Tentative à l’ONU d’autoriser la « transmission » de pornographie enfantine
Par Iulia Cazan (C-Fam) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pikist
Plusieurs pays occidentaux veulent supprimer le terme « pédopornographie » de la Convention des Nations Unies sur la cybercriminalité. Ils veulent également éliminer certaines formes d'actes liés à la pornographie enfantine d'une liste d'actes criminels.
Le mois dernier, les États membres des Nations unies ont entamé la négociation d’une convention internationale de lutte contre la cybercriminalité visant à renforcer la collaboration entre les États membres pour lutter contre la cybercriminalité. Toutefois, certains pays occidentaux préconisent une nouvelle norme pour la pédopornographie qui pourrait laisser les enfants sans protection contre l’exploitation sexuelle.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne souhaitent supprimer le terme « pédopornographie » de la convention et le remplacer par « abus sexuel d’enfants en ligne » ou « matériel d’exploitation sexuelle d’enfants ».
Cette nouvelle formulation est le résultat d’une campagne de plusieurs années menée par des défenseurs des droits de l’homme et des agences de l’ONU pour cibler les abus sexuels dans la production de matériel pornographique, et pas seulement la possession et la transmission de matériel pornographique impliquant des enfants. Le Friday Fax a précédemment rapporté que certains experts estiment que ce changement est problématique. Certaines agences des Nations unies et certains gouvernements occidentaux profitent de l’occasion pour promouvoir un programme plus large d’autonomie sexuelle pour les adolescents.
Lire la suiteLa Saskatchewan se décide à respecter les droits parentaux
Dustin Duncan, ministre de l’Éducation de la Saskatchewan.
Par David Cooke (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
La nouvelle en provenance de la Saskatchewan, du 22 août, a été comme une bouffée d’air frais. La province est la deuxième à prendre des mesures pour protéger les enfants contre la menace du transgenrisme.
Suivant l’exemple du Nouveau-Brunswick, le ministre de l’Éducation de la Saskatchewan, Dustin Duncan, a mis en place une nouvelle politique de consentement parental et d’inclusion qui protège les enfants vulnérables et impressionnables de moins de 16 ans.
Cette politique exige que les écoles obtiennent la permission des parents lorsque des enfants de moins de 16 ans souhaitent changer leur nom ou les pronoms de genre utilisés pour s’adresser à eux. Elle interdit de dissimuler la décision d’un enfant de changer de sexe, ce qui l’empêchera de mener une double vie schizophrénique à l’école. Elle reconnaît judicieusement que ce sont les familles, et non les bureaucrates, qui doivent avoir le dernier mot en ce qui concerne les valeurs et les croyances des enfants.
Cette politique stipule également que les parents doivent être informés du contenu des cours sur la santé et avoir la possibilité d’en exclure leurs enfants à l’avance.
Dans une lettre adressée à tous les présidents des conseils scolaires, M. Duncan écrit : « La première réponse à un élève qui soulève une question controversée sera de l’adresser à sa famille pour clarifier ses convictions personnelles et familiales. Tout autre conseil offert à un élève ne sera envisagé qu’avec l’accord écrit et explicite de ses parents ou de son tuteur ».
Lire la suiteLa dépendance à la pornographie est un problème très répandu, mais il est possible de s’en libérer
Par John-Henry Westen — Traduit par Campagne Québec-Vie
31 juillet 2023 (LifeSiteNews) — Nous vivons dans une société pornographique. Partout où nous portons les regards — publicités, télévision, internet — nous rencontrons des images à connotation sexuelle. En effet, la dépendance à la pornographie est si répandue dans notre société qu’elle est omniprésente.
Mon invité dans l’épisode d’aujourd’hui du John-Henry Westen Show est Jim O’Day, directeur général d’Integrity Restored, une initiative catholique qui cherche à aider les personnes affectées par la pornographie et la dépendance à la pornographie.
Selon Jim O’Day, le diable utilise la dépendance au porno parce qu’il est paresseux. Alors que d’autres dépendances, telles que l’alcoolisme et la consommation régulière de drogues, impliquent l’introduction d’une substance étrangère dans le corps, le corps humain lui-même produit des substances chimiques addictives lorsqu’une personne regarde du porno.
« Les substances chimiques libérées lorsque nous sommes excités, lorsque nous sommes intimes, sont des substances chimiques très puissantes qui créent une dépendance », explique M. O’Day. « Avec la dépendance à la pornographie, nous transportons notre propre source d’approvisionnement dans notre cerveau 24 heures sur 24 ».
Il soutient également que le sexe lui-même n’est pas honteux, mais une bonne chose, puisque Dieu a créé le corps humain, y compris sa fonction sexuelle. Mais voici comment fonctionne la pornographie, poursuit O’Day : d’abord elle propage un « mensonge » par lequel on commence à « s’attacher à ces pixels, à ces images sur l’écran », puis vient la honte d’être tombé dans le péché sexuel, ce qui indique que l’action n’est pas de Dieu.
Lire la suiteLe projet de loi visant à protéger les enfants de la pornographie en ligne progresse au Parlement canadien
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : MNStudio/Adobe Stock
19 mai 2023 (LifeSiteNews) — Le 17 mai, la députée conservatrice Karen Vecchio, d’Elgin-Middlesex-London, a déposé le projet de loi S-210, la « Loi sur la protection des jeunes contre l’exposition à la pornographie » (version longue : « Loi limitant l’accès en ligne des jeunes au matériel sexuellement explicite »).
