Le Fruit qui nous sauve de la folie du covid
Par John Pacheco — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
Chers amis,
[...] L’histoire de la création de l’homme commence avec Dieu qui le façonne à partir de la poussière : « Le Seigneur Dieu forma donc l’homme du limon de la terre ; Il souffla sur son visage un souffle de vie, et l’homme devint vivant et animé. » (Gn 2,7) Puis, de son côté, Dieu fit naître la femme : « Le Seigneur Dieu envoya donc à Adam un profond sommeil, et lorsqu’il était endormi, il tira une de ses côtes et mit de la chair à la place. Et le Seigneur Dieu forma la femme de la côte qu’il avait tirée d’Adam, et il l’amena à Adam. Alors Adam dit : Voilà maintenant l’os de mes os, et la chair de ma chair ; celle-ci s’appellera Femme, parce qu’elle a été tirée d’un homme. » (Gen 2:21-23). Plus loin dans Genèse 3, nous lisons l’histoire de la chute de notre premier parent et du fruit mystérieux qui causerait notre souffrance et notre mort : « La femme considéra donc que le fruit de cet arbre était bon à manger, qu’il était beau à la vue et agréable à contempler. Et en ayant pris, elle en mangea, et elle en donna à son mari, qui en mangea aussi. » (Gn 3, 6)
À partir de ce récit tragique de la première tentation d’usurper l’ordre créé par Dieu, nos premiers parents et toutes les générations successives depuis lors ont été en guerre contre Dieu et sa création, tout en subissant les conséquences physiques et spirituelles de la séparation d’avec notre Créateur.
Avec l’Annonciation de la venue de Notre Seigneur à Sa Sainte Mère, cependant, l’histoire qui a commencé dans la Genèse est racontée à nouveau, mais dans l’ordre inverse. Tous les personnages centraux et secondaires entrent en scène et jouent leur rôle pour inverser la guerre contre la création qui a commencé en Éden. Dans le jardin, nous avons vu l’ange déchu corrompre nos premiers parents. À l’Annonciation, cependant, nous lisons qu’un autre ange apporte des nouvelles de grande joie. Il y a une promesse de paix et de restauration de la vie qui a été perdue il y a si longtemps.
Dans cette nouvelle création, il y a aussi une Femme et un Homme comme protagonistes centraux de ce drame. Mais cette fois, la Femme ne vient pas du côté de l’Homme. Cette fois, l’Homme vient du sein de la Femme. Non seulement l’Homme vient du sein de la Femme, mais il est désigné comme « le fruit de ses entrailles » (Luc 1:42). Le fruit vénéneux et mystérieux d’Éden est remplacé par le fruit du sein de Marie, la chair et le sang de Dieu, qu’il nous invite à manger et à boire (Jean 6,52-57).
Lire la suiteDes Irlandais prient un chapelet public en réparation de l’avortement et pour la fin de la tyrannie covid
Chapelet des hommes à Belfast en réparation de l'avortement et pour la fin de la dictature sanitaire, le 4 décembre 2021.
Par Tim Jackson — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : hilton photos/YouTube
14 décembre 2021 Belfast, Irlande du Nord (LifeSiteNews) — Un chapelet public exclusivement prié par des hommes a débuté en Irlande du Nord et s’est maintenant étendu au sud de la République, alors que les catholiques de cette région prennent la responsabilité de réparer publiquement l’avortement.
Sous la direction de Patrick McCrystal de Human Life International, environ 150 hommes ont participé au dernier chapelet en Irlande du Nord le 4 décembre à Belfast, tandis qu’un autre groupe s’est réuni au même moment au sanctuaire marial de Knock dans le comté de Mayo en République d’Irlande, également pour faire réparation.
Ces hommes catholiques irlandais ont organisé un rallye du Rosaire à Belfast le samedi 4 décembre. Le mois prochain, le rallye du Rosaire aura lieu dans la ville d’Armagh.
Ayant déjà organisé des chapelets à Derry et Newry, McCrystal a déclaré à LifeSiteNews qu’un nombre croissant de villes et de villages fixent maintenant des dates pour commencer les cinq dévotions du premier samedi demandées par Notre Dame à Fatima.
