Ron DeSantis proclame une journée de prière pour défendre la vie avant le vote de l’amendement en faveur de l’avortement
Le gouverneur de Floride Ron DeSantis.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : State of Florida/Wikimedia Commons
3 octobre 2024, Tallahassee, Floride (LifeSiteNews) — Le gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis a déclaré que le dimanche 6 octobre serait le « Dimanche de la protection de la vie », mettant une fois de plus l’accent sur la défense des enfants à naître avant un vote critique sur une initiative de scrutin en novembre visant à inscrire l’avortement sur demande dans la Constitution de la Floride.
La proclamation déclare que « toutes les vies, nées ou à naître, sont un don précieux de Dieu et méritent notre protection » ; que le droit égal et inaliénable à la vie conféré par Dieu est reconnu depuis la fondation des États-Unis ; que la Floride « s’engage à accueillir et à soutenir les parents et les familles qui élèvent des enfants » grâce à des services tels que l’initiative Hope Florida ; et que « depuis des générations, nous avons réservé des jours de prière et de jeûne pour remercier Dieu de nos nombreuses bénédictions et pour demander sa faveur sur des questions cruciales auxquelles notre pays et notre État font face ».
En ce « dimanche de la protection de la vie, alors que nous nous rassemblerons en une seule voix, nous prierons pour que la Floride continue à montrer la voie pour protéger, soutenir et valoriser la vie innocente à tous les stades, en particulier celle des enfants à naître », déclare la proclamation.
Cette proclamation intervient au milieu de campagnes passionnées pour et contre l’amendement 4, dit « Amendement visant à limiter l’ingérence du gouvernement dans l’avortement ».
Lire la suiteNotre-Dame-du-Cap 2024
Par Arpad Nagy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Arpad Nagy
Les pèlerinages ne sont pas seulement un témoignage de dévotion personnelle, mais aussi une incarnation des valeurs spirituelles que Campagne Québec-Vie défend. Afin de construire une société chrétienne qui respecte la foi, la famille et la vie de la conception à la mort naturelle, je veux vous apporter aujourd’hui le petit témoignage d’un pèlerinage en groupe, dans la prière et la pénitence, à destination de Notre-Dame-du-Cap. Ce lieu, connu pour ses interventions miraculeuses, contribue à nous rappeler le caractère sacré de la vie dans la société québécoise simple du 19e siècle. Pour moi, cela fait écho à de nombreux défis auxquels nous sommes confrontés dans la société d’aujourd’hui.
Les 100 pèlerins se sont mis en route tôt le samedi matin. Ils ont assisté à la messe, pris un petit déjeuner rapide, démonté leurs tentes et sont partis au lever du soleil. Ils suivaient les statues de la Vierge et de Saint Joseph, et portaient des bannières et un léger sac à dos pour la journée.
Photo : Pèlerins partant tôt le matin. Source : A.N.
Le pèlerinage de Notre-Dame-du-Cap amènera les pèlerins sur le site d’une apparition mariale, d’un miracle et de plusieurs guérisons miraculeuses. C’est l’un des lieux de pèlerinage les plus connus et les plus visités de la province de Québec, et il attire un grand nombre de pèlerins. Certains de ces visiteurs arrivent au sanctuaire après un voyage de trois jours à pied...
Photo : Statue de Notre-Dame du Cap au sanctuaire. Source : Wikipédia
Discussion sur un bout de trottoir : « Que pensez-vous de l’avortement ? »
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Photo : L'Odyssée de la Vie/YouTube
Dimanche matin, je suis arrivé sur le lieu de la vigile, mon partenaire de prière Denis m’attendait. Nous avons bavardé et, après avoir formulé quelques intentions de prière, nous avons entamé un chapelet.
