Un parcours pour aider à se libérer de la pornographie

Par R. D. — Photo : TeamDaf/Adobe Stock
Une des dimensions du Carême : la libération des captifs.
Et quoi de plus contemporain comme captivité que la pornographie, qui est tellement un fléau que c’est désormais une question de santé publique ? En plus, c’est une captivité intérieure humiliante que les hommes ne révèlent pas, et dont ils ne trouvent très souvent aucune libération. Les hommes cherchent à se sortir tout seuls de leur problème mais n’y arrivent pas. Ils finissent par accepter la fatalité de ces chaînes.
Donc, un bel acte à faire consiste à faire connaître cette opportunité d’accompagnement (SOSPorno.net), en vue de la libération de la dépendance à la pornographie, à tous vos contacts, de telle sorte que personne ne se sentent visé, mais que tous découvrent la ressource et puisse en profiter, discrètement pour eux-mêmes, ou la proposer à quelqu’un qu’ils aiment. Ce problème, si fréquent, et si caché, peut affecter votre père, votre frère, votre époux, votre fils, votre ami, votre oncle, votre collègue de travail, les amis de vos enfants, le petit ami de votre fille, ou le petit ami de votre mère. Mais il y a aussi de plus en plus de femmes qui se retrouvent prisonnières de cette dépendance.
Je vous souhaite d’oser ce beau risque et, un jour peut-être, de découvrir que vous aurez contribué à aider un homme, ou une femme, à se libérer d’un fardeau pesant, juste en lui ouvrant les portes de cette ressource.
Que Dieu bénisse votre geste,
R. D.
Mieux vaut tard que jamais : les législateurs de l’Indiana votent l’arrêt du financement de l’Institut Kinsey sur la sexualité

Alfred Kinsey.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
Avertissement au lecteur : Ce texte contient la description explicite d’abus sexuels sur des enfants.
28 février 2023 (LifeSiteNews) — Ce titre a des décennies de retard, mais mieux vaut tard que jamais : « Les législateurs de l’Indiana soutiennent l’arrêt du financement de l’Institut Kinsey ». Le 22 février, la Chambre des représentants de l’Indiana a voté à 53 contre 34 pour interdire à l’Université de l’Indiana, siège de l’Institut Kinsey, d’utiliser des fonds publics pour ses recherches sur la sexualité. l'Associated Press a prétendu de façon ridicule que ce vote était dû à « un législateur d’extrême droite » qui « a dévoilé des allégations contestées d’exploitation d’enfants commises par son fondateur et célèbre chercheur du milieu du XXe siècle, Alfred Kinsey ».
En effet, le législateur démocrate Matt Pierce a déclaré que ces allégations étaient « basées sur de vieux soupçons non prouvées de conspirations qui n’ont pas existé » et les a qualifiées de « memes internet réchauffés qui reviennent sans cesse », insistant sur le fait que la noble mission de l’Institut Kinsey était de « mieux comprendre la sexualité humaine, y compris la façon de traiter les prédateurs sexuels et les pédophiles et de prévenir [leur apparition] ». l'Associated Press a expliqué que le parti républicain s’oppose au financement de l’Institut Kinsey parce qu’il « lui reproche de contribuer à la libéralisation des mœurs sexuelles, y compris une plus grande acceptation de l’homosexualité et de la pornographie ».
Pierce, apparemment, n’a pas pris la peine de lire les propres ouvrages de Kinsey, Sexuality in the Human Male et Sexuality in the Human Female, qui ont été publiés en 1948 et 1953. Les travaux de Kinsey ont « révélé » qu’entre 30 et 45 % des hommes avaient des liaisons, que 85 % des hommes avaient eu des relations sexuelles avant le mariage, qu’un pourcentage stupéfiant de 70 % des hommes avaient couché avec des prostituées et qu’entre 10 et 37 % des hommes avaient eu un comportement homosexuel. On parle beaucoup moins de ses autres « découvertes » troublantes — une étude approfondie du « comportement sexuel » des enfants, ainsi que des affirmations selon lesquelles près de 10 % des hommes ont eu des relations sexuelles avec des animaux (ainsi que 3,6 % des femmes), et que ce chiffre s’élève à 40-50 % en fonction de la proximité des fermes.
Lire la suiteLes législateurs agissent enfin pour protéger les enfants contre le fléau de la pornographie en ligne

