Euthanasie et récolte d’organes en Ontario
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixabay
Il fallait s’y attendre, l’euthanasie devient de plus en plus une affaire de gros sous, le nombre de dons d’organes faits en Ontario, depuis la légalisation de l’euthanasie (aide médicale à mourir ou AMM) au Canada, n’a cessé d’augmenter, résultant en 18 « donneurs » d’organes et 95 de tissus en 2019, augmentation qui a été louée par l’Ottawa Citizen, on ne sait trop pourquoi d'ailleurs. LifeSiteNews rapporte :
Citizen a fait l’éloge de cette « source relativement nouvelle d’organes et de tissus », qui, selon lui, est considérable, car « la liste d’attente d’organes en Ontario se situe généralement autour de 1 600 ». Cette « source d’organes et de tissus », il convient de le noter, est constituée de patients qui ont été tués à leur demande par des praticiens, après quoi leurs cadavres peuvent être pillés pour la récolte des pièces de rechange. C’est, apparemment, une « aubaine ». Citizen rapporte :
« Selon le Trillium Gift of Life Network, qui supervise les dons d’organes et de tissus en Ontario, les 113 dons liés à l’AMM en 2019 représentaient 5 % de l’ensemble des dons en Ontario. En 2018, les dons liés aux AMM représentaient 3,6 % de l’ensemble des dons de la province, et en 2017, seulement 2,1 %. Ceci constitue donc une augmentation de pourcentage. »
Il faut cependant noter ici que si l’on prélève les organes sur une personne « décédée », c’est qu’elle est « morte » d’une mort un peu spéciale, c’est-à-dire de « mort cérébrale ». En effet, lorsque l’on prélève des organes, c’est sur une personne dit en état de « mort cérébrale », or la « mort cérébrale » n’est pas un décès véritable, ce qui fait que c’est la récolte d’organes qui tue réellement la personne…
LifeSiteNews poursuit :
Depuis que le suicide assisté (désigné dans les médias par l’euphémisme pratique « AMM » afin de rendre le processus moins alarmant et moins semblable au suicide) est devenu légal au Canada en 2016, le Trillium Gift of Life Network « est immédiatement passé à l’avant-plan en matière de dons d’organes et de tissus par l’entremise de l’AMM », en raison des efforts « proactifs » déployés pour rejoindre les personnes cherchant à se suicider pour voir si elles seraient prêtes à donner leurs organes après leur mort. Le seul inconvénient, souligne Citizen, est la préférence des personnes qui ont recours au suicide assisté pour les « morts à domicile » qui empêche de nombreux dons d’avoir lieu puisque le don d’organes n’est légal que lorsque le donneur meurt à l’hôpital.
Un scénario particulièrement troublant cité par le Dr Moira McQueen de l’Institut catholique canadien de bioéthique implique une solution de compromis pour les donneurs potentiels qui souhaitent toujours mourir à la maison. Dans certains cas, les patients pourraient commencer le processus de mort à la maison — en bref, recevoir les premières injections, ce qui les endormirait profondément. À ce moment-là, ayant perdu conscience à la maison comme ils le souhaitaient, le donneur pourrait alors être transporté à l’hôpital où la dernière injection mortelle le tuerait et où ses organes seraient prélevés.
Un évêque sur Twitter exhorte les fidèles à «se réveiller» devant la destruction de la civilisation
Par Doug Mainwaring — traduit par Campagne Québec-Vie
Tyler, Texas, 20 septembre 2019 (LifeSiteNews) — Un thème clair et récurrent est apparu dans les récentes mises en garde d'un évêque catholique américain sur les médias sociaux : « Réveillez-vous ».
En trois tweets consécutifs sur une période de 18 heures, Mgr Joseph Strickland, évêque de Tyler, au Texas, a exhorté ses confrères évêques, tous les catholiques et tous les croyants à « se réveiller » devant les dangers qui menacent l'Église, de l'intérieur comme de l'extérieur.
Tweet n°1 : « Réveillez-vous » devant le mépris de la vie dans le ventre de la mère
Quand quelqu'un écrivit dans un tweet : « Un expert en recherche sur les cellules souches adultes a déclaré mercredi à un tribunal de San Francisco que les cœurs de fœtus utilisés dans la recherche sont prélevés sur des bébés vivants » et a demandé, « Où est l'indignation... sommes-nous des païens... » Mgr Strickland lui répondit jeudi après-midi :
Ces abominations qui profanent la vie doivent être éliminées de notre société. Tant de gens déplorent la violence insensée et le mépris pour la vie des enfants et des personnes vulnérables, et ce à juste titre, mais nous devons nous réveiller à la réalité du mépris de la vie dans le ventre de la mère, qui est à l'origine de cette violence.