Bien que ce fut un dimanche matin, le lieu de la vigile, à l’intersection des rues Berri et Sainte-Catherine, n’était pas désert. L’un des groupes types fréquentant cet endroit est celui des voyageurs en covoiturage, des hommes et des femmes qui viennent ici pour rencontrer des chauffeurs qui les emmèneront à Ottawa, à Québec et ailleurs.
Aujourd’hui, une voyageuse a attiré mon attention. Une petite jeune femme d’environ vingt-cinq ans est arrivée peu après moi, sacs de voyage à la main. Seule, j’ai été surpris de voir à quel point elle se tenait ou marchait près de Denis et de moi. Elle se déplaçait, parfois devant Denis et moi, à d’autres moments, derrière nous, mais toujours en restant étroitement près de nous.
Aucun contact visuel n’avait encore été établi entre la jeune femme et moi, jusqu’à ce qu’à une quinzaine de pieds, elle fasse un geste impoli de la main dans ma direction. J’y ai vu le signe d’une ouverture à l’échange.
« Que pensez-vous de l’avortement ? » lui ai-je demandé. Commence alors un échange qui durera jusqu’à ce que son chauffeur arrive, qu’elle monte dans la voiture et qu’elle parte.
Lire la suiteLe Pèlerinage Marie Reine du Canada
Les pèlerins au bord de la route avec la statue de la Vierge pèlerine en tête.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : Bénédicte Soulard
Depuis que le Québec et le Canada ont rejeté leur foi, ils n’ont cessé de tomber de fléau en fléau : contraception, avortement, « mariage gay », euthanasie, transgenrisme, etc. Pour que notre nation connaisse un renouveau moral, il lui faut également un renouveau spirituel. La société peut bien se munir de béquilles pour clopiner et vivoter encore quelque temps, si elle ne reconnaît pas à Dieu la place qui Lui est due, elle court à sa perte.
C’est pourquoi il est important d’encourager les événements et les mouvements promouvant la foi chrétienne, ainsi que d’y participer. Je veux vous parler ici de l’un de ces événements qui promeuvent la foi chrétienne, tout en fortifiant la foi de ses participants : le pèlerinage.
Connaissez-vous le Pèlerinage Marie Reine du Canada ? C’est un pèlerinage qui a lieu chaque année entre Saint-Joseph-de-Lanoraie et le Cap-de-la-Madeleine, lors de la fin de semaine de la fête du Travail. D’une durée de trois jours et s’étendant sur 100 km (environ), le pèlerinage vous emmène à pied à travers la campagne, à travers Sainte-Geneviève-de-Berthierville, Saint-Joseph-de-Maskinongé, Louiseville, Sainte-Anne-de-Yamachiche, Pointe-du-Lac, Trois-Rivières et le Cap-de-la-Madeleine, où finalement, les pèlerins se rendent au sanctuaire Notre-Dame-du-Cap.
Ce pèlerinage, qui s’inspire du grand Pèlerinage Notre-Dame-de-Chrétienté à Chartres, est organisé depuis 2003 par des paroissiens de Saint-Clément d’Ottawa.
Mais qu’est-ce qu’un pèlerinage ?
Le pèlerinage est une ancienne pratique dans l’Église catholique. Le but d’un pèlerinage est toujours un lieu de dévotion, un lieu qui a été marqué par la vie d’un saint (en Terre Sainte, il ne s’agit pas moins que des lieux où a vécu le Christ Lui-même), un lieu de miracles ou d’apparitions. Un pèlerinage peut être réalisé pour implorer une grâce du ciel, ou en remerciement des prières exaucées ou pour remplir un vœu (Jacques Cartier en 1535 fit vœu de se rendre à Notre-Dame de Rocamadour si lui et son équipage étaient guéris du scorbut). Un pèlerinage est également une pénitence pour expier ses péchés, pour obtenir sa propre conversion ou celle d’un autre. Il s’agit, enfin, d’une dévotion au saint dont le sanctuaire est le but du pèlerinage.
