«Permettez aux garçons d’utiliser les toilettes des filles, sinon on vous coupe les subventions», menace l’administration Obama
Par Dustin Siggins de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
WASHINGTON, D.C., 4 novembre 2015 – L’administration Obama continue sa campagne pour permettre aux ados transgenres d’utiliser les toilettes du sexe opposé et cette fois-ci en menaçant de retirer les subventions fédérales à un district scolaire de l’Illinois et, en Virginie, en appuyant la demande d’une fille transgenre d’utiliser les services sanitaires des garçons.
Dans une lettre envoyée à la direction d’une école relevant d’un district scolaire de l’Illinois, le Bureau des droits civils du Département fédéral de l’éducation fait état de sa constatation «d’irrégularité évidente du district en ce qui concerne la loi Title IX en privant l’étudiante A de la jouissance des bienfaits du programme scolaire, en l’excluant de ces activités et en lui offrant des services autres qui ne conviennent pas à sa façon d’être et d’agir, tout cela sur la base de son identité sexuelle.»
Lire la suiteLe cardinal Dolan ne baissera pas les bras...
Sur le site de Riposte Catholique du 9 novembre 2012:
(Le cardinal Timothy Dolan
Comme le veut l’usage, les évêques américains ont félicité le candidat victorieux. Dans un court message adressé au président réélu et publié sur le site internet de l’épiscopat américain, le cardinal Timothy Dolan affirme prier avec les évêques pour que « Dieu donne la force et la sagesse » à Barack Obama pour « affronter les défis qui attendent les Etats-Unis ». Dans ce message le président de la Conférence épiscopale américaine appelle le président démocrate à « œuvrer pour le bien de tous ». Les évêques prient pour que Barack Obama œuvre surtout pour le bien « des plus vulnérables, notamment les enfants à naître, les pauvres et les immigrés ». Et d’ajouter : « nous allons continuer à prendre position pour la défense de la vie, du mariage, et de notre tant aimée liberté religieuse ». (...)
Dans le message signé du cardinal Dolan, les évêques « prient aussi pour aider Barack Obama à restaurer un sentiment de civilité dans notre société, de sorte que nos conversations publiques puissent être marqué par le respect et la charité envers chacun ».
L'élection d'Obama renforce la détermination de pro-vies américains
Sur le site de Riposte Catholique du 8 novembre 2012:
(Abby Johnson, ancienne directrice d'un avortoir de Planned Parenthood, fervente pro-vie)
Lila Rose, la présidente catholique de Live Action, a déclaré à chaud : « Notre tâche de défendre les plus vulnérables et la dignité de la personne humaine ne dépend pas d’une élection (…). Nous n’en travaillerons qu’avec plus d’ardeur, plus d’espérance et plus de confiance, et nous demandons à Dieu de faire de nos vies le miroir de Son amour qui ne déçoit jamais ».
Ancienne directrice d’un avortoir de Planned Parenthood et devenue une icône du combat pour la défense de la vie aux États-Unis, la catholique Abby Johnson a déclaré de son côté : « C’est le temps de prier mes amis. C’est le temps de nous impliquer dans le mouvement pro-vie de base. Nous sommes déçus, mais nous ne sommes pas mis hors combat. Nous continuerons à sauver des bébés avec l’aide de Dieu. Nous continuerons à sauver des âmes avec l’aide de Dieu. Nous sommes tristes… mais nous continuons le combat… et nous prions ».
C’est le candidat Mitt Romney qui a été battu hier, par le combat pour la Vie !
Obama réélu
Journée historique : le 6 novembre 2012, Barack Obama est réélu pour un deuxième mandat.
Lors de cette élection, une dizaine d'états ont voté par référendum en faveur de la légalisation du mariage gai, de l'insémination artificielle pour les couples lesbiennes et pour l'adoption d'enfants par des couples homosexuels.
De plus, le Parti d'Obama a fait élire plusieurs candidats gais et lesbiennes dans les états étiquetés ouverts aux nouvelles valeurs à la mode.
Après la victoire d'Obama, les mouvements féministes en faveur de l'avortement et les mouvements qui demandent la légalisation de l'euthanasie crient victoire.
Obama a promis pendant la campagne électorale de légaliser tout cela à la grandeur du pays.
Les Américains sont actuellement acculés à la faillite. Ils ont une dette de 17 000 milliards de dollars et le déficit de l'année 2012 sera de 800 milliards de dollars. Face à cette catastrophe financière, Obama a promis de dépenser encore plus et beaucoup plus !
Avec l'élection d'Obama, les États-Unis entrent dans une ère de décadence morale et économique sans précédent. C'est un devoir pour ce qui reste de personnes de bonne volonté d'oeuvrer à contre-courant pour conserver ce qui reste de la civilisation occidentale aux États-Unis.