Tweet n°2 : « Réveillez-vous » aux tribunaux insistant sur le fait que les hôpitaux catholiques doivent pratiquer l'hystérectomie sur les transgenres
Avant le point du jour, Mgr Strickland a diffusé sur Twitter un article au sujet du bourbier juridique auquel fait face un hôpital catholique en Californie après avoir refusé d'enlever les organes reproducteurs sains d'une femme qui cherche à « s'identifier » comme un homme.
Lire la suiteLa famille et les médecins d’un patient en état de « mort cérébrale » en désaccord sur le prélèvement d’organes
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Les médecins sont pour le prélèvement d’organe, la famille est contre. Le Californien Anthony Vallejo est père de famille, il a 30 ans et est en état de « mort cérébrale » depuis le 7 juillet suite à une crise d’asthme, d’après Gènéthique :
Puisqu’il est inscrit au registre des donneurs d’organes, les médecins ont annoncé que les prélèvements auront lieu aujourd’hui mercredi. Actuellement, il respire à l’aide d’une assistance et son cœur bat encore. Sa femme demande un sursis d’une semaine « pour voir s’il se remet », « parce que son cœur bat encore ».
Médecins et organisations de « don » d’organes s’opposent à la demande. Car pour Cathy Koubek, directrice de la communication de Donor Network West, la famille ne peut décider la date du prélèvement, selon Gènéthique :
… les familles n’ont pas le droit de décider de la date du don d’organes, car « il s’agit d’un engagement juridique pour cette personne ». Elle ajoute également que de toute façon, dès que deux médecins ont diagnostiqué la mort cérébrale, « cette personne est morte, peu importe le bon fonctionnement des autres organes ».
D’après un autre organisme, la National Kidney Foundation, le cœur battra aussi longtemps qu’il recevra de l’oxygène. Cathy Koubek en a rajouté une couche en disant que c’était même une obligation pour elle d’accélérer la mise en œuvre du prélèvement pour respecter la volonté du « défunt ».
Voilà la famille évincée en ce qui regarde la vie et la mort d’un de leurs membres. De la vie en effet, car il est absurde de dire qu’une personne, dont le cœur bat encore et dont une bonne partie des organes fonctionne, qu’elle est morte. La « mort cérébrale » est une invention, nullement basée sur des arguments scientifiques valables pour pouvoir faire partie de la définition de la mort véritable.
Canada : 30 euthanasies avec prélèvement d’organes depuis 2016
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Voilà un intérêt de plus pour le médecin à tuer son patient et de l’influencer en l’incitant à un soi-disant altruisme. Et les préleveurs d’organes seront d’autant plus contant que leurs clients (ceux sur lesquels ils prélèvent les organes et non ceux sur lesquels ils les installent) seront en meilleur état que s’ils attendaient qu’ils fussent à l’agonie avant de les charcuter.
Bien sûr, les lignes directrices, qui sont supposées réguler cette pratique, prescrivent de faire la distinction entre la décision du patient à se faire euthanasier et celle à « donner » ses organes. En outre, les « médecins » sont supposés également attendre que la personne soit bien euthanasiée, qu’elle soit « morte ». Or maintenant, dans le monde de la médecine, le concept de mort inclut la notion de « mort cérébrale » (qui n'est pas la vraie mort), notamment utilisée dans le cas de prélèvement d’organes pour déterminer l’état de la victime, ce qui fait que le patient n’est pas encore décédé au moment de l’extraction.
Évidemment, il faudra s'attendre à ce que l'accès à l'euthanasie soit de plus en plus large et que cette pratique néfaste soit accompagnée de plus en plus d'intérêts financiers, si celui-ci n'est pas radicalement interdit, car ceux qui le promeuvent ne s'arrêteront à si peu. Extrait de LifeSiteNews :
Des organes sont prélevés sur des personnes qui ont été euthanasiées au Canada, ce qui crée une situation éthique qui, selon certains critiques, constitue un conflit d’intérêts.
Le 18 juin, le Wall Street Journal a publié un article du professeur de droit Frank Buckley révélant qu’« une trentaine de candidats à l’euthanasie au Canada ont donné leurs organes après leur décès depuis 2016 ».