Le sanctuaire Notre-Dame-du-Cap, qui a vu de grandes foules de pèlerins, a été le lieu du miracle du pont de glace ou « pont des chapelets », d’une apparition de la Vierge (le « prodige des yeux ») et de plusieurs guérisons. Il s’agit également du lieu où a si souvent prêché le bon Père Frédéric Jansoone.
Le pèlerinage de 2024, 31 août au 2 septembre, a pour thème Notre-Dame des Sept Douleurs. Chaque journée du pèlerinage porte également sur un saint. Le 31 août : saint Gabriel de l’Addolorata. Le 1er septembre : sainte Brigitte de Suède. Le 2 septembre : bienheureuse Émilie Tavernier.
Lire la suiteDissolution de l’Assemblée nationale : espoir, espérance… ou pas ?
Emmanuel Macron.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Public Sénat/YouTube
Le Rassemblement national arbore les mines réjouies des grands jours : la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron est clairement perçue par ses dirigeants comme une occasion de croissance : arrivé en tête dans la plupart des communes de la quasi-totalité des départements, il se voit massivement représenté au Palais-Bourbon le 7 juillet et pourquoi pas chargé de former un gouvernement de cohabitation. Alors… alléluia ? Le redressement intellectuel et moral de la France, son redressement spirituel même seraient-ils en vue ? L’espoir humain est-il permis ? Et l’espérance, alors, qui est d’ordre surnaturel ?
Pauline Mille nous dit par ailleurs les risques et les écueils d’une situation préparée, voire organisée par ce « maître d’échecs » autant que des horloges qu’est Emmanuel Macron. Ce promoteur inlassable de la culture de mort — qui a fait « constitutionnaliser » l’avortement, qui a participé au démantèlement de la politique familiale, qui a fait piétiner les libertés au moment de la crise du covid ; qui soutient, aussi, les « droits LGBT », pensez à la PMA pour les lesbiennes légalisée en 2021 et au bouleversement de la filiation consécutif à la révision des lois bioéthiques ; qui manque de peu la réalisation de son vœu urgent de faire légaliser l’euthanasie — n’attend sans doute pas de changement sur ce front-là.
La dissolution de l’Assemblée ne la rendra pas forcément meilleure
Emmanuel Macron n’a pas pris toutes ces décisions délétères seul : il les a encouragées, il y a présidé, il les a entérinées par sa signature. Le Parlement a participé à la funeste aventure. Et l’Assemblée nationale au premier chef, souvent grâce à l’indifférence voire à la complicité du Rassemblement national dont la « dédiabolisation » est sous ce rapport une contradiction dans les termes, puisqu’il ne s’est pas dressé contre les succès d’une politique proprement infernale, en ce qu’elle rejette frontalement la loi de Dieu.
Lire la suiteDes catholiques américains prévoient des centaines de rassemblements autour du Sacré-Cœur en réparation des « messes » de la « fierté » LGBT
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lloydbaltazar/Wikimedia Commons
4 juin 2024 (LifeSiteNews) — Les catholiques américains prévoient des centaines de rassemblements du Sacré-Cœur en réparation des messes de « la fierté » LGBT qui auront lieu ce mois-ci.
Tradition, Famille, Propriété (TFP), un mouvement activiste catholique traditionnel, organise des rassemblements du Rosaire à travers les États-Unis en réparation des messes blasphématoires sur le thème de la « fierté ».
« Depuis des siècles, l’Église catholique consacre le mois de juin au Sacré-Cœur de Jésus », a déclaré à LifeSiteNews José Ferraz, coordinateur du rassemblement de la TFP.
Cependant, les activistes LGBT ont maintenant détourné ce mois et l’ont déclaré « mois de la fierté », célébrant le péché et la dépravation.
« Célébrer la fierté homosexuelle lors d’une messe, pendant le mois du Sacré-Cœur, est un sacrilège inqualifiable ! », a écrit Gary Isbell, directeur de la TFP, dans un courriel adressé à ses sympathisants.
