Les catholiques français descendent dans la rue alors que le reconfinement interdit à nouveau les messes publiques
Manifestation devant la cathédrale de Versailles, le 8 novembre 2020.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie
Analyse
France, 9 novembre 2020 (LifeSiteNews) — Alors que les libertés publiques ont été une fois de plus supprimées en France par un second confinement censé « briser » une nouvelle vague de COVID-19, les messes publiques sont interdites depuis le 3 novembre et l’assistance aux messes de requiem et aux mariages sévèrement restreinte. Le recours d’urgence porté devant le plus haut tribunal administratif, le Conseil d’Etat, n’obtint pas de succès dans sa contestation du classement gouvernemental des cultes publics dans la catégorie « non essentiel ». Mais le dimanche, des manifestations devant les cathédrales de Nantes, de Versailles et de Lyon ont rassemblé des centaines de personnes. Dimanche prochain, d’autres villes comme Paris, Orléans, Bordeaux sur la côte atlantique, Rennes et Vannes en Bretagne, et probablement beaucoup d’autres seront également le théâtre de manifestations en plein air « pour la messe ».
Manifestation pour la messe devant la cathédrale de Nantes, le 8 novembre 2020.
Pour la première fois, cinq évêques et le représentant de la Conférence des évêques de France ont décidé de se joindre au recours juridique contre l’interdiction de la messe, avançant qu’aucun « groupe » de COVID-19 n’a été retracé jusqu’aux assemblées des églises. Il est intéressant de noter que le « Conseil scientifique » français officiel, qui est à l’origine de nombreuses mesures liberticides mises en œuvre en France, n’était pas favorable à l’interdiction du culte public.
Le nombre croissant d’hospitalisations attribuées au COVID-19 incita le président français Emmanuel Macron à annoncer un deuxième confinement qui a été mis en place le 29 octobre, afin, disait-il, d’éviter de « saturer » les lits de réanimation — dont le nombre d’environ 5 000 dans tout le pays n’a pas bougé depuis le premier confinement, qui s’est étendu du 17 mars au 11 mai, malgré des mois de répit en été pendant lesquels la contamination a progressé sans augmentation du nombre de personnes réellement malades. L’Allemagne voisine compte cinq fois plus de lits occupés et un nombre de décès beaucoup plus faible qu’en France.
Le nouveau confinement sera catastrophique pour les commerces locaux dans les centres-villes et devrait porter le coup de grâce à de nombreux restaurants, bars et entreprises liés au tourisme, théâtres et organisateurs d’événements spéciaux qui ont déjà tant perdu lors du premier confinement. Tous les supermarchés et les hypermarchés, les magasins d’alimentation, les commerces de vins, les bureaux de tabac et autres magasins dits « essentiels » pourront continuer à recevoir le public ; les écoles jusqu’au collège et au lycée sont ouvertes ; et les banques, les services publics et les transports continuent à fonctionner. Tout cela, parfois, avec des résultats déconcertants : certaines lignes de métro à Paris sont pleines à craquer, tandis que les travaux de construction et les entreprises qui ne reçoivent pas le public sont encouragées à continuer à fonctionner, mais en travaillant à distance chaque fois que cela est possible.
Lire la suiteCe qui est en cours aux Etats-Unis, une révolution ? Un texte et un appel à la prière de Steven Mosher
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (couleurs modifiées) : carac/Flickr
Je vous propose ci-dessous la traduction intégrale d’un tout récent article de Steven Mosher dans LifeSiteNews, où il dénonce l’utilisation d’escroqueries propres aux « Révolutions de couleur » dans l’actuelle élection présidentielle américaine, théâtre de fraudes massives où des milliers de votes « découverts » après la fin du scrutin profitent presque exclusivement à Joe Biden.
Steven Mosher est le premier sociologue américain à avoir pu se rendre en Chine pour constater l’œuvre de la révolution culturelle : il était alors athée et pro-avortement. L’assistance à un avortement forcé l’avait bouleversé ; il s’est converti à la religion catholique et, toujours spécialiste de la Chine, a également fondé le Population Research Institute qui lutte contre les entreprises malthusiennes de contrôle de la population à travers le monde. — J.S.
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Je sais que certains d’entre vous sont peut-être découragés, voire désespérés, du fait que Trump et tous ceux qui le soutiennent n’aient pas obtenu de victoire décisive le jour des élections. Mais les événements vont très vite maintenant. Nous avons besoin que chacun se remette debout et revienne dans le jeu. Votre pays a besoin de vous. Les bébés ont besoin de vous.