Obamacare un jugement de la cour suprême américaine est attendu
Le site Riposte Catholique du 26 mars 2012 nous apporte cette nouvelle:
Je ne reviendrai pas ici sur le combat que mène actuellement la Conférence épiscopale des États-Unis (United States Conference of Catholic Bishops, USCCB) contre le fameux décret du ministère fédéral de la Santé (le HHS Mandate) pris en application de l’ObamaCare, violant de manière patente les garanties à la liberté de religion au cœur du Premier Amendement de la Constitution des États-Unis. Dès l’époque où cet ObamaCare (Patient Protection and Affordable Care Act) était discuté par le Congrès, les évêques américains n’avaient pas manqué de mettre en garde contre des dispositions perverses latentes dans le projet de loi débattu, notamment la possibilité de voir l’avortement remboursé. La gauche Démocrate et des catholiques de la même farine avaient moqué l’interprétation des évêques catholiques. Nous y sommes !
Indépendamment de ce combat qui se poursuit, et qui a connu vendredi dernier un nouvel épisode avec les quelque 150 rassemblements organisés par Stand Up for Religious Freedom dans tous les États-Unis, la bataille contre l’ObamaCare aborde aujourd’hui une nouvelle phase qui sera déterminante pour l’avenir même de cette loi. En effet, dès ce lundi et pendant trois jours la Cour Suprême des États-Unis (Supreme Court of the United States, SCOTUS) va devoir juger du procès qui oppose vingt-six États de l’Union – un procès auquel s’est joint la National Federation of Independent Business (qui représente 350 000 petites et moyennes entreprises) – au gouvernement fédéral ; les premiers jugeant inconstitutionnel l’essentiel des dispositions de la loi fédérale.
La SCOTUS devrait entendre aujourd’hui les plaidoiries de rejet (anti-injunction) de l’affaire par les avocats du gouvernement fédéral, au motif qu’un impôt ne peut pas être contesté avant d’être payé… Je ne crois pas que cette astuce juridique sera retenue par la SCOTUS. Demain sera le grand jour avec l’échange de plaidoiries sur la constitutionnalité d’une loi qui oblige les citoyens à acquérir une assurance couvrant le remboursement des frais médicaux. Mercredi matin, la SCOTUS aura à estimer quelles portions de l’ObamaCare peuvent être maintenues si l’obligation de souscrire une assurance-santé est jugée anticonstitutionnelle, puis, dans l’après-midi, la SCOTUS devra s’interroger si le gouvernement fédéral peut obliger les États à étendre le champ d’application de Medicaid…
C’est une très grosse affaire car l’ObamaCare est chez les Démocrates le “cheval de bataille” de la campagne électorale de cette année. Un rejet en tout ou partie de la loi par la SCOTUS – dont les décisions sont sans appel – serait une catastrophe politique et électorale pour Obama.
Les raisons du combat des chrétiens américains contre le "contraception mandate" du gouvernement Obama
Sur le site de l'agence de presse Zenit.org du 16 mars 2012, on retrouve les explications des évêques américains du combat de cette alliance chrétienne contre le projet du gouvernement Obama.
ROME, vendredi 16 mars 2012 (ZENIT.org) – Les évêques des Etats-Unis se déclarent « fortement unis et résolument concentrés » dans leur opposition aux menaces qui pèsent sur la liberté religieuse : le projet du gouvernement fédéral, de faire procurer par les employeurs une couverture médicale pour les avortements et les stérilisations, en est une.
Le Comité administratif de la Conférence américaine des évêques catholiques, réuni mercredi 14 mars, a publié une déclaration intitulée : « Unis pour la liberté religieuse ».
La déclaration est une réponse au mandat émis par le département de la Santé et des services sociaux, en janvier, puis légèrement modifié en février. Celui-ci exige que les institutions catholiques procurent une couverture santé incluant le remboursement des frais de contraception, d’avortement ou de stérilisation de leurs employés. Ces « services » sont inclus sous la dénomination de « soins préventifs », étiquette qui est habituellement utilisée pour les traitements comme les vaccins et le dépistage du cancer.
Dans le tourbillon médiatique qui entoure cette affaire, la déclaration des évêques indique: « Nous souhaitons clarifier ce dont il s’agit, et ce dont il ne s’agit pas, dans ce débat. Il ne s’agit pas de l’accès à la contraception, qui est omniprésent et peu coûteux, même lorsqu’il n’est pas fourni par l’Eglise ou par les finances de l’Eglise. Il ne s’agit pas de la liberté religieuse des catholiques uniquement, mais aussi de celle des personnes qui reconnaissent que les croyances auxquelles elles tiennent risquent d’être menacées à leur tour. Il ne s’agit pas non plus des évêques qui chercheraient à « bannir la contraception » alors que la Cour suprême des Etats-Unis a écarté cette question il y a deux générations.