« On a l’impression que les 20 dernières années ont été une préparation à ce qui s’est passé à Belfast samedi dernier », a déclaré McCrystal avec enthousiasme. « Cela s’étend maintenant à Athlone, Cork, Leitrim, Knock, Dublin, Limerick, Galway et Letterkenny, avec des dates déjà toutes organisées pour ces villes et villages. »
Lire la suiteLes catholiques autrichiens lancent une campagne de chapelet public en réponse au confinement
Par Jennifer Bryson (Crisis Magazine), 14 décembre 2021 — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec la permission de Crisis Magazine
Au milieu de vagues de confinements très restrictifs et d’une proposition de mandat de vaccination universelle COVID-19 qui doit commencer le 1er février, les tensions en Autriche, où je vis, sont en hausse. Mais fin novembre, une nouvelle lueur d’espoir est apparue à l’horizon, juste à temps pour l’Avent. Louis-Pierre Laroche, négociant en vins et père de onze enfants, a lancé un appel à prier le chapelet avec d’autres en public, pour l’Autriche. Épuisés par les réponses politiques au COVID qui n’offrent que des restrictions toujours plus importantes, souffrant économiquement, isolés par les fermetures, effrayés et consternés par la perspective d’un mandat universel de vaccination, l’appel de Laroche trouve un écho auprès des Autrichiens désireux de se joindre à lui.
Chaque semaine, le mercredi soir, depuis la fin du mois de novembre, dans toute l’Autriche, des personnes ont commencé à se rassembler en public pour prier ensemble le chapelet dans le cadre de l’initiative Österreich betet [L’Autriche prie]. L’appel est simple, mais profond : « Priez pour l’Autriche ! » tous les mercredis soirs, en public, comme l’explique un prospectus, « afin que notre pays, qui traverse actuellement l’une des crises les plus graves de son histoire, soit confié à la Mère de Dieu et que l’on demande son intercession pour tous les citoyens ».
La nouvelle initiative L’Autriche Prie s’inspire de l’histoire, aborde la crise actuelle des politiques liées à la pandémie et présente des aspects de collaboration intra-catholique qui, à mon avis, offrent aux Américains [et aux Canadiens] quelque chose qui mérite d’être pris en considération. Le mouvement s’étend déjà à d’autres pays, et peut-être arrive-t-il sur la place d’une ville près de chez vous ─ ou bien vous pouvez l’y amener.
Pour comprendre l’importance de L’Autriche prie en ce moment, il est d’abord essentiel de connaître le Père Petrus Pavlicek, OFM (1902-1982). Sa Croisade du Rosaire des années 1950 est la principale source d’inspiration de L’Autriche prie d’aujourd’hui.
Après avoir été élevé dans la religion catholique, le père Pavlicek a quitté l’Église catholique au début des années 1920, puis a vécu quelques années d’égarement. En 1935, il est revenu à l’Église, en 1937, il est devenu franciscain et en 1941, il a été ordonné prêtre.
En 1944, alors qu’il était retenu par les Américains comme prisonnier de guerre à Cherbourg, en France, le père Pavlicek a entendu parler des apparitions de Fatima. Après la guerre, il a effectué un pèlerinage pour remercier d’avoir été libéré du camp de prisonniers et pour prier pour la libération de l’Autriche de l’occupation par les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’URSS. Au cours de son pèlerinage, il a entendu : « Faites ce que je vous dis et il y aura la paix ». Il a reconnu [dans ces paroles] l’écho du message de Fatima. Cela l’a conduit à fonder une société de prière du rosaire en 1947, qui est devenue la Croisade du Rosaire pour l’Expiation (aujourd’hui RSK) en 1949.
Lire la suiteDes catholiques australiens ont formé une procession du Rosaire lors d’un grand rassemblement pour la liberté
Procession du Rosaire organisée par des catholique lors d'une manifestation à Melbourne contre la dictature sanitaire.
Par Kathy Clubb (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Justin Beirouti
19 novembre 2021 (The Remnant) — Après une semaine agitée à Melbourne, les catholiques ont de nouveau participé en force à une procession publique du Rosaire, se joignant à un énorme rassemblement pour la liberté où plus de 50 000 personnes ont manifesté contre la vaccination obligatoire et la tyrannie du COVID.
Pour la troisième semaine consécutive, un groupe de catholiques de tout le Grand Melbourne a défilé de la cathédrale St-Patrick au Parlement, en priant le chapelet et en chantant des hymnes. Le groupe, qui ne comptait au départ que 60 membres, a décuplé en nombre au cours de la deuxième semaine, tandis que plus de 700 personnes ont participé au rassemblement de samedi dernier.
La procession était précédée par une statue de Notre-Dame de Fatima, qui a été transportée au milieu de la foule laïque. Agnostiques, athées et païens ont d’abord été surpris, puis ont applaudi, apparemment réconfortés par la vue d’une image de leur Mère céleste.