La première chose que chacun doit reconnaître est la gravité de la situation actuelle. Nous sommes en plein milieu de ce qu’on appelle la Révolution de couleur. Il s’agit d’un coup d’État soigneusement préparé, destiné à faire tomber notre république constitutionnelle et à la transformer en une chose qui eût été méconnaissable aux yeux de nos Fondateurs, et qui est hostile à nos libertés.
Cela signifie que ce qui vient de se passer n’était pas une élection « normale ». Il s’agissait plutôt d’une escroquerie planifiée à l’avance, utilisée par les révolutionnaires pour déterminer le nombre de voix dont ils avaient besoin pour faire pencher la balance en leur faveur. Ce nombre étant désormais connu — dans le Michigan, le Wisconsin et la Pennsylvanie — des bulletins de vote tardifs ont été « découverts » pour mettre leur candidat en tête. C’est ainsi que la gauche fonctionne dans des endroits comme le Venezuela. Il ne faut pas qu’elle puisse y réussir ici.
Lire la suiteMgr Viganò : l’imposture de l’élection de Biden, marionnette du Nouvel ordre mondial
Mgr Carlo Maria Viganò (au centre), évêque américain (au fond), Joe Biden (à gauche, bien sûr) et le président des États-Unis Donal Trump (à droite).
Par Michelle Marie (Médias Presse Info)
Ce message [ci-dessous de Mgr Carlo Maria Viganò] a été publié dans la nuit en anglais sur le site américain The Remnant. En voici une traduction :
Le monde dans lequel nous vivons est, pour reprendre une expression de l’Évangile, « in se divisum » (Mt 12, 25). Cette division consiste, me semble-t-il, en un divorce entre réalité et fiction : réalité objective d’un côté, et fiction médiatique de l’autre. Cela vaut certainement pour la pandémie, utilisée comme outil d’ingénierie sociale en vue de la Grande réinitialisation, mais encore plus pour le surréalisme de la scène politique américaine, où les preuves d’une fraude électorale colossale sont censurées par les médias, qui proclament à présent la victoire de Joe Biden comme étant un fait accompli.
La réalité du Covid est en dissonance manifeste avec ce que les grands médias veulent nous faire avaler, mais pas assez pourtant pour démanteler le grotesque échafaudage de mensonges auquel le plus grand nombre s’est résigné.
De même, le spectacle offert par les fraudes électorales, la violation flagrante des règles du vote et la falsification systématique des résultats contraste avec le discours des géants de l’information, pour lesquels Joe Biden est incontestablement le nouveau président des États-Unis. Discours univoque et ne souffrant pas la contradiction, sur la supposée fureur ravageuse d’une grippe saisonnière responsable du même nombre de décès que l’année dernière, ou sur l’inévitable élection d’un candidat corrompu et inféodé à l’État profond. Et, de fait, Biden a déjà promis de rétablir le confinement.
La réalité n’a plus aucune espèce d’importance lorsqu’elle est un obstacle à la réalisation du plan ourdi. Le Covid et Biden sont deux hologrammes, deux créations artificielles, prêtes à être adaptées encore et encore aux besoins du moment ou remplacées le moment venu par le Covid-21 et Kamala Harris. Les accusations d’irresponsabilité lancées aux partisans de Trump pour avoir organisé leurs rassemblements s’évanouissent dès que ce sont les supporters de Biden qui descendent dans la rue, comme durant les manifestations du BLM. Ce qui est criminel pour les uns est licite pour les autres. Sans explication, sans logique, sans raison. Le simple fait d’être de gauche, de voter Biden, de mettre le masque est un laissez-passer pour se permettre n’importe quoi. Alors qu’être de droite ou sceptique sur l’efficacité des masques est une condamnation d’office pour les électeurs de Trump. Sans autre forme de procès, les étiquettes de fascistes, souverainistes, populistes, négationnistes leur sont collées et ceux qui sont ainsi stigmatisés doivent battre en retraite sans piper mot.
