Options Grossesse accusé à tort par le Journal de Québec et SOS Grossesse d'utiliser des mots clés «trompeurs» sur Google
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash — Les diverses opinions exprimées dans cet article ne reflètent pas forcément ou pas nécessairement entièrement les positions de CQV.
Mise-à-jour du 26 septembre, 2022 : La partie du présent article qui affirmait que l'article de Catherine Bouchard du Journal de Québec faisait croire que CQV finançait Options Grossesse a été supprimée, car Bouchard n'a pas fait une telle affirmation. Cependant, dans l'interview audio présentée dans l'article de Mme Bouchard, Sylvie Pednault de SOS Grossesse déclare que des organismes "comme CQV" financent des centres de grossesse comme Options Grossesse, ce qui pourrait mener à croire que CQV finance ces organismes, ce qu'elle ne fait pas. CQV ne fait que référer des femmes à ces centres.
Le Journal de Québec a publié un article le 18 septembre 2022 sur le centre Options Grossesse dans sa rubrique Santé. Cette publication accuse injustement le centre Options Grossesse de pratiques « douteuses » de désinformation, de l’utilisation de mots-clés « trompeurs » sur Google.
Malheureusement, l’article de Catherine Bouchard du Journal de Québec fait tout pour détruire la réputation du centre Options Grossesse et le condamner pour ses pratiques « anti-choix », alors qu’il fait la promotion du centre « libre-choix » soit « pro-choix » de Sylvie Pedneault, directrice générale de SOS Grossesse, dont la photo est mise à l’avant-plan de l’article.
Le reportage présente aussi un témoignage (qui date de plus deux ans) de madame Clark qui est déçue qu’après avoir tapé « avortement Québec » sur Google, elle ait été directement référée au centre Options Grossesse. Sincèrement, pour un article écrit en 2022, une source plus récente aurait sans doute été plus préférable.
Curieusement, l’article ne mentionne aucun des nombreux témoignages positifs de femmes qui ont été aidées par le centre Options Grossesse. C’est une information publique qui est facilement accessible à travers une simple recherche Google. D’ailleurs, nous pouvons constater que plusieurs femmes (et même quelques hommes) sont très reconnaissantes au centre Options Grossesse.
Marie-Joëlle Boucher Ringuette écrit sur Google : « Un organisme en or, ils viennent vraiment remplir leur mission, avec cœur et plaisir. J’ai eu la chance d’avoir de l’aide d’eux plus que ce dont j’aurais espéré. Du 200 %. Des gens dévoués pour ceux et celle qui en ressentent le besoin. Pas beaucoup d’organismes sont capables d’aussi bien remplir leur mission à ce point comme eux le font. Je recommande Options Grossesse avec fierté. Merci pour tout. »
Lire la suiteUne colonne du New York Times expose les objectifs antichrétiens et pro-avortement de la révolution féministe
Par John Horvat II — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jordan Uhl/Flickr
13 septembre 2022 (LifeSiteNews) — L’une des plus fortes contradictions de l’avortement provoqué est que cette pratique est si contraire à l’instinct maternel. Elle défie l’imagination de tous ceux qui ont connu et révèrent leur mère.
Le lien intime qui s’établit pendant le temps de la grossesse crée une affection indéniable entre la mère et l’enfant. Ainsi, les mères chérissent et nourrissent leurs enfants avec tendresse et amour. Dans une famille saine, le lien se prolonge toute la vie, car les enfants rendent naturellement la pareille en exaltant leur mère. C’est ainsi que les choses devraient être.
Les féministes ne sont pas d’accord. Cependant, elles ont du mal à surmonter ce récit parce qu’il est si naturel. L’affection maternelle s’est toujours avérée un obstacle à la révolution sexuelle qui cherche à priver la sexualité de sa conséquence naturelle : les enfants. L’idéal de la maternité doit être détruit pour une véritable « libération ». Plus important encore, la véritable cible est le christianisme et la plus haute manifestation de l’instinct maternel que l’on trouve dans la Sainte Mère.
La maternité, produit de l’imagination fertile des hommes ?
