our bodies », « Ôtez les interdits de nos corps », peut-on lire dans un autre.
L’article explique que le bâtiment a subi « d’importants dégâts dus au feu et à la fumée » et que la police est actuellement à la recherche des suspects.
Dans l’Oregon, le centre médical pro-vie Dove a également été la cible de violences pro-avortement, ce qui a conduit la police à procéder à 10 arrestations.
Selon un communiqué de presse de la police d’Eugene, plus de 75 manifestants sont arrivés au Dove Medical Center dans le cadre du mouvement pro-avortement « Night of Rage » [Nuit de rage], dont beaucoup « portaient des vêtements entièrement noirs avec des masques et des capuchons ».
La police a expliqué que « certaines personnes » ont été « observées en train de ramasser des pierres » et de porter des « masques à gaz », tandis que « des inconnus dans la foule ont lancé des bombes fumigènes sur les officiers ainsi que plusieurs bouteilles d’eau pleines ».
Life Choices et Dove Medical Center se présentent tous deux comme des centres de grossesse confessionnels, déclarant d’emblée qu’ils n’orientent pas les femmes vers l’avortement.
Lire la suiteRéactions canadiennes à l’annulation de Roe vs Wade : joie des pro-vie et colère des gauchistes
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Flamingo Images/Adobe Stock
24 juin 2022 (LifeSiteNews) — Après l’annonce, ce matin, de la décision de la Cour suprême des États-Unis renversant Roe vs Wade, la réaction des politiciens et des experts des médias canadiens a été rapide : beaucoup ont salué la décision, mais d’autres ont exprimé une colère inquiétante.
Jack Fonseca, directeur des opérations politiques de Campaign Life Coalition (CLC), a déclaré à LifeSiteNews que les nouvelles en provenance des États-Unis aujourd’hui « sont merveilleuses ».
« Des dizaines de milliers de bébés dans l’utérus seront sauvés de la mort dans les États qui rendent illégal le meurtre d’enfant qu’est l’avortement. Dieu est bon ! », a déclaré M. Fonseca.
L’archidiocèse d’Edmonton, en Alberta, a retransmis sur Twitter la déclaration de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, qui se félicitait de l’annulation de l’arrêt Roe vs Wade, et a fait part de son propre message pro-vie.
« Continuez à prier pour la protection juridique de la vie, de la conception à la mort naturelle, en Amérique et au Canada », a écrit l’archidiocèse sur Twitter.
La réaction la plus scandaleuse est sans doute celle du premier ministre canadien Justin Trudeau, qui a déclaré que l’arrêt de la Cour suprême des États-Unis annulant Roe vs Wade était « horrible » et a promis de continuer à promouvoir le meurtre des enfants à naître au Canada.
Mélanie Joly, ministre canadienne des Affaires étrangères, de passage au Rwanda aujourd’hui avec Trudeau à ses côtés, a déclaré que la nouvelle d’aujourd’hui est « un renversement des gains obtenus de haute lutte par des générations de femmes. Et cette décision mettra en danger la vie des femmes ».
La députée du Parti conservateur du Canada (PCC), Leslyn Lewis, a salué la nouvelle et a interpellé Trudeau sur ses commentaires.
« Justin Trudeau, je choisis d’avoir une conversation d’adulte. Les avortements sélectifs et coercitifs sont mauvais. Dites-moi pourquoi ces points de vue sur lesquels la majorité des Canadiens sont d’accord seraient inacceptables », a écrit Lewis sur Twitter.