Lire la suiteEntendre aujourd’hui la Voix de Dieu Qui nous appelle à la sainteté
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour la fête de la Toussaint) — Photo (rognée, couleurs modifiées, côtés flous rajoutés) : Wikimedia Commons/Google Cultural Institute
En tout temps, nous devons entendre la voix de Dieu, mais spécialement dans les temps de crise universelle de la vraie foi, où domine la voix ténébreuse de ceux qui disent, dans leur arrogance : « il n’y a pas de Dieu ». Ces athées qui se croient intelligents, l’Esprit Saint les qualifie d’insensés (Ps. 53 1). Car, c’est une véritable folie que de ne pas croire en Dieu. Se convainquant, contre l’évidence même, que Dieu n’existe pas, ils se bouchent bien dur les yeux et les oreilles, pour ne rien voir des merveilles de la création et ne rien entendre de la louange divine qui s’élève de l’univers.
Même si le monde n’en veut rien savoir, dans son admirable et douce Providence Dieu, qui veut le bonheur et le salut de tous les hommes, continue de leur parler. Par Jésus-Christ, son Verbe incarné, Il nous appelle tous à nous tourner vers Lui, à nous convertir, à quitter le chemin très large qui conduit à la perdition pour marcher dans le seul chemin qui mène au véritable bonheur, commencé dans la peine ici-bas, par l’observance des divins commandements, pour s’achever dans le parfait repos et la gloire de l’éternité.
Jésus-Christ, dont on peut faire taire ou brouiller le témoignage extérieur que lui rendent ceux qui annoncent son Évangile, parle intérieurement, surtout en temps de crise, à toutes les âmes de bonne volonté. Néanmoins des plus graves crimes, qui sont innombrables et souillent la face de la terre, Jésus appelle tous les hommes à être purifiés, transformés et enflammés du feu de son amour. Son appel continuel à la sainteté, lorsqu’il ne résonne plus dans la vie publique, se fait plus intime et attend la réponse libre de tous et chacun. Heureux ceux qui, quelles que soient les difficultés extérieures, veulent sincèrement répondre à l’amour infini de Jésus-Christ par tout l’amour de leur cœur.
Pour ceux-là, pour nous tous, saint Paul adresse cette prière à Jésus-Christ : « Je lui demande que votre charité croisse de plus en plus en lumière et en intelligence, pour discerner ce qui est le meilleur, afin que vous soyez purs et sans reproche jusqu’au Jour de Jésus-Christ, et que vous soyez remplis du fruit de justice par Jésus Christ, à la gloire et à la louange de Dieu » (Ph. 1, 9-11).
Lire la suiteEn fin de vie
Par Paul-André Deschesnes — Photo (côtés flous rajoutés) : Pxfuel
Quand on atteint 70, 80 ou 90 ans, à moins d’être aveugle et inconscient, on se rend bien compte que nous arrivons plus ou moins vite en fin de vie. Est-ce bien le cas au Québec ?
Dès que l’automne arrive, les propriétaires des résidences pour personnes âgées font beaucoup de publicité pour attirer cette excellente clientèle. Le gouvernement, de son côté, malgré la COVID, nous informe également sur le réseau des CHSLD (Centre d’hébergement de soins de longue durée) qu’il dit en constante amélioration.
Le bon peuple québécois est très vieillissant. Le nombre de retraités explose. Mais tous ces gens vieillissent-ils toujours en sagesse ? Il y a actuellement une demande exponentielle pour obtenir une place dans ces résidences qui poussent comme des champignons un peu partout au Québec.
Maintenant posons-nous une question vitale et existentielle face à cette nouvelle réalité sociale : « Que peuvent bien nous offrir toutes ces nouvelles résidences ? »
Personnellement, j’ai fait des recherches sur ce dossier et j’ai vite constaté qu’on offre à nos aînés le paradis « terrestre ». En effet, en voici un aperçu : restaurants, buffets à volonté, salles d’entraînement, piscine, salon de beauté, « passion » dans votre assiette, spectacles et activités très variées, une belle aventure, « gâtez-vous et amusez-vous », loisirs en abondance, yoga, cinéma, jeux de toutes sortes, sauna, massothérapie, et plus encore ; « nous allons prendre grand soin de votre corps. Venez nous voir » !
Et l’âme dans tout cela ? Une personne dans mon entourage me confiait dernièrement qu’elle a fait une tournée de tous ces lieux paradisiaques. Après la visite guidée, elle posait toujours la même question à la gentille personne responsable : « Les résidents ont-ils ici des services spirituels ? » La réponse était toujours la même, c’est-à-dire « aucun » ou presque rien, « parce que les futurs résidents ne le demandent pas ».