Pour faciliter cette attaque, certaines féministes prétendent maintenant que l’instinct maternel n’est pas féminin. « La science » vient à la rescousse en déclarant que l’instinct maternel est la création d’imaginations masculines fertiles et oppressives. Ces féministes affirment que de nouvelles preuves suggèrent que la maternité est une construction sociale qui aide les hommes à opprimer les femmes.
Cette conclusion irrationnelle se trouve dans un long et scandaleux essai du New York Times intitulé « L’instinct maternel est un mythe créé par les hommes ». L’auteur en est Chelsea Conaboy, journaliste spécialisée dans la santé et auteur du livre à paraître Mother Brain : How Neuroscience Is Rewriting the Story of Parenthood.
Il est rare de voir un mélange aussi explosif de pseudoscience, de dialectique marxiste et de rhétorique anti-chrétienne. L’article est plein de ressentiment et de colère. Il n’y a rien de spirituel dans cette évaluation. Elle réduit l’instinct maternel à des impulsions neurologiques. En effet, rien n’est sacré. La maternité et la tarte aux pommes ne sont plus à la mode, mais les « personnes qui accouchent » le sont.
Lire la suiteLes chiffres sur les décès dus à l’avortement illégal au Mexique ont été « gonflés », reconnaît une meneuse pro-avortement
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une meneuse du mouvement féministe mexicain a été filmée en train d’admettre que les partisans de l’avortement ont déformé les chiffres des décès par avortement, dans leurs efforts visant à dépénaliser l’avortement au Mexique.
« Nous avons gonflé les chiffres », a admis Marta Lamas, l’une des fondatrices du Groupe d’information sur la reproduction élective (GIRE) et enseignante à l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM) : « À l’époque, je me souviens, nous, les femmes, nous disions “100 000 femmes meurent d’avortements clandestins”. Il s’avère que 100 000 personnes sont mortes dans tout le pays, hommes et femmes, de toutes les maladies. Nous avons gonflé les chiffres ».
Lamas s’exprimait lors d’une table ronde intitulée « Conversation sur le mouvement féministe ». Lorsqu’elle a annoncé qu’ils avaient menti, le public a ri.
Bien que la vidéo ait été filmée en 2016, elle est devenue virale tout récemment, car elle démontre les efforts que les défenseurs de l’avortement étaient prêts à déployer pour faire avancer leur programme. Le gonflement des chiffres concernant les décès liés à l’avortement n’est pas nouveau ; c’est une tactique fréquemment utilisée, même aujourd’hui aux États-Unis. Lorsque les gens craignent les dangers et la mort qui accompagnent les avortements clandestins, ils pensent que la légalisation de la procédure est le seul moyen de protéger les femmes. Malheureusement, des femmes meurent aussi à la suite d’avortements légaux — bien que leur décès soit rarement rapporté par les médias.
Frida Espinosa, de la plateforme Jeunesse et Vie, a déclaré à ACI Prensa que les groupes de défense de l’avortement dans le pays gonflent les chiffres depuis des années et « utilisent la mort par avortement clandestin comme argument, en fournissant des centaines de chiffres qui ne peuvent être vérifiés nulle part ».
« La vérité cachée derrière ces données est la manipulation et la tromperie », a-t-elle déclaré. « Et bien que ce soit quelque chose que nous sussions déjà, Marta Lamas, une militante qui a passé des années à essayer de légaliser le meurtre d’êtres humains, l’accepte. »
Bien que le Mexique soit historiquement un pays pro-vie, sa Cour suprême a dépénalisé l’avortement en septembre 2021. Il est désormais légal dans huit des États du pays, bien que des groupes comme GIRE s’efforcent de promouvoir l’avortement dans tout le pays.
Marcial Padilla, directeur de la plateforme pro-vie mexicaine ConParticipación, a déclaré que la vidéo rappelle que le travail pro-vie est loin d’être terminé, notant qu’« il est très triste de voir que dans une chose aussi grave que l’avortement, on croit à des mensonges et on utilise la santé des femmes et leur vie, précisément pour avorter et la laisser affronter seule sa grossesse ».
« Nous, les groupes pro-vie, devons continuer à agir clairement, fermement, pour défendre, et avec amour, la mère et la vie de l’enfant », a-t-elle déclaré.