Le groupe catholique avait reçu des médailles de saint Benoît exorcisées, et certains les ont remises à des manifestants qui les ont reçues avec reconnaissance et attention. L’image de la Vierge a été reprise par plusieurs médias grand public ; l’un d’entre eux a parlé de « la Madone » et a diffusé des enregistrements audio des catholiques en train de prier et chanter.
La présence de catholiques aux rassemblements pour la liberté de Melbourne met en lumière la grave bataille spirituelle qui fait rage dans l’État fédéré australien de Victoria. Les catholiques attendent d’ailleurs qu’un de leurs évêques s’exprime contre une proposition de loi qui pourrait conduire à l’incarcération de ceux qui refusent les vaccins COVID. Le projet de loi sur les Pouvoirs en cas de pandémie permettrait au premier ministre Daniel Andrews, un catholique, de contourner le processus parlementaire, ce qui lui donnerait un pouvoir illimité sur ses citoyens au nom de la « santé ».
Lire la suiteMgr Athanasius Schneider : le Saint-Siège ne peut abolir la messe traditionnelle, la « liturgie de tous les saints »
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Dès avant la parution de Traditionis Custodes — horrible antiphrase, car il s’agit d’une destruction méthodique de la tradition liturgique de l’Eglise — Mgr Athanasius Schneider abordait dans une conférence organisée à Paris, le 25 juin, par Renaissance catholique, la question des prévisibles restrictions sur la célébration de la messe tridentine, dont Benoît XVI avait pourtant affirmé le « droit de cité » dans Summorum Pontificum.
L’abolition du Motu Proprio de 2007 est d’une cruauté et d’une violence délibérées sinon inouïes (ce n’était pas mal non plus en 1969) ; elle cherche, dans son esprit, à faire viser, tester, estampiller, parquer les inconditionnels de la liturgie traditionnelle hors de la vue du peuple de Dieu afin qu’il n’y ait plus de contacts entre les « tradis » et les bénéficiaires de la messe de Paul VI au sein des diocèses, pour éviter que les fidèles de l’« unique » lex orandi de l’Eglise catholique de rite romain ne se laissent contaminer, et elle dit clairement sa volonté d’éradiquer à terme le virus tridentin.
Mgr Schneider, courageux évêque auxiliaire de Sainte-Marie in Astana, déclarait alors que ces nouvelles mesures étaient attendues (mais personne n’imaginait leur brutalité) : « Les fidèles et les prêtres ont le droit à une liturgie qui est une liturgie de tous les saints […]. Par conséquent le Saint-Siège n’a pas le pouvoir de supprimer un héritage de toute l’Eglise, c’est un abus, ce serait un abus même de la part d’évêques. Dans ce cas, vous pouvez continuer de célébrer la messe même sous cette forme : c’est une forme d’obéissance (…), à tous les papes qui ont célébré cette messe. »
Je vous invite à lire l’intégralité du communiqué de Renaissance catholique au sujet de cette décision abusive du pape François : c’est ici, sous le titre « Le pape de l’exclusion. »
Je vous propose également la retranscription intégrale de la conférence de Mgr Schneider (hormis les toutes premières minutes de son intervention). Les premiers paragraphes font partie d’une courte introduction qu’il avait proposée, et c’est ensuite moi qui ai mené l’entretien et présenté les questions du public.
J’ai modifié dans cette retranscription certaines expressions ou tournures mais ai conservé l’essentiel du style « parlé » de l’intervention, au risque parfois de l’incorrection lorsque j’ail estimé que les paroles exactes de Mgr Schneider étaient importantes à connaître. — J.S.
Lire la suiteRéformer nos vies selon la demande de la Vierge à Fatima
Par le Père Linus Clovis (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Malgré la grande vénération envers notre Notre-Dame de Fatima dans le monde catholique, très peu de personnes ont saisi pleinement le sens du message que la Sainte Vierge a envoyé au monde. Plusieurs considèrent le message de Notre-Dame comme un simple appel à la conversion, à la pénitence et comme un simple message d’espoir. La raison expliquant cette perception réside dans le fait qu’il a reçu peu de publicité et que, lorsque le message a été propagé, seulement une partie de celui-ci a été prêchée ou expliquée.
L’essence du message de Fatima se trouve dans le « secret » que Notre-Dame a révélé aux enfants en trois parties. Le 13 juillet 1917, elle a dit :
« Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes se sauveront et l’on aura la paix. La guerre va finir. »
Après l’avertissement sur les conséquences possibles si l’on ignorait son message, Notre-Dame a promis de revenir et a dit : « je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la Communion réparatrice des premiers samedis du mois. Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l’on aura la paix ». Outre son mandat, la Sainte Vierge a déclaré : « Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi… » (À ce moment-là, la troisième partie du secret, communément dénommé « le troisième secret », a commencé.)
