Des catholiques canadiens lancent une croisade de prière publique pour mettre fin aux mandats covid
Groupe de chapelet dans le cadre de l'initiative « Le Québec prie » à Beaumont.
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie
Note : Campagne Québec-Vie a lancé l’initiative Le Québec prie, avec un groupe Telegram pour s’inscrire ou indiquer le lieu d’un groupe de prière, ainsi qu’une carte pour trouver l’emplacement d’un groupe de prière à proximité. — A.H.
25 janvier 2022 (Campaign Life Coalition) — Les catholiques du Canada se tournent vers la Sainte Vierge Marie en récitant chaque semaine le chapelet en public afin d'implorer son intercession pour la fin des confinements draconiens, l'abolition des mandats de vaccination COVID qui bafouent la liberté, et le rétablissement de la paix et de l’ordre dans les foyers, les villes et les provinces du pays.
La campagne de prière, organisée par Le Canada Prie, débute le mercredi 26 janvier, à 18 h. Les catholiques, partout dans le pays, prieront le chapelet en public lors de l’événement en des lieux désignés [par les participants eux-mêmes]* pour confier le pays à la Très Sainte Vierge Marie et l’implorer de venir en aide au peuple canadien.
La récitation publique du chapelet aura lieu chaque semaine, le même jour et à la même heure, jusqu’à ce que la crise soit résolue et que la paix et la liberté reviennent dans le pays.
« Le Canada prie, qui fait partie d’une initiative mondiale, a pour objectif immédiat de mettre fin au régime politique indûment restrictif et injuste mis en place sous le prétexte du covid, un régime qui rend obligatoires les injections contenant l’avortement et punit l’objection de conscience à ces injections par des amendes, des restrictions de mouvement ou la perte d’emploi », a déclaré Georges Buscemi, organisateur de l’initiative, à Campaign Life Coalition.
M. Buscemi a déclaré que la crise est devenue si grave que le moment est venu de « placer le domaine public sous la protection de la Sainte Vierge » en faisant « un acte public de prière et de témoignage de notre foi et donc en récitant le chapelet en public partout au Canada ».
Alors que le Canada a vu des figures protestantes et évangéliques héroïques comme le pasteur Artur Pawlowski et le pasteur James Coates lutter contre les mandats COVID, il y a eu très peu de résistance de la part des instances catholiques. Pour les catholiques qui cherchent à s’impliquer, cette initiative est la bienvenue.
L’initiative Le Canada prie fait suite à des initiatives similaires qui ont vu le jour un peu partout dans le monde, notamment en Autriche, où elle a vu le jour, et en Allemagne, en Suisse, en Italie, aux États-Unis, en Ouganda, en Belgique, au Royaume-Uni, au Portugal, au Liban, en Irlande, en France, en Espagne, en Croatie, en République tchèque et en Roumanie [ainsi qu’au Québec]*.
Lire la suiteLe Parlement portugais adopte une nouvelle loi sur l’euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : roungroat/Rawpixel
Le Parlement de Lisbonne a adopté le vendredi 5 novembre une nouvelle version de la loi légalisant l’euthanasie, par 227 voix contre 138. Ce vote a été tenu sur la base des recommandations de la Cour constitutionnelle qui avait examiné la mouture du projet de loi précédent, envoyé devant elle par le président du Portugal, Marcelo Rebelo. Ce dernier aura à nouveau le choix de mettre son veto, de renvoyer le projet de loi devant la cour ou de l’approuver. En outre, le président a décidé de dissoudre le parlement, des élections anticipées devraient avoir lieu d’ici le 30 janvier 2022. Selon Gènéthique :
Une loi sur l’aide médicale à mourir avait été adoptée par le Parlement en janvier 2021. Mais, le Président Marcelo Rebelo de Sousa avait saisi la Cour constitutionnelle, afin qu’elle vérifie sa conformité à la Constitution portugaise. Jugées trop vagues dans la première version de la loi, les notions de « lésion définitive de gravité extrême » et de « maladie grave ou incurable » ont été redéfinies.
Le texte est renvoyé devant le chef de l’Etat. Il a désormais trois possibilités : il « pourra désormais promulguer la loi, y opposer son veto ou la soumettre une nouvelle fois à l’analyse de la Cour constitutionnelle ».