Un centre de soutien aux femmes enceintes est pénalisé et accusé à Sherbrooke pour ses valeurs chrétiennes
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash
Le journal La Tribune a publié deux articles en début août à propos d’un centre de soutien aux femmes enceintes : Options Pregnancy Center Lennoxville, qui serait maintenant sur la liste des centres « anti-choix » dressée par la Coalition pour le droit de l’avortement dirigé par madame Joyce Arthur. Par contre, le centre n’a jamais reçu de visite officielle ou de contact officiel de la part de la Coalition pour le droit de l’avortement, selon l’entrevue entre le journal La Tribune et l’une des intervenantes du centre : « Je ne connais pas cette liste et les raisons pour lesquelles on y apparaît à part le fait qu’on est un centre affilié à l’Église. Personne de la Coalition nous a contactés ou est venu nous voir pour constater comment nous fonctionnons. J’ai l’impression que le fait qu’on soit un centre chrétien vient avec des préjugés », a réagi Laurence Thiry, intervenante à Options Pregnancy Center, Lennoxville. On peut donc comprendre la surprise des intervenantes du centre Lennoxville quand elles ont reçu la nouvelle d’être sur cette liste noire.
La chronique de Michael Bergeron pour La Tribune présente également une forte critique du centre Options Lennox. Il le qualifie d’un organisme qui encourage la culpabilité et qui joue un double jeu, quasiment le traitant d’hypocrite. Parmi les citations du journaliste : « Refuser de se dire pro-choix, c’est sûr que ça soulève des questions sur les vraies intentions du centre ».
Naturellement, une citation de ce genre susciterait des questions chez les lecteurs sur les intentions du centre Options Lennox, alors nous avons décidé de vérifier quelles intentions le centre a réellement.
Après un échange bref avec le centre, nous devons constater que les propos de M. Bergeron qualifiant le centre d’organisme culpabilisant les femmes sont catégoriquement faux.
Au contraire, il s’agit d’un centre qui cherche à délivrer les femmes de ces émotions et non à les faire sentir coupable.
M. Bergeron semble aussi avoir des renseignements exclusifs à propos de la santé mentale des femmes qui vont mieux après avoir subi un avortement : « Évidemment que ça peut arriver qu’une personne ait un déchirement émotif après une interruption de grossesse. Mais la plupart du temps, ça se passe très bien et la personne se sent mieux après […] ».
Lire la suiteDémystifier 5 mythes sur le mouvement pro-vie répandus par les pro-avortement
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
11 août 2022 (LifeSiteNews) — La Jane’s Army — un groupe qui se consacre à l’élection de politiciens pro-avortement dans l’Illinois — a produit un document indiquant « Les 10 pires choses à propos du mouvement anti-choix ». Il a été porté à mon attention que l’American Life League était spécifiquement mentionnée, alors bien sûr j’ai dû le lire pour voir ce que ce groupe avait à dire.
Ce que j’ai trouvé, c’est un document truffé de déclarations trompeuses, d’informations erronées et d’arguments bizarres qui n’ont même pas de sens.
Comme l’un des objectifs importants de l’American Life League (ALL) est d’aider à enseigner la vérité tout en construisant une culture de vie, je pense qu’il est extrêmement important d’aborder chacune des 10 « pires choses » énumérées par Jane’s Army. Dans cet article en deux parties, nous allons décortiquer certaines des affirmations de Jane’s Army (en gras) et ensuite expliquer la vérité en termes simples.
1. Le mouvement anti-choix [dont ALL] ne veut pas seulement interdire l’avortement, il veut aussi interdire le contrôle des naissances ».
ALL et d’autres organisations qui s’opposent au contrôle des naissances s’y opposent pour de nombreuses raisons. Elle [la pilule] peut agir comme un abortif et tuer un très jeune bébé à naître.
En outre, nous connaissons les effets néfastes du contrôle des naissances sur le corps de la femme. Parce que nous aimons les mères et les bébés, nous voulons que les femmes sachent la vérité sur les effets de la pilule sur leur santé, d’autant plus que le Centre international de recherche sur le cancer a classé la pilule dans le groupe n°1 des agents cancérigènes.