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Adobe Stock
13 février 2023 (LifeSiteNews) — Il aura fallu une prise de contrôle quasi totale des jeunes esprits par l’industrie de la pornographie numérique pour réveiller les législateurs, mais le troupeau commence enfin à bouger. Au Royaume-Uni, le premier ministre Rishi Sunak fait face à la pression des députés conservateurs pour durcir le projet de loi tant attendu sur la sécurité en ligne, qui obligera tous les sites pornographiques à mettre en place des systèmes de vérification de l’âge dans les six mois suivant l’entrée en vigueur du projet de loi — de nouveaux amendements qui seront probablement débattus ce mois-ci exigeront que les sites utilisent le même processus de vérification (téléchargement d’une pièce d’identité ou d’une carte de crédit) que les jeux d’argent en ligne.
James Bethell, un pair conservateur de la Chambre des Lords, n’a pas mâché ses mots : « Ce dont nous avons besoin, c’est d’un calendrier précis et d’un engagement clair et net en faveur d’une vérification obligatoire et stricte de l’âge. Les dispositions actuelles ne sont que des vœux pieux qui laissent ouvertes trop de failles, sans aucun contrôle ni calendrier. »
De l’autre côté de l’Atlantique, les législateurs font entendre des voix similaires. Seize États américains ont déclaré que la pornographie était une crise de santé publique, notamment l’Arkansas, l’Arizona, la Floride, l’Idaho, le Kansas, le Kentucky, la Louisiane, le Missouri, le Montana, l’Oklahoma, la Pennsylvanie, le Dakota du Sud, le Tennessee, l’Utah et la Virginie.
La Louisiane, quant à elle, a effectivement adopté un projet de loi sur la vérification de l’âge. La loi HB 142 exige la vérification de l’âge sur tout site contenant 33,3 % ou plus de matériel pornographique. Si les sites ne parviennent pas à mettre en place des systèmes efficaces, les internautes pourront poursuivre la société pornographique si un enfant y a accès.
Le législateur de l’État, Laurie Schlegel, qui s’occupe de patients souffrant de dépendance sexuelle, estime qu’il s’agit d’une première étape indispensable. « La pornographie détruit nos enfants et ils y ont un accès illimité sur Internet. Si les sociétés de pornographie ne sont pas responsables, je me suis dit que nous devions aller de l’avant et les tenir pour responsables », a-t-elle déclaré.
Lire la suiteLa « libération sexuelle » n’a apporté aux jeunes que misère et inassouvissement
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
18 novembre 2022 (LifeSiteNews) — Nous nous rapprochons rapidement d’une époque où il n’y aura plus aucune personne vivante qui se souvienne de ce qu’était la vie avant la révolution sexuelle.
Même ceux qui ont grandi dans un environnement religieux où les prescriptions bibliques étaient encore la norme habitaient des îles de santé mentale relative, entourées par les mers agitées du chaos sexuel et de la modernité liquide et, avec l’arrivée du porno numérique, ces îles ont été submergées, elles aussi. La chasteté est devenue la vertu la plus rare et la plus difficile à atteindre, dans une culture où le smog sexuel recouvre tout, comme une espèce de fumée secondaire.
Lorsque j’ai discuté de la culture de la « drague » avec mes pairs à l’université, ce qui m’a frappé, c’est qu’aucun d’entre eux n’avait rejeté l’idée de chasteté — ils n’y avaient, à quelques exceptions près, jamais été confrontés. L’idée de retarder la cohabitation ou les rapports sexuels jusqu’au mariage ne leur était tout simplement pas venue à l’esprit. La plupart viennent de familles postchrétiennes depuis plusieurs générations et rencontrer quelqu’un qui croit réellement à ces choses est une expérience anthropologique. Leurs questions étaient généralement curieuses et (sauf si la question des LGBT était abordée) rarement hostiles.
J’ai vécu des expériences similaires après avoir rejoint le mouvement pro-vie. Lors d’une action de sensibilisation près d’un lycée, je me souviens très bien d’une lycéenne qui m’a dit que l’avortement devait être légal parce qu’elle ne pouvait pas élever un enfant toute seule, comme si l’absence du père était une fatalité.
Je lui ai demandé pourquoi elle n’envisageait pas de retarder l’intimité physique jusqu’à ce qu’elle trouve quelqu’un avec qui elle voudrait vraiment avoir un enfant. Elle a eu l’air pensive, puis mélancolique. « Ce serait bien », a-t-elle répondu. Il est clair que cette option ne lui a jamais été présentée. Contrairement à l’image stéréotypée du jeune qui se vante de ses rencontres sexuelles, j’ai entendu beaucoup, beaucoup plus d’histoires de regrets et de sentiments d’inutilité.
Lire la suiteEst-ce que ce serait la fin pour les compagnies montréalaises Pornhub et MindGeek ?