La Cour constitutionnelle du Portugal annule la nouvelle loi légalisant l’euthanasie, mais…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : PxHere
Le Parlement portugais avait assez récemment approuvé un projet de loi dépénalisant l’euthanasie des personnes « dans une situation de souffrance intolérable, avec lésion définitive d’une extrême gravité selon le consensus scientifique ou une maladie incurable et mortelle ».
Le président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, avait alors saisi la Cour constitutionnelle au motif que certains aspects de la loi étaient « excessivement indéterminés », rapporte Gènéthique.
La Cour constitutionnelle du Portugal a donc statué que l’euthanasie était constitutionnelle, mais que certaines dispositions incriminées devaient être précisées, et a par conséquent renvoyé la loi au parlement.
Un simple répit pour les Portugais.
Le Portugal dépénalise l’euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : roungroat/Rawpixel
Le Parlement portugais vient tout récemment de voter la dépénalisation de l’euthanasie sous certaines conditions (qui finissent toujours par être levées…). Selon Gènéthique :
Vendredi 29 janvier, le Parlement portugais a adopté une loi autorisant « la mort médicalement assistée », à « 136 voix pour, 78 voix contre et 4 abstentions ».
Le texte prévoit d’autoriser l’euthanasie pour « les Portugais majeurs, résidant dans le pays et se trouvant “dans une situation de souffrance extrême, présentant des lésions irréversibles” ou atteints “d’une maladie incurable” ». « Plusieurs » médecins devront valider la demande du patient. Une demande qui devra être confirmée « le moment venu » en « présence de témoins ». Par ailleurs, un psychiatre devra également être consulté dans le cas où la « capacité de la personne à faire un choix “libre et éclairé” » n’est pas certaine.
Le président du Portugal, Marcelo Rebelo a le choix entre promulguer la loi ou la soumettre à l’analyse de la Cour constitutionnelle, ou y opposer son veto, pouvant être contourné par un second vote.
Le concept illogique (par rapport à la logique interne de l’euthanasie) de fin de vie n’est même pas présent dans cette loi. De plus, l’objection de conscience des institutions comme les hôpitaux n’y est pas reconnue, rapporte la FSSPX.News :
Mais ce n’est pas tout : l’existence d’une maladie en phase terminale n’est pas requise pour que la loi s’applique, l’euthanasie étant admise pour les personnes ayant des « lésions permanentes d’une gravité extrême ». Ainsi, une personne lourdement handicapée, de manière physique ou mentale, est éligible à l’euthanasie.
La loi prévoit encore de possibles sanctions pour les centres de soins qui n’appliqueraient pas les nouvelles dispositions en matière d’euthanasie, même si l’objection de conscience est encore reconnue pour les personnels de santé. Ce qui pourrait poser de redoutables problèmes aux cliniques et hôpitaux catholiques.
Les évêques catholiques du Portugal on fait savoir au gouvernement leur désapprobation par rapport à la nouvelle loi.
Au fait, cette nouvelle loi ne semble-t-elle pas une aubaine pour vider des lits d’hôpital ou les maisons de soins, en plein milieu d’une « pandémie » où on est censé tout mettre en œuvre pour « sauver vie » ?
Question à quatre sous : si une personne présentant des comorbidités, et étant considérée comme ayant le covid-19, se fait euthanasier, quelle cause de décès indiquera-t-on dans les registres ?
Le déclin de la population mondiale
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pxfuel
Une étude publiée dans The Lancet et financée par la Fondation Bill et Melinda Gates annonce le déclin de la population mondiale à partir de 2064, l’étude attribue cette chute à la contraception et à l’avortement, entre autres, selon Michel Janva sur Le Salon Beige :
La population mondiale pourrait décliner dès la deuxième moitié du siècle pour atteindre 8,8 milliards en 2100, soit deux milliards de moins que les projections de l’ONU, selon une étude du Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) à Seattle (financé par la Fondation Bill et Melinda Gates), publiée mercredi 15 juillet dans The Lancet. A prendre donc avec des pincettes…
Ce déclin sera lié en grande partie à la culture de mort par la contraception, qui va faire baisser le taux de fécondité à 1,66 enfant par femme en 2100 contre 2,37 aujourd’hui.