Enfin, nous nous opposons au contrôle des naissances parce qu’il est contraire à l’enseignement de l’Église catholique, car il contrecarre l’un des deux objectifs du mariage. Un mariage est censé être à la fois unitif et procréatif. L’utilisation du contrôle des naissances contrecarre l’aspect procréatif. Mais malgré toutes les preuves que la pilule nuit aux femmes, il semble peu probable que le contrôle des naissances soit un jour interdit. Les législateurs ne votent même pas sur cette question à l’heure actuelle et ne prévoient pas de le faire dans un avenir proche. Parler d’hypothèses ne fait donc qu’alimenter la colère et le ressentiment, ce qui semble être l’intention du groupe.
Lire la suiteArtiste montréalais, Mayne Champagne compose une chanson pro-vie en réponse à Kendrick Lamar
Mayne Champagne.
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie)
Suite au renversement de la décision Roe v. Wade en Juin 2022, un nombre d’artistes et musiciens à travers le monde se sont exprimés ouvertement au sujet de l’avortement. Parmi eux, Kendrick Lamar s’exclama « Godspeed for women’s rights » soit « Dieu est pour les droits de la femme » et « They judge you, they judge Christ » soit « S’ils vous jugent, ils jugent le Christ ».
C’est de cette façon qu’à la fin de sa performance de la chanson « Saviour » au festival annuel de musique en Angleterre, à Glastonbury, que Kendrick insinue que Jésus-Christ serait pour les droits de la femme à l’avortement. Furieux et préoccupé par cette hérésie, Mayne Champagne artiste montréalais, compose la chanson « Vanity » qui dénonce ce blasphème.
M. Champagne est un artiste hip-hop qui a subi une conversion importante dans sa vie. Le reportage de CBC news nous fait part qu’il a passé son adolescence à fuir les autorités et près de huit ans en aller-retour de la prison. Il vient récemment de déménager de Toronto à Montréal et nous avons eu le plaisir de discuter avec lui lors d’un entretien avec Campagne Québec Vie, le 10 août 2022.
Joanne pour CQV : Monsieur Champagne, qu’est-ce qui vous a inspiré à composer la chanson « Vanity »?
Mayne Champagne : J’ai composé cette chanson en réponse à la chanson de Kendrick Lamar qu’il a présenté au festival de Glastonbury. J’ai découvert son blogue en ligne et j’ai vu qu’il portait une couronne d’épines comme le Christ. Ensuite, j’ai réalisé qu’il essaie d’influencer le public en passant un message sur l’avortement et les droits de la femme. Il a laissé les gens penser que les droits de la femme sont plus importants que le droit des enfants à la vie. Je ne suis pas d’accord avec ça [...]. Je ne pense pas qu’il comprend l’amplitude de ce qu’il a fait. Il a fait croire à tout le monde que l’avortement était une question de droits de la femme, alors que c’est une question de vie ou de mort.
Lire la suiteLe pape François devant Justin Trudeau, le pro-avortement : la société a négligé ses « devoirs » envers les « enfants à naître »
Le pape François s'exprimant à la Citadelle de Québec, le 27 juillet 2022.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CPAC/YouTube
28 juillet 2022, Québec (LifeSiteNews) — S’exprimant en présence du premier ministre canadien pro-avortement Justin Trudeau, le pape François a critiqué les « colonisations idéologiques » qui visent « les enfants à naître », et a défendu le rôle de l’Église dans la protection de la vie de « la conception à la mort naturelle ».
Le souverain pontife a fait ses commentaires à la Citadelle de Québec, où il a rencontré plusieurs dignitaires, dont Justin Trudeau et la gouverneure générale du Canada, Mary Simon.
Après un rituel païen de « smudging » qui faisait appel au « cercle sacré des esprits » [auquel le pape a malheureusement assisté, faisant scandale]*, François a prononcé un discours au cours duquel il a déploré une « mentalité colonisatrice » et évoqué la nécessité pour l’Église catholique de « promouvoir les cultures autochtones ».