M. Buckley a fait remarquer que l’Association médicale canadienne (AMC) a publié des lignes directrices sur la façon dont le prélèvement d’organes chez les personnes qui choisissent d’être tuées par des médecins devrait fonctionner. En dépit d’une certaine agitation autour de l’éthique, le document du 3 juin permet aux médecins de solliciter leurs patients vulnérables et suicidaires pour leurs organes.
[...]
« Il [le document] précise également que le prélèvement d’organes ne doit pas commencer tant que le patient n’est pas médicalement décédé (sic) et que le cœur n’a pas cessé de battre. »
Un expert : « La victime est toujours en vie et respire » : prélèvement d’organes en Chine
Steven Mosher, fondateur et président du Population Research Institute.
Par Diane Montagna — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews
Rome, le 23 mai 2019 (LifeSiteNews) — Le gouvernement chinois prélève les organes de prisonniers vivants pour approvisionner son industrie lucrative de transplantation d’organes, a déclaré à LifeSiteNews un expert de premier plan sur la Chine.
Il appelle donc le Vatican à s’exprimer sur la question.
Steven Mosher, fondateur et président du Population Research Institute (Institut de recherche sur la population), s’est entretenu cette semaine à Rome avec John-Henry Westen, rédacteur en chef de LifeSiteNews (voir vidéo complète ici).
M. Westen s’est entretenu avec M. Mosher lors de la conférence de la John Paul II Academy for Human Life and the Family (Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille), les 20 et 21 mai, sur « La mort cérébrale : Une construction médico-légale : Preuves scientifiques et philosophiques ».
M. Mosher a déclaré que la Chine — grand premier mondial dans le domaine de la transplantation d’organes — est passée à une version « plus avancée » de sa pratique qui dure depuis des décennies et qui consistait en l’exécution des prisonniers pour leurs organes, et « actuellement à paralyser les victimes » afin d’extraire leurs organes alors qu’ils sont encore vivants.
La politique chinoise d’exécution de prisonniers pour leurs organes « a commencé sérieusement dans les années 1990, lorsque la secte bouddhiste connue sous le nom de Falun Gong a été arrêtée par centaines de milliers », précisa-t-il. « Nous avons commencé à recevoir d’horribles témoignages, racontés à la première personne, sur la façon dont certains prisonniers étaient pris et exécutés, spécialement pour leurs organes. »
« Au début, c’était assez grossier », explique Mosher. « Ils forçaient le prisonnier à s’agenouiller, lui tirait une balle dans la tête, puis ils avaient un véhicule d’urgence juste là avec une table d’opération, et ils prélevaient les organes — le cœur, la cornée, tous les organes précieux qui pouvaient être vendus pour des dizaines de milliers de dollars. »
« Les organes étaient ensuite placés dans des chambres froides et transportés dans des salles d’opération où ils pouvaient être transplantés », a-t-il dit.
Lire la suiteMédecins et universitaires réfutent la « mort cérébrale » comme critère légitime de la mort réelle
Stephen Kokx ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : marionbrun/Pixabay
Rome, Italie, 22 mai 2019 (LifeSiteNews) ― Un groupe international d'éminents médecins et universitaires a réfuté la « mort cérébrale » comme critère légitime pour déterminer la mort réelle, lors d'une conférence de deux jours à Rome.
Cet événement du 20 au 22 mai, intitulé « A Medicolegal Construct: Scientific & Philosophical Evidence » (Un construit médicolégal : Témoignages scientifiques et philosophiques) a été organisé par la John Paul II Academy for Human Life and the Family (Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille), dirigée par des laïcs, à l'Hôtel Massimo d'Azeglio, quelques jours seulement après le Rome Life Forum (Forum de Rome sur la Vie) de 2019 et la Marche italienne pour la Vie.
Certains des titres d’allocutions données lors de la conférence comprenaient « “La mort cérébrale” n'est pas la mort : Évidences philosophiques et scientifiques en résumé », « “La mort cérébrale” n'est pas la mort : Expérience clinique » et « Erreurs philosophiques fondamentales et caractère non-thomique du raisonnement pro-“mort cérébrale” de Lee et Grisez. »
De nombreux participants et conférenciers, incluant le philosophe catholique autrichien Dr Josef Seifert, étaient d'anciens membres de l'Académie pontificale pour la Vie, fondée par Jean-Paul II en 1994 pour combattre la « culture de la mort ». Le pape François a remanié l'Académie en 2017 en remplaçant ses membres conservateurs et en émettant un nouveau mandat qui exige un soutien à l'immigration et à l'environnement. Un engagement qui exigeait auparavant que les membres soutiennent les enseignements pro-vie de l'Église a également été supprimé. Les actions de François ont influé sur la décision de Seifert de fonder l'Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille en 2017.