Le dépeuplement mondial devrait se ressentir, s’il faut en croire une étude financée par Bill Gates, fortement en Chine, qui devrait perdre la moitié de sa population d’ici 2100, ainsi que 23 pays européens, qui devraient subir une perte semblable. Selon les chercheurs de l’IHME, rapporte Gènéthique :
Ainsi, « la Chine pourrait perdre près de la moitié de ses habitants (1,4 milliard aujourd’hui, 730 millions en 2100), avec un déclin du nombre de personnes en âge de travailler qui va “entraver” sa croissance économique ». Ce qui pourrait amener les Etats-Unis à « repasser devant la Chine d’ici la fin du siècle, si l’immigration continue à pallier la fécondité en baisse ».
Si le cours des choses se poursuit comme il se présente actuellement (le mieux serait un retour aux mœurs normales, ce qui comprend la protection de l’enfant à naître), Gènéthique poursuit :
D’autres pays pourraient voir, à l’instar de la Chine, « leur population réduite au moins de moitié ». Parmi eux : le Japon (128 à 60 millions), la Thaïlande (71 à 35), l’Espagne (46 à 23), l’Italie (61 à 31), le Portugal (11 à 4,5), ou encore la Corée du Sud (53 à 27). La population de la France devrait au contraire augmenter selon l’étude, de « 65 à 67 millions ».
À cause de l’immigration… Gènéthique continue :
L’Afrique subsaharienne pourrait de son côté voir « tripler sa population (1 à 3 milliards), tirée notamment par le Nigeria (206 à 790 millions d’habitants), qui deviendrait en 2100 le deuxième pays le plus peuplé au monde derrière l’Inde mais devant la Chine » d’après l’étude.
Où est donc passée la terrible surpopulation qui menaçait le monde ? Dans les oubliettes (ou plutôt les égouts…) de la Culture de Mort.
Le processus de légalisation de l’euthanasie en marche au Portugal
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : drobotdean/freepik
Le Parlement portugais a approuvé la semaine dernière cinq projets de loi sur l’euthanasie. Ceux-ci passeront par une commission qui y apportera ou non des amendements, avant de retourner au parlement pour un dernier vote. Dans ce régime semi-présidentiel unicaméral, le président ne peut opposer un veto (si seulement il le faisait) définitif aux lois votées. Selon LifeSiteNews :
Selon l’Associated Press, le Parlement a approuvé la semaine dernière cinq projets de loi « droit de mourir », chacun avec une confortable avance de 28 à 41 voix.
Le mouvement pro-vie au Portugal s’est battu contre la tentative gouvernementale visant à légaliser rapidement l’euthanasie dans le pays, et en a appelé à un référendum qui permettrait aux citoyens de décider eux-mêmes si les médecins doivent tuer les malades.
Des centaines de pro-vie ont manifesté contre ces projets de loi infâmes devant le parlement. Les mouvements pro-vie portugais ont lancé une pétition pour obtenir un référendum :
Les pro-vie au Portugal ont déclaré à LifeSiteNews qu’ils espéraient toujours obtenir les 60 000 signatures nécessaires pour demander la tenue d’un référendum sur cette question.
Jusqu’à maintenant, une pétition demandant un référendum sur l’euthanasie a été signée en ligne par environ 22 000 personnes. Les militants portugais ont déclaré à LifeSite qu’ils avaient maintenant plus de 40 000 pétitionnaires au total grâce aux efforts simultanés, déployés dans les rues du Portugal pour recueillir des signatures. Seuls les citoyens peuvent signer la pétition. Toutefois, si le nombre de signatures nécessaires est recueilli, le parlement devra encore approuver le référendum.
Un président sans pouvoir :
Lire la suiteLe président Marcelo Rebelo de Sousa, qui serait « réticent » sur la question de l’euthanasie, pourrait « opposer son veto » aux nouvelles lois, mais le parlement pourrait passer outre en votant à nouveau en leur faveur [...]
Le projet de loi va maintenant être discuté par la commission des affaires constitutionnelles du parlement, qui a le pouvoir de l’amender. Il sera ensuite présenté comme un unique projet de loi au Parlement pour le vote final.