Les « enfants à naître » sont les « oubliés »
Alors que le début de son discours était essentiellement consacré à la relation de l’Église catholique avec les peuples indigènes, François a ensuite abordé ce qu’il a décrit comme des « colonisations idéologiques » qui imprègnent la société moderne.
« Aujourd’hui encore, il ne manque pas de colonisations idéologiques qui contrastent avec la réalité de l’existence, étouffent l’attachement naturel aux valeurs des peuples et tentent d’éradiquer leurs traditions, leur histoire et leurs liens religieux », a-t-il déclaré.
La société moderne, remplie d’un sentiment de suffisance, « fait place à cette culture de l’annulation qui évalue le passé uniquement en fonction de certaines catégories actuelles », a-t-il déclaré.
Cela conduit à une « mode culturelle » qui néglige les « devoirs envers les plus faibles et les plus fragiles de nos frères et sœurs », a déclaré François, y compris « les enfants à naître ».
« Ainsi s’implante une mode culturelle qui uniformise, rend tout identique, ne tolère pas les différences et se concentre uniquement sur le moment présent, sur les besoins et les droits des individus, négligeant souvent les devoirs envers les plus faibles et les plus fragiles : les pauvres, les migrants, les personnes âgées, les malades, les enfants à naître », a déclaré François.
Ils deviennent les « oubliés des sociétés d’abondance », a-t-il poursuivi, et sont alors « jetés comme des feuilles sèches à brûler ».
Lire la suiteLa coprésidente de la « Voie synodale » allemande demande un accès accru à l’avortement dans tout le pays
Mgr Georg Bätzing et Mme Irme Stetter-Kart.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Deutsche bischofskonferenz/YouTube
15 juillet 2022 Berlin (LifeSiteNews) — Irme Stetter-Karp, laïque catholique et coprésidente de la « Voie synodale » allemande, a demandé que l’avortement soit « accessible à l’échelle nationale » en Allemagne.
Le journal allemand Die Zeit a publié les commentaires de Stetter-Karp, présidente du Comité central des catholiques allemands, cette semaine.
Stetter-Karp a déclaré que l’avortement n’est « pas une intervention régulière et ne doit pas être traité comme telle », mais a fait valoir que le Comité central des catholiques allemands plaide pour « une action éthiquement responsable de la part de toutes les personnes concernées ».
« En même temps, il faut garantir une offre nationale de l’intervention médicale de l’avortement », a déclaré Stetter-Karp. « Ce n’est pas le cas actuellement, car les soins gynécologiques font défaut, notamment dans les zones rurales. »
Le Comité central des catholiques allemands est coorganisateur avec la Conférence épiscopale allemande de cette « voie synodale » hétérodoxe. Mme Stetter-Karp est présidente du comité laïc de la « Voie synodale » allemande et coprésidente de l’initiative.
Sa déclaration en faveur de l’avortement contredit directement la doctrine catholique, car selon l’Église catholique, l’avortement est un péché grave, violant le cinquième commandement : « Tu ne tueras pas ».
Dans Evangelium Vitæ, le pape Jean-Paul II a utilisé toute son autorité papale pour condamner publiquement l’avortement comme un péché grave, « puisqu’il s’agit du meurtre délibéré d’un être humain innocent ».
En mars, la Fédération de la jeunesse catholique allemande (BDKJ), une organisation qui chapeaute les associations catholiques d’enfants et de jeunes, a célébré la suppression par le Cabinet fédéral d’Allemagne de l’interdiction de la publicité pour l’avortement.
Lire la suiteMgr Naumann critique le soutien du pape François aux politiciens pro-avortement Biden et Pelosi
Mgr Joseph Naumann, archevêque de Kansas City.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Archidiocese of Kansas City
15 juillet 2022 (LifeSiteNews) — L’ancien président du comité pro-vie des évêques américains, Mgr Joseph Naumann, archevêque, a critiqué le soutien du pape François aux politiciens pro-avortement en disant qu’il « fait exactement ce qu’il avertit les autres de ne pas faire ».
S’adressant au journal allemand Die Tagespost dans une interview publiée le 13 juillet mais réalisée au début du mois, Mgr Naumann, archevêque de Kansas City, a abordé la question de l’avortement et des politiciens catholiques, notant également que « de nombreux » catholiques baptisés ne font « pas vraiment partie de l’Église ».