Lire la suiteRenversement de Roe v. Wade: la Cour suprême des États-Unis confirme: la Constitution américaine ne confère aucun «droit» à l’avortement
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : PxHere
Historique, miraculeux, un triomphe pour la cause pro-vie ! Qui a dit qu’en politique, tout désespoir est une sottise absolue ? Les Etats-Unis viennent une fois de plus de le confirmer, avec le renversement par la Cour suprême de la décision Roe v. Wade qui impose depuis près de cinquante ans aux Etats fédérés de reconnaître aux femmes un « droit » à l’avortement. Cinquante ans au cours desquelles toutes les tentatives de mettre en place des restrictions à la mise à mort légale d’enfants à naître se sont fracassées sur la jurisprudence de la Cour suprême fédérale à Washington. Ce temps est révolu. La Constitution américaine, c’est confirmé par la décision Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, ne pourra plus être invoquée au secours de l’avortement.
Voilà les vrais Etats-Unis, ceux qui ont élu Trump, ceux qui ont su résister à la vaccination obligatoire, qui ont tout fait pour rompre avec le socialisme. Ce sont les Etats-Unis qui, depuis cinquante ans, ont donné l’exemple d’une mobilisation exemplaire contre les atteintes à la vie humaine innocente. Les Etats-Unis, et non la Russie, soit dit en passant. Certes, il y a aux Etats-Unis un « pays légal » et un « pays réel » ; certes, des batailles formidables s’y déroulent entre vérité et idéologies. Mais ils sont capables d’obtenir de telles victoires, et au plus haut niveau.
Cinquante ans après « Roe v. Wade »
Le mouvement pro-vie américain est en fête. Ce sont cinquante années de mobilisation tenace qui trouvent aujourd’hui leur récompense : cinquante ans au cours desquels ils ont ouvertement plaidé, manifesté, insisté pour que l’avortement ne soit plus légal, sous aucun prétexte. Dans le même temps, ils ont su soutenir des lois de « petits pas » pour la protection de la vie : l’affaire Dobbs par laquelle Roe est tombée vise justement une loi du Mississippi qui entendait interdire l’avortement au-delà de 15 semaines de gestation. C’est le grain de sable qui aura permis l’effondrement de la jurisprudence pro-mort.
Beaucoup ont noté que les cinq juges qui ont adopté l’opinion Dobbs sont tous catholiques.
Comment ne pas ressentir une gratitude émue en constatant que Roe est tombée en la fête du Sacré-Cœur, que nous fêtons en ce mois de juin à rebours des « Gay Prides » du monde qui s’autoproclame maître des avancées sociales ? Comment ne pas trembler d’émerveillement devant la date ce cette victoire, le 24 juin, jour de la saint Jean-Baptiste qui tressaillit de joie dans les entrailles de sa mère devant le Messie, Fils de Dieu, âgé de quelques jours à peine dans le sein de la Bienheureuse Vierge Marie ?
Comment ne pas se rappeler qu’en la fête de l’Annonciation, il y a trois mois à peine, le pape François consacrait la Russie, l’Ukraine et le monde au Cœur Immaculé de Marie ?
Cette « opinion » des juges suprêmes américains, adoptée par cinq voix contre quatre, produit un premier effet immédiat : dans plus de vingt Etats américains, de l’Arkansas au Wyoming, l’avortement n’est plus légal du fait de lois prévoyant que la fin de Roe v. Wade déclencherait automatiquement les dispositifs de protection de la vie. Dans pas moins de treize Etats, parmi lesquels le Texas, le Mississippi, la Louisiane… l’avortement serait automatiquement interdit (avec une seule exception, le danger pour la vie de la mère, cas où on peut en effet discuter de l’opportunité d’une sanction pénale)*.
Lire la suiteLes manifestants pro-avortement font preuve d’une sorte de satanisme : Père Frank Pavone
Le Père Frank Pavone.
Par Nick Marmalejo — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews/Rumble
22 juin 2022, Titusville, Floride (LifeSiteNews) — L’un des prêtres les plus francs et les plus héroïques du mouvement pro-vie affirme qu’il y a de bonnes raisons de croire qu’une décision majoritaire pro-vie a été prise dans l’affaire de la Cour suprême des États-Unis Dobbs contre Jackson Women’s Health Organization.
