Une semaine de prières et de jeûne permet d'empêcher une loi pro-avortement au Colorado
Les chrétiens ont fait une différence!
(La plus humble des prières porte son poids de salut!)
(Photo : MReece sur flickr.com, licence creative commons)
Des citoyens remplis de foi ont inondé les sénateurs de l’État du Colorado, d’appels téléphoniques et de courriels pour qu’ils votent contre le projet de loi 175 pour le « droit » à l’avortement. Une semaine de prières et de jeûne a permis de donner la force aux sénateurs hésitants de voter contre le projet.
L’archevêque du lieu, anciennement évêque du Dakota du Nord sonne la charge depuis des années contre ce désir de légiférer pour permettre l’élimination des enfants à naître dans son diocèse.
Un bel exemple de la force de la prière et du jeûne dans le combat pour la vie !
La prière au conseil de ville : les arguments
Sur le site du journal Le Soleil du 26 novembre 2012:
(Le maire Jean Tremblay a le soutien de plus de 60% de la population du Saguenay dans son combat pour le maintien de la prière au conseil de ville)
La récitation de la prière à une séance du conseil de ville ne porte pas atteinte à aucun droit puisqu'elle se fonde sur un des grands principes de la Constitution.
C'est ce qu'a fait valoir la Ville de Saguenay, lundi, en Cour d'appel, à Québec. La Ville et son maire Jean Tremblay contestent une décision du Tribunal des droits de la personne qui leur interdit de prononcer une prière en ouverture de séance et qui exige le retrait du crucifix et d'une statue du Sacré-Coeur.
C'était un citoyen, Alain Simoneau, qui avait porté plainte et le Tribunal avait jugé que Saguenay avait porté atteinte de façon discriminatoire à son droit à la liberté de conscience et de religion.
Dans son argumentaire, lundi matin, un des avocats de la Ville, Claude Armand Sheppard, a rappelé que la Constitution de 1982 reconnaît dans son préambule même non seulement la primauté du droit, mais la «suprématie de Dieu».
N'en déplaise, à ceux qui ont d'autres vues sur la place de la religion dans la société, le Parlement a donc reconnu la préséance d'une entité divine, et il n'y a pas de contradiction entre le préambule de la Constitution et le respect de la liberté de conscience et de religion invoqué dans la Charte.
Il a posé cette question au banc de trois juges de la Cour d'appel: «comment peut-on violer le droit de quelqu'un en posant un geste qui s'inspire, qui rencontre, un des deux principes fondamentaux de notre Constitution?»
Me Sheppard a aussi utilisé une analogie: le pays est une monarchie, mais personne ne peut se dire lésé dans ses convictions républicaines, parce qu'on ne force personne à être royaliste.
L'avocat a aussi plaidé que le texte de la prière est neutre, oecuménique, et peut être prononcé autant par un catholique, par un juif, que par un musulman.
(...)
La liberté de religion dans la vie publique est un droit reconnu internationalement, que des extrémistes laïcistes québécois aimeraient supprimer.
Vos prières svp pour une jeune femme enceinte d'un bébé de 18 semaines
Voici une photo d'un enfant à 18 semaines de grossesse:
L'autre jour une jeune femme enceinte d'un bébé de 18 semaines est apparue au site des 40 jours pour la vie. Elle revenait de la clinique Morgentaler. Elle y est allée croyant pouvoir recevoir de l'aide d'eux. Mais bien sûr ils n'offraient que l'avortement.
Elle vient de l'extérieur du pays et n'a pas d'assurance maladie, ni les sommes requises pour payer des médecins pour les examens, la naissance et les examens postnataux.
Les choses sont encore en pleine évolution.
Deux de nos bénévoles se sont entretenus avec la jeune femme ce matin pour un café et un déjeuner. Le but de cette rencontre était de mieux cerner ses besoins.