Lire la suiteMgr Carlo Maria Viganò a lancé une neuvaine de rosaires de 54 jours en vue de l’élection américaine
Le Père Pillari.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo (capture d'écran modifiée) : Youtube/LifeSite
A l’initiative de LifeSiteNews et avec le concours de Michael Matt de The Remnant et du Dr Taylor Marshall, une neuvaine de chapelets de 54 jours a été lancée le 8 septembre, en la fête de la Nativité de la Sainte Vierge, pour les Etats-Unis et pour le monde. La grâce demandée avec insistance est celle que « la sainte volonté de Notre Seigneur soit accomplie lors de l’élection présidentielle aux Etats-Unis en novembre ». Les 54 jours de récitation quotidienne du chapelet s’achèveront quelques jours avant le rendez-vous politique du 3 novembre, aux enjeux sans précédent.
C’est une « croisade du chapelet » en réponse aux demandes de Notre Dame à Fatima.
Mgr Carlo Maria Viganò, qui a déjà eu l’occasion d’exprimer son soutien à Donald Trump en ces temps d’affrontement entre le bien et le mal, « la postérité de la Femme et celle du Serpent », a accepté de présider à la récitation du premier chapelet : on peut l’écouter ici en anglais.
La « neuvaine de 54 jours » comprend en réalité six séries de neuf jours — six neuvaines, donc — où l’on récite le chapelet quotidiennement. Les trois premiers cycles correspondent traditionnellement à l’expression de la grâce demandée, tandis que les trois derniers expriment la reconnaissance à l’égard de Dieu, car nous savons qu’Il entend toujours nos prières. LifeSite invite tous les catholiques à s’unir à cette récitation quotidienne du chapelet ; pour les anglophones, c’est par ici sur Youtube, tous les jours à 18 h, heure de Paris.
Je vous propose ci-dessous ma traduction de travail du message adressé par Mgr Viganò à tous les participants lors du lancement de la « Croisade de chapelets ». — J.S.
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LE SAINT ROSAIRE, ARME LA PLUS PUISSANTE
CONTRE L’ENNEMI DE DIEU ET DES HOMMES
Une brève introduction à la récitation du Saint Rosaire pour l’Amérique et le monde entier. Quiconque croit qu’il peut mériter la gloire du Paradis en menant une vie médiocre sait qu’il est sur la mauvaise voie : Regnum cælorum vim patitur et violenti rapiunt illud [le royaume des Cieux se prend par violence, et ce sont les violents qui s’en emparent.] (Mt 11,12). Dans ces mots forts de l’Evangile, nous comprenons que seuls les violents peuvent d’une certaine manière vaincre la Justice de Dieu et obtenir sa récompense grâce à Son infinie Miséricorde. Une violence, une force, qui n’est certes pas celle du monde mais qui consiste avant tout à reconnaître notre propre indignité — en tant que créatures mortelles devant l’Être Incréé et Éternel, et en tant que pécheurs devant le Saint des Saints — et aussi la Toute-Puissance de Dieu, qui a daigné nous racheter par la Passion et la Mort de son Divin Fils. Je dirais aussi que le premier acte de cette sublime violence pour conquérir le Royaume de Dieu a été accompli par Notre Seigneur, qui dans l’éternité du temps a voulu restaurer la chute d’Adam en s’offrant au Père pour nous racheter du péché et de la mort : Tunc dixi : Ecce venio. In capite libri scriptum est de me, ut faciam Deus voluntatem tuam [Alors j’ai dit : Voici que je viens. En tête du livre il est écrit de moi que je dois faire votre volonté.] (Ps 39, 8-10). De même, la Madone répond à l’Archange Gabriel : Ecce ancilla Domini : fiat mihi secundum verbum tuum [Voici la servante du Seigneur : qu’il me soit fait selon ta parole] (Lc 1, 38).
Lire la suiteCroisade de réparation au Cœur Eucharistique de Jésus de Mgr Athanasius Schneider
Par l’Abbé J.-Réal Bleau ― Photo (modifié) : Wikimedia Commons
Participons à la Croisade de réparation au Cœur Eucharistique de Jésus lancée par Mgr Athanasius Schneider.