« La fuite n’aurait pas eu lieu [si nos adversaires] avaient été en mesure de changer le résultat », a déclaré le Père Frank Pavone, fondateur et directeur de Priests for Life, à propos de la fuite, le 2 mai, du projet d’opinion majoritaire du juge Samuel Alito dans l’affaire Dobbs. « De toute évidence, cela n’a pas fonctionné ; sinon, il n’y aurait pas eu besoin de divulguer cela ».
En raison de la pression politique et publique accrue sur la Cour suprême causée par la fuite, le Père Pavone déclare qu’à l’avenir, la Cour doit plus sérieusement prendre en compte les questions relatives à son intégrité.
« Si quelqu’un change d’avis, eh bien maintenant, qu’est-ce que cela va signifier ? » demande le Père Pavone. « Maintenant, ce sera chasse ouverte sur la Cour suprême. Toute décision que quelqu’un n’aime pas, il suffit d’exercer une pression publique et de dire “Oh, nous pouvons faire en sorte que quelqu’un change d’avis” ».
Il a ajouté : « Ce n’est pas simplement une pression politique ─ c’est une pression de la foule ─ et cela ne fera que nuire encore plus à la Cour suprême et à sa capacité d’aller de l’avant sur une base constitutionnelle ».
Lire la suiteUn centre de grossesse du Minnesota vandalisé par le groupe « Jane’s Revenge », dernier acte de violence pro-avortement
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : MCCF/Twitter
20 juin 2022, Minneapolis, Minnesota (LifeSiteNews) — Le groupe militant pro-avortement Jane’s Revenge a attaqué un centre de grossesse du Minnesota, alors que les attaques pro-avortement continuent de se multiplier à travers le pays.
Dans la nuit du 15 juin, des activistes radicaux de Jane’s Revenge ont attaqué le bureau de Minnesota Citizens Concerned for Life, basé à Minneapolis, brisant les fenêtres et laissant le message « l’avortement est une libération » à la peinture rouge.
« La nuit dernière, le bureau du MCCL a été vandalisé pour la deuxième fois au cours des dernières semaines. Mais nous sommes reconnaissants d’être tous sains et saufs », écrit l’organisation sur Twitter.
« Alors que la SCOTUS se prépare à statuer dans l’affaire Dobbs vs Jackson, veuillez prier pour la sécurité des juges et pour le MCCL et d’autres groupes pro-vie », a-t-elle poursuivi.
Bien que le bureau ait été vandalisé le 9 mai également, un porte-parole de Minnesota Citizens Concerned for Life a déclaré à Fox News Digital que l’organisation reste « imperturbable dans son travail pro-vie ».
« Malgré ce ciblage, nous sommes reconnaissants d’être tous sains et saufs », a déclaré le porte-parole. « Nous prenons des précautions à l’avenir et nous ne sommes pas découragés dans notre travail pro-vie. Nous sommes reconnaissants pour les prières et le soutien que MCCL et les autres groupes pro-vie reçoivent pendant cette période ».
La semaine dernière, le groupe radical a déclaré la « saison ouverte » sur les pro-vie, promettant d’intensifier leurs attaques violentes.
Alors que la Cour suprême se rapproche de la publication de son avis et de l’annulation de l’arrêt Roe vs Wade, les radicaux pro-avortement sont devenus plus violents, le groupe Jane’s Revenge étant responsable de bon nombre de ces attaques.
Le ministère américain de la Sécurité intérieure a mis en garde contre une éventuelle violence terroriste liée à la décision en suspens quant à Roe vs Wade, affirmant que les pro-vie ainsi que les activistes pro-avortement ont encouragé la violence, malgré l’absence de preuve de violence ou de menace de violence de la part des pro-vie.
En outre, l’attachée de presse de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, a refusé de dénoncer publiquement les manifestations illégales au domicile des juges pro-vie de la Cour suprême. Son prédécesseur, Jen Psaki, a affirmé que la Maison-Blanche encourageait les protestations « pacifiques » « devant le domicile des juges, et c’est la position du président ».