Le 10 décembre 1925, Notre-Dame apparut avec l’Enfant Jésus devant Lucie. Elle a demandé la communion réparatrice des premiers samedis du mois en disant : « […] dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet, et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »
Quatre ans plus tard, le 13 juin 1929, Notre-Dame est apparue devant notre sœur Lucie à Tuy, en Espagne, accompagnée d’une vision de la Très Sainte Trinité. Elle a dit à Lucie : « Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé », en promettant de convertir la Russie à la suite de cet acte.
Lire la suiteNeuvaine de réparation pour l’avortement et l’utilisation de fœtus avortés dans la recherche médicale
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (rognée) : Wikimedia Commons
A la suite de l’appel de Human Life International à participer à une Journée internationale de prière de réparation pour le meurtre et l’exploitation des enfants à naître par l’avortement et l’utilisation de leur corps pour diverses industries, en particulier l’industrie pharmaceutique le 31 mai, fête de la Visitation selon le nouveau calendrier liturgique, la Confrérie Marie Corédemptrice propose aux catholiques attachés au rite traditionnel romain de participer à une neuvaine aux mêmes intentions qui s’achèvera le 2 juillet, fête de la Visitation dans l’ancien calendrier.
« Puissions-nous, par notre prière, faire acte de réparation pour l’esprit profondément anti-marial qui règne dans le monde d’aujourd’hui, spécialement pour tous les péchés de notre société contre la maternité et contre les enfants à naître, pour l’abominable crime de l’avortement, du meurtre des enfants dans le sein maternel, et pour tous les crimes associés, spécialement la récolte d’organes d’enfants avortés à des fins de recherche médicale et de production de médicaments. »
C’est une très belle neuvaine qui est proposée, avec un texte de méditation pour chaque jour, inspiré notamment par des paroles de Mgr Athanasius Schneider.
La neuvaine, magnifiquement illustrée, est disponible pour le téléchargement en format pdf : cliquez ici. Elle permet notamment de découvrir le traditionnel chapelet des Sept Joies de Notre Dame.
Vous y trouverez également informations et contacts pour la Confrérie Marie Corédemptrice, fondée à l’initiative de Karen Darantière et ayant pour aumônier l’abbé Gabriel Grodziski, de la paroisse Saint-Eugène—Sainte-Cécile à Paris.
Le message de soutien de Mgr Schneider aux catholiques irlandais privés de messe et de sacrements
Par Nathalie Buckhard (Avenir de la Culture)
Dans une émouvante manifestation de soutien aux catholiques d’Irlande toujours interdits de sacrements, Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de l’archidiocèse catholique d’Astana au Kazakhstan, a encouragé l’initiative de se rassembler pour prier le chapelet, pour le retour des libertés.
Le Rallye du Rosaire, une campagne invitant les catholiques irlandais à prier le chapelet « tous les dimanches jusqu’au retour de la messe », se tient désormais à l’extérieur des églises paroissiales le dimanche à travers tout le pays. Le rassemblement a été organisé par des laïcs catholiques d’Irlande en réponse à la persécution continue par le gouvernement concernant la pratique religieuse, comme la fermeture des églises au culte public et l’interdiction de confession, même à l’extérieur.
Un amendement à la loi irlandaise sur la santé, adopté en octobre 2020, avait déjà rendu illégaux les rassemblements pour « raisons religieuses ou autres », les prêtres risquant de lourdes amendes de 2500 € et jusqu’à six mois de prison s’ils célébraient la messe.
Et si cela ne suffisait pas, une nouvelle législation interdit désormais de rencontrer un prêtre pour la confession, même à l’extérieur. Les infractions à cette nouvelle loi sont passibles d’un maximum de six mois de prison ou d’une amende de 127 €.
Paradoxalement, alors que rencontrer un prêtre dans le cadre du sacrement de la confession est désormais illégal, les règles de réunion en public pour d’autres raisons ont été assouplies récemment. Des groupes de 15 personnes maximum sont autorisés à se réunir pour des entraînements sportifs et des « activités culturelles de plein air sans contact » telles que la danse, a annoncé le ministre de la Culture Catherine Martin dans un discours prononcé le 20 avril dernier.
À la lumière de cette attaque directe du gouvernement irlandais contre la liberté religieuse, Mgr Schneider a qualifié les lois irlandaises contre le culte catholique de « suppression draconique et systématique de la Sainte Messe ». Le prélat a noté qu’une telle obligation montre clairement que les lois concernant le coronavirus vont au-delà de « la simple sécurité sanitaire ».