Un jeune adulte devant le site pornographique populaire Pornhub.
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash
Selon l’article qui a paru sur Le Monde, TrafficJunky soit la branche publicitaire du site web pornographique montréalais Pornhub qui est détenu par MindGeek, ne pourra plus accepter de paiements par carte de crédit Visa ou MasterCard. Les compagnies Pornhub et MindGeek ont commencé à rencontrer des problèmes judiciaires, depuis qu’il a été démontré qu’elles circulaient du contenu qui incluait le trafique sexuel et la pornographie des enfants. En décembre 2020, MasterCard et Visa avaient déjà annoncé que leurs cartes de crédit ne pourraient plus être utilisées pour effectuer des paiements sur le site pornographique Pornhub.
En juillet 2022, les compagnies de paiement Visa et MasterCard ont été mises sur la liste des accusés complices dans la monétisation de la pornographie juvénile à cause de la vidéo, à caractère sexuel, de Serena Fleites qui a été circulée alors qu’elle n’avait que 13 ans. Visa a demandé d’être retirée de cette liste, mais le 29 juillet 2022 la cour californienne refusa. Alors Visa a publié un communiqué sur leur site le 4 août 2022 par leur président, Alfred F. Kelly Jr. intitulé : Nous ne tolérons pas l’utilisation de notre réseau pour des activités illégales.
Le président de Visa nous partage qu’il trouve les allégations de la poursuite répugnantes et en contradiction directe avec les valeurs et l’objectif de Visa. Il est aussi conscient du fait que les procès peuvent prendre des années, alors il a décidé de s’exprimer à propos de ces questions juridiques avant qu’une décision finale soit prise. Il partage ceci au public :
« Permettez-moi d’être clair : Visa condamne le trafic sexuel, l’exploitation sexuelle et l’abus sexuel des enfants. C’est illégal, et Visa ne permet pas l’utilisation de son réseau pour des activités illégales. Nos règles interdisent explicitement et sans équivoque l’utilisation de nos produits pour payer du contenu qui dépeint un comportement sexuel non consensuel ou des abus sexuels sur des enfants. Nous sommes vigilants dans nos efforts pour décourager cette activité et toute autre activité illégale sur notre réseau. De plus, nous exigeons des institutions financières clientes de Visa, qui entretiennent les relations directes avec les commerçants, qu’elles assurent et attestent de la conformité des commerçants à nos normes.
Lire la suiteUn duo homosexuel « marié » arrêté pour abus sexuels de leurs fils adoptifs et pour pédopornographie

William et Zachary Zullock.
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Walton County Sheriff's Office
8 août 2022 (LifeSiteNews) — Un duo homosexuel « marié » de Géorgie a été arrêté à la suite d’allégations indiquant qu’ils auraient utilisé leurs deux jeunes fils adoptifs pour produire de la pornographie enfantine.
Les deux hommes, William Zulock et Zachary Zulock, âgés de 32 et 35 ans, ont adopté deux jeunes frères en 2018, après leur « mariage » en 2016.
Selon le bureau du shérif du comté de Walton, les hommes ont été arrêtés pour s’être « livrés à des actes sexuellement abusifs et avoir documenté par vidéo les abus » commis envers les garçons qui leur avaient été confiés.
Bien que l’âge des frères adoptés n’ait pas été communiqué, un billet Instagram de mai 2019 de William Zulock montrant les deux garçons se tenant entre les deux homosexuels montre qu’il s’agit de jeunes enfants vulnérables en âge d’aller à l’école primaire.
Zachary Zulock et William Zulock avec les garçons qu’ils ont adoptés, mai 2019. — Instagram
« Cela fait un peu plus d’un an que nous sommes leurs parents ! Nous en avons aimé chaque instant », a écrit William Zulock dans la légende d’une photo. « C’était un peu difficile au début, mais nous avons franchi le cap d’une année entière. C’était la deuxième fois que nous allions au bord de la mer. L’année dernière, c’était la première fois qu’ils voyaient l’océan. J’adore comment cette photo a tourné. Notre petite famille d’adoption. »
Une deuxième photo montre à quel point ces garçons sont jeunes, vulnérables et seuls :
Les garçons adoptés par les Zulock, mai 2019
Une étude révèle un lien étroit entre la consommation de pornographie et la dépression et l’anxiété chez les étudiants

Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : drobotdean/Freepik
20 juillet, 2022 (LifeSiteNews) — Une étude menée auprès d’étudiants d’universités catholiques a révélé une forte association entre l’utilisation de la pornographie et la dépression et l’anxiété.
L’étude, menée par la Franciscan University of Steubenville et publiée dans Frontiers of Psychology l’année dernière, a révélé que les niveaux moyens de dépression, d’anxiété et de stress des étudiants ayant déclaré avoir utilisé de la pornographie au cours de leur vie étaient « significativement plus élevés » que ceux qui ont déclaré n’avoir jamais regardé de pornographie.
En outre, ceux qui avaient regardé de la pornographie au cours de l’année écoulée présentaient des niveaux de dépression significativement plus élevés que ceux qui avaient regardé de la pornographie plus d’un an avant l’enquête.
Il est intéressant de noter que la corrélation entre la consommation de pornographie et les niveaux de dépression, d’anxiété et de stress était plus forte chez les femmes que chez les hommes.
Les différences dans les mesures de santé mentale, au niveau de la dépression, de l’anxiété et du stress, étaient plus prononcées entre les utilisateurs hebdomadaires de porno et les « non-utilisateurs ».
Sur les 1 031 étudiants interrogés par l’université, 34 % étaient des hommes et 66 % des femmes, et 87,6 % des jeunes hommes ont déclaré avoir utilisé du porno au cours de leur vie, contre 40,9 % des jeunes femmes.
L’étude n’a pas permis d’établir clairement le lien de causalité derrière la corrélation, c’est-à-dire de déterminer si la consommation de pornographie est à l’origine de la dépression et de l’anxiété ou si ces déficits de santé mentale incitent à la consommation de pornographie. Toutefois, les réponses aux questions supplémentaires concernant les effets pratiques de la consommation de pornographie et les états physiques et émotionnels qui précèdent cette consommation ont incité les chercheurs à supposer que la causalité est bidirectionnelle.
Lire la suiteDeSantis signe une loi qui permettra aux parents de savoir ce qui est enseigné dans les écoles de Floride

Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
29 mars 2022, Tallahasse, Floride (LifeSiteNews) — Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a signé vendredi une loi qui garantit que les parents peuvent voir quel matériel est utilisé dans la classe de leurs enfants.
Les conseils scolaires doivent tenir des réunions ouvertes où le public peut commenter le matériel pédagogique.
Le projet de loi HB 1467 exige que les districts scolaires « permettent l’accès à tout le matériel [pédagogique]... au moins 20 jours civils avant que le conseil scolaire du district ne prenne une mesure officielle sur ce matériel », selon un résumé de la législation.
Elle exige également que le ministère de l’Éducation de l’État « publie et mette à jour une liste du matériel [pédagogique] qui a été supprimé ou abandonné par les conseils scolaires de district à la suite d’une objection et diffuse la liste aux districts scolaires pour qu’ils en tiennent compte dans leur sélection de matériel pédagogique ».
Les bibliothèques scolaires doivent également veiller à ce que des documents adaptés à l’âge et non pornographiques soient disponibles et s’assurer que les parents puissent savoir ce qui est disponible pour leurs enfants. « Chaque école primaire publique est tenue par le projet de loi de publier sur son site Web la liste de tous les livres et documents conservés dans la bibliothèque de l’école ou requis et utilisés dans le cadre d’une salle de classe », indique le résumé de la législation fourni par le Sénat de Floride.
« Les livres obligatoires doivent être exempts de pornographie et de matériel nuisible interdit aux mineurs, adaptés aux besoins des élèves et appropriés au niveau scolaire et au groupe d’âge », indique le résumé.
Lire la suiteFloride: projet de loi interdisant le matériel scolaire pornographique et exigeant l'accord des parents pour l’éducation sexuelle

Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
28 janvier 2022, Tallahasse, Floride (LifeSiteNews) — En Floride, un nouveau projet de loi, accueilli très favorablement par les défenseurs de la famille, instaurerait des sanctions strictes concernant le matériel pornographique dans les écoles publiques et interdirait d’enseigner aux élèves l’éducation sexuelle sans la permission explicite des parents.
Rédigé par le sénateur d’État républicain Dennis Baxley, le projet de loi SB 1842 imposerait une série de changements destinés à protéger les enfants et à renforcer le contrôle parental sur le contenu [cours et matériel] à caractère sexuel dans les écoles de la maternelle à la douzième année.
La proposition de loi élargit la définition de la « pornographie enfantine » pour inclure tout texte décrivant un mineur impliqué dans un comportement sexuel et élargit également les définitions du matériel jugé « nuisible aux mineurs » ou « obscène ». Les contenus répondant à ces définitions seraient interdits dans les bibliothèques et les salles de classe des écoles publiques de la maternelle à la douzième année et sur les listes de lecture des écoles publiques.
Les districts scolaires qui ne « retirent pas de manière proactive tous ces documents » risquent d’être accusés de crime en vertu du projet de loi de Baxley.
« Si le conseil scolaire de district estime que tout matériel pédagogique, y compris le matériel utilisé en classe ou assigné ou offert comme matériel de lecture, viole cet article, le matériel doit être retiré de manière proactive. Cette action requise ne dépend pas de la plainte d’un parent ou d’un résident », précise le SB 1842. « Toute personne violant une disposition de cette section commet un crime du troisième degré concernant les écoles. »
Lire la suiteCivitas et Stop au porno obtiennent que le CSA somme les cinq plus gros sites pornographiques d’empêcher l’accès des mineurs

Par Pierre-Alain Depauw (Medias Presse Info) — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
C’est une nouvelle petite victoire obtenue par la Cellule Juridique de CIVITAS. Comme en témoigne le courrier ci-dessus adressé par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) au Président de CIVITAS, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a sommé les cinq sites pornographiques les plus visités d’empêcher efficacement l’accès des mineurs à leurs contenus. Jusqu’à présent, seul un disclaimer était affiché permettant un accès sur simple déclaration… sans vérification de l’âge des visiteurs.
Le CSA a sommé le lundi 13 décembre Pornhub, Tukif, Xhamster, Xvideos et Xnxx d’empêcher aux mineurs l’accès à leur contenu. Un délai de 15 jours est accordé à ces cinq sites pornographiques, les plus visités en France, pour mettre en place une vérification effective de l’âge des visiteurs. Passé cette période, les plateformes concernées s’exposent à une mesure radicale : leur blocage pur et simple sur le territoire français par le biais des FAI (fournisseurs d’accès internet).
Cette mise en demeure s’inscrit dans le cadre de la loi du 30 juillet 2020 sur les violences conjugales. Cette dernière stipule notamment que les sites pornographiques ne peuvent plus uniquement se contenter de demander à l’internaute s’il est majeur pour vérifier son âge. Pour faire appliquer la loi, le président du CSA est désormais habilité à saisir le président du tribunal judiciaire afin de mettre en place un blocage des sites contrevenants.
Cette action du CSA fait suite aux démarches juridiques entamées par CIVITAS, l’association Stop au porno et d’autres associations familiales auprès du Conseil supérieur de l’audiovisuel.
« Avec ces décisions, nous en appelons à la responsabilité des opérateurs qui se doivent de mettre en place les dispositifs nécessaires pour empêcher l’accès des mineurs à leurs contenus », a déclaré le CSA contacté par l’AFP. « Un mineur, et en particulier un enfant, qui se retrouve devant des contenus inadaptés, tels que les contenus pornographiques, peut être durablement, et a minima, choqué ».
S’il venait à être prononcé, ce blocage impacterait sensiblement l’activité de certains sites. Une interview réalisée par NextINpact révélait par exemple que 60 % du trafic enregistré par le site Tukif provient de France, « soit entre 12 et 18 millions d’utilisateurs uniques par mois pour un total de plus de 20 millions de visites mensuelles depuis la France ».