Une jeune mère dans le coma donne vie à son enfant, quelques heures avant sa mort
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixnio
Catarina Sequeira, la jeune mère, avait 26 ans quand elle devenue enceinte de son premier enfant et hélas le dernier. En décembre dernier, elle eut une grave crise d’asthme. Extraits de Sudinfo :
Son état s’est très rapidement dégradé et les médecins n’ont eu d’autres choix que de la placer dans un coma artificiel pour tenter de la soigner. En vain. L’état de Catarina s’est détérioré et le lendemain de Noël, la jeune femme a été déclarée en état de mort cérébrale alors qu’elle était enceinte de dix-neuf semaines à cette époque.
Encore la notion mortifère de « mort cérébrale », rien de plus ridicule. Car comme l’indique cette appellation, on se base sur le cerveau pour définir si la personne est morte, or une personne morte ne donnerait pas la vie… D’après l’article de Sudinfo, ce serait grâce à la loi du Portugal sur le don d’organe que les médecins auraient gardé Catarina Sequeira… en vie ! Car donner la vie serait dans ce cas considérer comme donner un organe, et comme au Portugal tout le monde est considéré comme donneur à moins d’avis contraire.
Vous pourrez remarquer que le prélèvement d’organe se fait sur des personnes dites en état de « mort cérébrale », donc se faisant on les tue. Ensuite, il n’est pas nécessaire d’une loi sur le « don d’organe » pour que les médecins aient pu faire ce qu’ils ont fait. Du moins auront-ils sauvé l'enfant. L’article continue :
Alors, lorsque les fonctions respiratoires de Catarina se détériorent jeudi [18 mars] dernier, ils ont décidé de donner naissance avec un peu d’avance au petit garçon par césarienne. Prématuré, le bébé, qui porte le nom de Salvador, pèse 1,7 kg mais se porte bien. Il doit toutefois encore rester hospitalisé pour au moins trois semaines. « C’est un bébé miracle », a déclaré son père dans les médias portugais.
Catarina Sequeira a été débranchée quelques heures après la naissance.
« La vie à la première place » : Plusieurs villes du Portugal accueilleront la Marche pour la vie
Lisbonne.
Par Antonio Pinheiro Torres (Fédération portugaise pro-vie) — traduit par Campagne Québec-Vie
23 octobre 2018 (LifeSiteNews) — Chers amis du monde entier,
Samedi prochain, le 27 octobre, une huitième Marche pour la vie aura lieu à Lisbonne, ainsi que les deuxièmes marches de Porto et d'Aveiro et les premières de Braga et Viseu.
Cette année, les marches se dérouleront avec le slogan « La vie en première place ! », en gardant à l'esprit qu'en 2019, nous aurons les élections européennes (en mai) et les élections législatives (en octobre). Notre message est centré sur un avertissement et un appel à tous les partis et politiciens sur les questions de la vie, ainsi que sur le lancement d'une enquête (sur les programmes électoraux et les principaux candidats) dont les résultats seront diffusés dans tout le Portugal avant la tenue de ces élections.
Habituellement, des milliers de personnes assistent à ces marches, et vous pouvez suivre leur préparation et leur diffusion sur notre page Facebook. Le cardinal de Lisbonne a lancé un appel afin que les gens assistent à ces marches. Nous recueillons également des fonds par le biais d'une campagne de financement.
Lire la suiteLe Portugal rejette la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté
Par reinformation.tv
Mais c’est à une très courte majorité que les propositions du gouvernement d’alliance de la gauche et des Verts en ce sens ont été vaincues. Au parlement portugais qui compte 230 membres, le projet de loi visant à légaliser l’euthanasie et le suicide assisté a tout de même obtenu mardi 110 voix contre 115, et quatre abstentions.
En l’occurrence, c’est le refus de l’aile communiste de la coalition au pouvoir d’approuver le projet gouvernemental qui a fait échouer la tentative : elle a voté de concert avec les chrétiens-démocrates du CDS-PP.
Les Portugais s’étaient mobilisés contre le projet, couvrant Lisbonne d’affiches avant le vote et organisant une manifestation aux abords du parlement, brandissant des pancartes demandant « des soins palliatifs pour tous » et avertissant que « l’euthanasie est une recette pour la maltraitance des vieux ».
Pour le lobby de l’euthanasie, l’échec de la tentative n’est pas un problème, cependant. Catarina Martins, à la tête du Bloc de gauche, membre de la coalition au pouvoir, l’important est d’avoir mis le sujet sur le tapis. « L’affaire est désormais fermement à l’ordre du jour politique ; le débat est présent de manière détaillée dans la société », a-t-elle commenté.