Mgr Athanasius Schneider propose une prière au Cœur Eucharistique de Jésus qu’il a lui-même composée en réparation pour toutes les offenses qu’Il reçoit dans le Saint Sacrement.
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Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime ! Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et qui ne vous aiment pas. (3 fois)
Ô Divin Cœur Eucharistique de Jésus, regardez-nous qui nous prosternons avec un cœur contrit et plein d’adoration devant la majesté de votre amour rédempteur dans le Très Saint Sacrement. Nous sommes prêts à réparer par l’expiation volontaire, non seulement nos offenses personnelles, mais aussi et spécialement les indignes outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels vous êtes offensés en ces temps dans le Très Saint Sacrement de votre amour divin, spécialement par la pratique de la communion dans la main et la réception de la sainte communion dans un état d’incrédulité et de péché mortel.
Plus l’incrédulité attentera à votre Divinité et à votre Présence réelle dans l’Eucharistie, plus nous croirons en vous et plus nous vous adorerons, ô Cœur eucharistique de Jésus, en qui réside toute la plénitude de la Divinité !
Plus vos sacrements seront outragés, plus nous croirons fermement en eux et plus nous voulons les recevoir avec respect, ô Cœur eucharistique de Jésus, source de vie et de sainteté !
Plus votre Très Saint Sacrement sera dénigré et blasphémé, plus nous le proclamerons solennellement : « Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime ! Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et ne vous aiment pas », ô Cœur eucharistique de Jésus, très digne de toutes les louanges !
Lire la suitePrière à la glorieuse sainte Anne
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour la fête de sainte Anne) ― Photo (rognée) : WikiArt
La gloire de sainte Anne vient toute entière de son élection divine à être la mère de la Mère de Dieu. Épouse de saint Joachim à l’âme angélique, après une longue et pénible épreuve de stérilité — avec toutes les humiliations que cela pouvait signifier dans la culture juive —, c’est en son sein très pur que sa bien-aimée enfant, tant désirée, a été conçue sans péché. L’immaculée conception de la Vierge Marie s’est accomplie en sainte Anne, qui en a ressenti un bonheur indicible. Par l’immaculée conception de Marie se levait dans le plan divin l’aurore de la rédemption du monde.
En sainte Anne est apparue ainsi la première réalisation, à la fois mystique et concrète, de l’espoir multiséculaire du renouvellement de toutes choses, d’une nouvelle création de l’univers, appelé par l’infinie bonté du Créateur à passer des ténèbres où il était plongé à la splendeur de la lumière de Celui, le Verbe incarné, qui seul, pourra dire : « Je suis la Lumière du monde ». Sainte Anne était illuminée par la vive lumière, dont était remplie la petite enfant qu’elle portait en elle depuis le moment béni de sa conception, et dont la naissance allait déjà apporter au monde la Paix de Dieu, l’Alliance nouvelle et éternelle de l’humanité avec Dieu.
Soyez donc grandement louée, glorieuse sainte Anne, d’avoir persévéré dans la patience et la douceur, dans le renoncement complet à vous-même, en face des afflictions dont votre âme a été longtemps et douloureusement abreuvée. Car ce sont ces vertus qui vous ont valu d’être choisie parmi toutes les femmes d’Israël pour être la mère de la Mère du Messie, la mère de la Mère du Roi des rois, le Libérateur et Sauveur de tous les peuples, la mère de la Mère de Dieu incarné en votre enfant, pleine de la Grâce et de toutes les grâces dès sa conception.
En vous, bonne et douce sainte Anne, Dieu nous a donné le modèle parfait des épouses et des mamans chrétiennes, surtout dans leur mission si délicate d’éducatrices. C’est pourquoi les mères chrétiennes, avec leurs familles, vous ont prié dès les premiers siècles de l’Église avec la certitude d’obtenir par vos suffrages les grâces nécessaires pour accomplir leurs devoirs sacrés dans un esprit de renoncement joyeux et d’inlassable charité. Tout le peuple chrétien a toujours eu pour vous une dévotion tout à fait spéciale, enracinée dans la ferme assurance de votre bonté maternelle sans borne et de la toute-puissance des prières que vous adressez à votre enfant bien-aimée, Marie immaculée, et à votre petit enfant, Jésus, que vous avez eu, sans doute l’immense joie de porter et de bercer dans vos bras et de consoler dans ses peines de nourrisson.