« Il ne s’agit pas, bien sûr, de l’Eglise qui voudrait forcer qui que ce soit à faire quoi que ce soit ; il s’agit, au contraire, du gouvernement fédéral qui force l’Eglise – c’est-à-dire ses fidèles et la plupart de ses institutions – à agir à l’encontre de ce qu’elle enseigne. Ce n’est pas un problème d’opposition au régime universel d’assurance-maladie, qui est une préoccupation de la Conférence des Evêques depuis 1919, pratiquement depuis sa fondation. Ce n’est pas un combat que nous voulons ou que nous avons réclamé mais c’est un combat qui nous est imposé par le gouvernement, à un moment déterminé par lui seul. Enfin, ce n’est pas un problème républicain ni démocrate, ni conservateur, ni libéral : c’est un problème américain ».
Ce qui est en cause
La déclaration stipule trois points que les évêques considèrent au cœur du débat : une définition indue de la religion, une obligation d’agir contre notre enseignement, une violation des droits individuels des citoyens.
- une définition indue de la religion, donnée par le gouvernement. D’après l’explication que donne la déclaration, le mandat implique que le gouvernement fédéral définisse lui-même qui sont les employeurs religieux : « des employeurs qui, entre autres choses, doivent embaucher ou servir d’abord ceux qui ont la même foi ».
« Nous sommes profondément inquiets de cette nouvelle définition de qui nous sommes, en tant que croyants, et de ce qui constitue notre ministère », écrivent les évêques qui ajoutent : « Nous avons reçu le commandement d’aimer et de servir le Seigneur ; des lois qui protègent notre liberté d’observer un de ces commandements sans l’autre n’ont pas lieu de nous réjouir ».
- une obligation d’agir contre notre enseignement. « Ceux que le Département de la santé et des services sociaux ne considèrent pas comme « des employeurs religieux » seront forcés par le gouvernement d’enfreindre leurs propres enseignements au sein même de leurs institutions. Cela n’est pas seulement une injustice en soi, mais cela sape l’efficacité de la proclamation de ces enseignements aux fidèles et au monde. »
- une violation des droits individuels des citoyens. « Le mandat du Département de la santé et des services sociaux crée en plus une troisième catégorie, ceux dont la conscience n’est aucunement protégée : des personnes qui, dans leur vie quotidienne, s’efforcent constamment d’agir en accord avec leur foi et leur valeurs morales. Elles aussi, se trouvent confrontés à un mandat gouvernemental d’aider en fournissant « des services » qui sont contraires à leurs valeurs – qu’il s’agisse de sponsoriser ou de payer une assurance en tant qu’employeurs ; de payer des primes d’assurance en tant qu’employés ; ou encore de faire leur métier d’assureurs – sans l’ombre d’une exemption. »
Les évêques affirment qu’ils poursuivront leurs efforts pour s’opposer à ce « mandat », y compris par « des dispositions législatives pour restaurer le niveau de liberté religieuse dont nous avons joui jusqu’à tout récemment .»
Ils concluent en exhortant les fidèles à la prière et à la pénitence « pour nos responsables politiques et pour obtenir une protection totale de notre première liberté - la liberté de religion – qui n’est pas seulement protégée dans les lois et les usages de notre grande nation, mais qui est aussi enracinée dans les enseignements de notre grande Tradition ».
Baisse dans les sondages : le gouvernement Obama s'entêtera-t-il à imposer le reboursement de la pilule abortive?
Le site riposte-catholique.fr du 15 mars 2012 nous apporte cette importante information:
Le décret pris par le ministère fédéral de la Santé (HHS), en application de l’ObamaCare, et qui entend contraindre les institutions religieuses à inclure dans les polices d’assurance santé qu’elles contractent pour leurs employés, la contraception, la pilule abortive et la stérilisation, ne rencontre pas l’adhésion d’une majorité de l’opinion publique américaine, contrairement à ce que soutenaient les Démocrates.
Deux sondages récents en donnent des indications fortes.
Le premier sondage a été mené pour le The Wall Street Journal et NBC, par deux sondeurs : le Républicain Bill McInturff et le Démocrate Peter Hart.
À la question de savoir si un employeur (au sens large) devait être obligé par la loi à payer le remboursement des moyens contraceptifs, une majorité des sondés répond favorablement : 53 % contre 33 %.
Mais quand la question se précise, et qu’on demande à l’échantillon si l’Église catholique et les autres institutions religieuses devraient être obligées de rembourser la contraception, la tendance s’inverse : 45 % des sondés y sont opposés alors que 38 % se disent favorables.