« N’est-ce pas pire que Sodome et Gomorrhe ? », s’est-il interrogé. « Ces messes ne sont rien de moins qu’une gifle au visage de notre Seigneur Jésus-Christ ».
Lire la suiteParticipez aux 40 Jours pour la Vie, du 14 février au 24 mars 2024 !
Par la Coalition nationale pour la Vie — Traduit par Campagne Québec-Vie
Cet hiver, des centaines de communautés en Amérique du Nord, y compris plusieurs villes canadiennes, organisent simultanément une campagne de 40 jours pour la Vie du mercredi 14 février au dimanche 24 mars 2024.
Si vous souhaitez participer à la campagne des 40 jours pour la vie dans votre communauté, veuillez contacter le coordinateur local de la campagne (ci-dessous) pour savoir comment vous pouvez participer à une veillée de prière. Si vous souhaitez organiser 40 jours pour la vie dans votre communauté, rendez-vous sur le site www.40daysforlife.com pour plus d’informations.
Envisagez de devenir un bénévole de la prière en consacrant au moins une heure de prière et de jeûne devant l’établissement local pratiquant l’avortement. Si vous faites partie d’une paroisse ou église, peut-être votre pasteur aimerait-il « adopter une journée » ? Vous appartenez à un mouvement ou à un ministère de laïcs ? Pourquoi ne pas réserver une journée entière de prière pour votre groupe ?
Lire la suiteDes militaires canadiens s’expriment sur le fait que les aumôniers ne peuvent plus utiliser le mot « Dieu » dans les prières publiques
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Cherkas/Adobe Stock
20 octobre 2023 (LifeSiteNews) — Plusieurs membres des Forces armées canadiennes (FAC) ont confié leurs réactions exclusives à LifeSiteNews cette semaine après avoir été informés qu’ils ne devraient pas faire appel à Dieu pendant les prières publiques afin de donner la priorité à l’inclusivité et à la « diversité » quelques semaines avant le jour férié national du 11 novembre, le jour du Souvenir. Le ministre de la Défense nationale a déclaré que les prières publiques devaient « refléter la diversité spirituelle et religieuse des Canadiens ».
Lors d’entretiens téléphoniques exclusifs avec LifeSiteNews, des membres des FAC connus de LifeSite mais qui ont demandé à rester anonymes se sont exprimés contre ce qu’ils considèrent comme une sécularisation accrue de l’armée.
« En un mot, ce changement est le suivant : abolir Dieu de la place publique », a déclaré un militaire, expliquant que « l’éthique qui sous-tend le document » met l’accent sur la « spiritualité » plutôt que sur la « religion ».
« La liberté de religion, je le crains, est lentement remplacée par la liberté de ne pas avoir de religion », a déclaré un autre membre des FAC à LifeSite.
Leurs remarques se rapportent à une note de service du 11 octobre signée par l’aumônier général Guy Belisle et obtenue par The Epoch Times, qui demandait aux aumôniers canadiens « d’adopter une approche sensible et inclusive lorsqu’ils s’adressent publiquement aux membres des forces armées ».
Lire la suitePlus de 770 groupes se réunissent à travers le Canada pour prier le chapelet pour le retour du pays à Dieu
Par Mary Zwicker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Canada Needs Our Lady
18 octobre 2022 (LifeSiteNews) — La fin de semaine dernière, des centaines de rassemblements priant le rosaire ont eu lieu à travers le Canada, rassemblant des centaines de personnes pour implorer l’intercession de la Vierge pour leur pays.
Les organisateurs ont annoncé que plus de 770 groupes ont uni leurs forces samedi pour prier le Rosaire à travers le pays, y compris sur la colline du Parlement au centre-ville d’Ottawa.
L’objectif de Canada Needs Our Lady [Le Canada a besoin de Notre-Dame], une campagne menée par la Society for the Defense of Christian Civilization, est d’« obtenir le retour à Dieu du Canada par les moyens proposés par Notre-Dame de Fatima », et de « gagner les cœurs et les esprits à Notre-Dame ».