Quant à nous, enfants de la Nouvelle-France, dont vous avez été proclamée la patronne principale, dès le début de la colonisation de notre immense pays par les grandes et saintes âmes qui l’ont fondé, nous avons toujours éprouvé les bienfaits innombrables de votre très aimante et puissante protection, qui étaient souvent d’authentiques miracles en faveur des démunis, des malades, des navigateurs, des missionnaires et de tant de pauvres pécheurs que vous avez conduits par la main à la réconciliation avec Jésus.
Aujourd’hui, notre peuple si comblé de faveurs célestes au cours de son histoire, est en train de perdre la foi, le plus précieux de tous les trésors que nous ont légués nos ancêtres venus de France, la Fille aînée de l’Église. Arrêtez, bonne sainte Anne, nous vous en supplions, cette course insensée de notre pays vers sa ruine, vers l’apostasie, vers la plus profonde de toutes les noirceurs, dont il est impossible de sortir sans une intervention absolument gratuite de la miséricorde infinie de Jésus, Lumière de la Lumière éternelle, notre divin Sauveur.
« Dieu tout-puissant et éternel, qui avez daigné choisir sainte Anne pour être la mère de la Mère de votre Fils unique, faites, s’il vous plaît, que comme nous célébrons sa mémoire, ainsi nous parvenions par ses prières, à la vie éternelle. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il. »
J.-Réal Bleau, ptre
Le désir de voir Jésus
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le dimanche après l’Ascension) ― Photo (rognée) Andreas Praefcke/Wikimedia Commons
Les jours qui séparent l’Ascension de la Pentecôte ne sont pas des jours tristes mais des jours pleins de la nostalgie de l’Au-delà. Le Christ nous a quittés en montant au ciel ; notre cœur et nos yeux sont entièrement tournés vers Lui. Jusqu’à l’heure où le Consolateur promis par Jésus viendra pour parfaire en nous son œuvre, nous sommes comme des orphelins, qui cherchent à revoir la figure aimée d’un père qui leur a été soudainement ravi. Pénétrés du souvenir de tout ce qu’a fait pour nous notre divin Sauveur, nous le prions ainsi : « Écoutez Seigneur ma voix qui vous invoque. Mon cœur vous a parlé, mes yeux vous ont cherché ; toujours, Seigneur, je chercherai votre visage ; ne détournez pas de moi votre face » (chant d’entrée).
Nous n’avons pas eu, comme les apôtres, la joie de contempler le visage de Jésus, de converser avec Lui, et de Lui toucher. Notre désir de contempler ses traits divins est d’autant plus grand. Comme il l’a dit, il demeure toujours avec nous réellement, mais nous ne pouvons le voir et l’entendre, le rencontrer, et converser avec Lui que dans l’obscurité de la foi. Et pourtant, ses paroles retentissent aussi fort à nos oreilles qu’à celles des apôtres. Et toute son œuvre rédemptrice, renouvelée à chaque messe, est aussi réelle et efficace aujourd’hui que sur le Calvaire. Tous les jours, il nous manifeste son amour sans bornes et son immense miséricorde. Que de fois, il nous est donné d’expérimenter la tendresse infinie de son Cœur ! Mais ce n’est pas assez encore pour nous. Nous voulons le voir, et nous ne serons jamais pleinement heureux tant que nous ne le verrons pas sans voile, tel qu’Il est.
Lorsqu’un cœur s’est laissé prendre dans les liens de l’amour de Jésus, il soupire après le jour où il lui sera uni à jamais, sans aucune crainte d’être séparé de Lui. Comment ne peut-il pas désirer ardemment voir un Dieu si grand, si puissant, si bon, infiniment aimable ? Comment ne peut-il pas désirer contempler le visage d’un Dieu si humble qu’il s’est revêtu de notre nature humaine, s’abaissant pour nous jusqu’à la mort de la croix ? Comment ne pas désirer admirer la face humaine de Jésus-Christ, « ce visage d’une grâce, d’une splendeur, d’une douceur incomparable, d’une beauté si parfaite qu’elle surpasse infiniment tout ce qu’on peut désirer et souhaiter en cette vie » (Vénérable Louis de Blois). Contempler Dieu tel qu’il est, voir Jésus, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, dans toute sa gloire, est la fin même de notre vie. Voilà pourquoi le désir de voir la beauté du visage de Jésus devrait en quelque sorte nous obséder, et nous stimuler puissamment à marcher avec enthousiasme, et même à courir joyeusement dans la voie difficile, et parfois héroïque, qui conduit au ciel.