Quand les sondeurs ajoutent à la contraception une nouvelle question évoquant le remboursement de la pilule abortive pour ces mêmes institutions religieuses, alors l’opposition de l’opinion publique se renforce : 49 % sont contre et seulement 34 %. À noter que les femmes interrogées sont également majoritairement opposées : 46 % contre, 35 % pour, ainsi que les sondés qui se disent catholiques : 48 % contre, 36 % pour.
Le second sondage, réalisé pour The New York Times et ABC, en février dernier, et uniquement sur un échantillon féminin, montre que 53 % des sondées sont opposées à l’obligation imposée par le gouvernement fédéral aux institutions religieuses, alors que seulement 38 % d’entre elles se disent favorables.
Pour beaucoup d’analystes politiques non partisans, la manœuvre politique des Démocrates tentant de faire admettre que l’opposition au HHS Mandate était en fait une opposition à la « santé des femmes », a échoué. Électoralement, pour ces mêmes analystes, la décision du gouvernement Obama de lancer cette attaque frontale contre les institutions religieuses américaines, est tout sauf un coup de génie politique, et elle se traduit par une chute sensible de l’indice de popularité du Président : 41 % d’opinions favorables en mars, contre 50 % le mois dernier, avec le même pourcentage chez les sondés hommes ou femmes : ce qui veut dire pour Obama que chez ces dernières, la chute de l’indice de popularité est de 12 points entre février et mars. C’est ce qu’on appelle se tirer une balle dans le pied.
Sept états américains portent plainte contre leur gouvernement sur la polémique de la contraception
Le journal de Montréal du 24 février nous apporte cette excellente nouvelle:
WASHINGTON - Sept États américains ont porté plainte contre l'obligation faite aux institutions religieuses d'offrir une couverture maladie comprenant le remboursement de la contraception, telle qu'énoncée dans la réforme de l'assurance-maladie promulguée en 2010 par Barack Obama.
La plainte a été déposée jeudi par les ministres de la Justice de Floride, du Nebraska, du Michigan, de l'Ohio, de l'Oklahoma, de la Caroline du Sud et du Texas. Trois organisations catholiques y sont associées.
Selon les plaignants, l'obligation faite aux entreprises gérées par des organismes religieux, comme certains hôpitaux, d'offrir à leurs employés une couverture maladie qui comprenne le remboursement de la contraception viole la liberté de culte, inscrite dans la constitution.
«Cette réglementation oblige des millions d'Américains à choisir entre leurs convictions religieuses et la loi», s'est insurgé Jon Bruning, ministre de la Justice du Nebraska, dans un communiqué. La plainte a été déposée devant un tribunal de cet État du centre du pays.
Au début du mois, le président américain avait annoncé un compromis pour tenter de désamorcer la controverse. Il avait assuré que les sociétés dépendant d'institutions religieuses ne seraient pas obligées d'y inclure le remboursement de la contraception si elles s'y opposent.
En revanche, cette responsabilité incombera aux sociétés d'assurance-maladie, qui devront fournir gratuitement l'accès à la contraception à leurs assurées dans ce cas.
Pour M. Bruning cependant, cette annonce de Barack Obama «ne se penche en rien sur la violation du Premier amendement» de la constitution qui garantit la liberté d'expression
Les évêques américains et Obama
Richard Hétu, journaliste à La Presse, traite de la question du combat entre les Évêques et Obama. Le candidat républicain Gingricht aurait apporté son soutien à l'Église catholique, ce qui n'est pas le cas du favori à la course Mitt Romney.
Le président Obama n'a pas encore réagi publiquement à la controverse. Jusqu'ici, la Maison-Blanche s'est contentée de répondre aux critiques dans un blogue publié sur son site internet. Elle a notamment précisé que les Églises elles-mêmes n'auraient pas à se soumettre aux nouvelles règles.
Les adversaires républicains du président ont été beaucoup moins discrets. Sans parler de «guerre», Mitt Romney a accusé Barack Obama de forcer «les organisations religieuses à violer leur conscience». Le sénateur républicain de Floride, Marco Rubio, candidat potentiel à la vice-présidence, a pour sa part déposé un projet de loi destiné à abroger les nouvelles règles de la ministre de la Santé
Obama appuie l'interdiction de vendre la pilule du lendemain aux ados de moins de 17 ans
Une fois n'est pas coutume, Obama prend la décision inverse de ce que l'on attendait d'un président démocrate: interdire la pilule du lendemain aux ados de moins de 17 ans. La journaliste rapportant la nouvelle , du journal Le Figaro, insinue que le fait d'avoir deux enfants de moins de 17 ans pourrait avoir fait réfléchir le président Obama.
Puisse la vie familiale inspirer au président la sagesse de protéger la vie, de la conception à la mort naturelle.