Une manifestation a eu lieu quelques heures seulement après qu’un homme armé ayant l’intention de tuer le juge pro-vie Brett Kavanaugh ait été arrêté devant le domicile du juge.
Il y a eu plus de 20 attaques contre des centres de grossesse à travers les États-Unis depuis que le projet d’une décision de la Cour suprême qui annulerait Roe v. Wade a été divulgué en mai.
Les conservateurs se font envoyer une boîte de cintres par des pro-avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andrzej Tokarski/Adobe Stock
Les cintres, normalement, servent à suspendre ses vêtements, comme une chemise ou un manteau. Cependant, selon les pro-avortement, il servirait également de moyen d’avorter, employé par les femmes désespérées de ne pouvoir tuer autrement leur bébé, ces dernières mourant par conséquent d’une méthode aussi précaire — conte à dormir debout s’il en est d’hécatombe de femmes blessées, manque d’avortement légal et sécuritaire. Plusieurs études démontrent, chiffres à l’appui, qu’il n’y a pas davantage de décès maternels dans les pays où l’avortement est interdit ou plus restreint qu’ailleurs (il y en a même moins…), et par conséquent, que le cintre n’est pas employé comme méthode de « secours ».
Un groupe d’étudiants de Sherbrooke cependant s’en tient à la légende selon laquelle les femmes seraient assez insensées pour recourir à un moyen aussi dangereux. Selon Le Soleil :
« La criminalisation de l’avortement a longtemps été et est toujours une grande cause de morts dans plusieurs endroits du monde et ça force les femmes à se replier sur des moyens insalubres et barbares comme les cintres… »
Lesdits étudiants sont les expéditeurs d’un paquet de cintres métalliques au Parti conservateur — ils forment un groupe qui se veut quelque peu facétieux (du moins le croient-ils) et qui arbore le pseudonyme de « Duc de Sherbrooke ».
Leur geste est sensé ouvrir les yeux aux députés du Parti conservateur sur l’enjeu de l’avortement et les pousser à prendre officiellement position en faveur de l’avortement, pour contrer les pro-vie qui s’affirment dans la course à la chefferie du parti — le tout sur fond de trame d’une Cour suprême américaine qui pourrait annuler Roe vs Wade. Une lettre accompagnait le colis, selon Le Soleil :
« Il nous est inconcevable qu’une institution politique aussi importante que la vôtre soit incapable de s’entendre sur le fait que ce droit doit être protégé, peu importe le prix »
Que demandent-ils par là ? Qu’une seule opinion seulement soit possible au sein du parti, et celle en faveur de l’avortement ?
Les membres du Duc de Sherbrooke, ayant communiqué anonymement avec La Tribune, disent avoir consulté les quelque 1600 abonnés de la page Instagram du groupe sur la possibilité de poser un geste afin d’attirer l’attention sur la question de l’avortement, notamment dans la perspective de la fuite d’un document de la Cour suprême américaine qui laissait entrevoir la possibilité d’un renversement de Roe vs Wade. Selon Le Soleil :
« Cet événement a causé beaucoup d’angoisses quant au traitement futur des cas d’agressions sexuelles. La majorité écrasante de nos abonnés (86 %) voulaient que nous agissions dans ce sens. »
Des « angoisses quant au traitement futur des cas d’agressions sexuelles » ? Je ne saisis pas exactement. Craindraient-ils que les femmes devenues enceintes suite à un viol ne puissent plus se faire avorter ? Cela est hautement improbable aux États-Unis où la plupart des lois les plus restrictives sur l’avortement le permettent en cas de viol. Qu’ils soient rassurés ! Les femmes pourront encore tuer leur bébé si celui-ci a été conçu lors d’un viol (bien qu’il soit totalement innocent et que son existence soit une chose distincte du viol lui-même)…
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