Si l’amour de Jésus nous presse, si notre pauvre cœur, au moins par un ardent désir, brûle de cet amour que Jésus est venu répandre sur la terre, n’ayons peur d’aucune difficulté, d’aucune persécution, d’aucun virus, eut-il été fabriqué comme une arme satanique de destruction massive. Car, avec Jésus notre Chef, nous qui sommes ses membres, sommes déjà entrés au ciel. Jésus dans sa gloire nous y attend pour nous faire partager la joie infinie de sa victoire.
J.-Réal Bleau, ptre.
Le cardinal Burke évoque le coronavirus à la lumière de Fatima
Le Cardinal Burke.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Steve Jalsevac/LifeSiteNews
Le cardinal Burke a donné une vidéoconférence dans le cadre du « Rome Life Forum » organisé par Voice of the Family et LifeSiteNews, qui se tient virtuellement cette année en raison des restrictions sanitaires liées au COVID-19. Le thème des conférences porte cette année sur Fatima, et la manière dont les apparitions de la Sainte Vierge en 1917 peuvent éclairer la période actuelle.
Je vous propose ici ma traduction non officielle de la conférence du cardinal Burke, riche de conseils et de compassion pour les catholiques qui ont pu se sentir abandonnés pendant la période du confinement, privés des sacrements et même dans certains cas de sépulture chrétienne pour leurs chers disparus.
Le cardinal Raymond Burke dit les choses avec force, mais toujours sous un regard d’éternité, invitant à une union toujours plus grande avec le Cœur sacré de Jésus par le Cœur Immaculé de Marie.
Il s’élève notamment contre la vaccination obligatoire, en particulier si les vaccins développés utilisent des lignées de cellules souches prélevées sur des fœtus avortés ; contre les restrictions illégales à la liberté religieuse et de culte ; contre le silence d’évêques et de prêtres qui par leur refus de s’exprimer, se rendent complices de l’apostasie.
Le cardinal Burke exprime également sa conviction que la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé n’a pas été accomplie. — J.S.
Fatima : La réponse du ciel à un monde en crise
Nous vivons des temps très troublés et inquiétants. Un virus a été, d’une quelconque manière, lâché, jusqu’à atteindre toutes les parties du monde. Il a causé et cause encore, à un degré plus ou moins important, la maladie qui lui est associée, le COVID-19. Beaucoup sont morts et meurent encore, soit directement de la maladie, soit de complications dont la maladie fait partie. En réponse à la propagation de la contagion, de nombreux gouvernements ont imposé de sévères restrictions à la circulation de leurs citoyens, confinant les citoyens à leur domicile et interrompant le fonctionnement de tous les services, hormis les services essentiels. L’effet sur l’économie des familles, des communautés locales et des nations a été dévastateur.
L’origine du virus demeure incertaine. Les informations relatives à sa nature et à son évolution sont contradictoires. À l’heure actuelle, un débat animé a lieu pour savoir si son évolution nous permettra de reprendre nos activités quotidiennes ou si, en raison d’une menace de résurgence de la contagion, nous devrons continuer à vivre confinés dans nos foyers. Des informations nous parviennent de la part de ceux qui sont retenus comme experts, et elles sont clairement contradictoires. Il existe également une crainte légitime de voir des personnes sans scrupules utiliser la crise sanitaire à des fins politiques et économiques.
Un aspect particulier de la crise sanitaire internationale qui en résulte, ce que l’on appelle une pandémie, est que l’ensemble plus vaste des personnes en bonne santé sont soumises à de sévères restrictions, même en ce qui concerne leur pratique de la foi, en partant du principe que l’infection par le virus reste souvent cachée avant de se manifester soudainement. D’une certaine manière, chacun d’entre nous devient un danger potentiel pour les autres. Dans une telle situation, l’interaction humaine naturelle est rendue sévèrement limitée. Chez certains, la situation a conduit à s’inquiéter constamment d’une éventuelle infection et à entretenir l’illusion que, d’une manière ou d’une autre, nous pouvons créer un environnement parfaitement sanitaire dans lequel nous ne serons menacés par aucune bactérie ni aucun virus, ou dans lequel, grâce à des mesures prophylactiques, y compris la vaccination universellement imposée, nous aurons une protection certaine contre le coronavirus.
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