En un mot, elle est enceinte de 18 semaines, veut garder l'enfant, n'a pas les moyens financiers, sa famille outre-mer l'encourage d'avorter mais le père, un homme de foi, veut garder l'enfant.
Merci de prier pour cette jeune femme et son enfant.
En ce 8 mars, les mères nous exhortent à mettre toute notre confiance dans le Seigneur pour le bien de nos enfants!
Une très belle initiative a vu le jour et s'est répandu dans plusieurs pays. Des mères de toutes religions, prient pour leurs enfants. L'agence de presse Zenit.org du 7 mars nous apporte cette nouvelle:
ROME, mercredi 7 mars 2012 (ZENIT.org) – « Nous savons que Dieu aime nos enfants. Nous ne devrions donc pas nous effrayer ni nous inquiéter pour eux, mais avoir confiance en Dieu », déclare Veronica Williams, Anglaise, auteur du livre: "La joie de s’abandonner à Lui".
A l’occasion de la Journée de la femme, le 8 mars, elle confie aux lecteurs de Zenit les débuts et le développement des “Prières des Mères” à travers le monde.
Zenit – Veronica, vous êtes mère, grand-mère et arrière grand-mère : comment avez-vous commencé à prier pour vos enfants ?
Veronica Williams – Je me trouvais avec un groupe de chrétiens qui avaient préparé un document intitulé : « Quelle terre allons-nous laisser à nos enfants ? ». Il était rempli de statistiques sur tout ce qui affecte négativement nos enfants. La drogue, par exemple, la pornographie, la violence, les abus sur les mineurs et la mauvaise littérature. Nous avions l’intention de le présenter au Parlement de Londres et nous espérions que cette description de notre monde provoquerait un choc parmi les hommes politiques. Malheureusement, cela n’a eu aucun effet positif.
C’était en 1995… A l’époque, j’avais 9 petits-enfants. J’avais eu un tel choc en lisant le rapport que je me demandais dans quelle société mes petits-enfants grandissaient. Je voulais faire quelque chose, mais je me sentais trop petite face à de tels problèmes. Mais je venais de faire une expérience merveilleuse qui m’avait fait comprendre la puissance de la prière lorsqu’on abandonnait tout au Seigneur.
C’est le titre de votre livre : « La joie de s’abandonner à Lui »…
Oui, et je suis surprise de voir qu’il est maintenant traduit en pas mal de langues et que les gens me disent que ce livre est pour eux une bénédiction.
Après votre expérience « décevante » au Parlement, que s’est-il passé ?
J’ai décidé que j’allais prier pour les enfants et, à ce moment-là, ma belle-sœur, qui n’était pas du tout au courant de ma décision, m’a dit qu’elle s’était réveillée pendant la nuit et qu’elle avait ressenti un appel à prier pour ses enfants.
Je savais la puissance de la prière lorsqu’on demande au Seigneur de s’occuper de nos affaires, et nous avons alors décidé de lui faire confiance à 100%. Pendant un mois, nous avons prié et médité sur le troisième « mystère joyeux » du rosaire (la Nativité de l’Enfant Jésus) en lui demandant ce qu’il attendait de nous. Nous lui avons dit : « Tu es le patron et nous sommes tes secrétaires ». C’est ainsi qu’en novembre 1995, nous avons commencé, avec trois autres mamans, à prier pour nos enfants. Aujourd’hui, nous avons des groupes dans le monde entier : 85% des membres sont catholiques mais il y a aussi des mamans issues de confessions différentes : pentecôtistes, baptistes, anglicanes, orthodoxes… Certaines mères viennent d’autres religions, de l’islam, de l’hindouisme, et il y a même des personnes athées qui viennent et qui rencontrent Dieu. Dieu fait tomber les barrières.
Pourquoi tant de mères, de religions et de cultures si différentes, se rassemblent-elles pour prier pour leurs enfants ?