« Nous faisons cela chaque année, en essayant d’approcher plus de gens, de promouvoir notre foi catholique, et d’essayer de faire prier les gens », a déclaré une employée de la Société, judicieusement nommée Lourdes. « C’est ainsi que tout a commencé, avec l’idée d’essayer de promouvoir notre foi catholique, et ces rallyes du rosaire ne sont qu’un moyen de promouvoir notre foi ».
La Société, une organisation à but non lucratif qui a été constituée en 2013, vise à « faire progresser la religion par la promotion des enseignements religieux, des principes, des doctrines, de la morale et des observances de la foi catholique romaine et de leur application aux individus, aux familles et à la société dans la culture et la civilisation chrétiennes ».
Lourdes a déclaré que la dévotion à Marie est extrêmement importante dans la société d’aujourd’hui et qu’elle permet de montrer au monde la bonté du catholicisme.
« Il y a tellement de choses qui vont mal partout », a-t-elle dit. « Il est donc important d’essayer de montrer le bon côté du catholicisme, et c’est notre mission principale : essayer de promouvoir notre foi catholique d’une manière qui soit bonne, [montrer] la manière dont il faut faire. »
Lire la suiteVigile 365 : Deux cœurs. Deux âmes. Deux vies !
Michael et Barbara, des participants de la Vigile 365 — Photo : Joanne D’Arc
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie)
Pour participer à la Vigile 365, contactez Brian Jenkins au (438) 930-8643
On entend beaucoup parler de l’importance de créer de bonnes habitudes pour avoir une vie saine et équilibrée, comme de prendre une marche, de manger bien ou de se coucher à la même heure. Pour la plupart d’entre nous, nous mettons beaucoup d’efforts pour avoir une vie de meilleure qualité. Mais combien de personnes se soucient réellement de la vie humaine? Je parle ici de la vie à un de ses stades les plus vulnérables : au moment de la conception.
Tous les matins de l’année, une Vigile a lieu proche de la station Berri-UQAM. Elle a été mise sur pied en février 2020 par son organisateur Brian Jenkins. Les gens se rencontrent pour prier pour la vie et honorer les enfants à naître. Dans ce cas, il ne s’agit pas seulement d’une bonne habitude qui fait partie de leur quotidien, mais d’une discipline importante de leur vie spirituelle.
En plus de prier ensemble, les participants de la Vigile se font souvent interpeller pour une discussion. Parfois, les passants sont ouverts d’esprit et veulent comprendre les propos des participants, d’autres fois, les discussions sont plutôt difficiles ou tournent même en accusations personnelles.
J’ai eu l’occasion d’assister à la Vigile 365 et d’observer les interactions qui ont eu lieu cette semaine durant une matinée. Les participants ont également pris un moment pour discuter avec moi et expliquer leurs motivations.
Michael participe à la Vigile parce que selon lui, l’avortement est une injustice grave. Il me partage ceci : « Il y a beaucoup d’injustices qui ont lieu à travers le monde, mais la plupart n’arrivent pas là où j’habite. Donc, c’est quelque chose dans quoi je peux et je devrais m’impliquer où je suis ».
Quant au pourquoi le groupe a-t-il choisi cet emplacement mouvementé pour prier, il me dit : « Ce coin de rue où nous sommes est une sorte de contradiction en soi. Il y a une clinique d’avortement au bout de cette rue, vers l’autre coin il y a l’UQAM qui est une des universités les plus libérales à Montréal, et de l’autre côté il y a le village gai qui promeut la promiscuité. »
Ironiquement, il y a aussi la magnifique chapelle Notre-Dame-de-Lourdes en face d’un bâtiment de l’UQAM, ornée d’une statue dorée de la Vierge Marie, qui est au centre de toute cette activité.
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