Mgr Schneider a adressé sa « bénédiction » et ses « encouragements à tous ceux qui participent à la campagne du Rosaire pour le retour à la messe », notant « l’exemple héroïque de la fidélité à la messe catholique » transmis par des Irlandais fidèles pendant cette période difficile.
Texte de la Prière de réparation pour l’avortement et l’exploitation des enfants à naître
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
L’organisation pro-vie catholique Human Life International (HLI) appelle en ce 31 mai, fête de la Visitation dans le nouveau calendrier (et celle de Marie, Reine, dans le calendrier traditionnel) à participer à une Journée internationale de prière de réparation pour le meurtre et l’exploitation des enfants à naître par l’avortement et l’utilisation de leur corps pour diverses industries, en particulier l’industrie pharmaceutique.
Cette initiative se rapporte à l’utilisation de lignées cellulaires obtenues à la suite de prélèvements sur des fœtus avortés pour la réalisation de la plupart des vaccins anti-COVID (et la totalité de ceux distribués en France), mais pas seulement : de nombreux vaccins, médicaments, et même l’industrie alimentaire font appel à ces lignées, que ce soit pour les essais préalables, la production ou les tests de contrôle de qualité.
Voici la présentation de l’initiative par HLI :
L’avortement a ouvert la porte au développement d’une industrie macabre : le commerce de parties du corps de fœtus pour la recherche médicale. Il nous faut faire connaître et dénoncer ce mal et y mettre fin. La vie humaine est sacrée, elle n’est pas une marchandise manufacturée.
La seule force humaine ne pourra pas chasser les ténèbres de cette industrie répugnante. Nous devons nous mettre à genoux et prier.
C’est pourquoi Human Life International inaugure une Journée de prière de réparation pour le meurtre et l’exploitation des enfants à naître.
En ce jour de visite, le lundi 31 mai, nous vous invitons à vous joindre à nous pour réciter la Prière de réparation pour le meurtre et l’exploitation des enfants à naître.
Soyons unis par cet acte de prière et de réparation, en étant solidaires contre le mal de l’avortement et de son industrie mortifère. Avec la grâce de Dieu, nous mettrons fin à ces crimes contre la dignité humaine et nous instaurerons une culture de la vie.
Pour lire les explications et les commentaires du P. Shenan Boquet, cliquez ici.
Et voici la prière en format image (imprimable), avec ma traduction légèrement amendée par rapport à celle fournie par le site HLI :
31 mai : Journée de prière et de réparation pour le meurtre et l’exploitation des enfants à naître
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Voici ma traduction intégrale du communiqué du P. Shenan Boquet, président de Human Life International, sur la Journée de prière et de réparation pour le meurtre et l’exploitation des enfants à naître en ce 31 mai.
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« Dans l’annonce de cet Evangile, nous ne devons pas craindre l’hostilité ou l’impopularité, refusant tout compromis et toute ambiguïté qui nous conformeraient à la mentalité de ce monde (cf. Rm 12, 2). Nous devons être dans le monde mais non pas du monde (cf. Jn 15, 19 ; 17, 16), avec la force qui nous vient du Christ, vainqueur du monde par sa mort et sa résurrection (cf. Jn 16, 33). »
Evangelium vitæ, n° 82
Notre époque est confrontée à une violence généralisée, à « une conspiration contre la vie humaine ». La culture de mort est « activement encouragée par de forts courants culturels, économiques et politiques, porteurs d’une certaine conception utilitariste de la société » (EV, n° 12). La recherche des plaisirs de la vie terrestre a provoqué une guerre des puissants contre les vulnérables. Dès lors que d’aucuns identifient le but de l’existence humaine comme étant limité à ce monde temporel, toute personne — c’est-à-dire l’enfant à naître, les personnes âgées, les malades, les handicapés et les mourants — qui se trouve sur leur chemin constitue une menace, et doit être éliminée.
Cette situation est favorisée et encouragée par l’affaiblissement progressif des consciences individuelles et de la société, qui a perdu le sens de la valeur incomparable de la personne humaine. Par conséquent, beaucoup sont incapables de discerner ce qui est bon, vrai et beau de ce qui est mauvais, faux et grotesque. Les lignes ont été tordues. Beaucoup déclarent désormais que ce qui est bon est mauvais et que ce qui est mauvais est bon. De plus, l’affaiblissement moral de notre résistance à la culture de la mort a rendu la plupart des gens insensibles, aveugles aux crimes et à la violence de l’avortement, de l’euthanasie, de la recherche sur les cellules souches embryonnaires, de la traite des êtres humains, de la pornographie, de l’exploitation et de la commercialisation des enfants à naître.
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