Lire la suiteLa « mort cérébrale » est une fiction médicale inventée pour prélever des organes sur des êtres vivants
Par Stephen Kokx — traduit par Campagne Québec-Vie
Rome, 20 mars 2019 (LifeSiteNews) — Est-il moralement permis de prélever les organes d’une personne dans le coma, déclaré en état de « mort cérébrale » par les médecins ? Pourquoi et quand la transplantation d’organes a-t-elle eu lieu pour la première fois ? Quel est l’enseignement de l’Église sur l’utilisation des organes d’une personne considérée comme « en état de mort cérébrale » ?
Mme Doyen Nguyen répond à ces questions et à bien d’autres lors d’un entretien approfondi avec le magazine italien Radici Cristiane (lire l’entrevue complète ci-dessous), où elle reproche à une « culture de consommation » d’avoir fait accepter à beaucoup l’idée de « mort cérébrale », un terme qu’elle qualifie de « fiction médicale » incohérente.
Mme Nguyen est une laïque faisant partie du tiers ordre dominicain et professeure à l’Université pontificale Saint-Thomas-d’Aquin (l’Angélique) de Rome. Elle fera [c’est maintenant fait] une présentation sur la « mort cérébrale » dans le cadre de la conférence A Medicolegal Construct : Scientific & Philosophical Evidence (Une invention médicolégale : preuves scientifiques et philosopĥiques), organisée par la John Paul II Academy for Human Life and the Family (Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille) à Rome les 20 et 21 mai.
Le professeur Josef Seifert, Mgr Athanasius Schneider et le P. Edmund Waldstein, entre autres, présenteront également à la rencontre, qui se tiendra à l’hôtel Massimo D’Azeglio […]
Dans un entretien d’une grande portée, Mme Nguyen explique qu’un comité ad hoc de Harvard en 1968 a inventé le terme de « mort cérébrale » pour désigner une personne dans un coma irréversible. Mme Nguyen affirme que cela a été fait pour servir les intérêts de l’industrie de la transplantation d’organes et pour éviter la clameur des gens ordinaires qui aurait perçu les chirurgiens-transplanteurs comme des tueurs-voleurs d’organes.
Mme Nguyen réfute le terme « mort cérébrale » pour décrire quelqu’un dans un « coma irréversible » en faisant valoir que le terme « coma irréversible » lui-même « indique que le patient est vivant, pour la simple raison que seule une personne vivante peut entrer ou rester dans un état comateux. En d’autres termes, ce serait un oxymore que de dire qu’un cadavre est dans le coma ! »
Lorsqu’un médecin déclare qu’un patient comateux est mort, ce patient n'en meurt pas pour autant, dit-elle.
Mme Nguyen a critiqué le discours que Jean-Paul II a donné, lors du 18ème Congrès international sur la transplantation d’organes de l’an 2000, pour son manque de perspicacité. Mme Nguyen mentionne que les remarques de Jean-Paul II, qui suggèrent que la « mort cérébrale » dans certains cas « ne semble pas en conflit avec les éléments essentiels d’une anthropologie sérieuse », n’ont pas pris en considération toute la littérature disponible sur le sujet à l’époque. Mme Nguyen dit que l’allocution devrait être « modifiée, ou mieux encore, rétractée. » Elle explique comment l’Église devrait comprendre la « mort cérébrale ».
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Lire la suiteUn avortoir où sont récoltés des organes
Curtis Boyd
Par Kristi Burton Brown (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Curtis Boyd est un avorteur notoire aux États-Unis. Filmé et interrogé par les journalistes à plusieurs reprises, Boyd n’est pas gêné par ce qu'il fait aux bébés — dont beaucoup auraient pu survivre seuls en hors du ventre de leur mère.
Dans un entretien avec la chaîne de nouvelles texane KVUE, Boyd a admis: « Est-ce que je tue? Oui, je tue. Je le sais. »
L’établissement où Boyd avorte des enfants s’est associé à l’Université du Nouveau-Mexique et préleve des parties de corps de bébés à des fins de dissection et de « recherche ». Les journaux de techniciens participant aux recherches de l’UNM notent la demande de « cerveaux entiers fixes » auprès de l’établissement où Boyd opère. Ils parlent ensuite de certains des bébés qui ont été récoltés après un avortement, dont beaucoup ont peut-être été « terminés » personnellement par Boyd :
Triplets de 12,7 semaines. Trois yeux… 2 cœurs, poumon, cerveau.