Ces personnes sont « façonnées par la culture et la société » plutôt que par l’enseignement catholique, a-t-il déclaré, car « même au sein de l’Église, les catholiques sont souvent plus influencés par les médias séculiers que par l’Église elle-même ».
Joe Biden utilise le catholicisme à des fins politiques
Abordant le sujet du catholique autoproclamé Joe Biden, Mgr Naumann a réitéré ses critiques antérieures à l’encontre du président, déclarant que si M. Biden « prétend être un catholique fervent... cela ne ressort pas vraiment de ses actions ».
Mgr Naumann a qualifié d’outils politiques l’utilisation par M. Biden du « rosaire et de sa participation à la messe ». L’archevêque a déclaré que le président américain « a suivi la ligne démocrate, et non l’enseignement de l’Église ».
Joe Biden, qui est un fervent partisan de l’avortement, a répondu à la récente annulation de l’arrêt Roe v. Wade en signant un décret encourageant l’avortement sur demande vendredi dernier. Mgr Naumann a déclaré en réponse que le président « est allé à l’extrême » et qu’il est « préoccupé par le nombre de personnes qu’il trompe avec cela ».
Si Biden est « intègre, il devrait s’abstenir volontairement de recevoir la communion », a ajouté le prélat du Kansas. Toutefois, Mgr Naumann s’est expressément abstenu de suggérer qu’il soit interdit à M. Biden de recevoir la communion.
« Son évêque est responsable de cette décision. Mais Joe Biden sait ce qui est juste à cet égard », a déclaré Mgr Naumann.
Lire la suiteIl n’a aucune excuse. Il ne devrait pas continuer à se présenter comme un fervent catholique. En agissant ainsi, il s’arroge le rôle des évêques. Et il enseigne aux gens : « Je soutiens les avortements légaux et je suis un fervent catholique en même temps, donc vous pouvez aussi le faire. » Les politiciens franchissent une ligne lorsqu’ils affichent leur foi catholique et prônent un tel mal.
« J’vais t’mettre une balle dans la tête » : un homme agresse une pro-vie canadienne
Par Pete Baklinski (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une femme pro-vie, à la tête d’un groupe de jeunes venu témoigner en public de la vérité sur l’avortement, a été violemment agressée par un homme. L’homme a d’abord menacé [verbalement] de lui tirer dessus, puis l’a agressée, la frappant et lui arrachant sa caméra des mains.
Josie Luetke, 26 ans, se trouvait jeudi après-midi à Jackson Square, à Hamilton (Ontario), avec une poignée de jeunes gens, pour témoigner de l’horrible réalité de l’avortement qui tue les enfants. Ils tenaient de grandes pancartes montrant les morts violentes que subissent ces enfants. Luetke, qui est la coordinatrice jeunesse de Campaign Life Coalition (CLC), travaillait avec les jeunes, tous stagiaires d’été à CLC, pour leur apprendre à s’engager dans le militantisme pro-vie au nom des enfants à naître.
Vers 2 h 30 de l’après-midi, un homme barbu et tatoué portant un short noir à rayures vertes et un chandail noir, s’est approché de Luetke, lui demandant agressivement de regarder quelque chose sur son téléphone. Luetke a refusé parce que, plus tôt dans la journée, le groupe avait été harcelé par un autre homme qui leur avait jeté au visage des images pornographiques provenant de son téléphone.
« Je veux te montrer quelque chose », a dit l’homme tatoué à Luetke, mentionnant quelque chose à propos de son « fils » avant de lui crier « f*ck you, f*ck you ».
L’échange a été capturé par Luetke sur une caméra vidéo portative, qui enregistrait déjà par mesure de sécurité.
« Non, merci », a répondu Luetke à l’homme.
L’homme s’est ensuite éloigné, et Luetke a continué à enregistrer, mais sans filmer l’homme, tout en demandant à une jeune manifestante du groupe si elle allait « bien ».
À ce moment-là, les images vidéo montrent l’homme en train de crier, menaçant de tirer sur Luetke.
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