Les mères ont un cœur de mères et quand elles ont des problèmes avec leurs enfants et qu’elles entendent parler de quelque chose qui peut les aider, elles se joignent à nous. Certaines de ces mères ne comprennent pas les catholiques. Mais elles viennent et elle dépassent les malentendus qu’elles ont pu avoir par le passé. Des barrières tombent et la Prière des Mères permet souvent une compréhension plus profonde de la foi.
Vous priez pour vos enfants, mais que demandez-vous au Seigneur pour eux ?
Nous prions pour tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés mais la meilleure prière est de demander au Seigneur que sa volonté se fasse dans la vie de nos enfants. Nous savons que Dieu aime nos enfants. Nous devrions donc mettre notre confiance en lui et ne pas avoir peur ni nous inquiéter pour eux.
Utilisez-vous un support particulier pour vos rencontres hebdomadaires ?
Nous avons un livre de prière spécial, avec des prières simples, celles qu’un cœur de mère adresse à Jésus. Nous commençons en demandant à l’Esprit-Saint d’être avec nous et nous demandons la protection de nos familles. Ensuite nous continuons par d’autres prières, mais celle que nous aimons particulièrement, c’est lorsque nous nous unissons à la prière de tous les membres de la Prière des Mères dans le monde. C’est un réconfort extraordinaire !
La préparation est importante ; chaque mère écrit à l’avance le nom de chacun de ses enfants sur un petit disque en papier et, à la fin de la rencontre, elle dépose ces papiers au pied de la croix, dans un petit panier, dans un acte de confiance et d’abandon à Jésus.
Ces groupes de prière ont-ils des « règles » de particulières ?
Nous avons en effet deux règles strictes ! Pas de conseil, et la confidentialité. Nous ne donnons pas de conseil, parce que nous ne sommes pas qualifiées pour cela, et parce que c’est dans le Seigneur que nous mettons notre confiance à 100%. La confidentialité, parce que quelqu’un peut parler d’un problème personnel et savoir qu’on n’en parlera pas en dehors du groupe.
Avec le développement du mouvement, vous avez commencé à voyager et vous avez décidé d’avoir une « maison-mère » dans le Kent…
Nous avons maintenant une maison communautaire, “Solace community”, avec une chapelle et le Saint-Sacrement. Les gens viennent du monde entier, en particulier les coordinateurs. J’ai aussi voyagé dans de nombreux pays, parmi lesquels la Russie, la Sibérie, et fin juin je serai en Slovaquie et en Irlande, puis en Allemagne, en France, aux Etats-Unis, en Norvège, en Suède et en République tchèque.
Il faut que vous ayez une unité spirituelle forte… Quelle est la spécificité de votre spiritualité ?
Notre spiritualité est plus particulièrement fondée sur le fait que nous donnons tout à Jésus : nous ne donnons pas de conseil pour résoudre les problèmes. Nous disons : « Seigneur, je ne peux pas le faire, mais toi, tu peux ». C’est ainsi que nous nous abandonnons totalement au Seigneur. Je sais qu’il ouvre les portes. Des miracles se passent réellement. Des enfants recommencent à croire en Dieu, se marient, se détournent de la drogue, d’autres, qui étaient partis, rentrent à la maison. Les mères font l’expérience d’une relation personnelle plus forte avec le Christ et leur foi s’approfondit. Et même certaines, qui avaient quitté l’Eglise, sont revenues.
Comment les maris réagissent-ils à ces changements dans la vie de leur femme ?
En général, les maris les soutiennent beaucoup et certains encouragent carrément leur femme à venir, surtout quand ils les voient changer.
Qu’est-ce que vous aimeriez dire aux femmes dans le monde à l’occasion du 8 mars ?
Oui, mettez toute votre confiance dans le Seigneur. Il vous aime, il aime vos enfants et il peut changer ce que vous ne pouvez pas changer. Je suis certaine qu’il désire faire de nous tous un peuple de foi qui apporte l’espérance à un monde qui souffre.
Propos recueillis par Anita Bourdin
Traduction d’Hélène Ginabat