Étiquetée par la clinique à 28 semaines.
26 +… tête intacte. La clinique pensait qu’il avait 30 semaines; Le chercheur n° 1 pensait 32.
Jumeaux de 20 semaines — cerveaux intacts
Cerveau, 2 yeux, un cœur [de bébé de 24 semaines]
24 semaines… tête pas intacte
30,5 semaines… intact — n'a pas été disséqué
Jumeaux = 1 semaine/pieds déformés
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Chris Hickey, 63 ans, est revenu à la vie plus d’une heure après un arrêt cardiaque
Par Reinformation.tv
Victime d’une « mort subite adulte », qui concerne 30.000 personnes par an au Royaume-Uni, il fait partie des 8 % de survivants, sans séquelles en ce qui le concerne.
Aussitôt prévenus, les services d’urgence avaient piloté le massage cardiaque effectué par sa femme – qui n’avait aucune formation en la matière – en attendant l’arrivée des secours. Ceux-ci avaient poursuivi les massages pendant plus d’une heure, avant de décider d’arrêter. Sue Hickey les avait suppliés d’essayer encore une seule fois – et c’est alors que le cœur a redémarré.
Lire la suitePrélèvement d'organes : une «morte» ouvre les yeux pour manifester ce que l'on pourrait interpréter comme un désaccord...
Sur le blog de Jeanne Smits du 12 juillet 2013:
(Un dur réveil...)
De nombreux titres de la presse américaine rendent compte de ce fait divers très significatif : à Syracuse (Etat de New York) une femme déclarée en état de mort cérébrale s'est réveillée dans la salle d'opération juste avant d'être ouverte en vue de récolter ses organes.Les faits remontent à 2009 : Colleen S. Burns, 41 ans, était conduite aux urgences, victime d'une surdose de drogues. Les médecins de l'hôpital Saint-Joseph la déclarèrent en état de mort cérébrale puis réclamèrent à ses proches la permission de récupérer ses organes. C'est seulement parce que la patiente a ouvert les yeux sur la table d'opération que l'extraction de son cœur et de ses autres organes vitaux n'a pas eu lieu.L'équipe médicale de Saint-Joseph a dû subir une enquête dont les résultats font aujourd'hui état de graves manquements à la fois sur le plan du diagnostic et de la communication avec les personnels soignants : les médecins ont confondu, selon l'enquête du Département de la Santé, l'état de mort cérébrale et le coma provoqué par la surdose de stupéfiants, et ignoré les indications d'une infirmière selon lesquelles l'état de Colleen Burns s'améliorait ; ils n'ont pas réalisé d'indispensables scanners pour confirmer leur diagnostic ; ils n'avaient même pas pris soin de pratiquer les lavages nécessaires pour empêcher la drogue absorbée par la victime de se répandre dans son système digestif. Pas même pour assurer la bonne qualité de ses organes au moment de la « récolte »…Le rapport indique ainsi qu'à la veille de l'opération de récupération, Colleen Burns avait répondu à des stimulations, et qu'au moment d'être transportée vers la salle d'opération, elle respirait sans ventilation et remuait ses lèvres. On choisit plutôt de lui administrer une sédation sans le noter pour autant dans son dossier médical.Un spécialiste de cardiologie, le Dr David Mayer, a expliqué à la presse que le simple fait qu'on administre un sédatif ou un anti-douleur avant de récolter des organes indique clairement que le patient est encore en vie – mais dans de nombreux cas et notamment en France, c'est là le protocole normal en raison des réactions des patients au moment des prélèvements. On explique seulement que c'est pour le confort des équipes médicales qui pourraient être gênées par des réactions de douleur « réflexes »…(...)Selon les pays, les époques, et même les Etats américains la définition de la « mort » cérébrale est très différente, les protocoles de vérification sont diverses et les critères variés. Il est vrai que c'est un concept inventé en 1968 en vue de faciliter la récolte d'organes vitaux sur des personnes dont le cœur bat normalement et dont la fonction respiratoire est simplement assistée d'une ventilation. Et qu'on l'a élargi progressivement. L'industrie de la transplantation représente un marché colossal…