Le projet de loi, présenté au Sénat en novembre 2021, a été adopté à l’unanimité le mois dernier. Mme Vecchio, qui est ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse dans le cabinet fantôme, a déclaré : « Il s’agit d’un projet de loi très important pour garantir que la pornographie n’est pas facilement accessible aux enfants — nous savons qu’il existe une forte corrélation entre la violence entre partenaires intimes et la pornographie. Nous ne voulons pas que les enfants pensent que ce qu’ils voient sur Internet correspond à la réalité ».
Le député Arnold Viersen de Peace River-Westlock, qui lutte depuis des années contre les effets de la pornographie au Canada, a publié une vidéo du moment sur sa page Facebook : « L’histoire est en marche ! Au cours des sept dernières années, vous avez été des milliers à signer des pétitions réclamant la vérification de l’âge des enfants. La députée Karen Vecchio a déposé le projet de loi sur la protection des jeunes contre l’exposition à la pornographie à la Chambre des communes, après que la sénatrice Julie Miville-Dechêne l’a brillamment fait adopter par le Sénat. Je suis honoré de soutenir ce projet de loi et d’aider à en faire une loi ». Il y a plusieurs années, M. Viersen a présenté pour la première fois une motion visant à ce que le Comité permanent de la santé étudie les liens entre la pornographie et la violence sexuelle — dans un rare moment d’unité partisane, la motion avait été adoptée à l’unanimité.
Lire la suiteSecoué par les scandales, Pornhub cherche à redorer son image
Solomon Friedman, actionnaire de la société qui a racheté MindGeek, l'entreprise dirigeant Pornhub.
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info)
Solomon Friedman cumule plusieurs fonctions : c’est un avocat, un rabbin et un magnat de la pornographie.
La société de capital-investissement qu’il a aidé à fonder, Ethical Capital Partners, a acheté le plus important site pornographique au monde, Pornhub.
Pornhub est le site pornographique le plus visité mais aussi l’un des plus controversés. Il fait l’objet d’une série de poursuites intentées par des personnes qui affirment que ses anciens propriétaires n’ont pas empêché la publication sur le site Web d’images de maltraitance d’enfants, d’agressions sexuelles et d’autres rapports sexuels illégaux et non consentis. Plus de 2,2 millions de personnes ont signé une pétition en ligne pour fermer le site.
La nouvelle de son achat à la mi-mars par Ethical Capital Partners a stupéfié de nombreux avocats d’Ottawa. Pourquoi l’un de leurs principaux confrères souhaiterait-il s’investir dans quelque chose d’aussi toxique que Pornhub ?
Le rabbin et avocat Friedman a répondu à la question. « Contrairement à une salle d’audience où je représente une personne à la fois », affirme-t-il, « ici, l’ampleur du changement et de l’effet positif est énorme. »
Friedman et ses collègues investisseurs d’Ethical Capital Partners affirment qu’ils vont contribuer à éliminer certains des maux les plus graves des sites pornographiques, notamment la pornographie de vengeance et les images d’abus sexuels sur des enfants.
Né dans une famille orthodoxe de l’ouest d’Ottawa, Friedman a grandi dans une famille de neuf frères et sœurs. Son père, Barry, était un entrepreneur de Nortel et un développeur de logiciels.
« J’ai été élevé dans une maison avec plus d’ordinateurs que d’enfants », dit Friedman. « Mon premier ordinateur était un terminal connecté à un serveur Unix. »
Lire la suiteLa France veut sévir contre les sites pornographiques qui ne vérifient pas l’âge de leurs utilisateurs
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : MEDIAIMAG/Asobe Stock
4 mai 2023 (LifeSiteNews) — Mieux vaut tard que jamais : alors que les dommages catastrophiques de l'expérience de la pornographie numérique omniprésente à l’échelle de la société deviennent évidents, les gouvernements prennent enfin, lentement, des mesures. Ce n’est pas suffisant. C’est loin d’être suffisant. Mais c’est quelque chose, et peut-être — juste peut-être — que le troupeau se met en mouvement.
Comme je l’ai indiqué en février, le gouvernement britannique aborde la question de la pornographie dans son projet de loi sur la sécurité en ligne, qui exigera que tous les sites pornographiques intègrent un système de vérification de l’âge afin de tenir les enfants à l’écart de ces plateformes.
Aux États-Unis, la Louisiane a fait de même avec un projet de loi sur la vérification de l’âge, tandis que l’Arkansas, l’Utah, le Minnesota, le Tennessee et la Californie (!) examinent également différents types de projets de loi sur la « modération du contenu ». Si l’on en croit la réaction de l’industrie pornographique à la législation de la Louisiane, ces lois frappent l’industrie là où ça fait mal.
Véritable scénario gagnant-gagnant, Pornhub est tellement en colère contre l’Utah concernant la vérification de l’âge qu’il a interdit l’accès à son site à tout l’Utah.
La France a également insisté sur la vérification de l’âge, et le gouvernement français tente maintenant de sévir contre les sites internet qui refusent de s’y conformer en donnant à son autorité de régulation des médias le pouvoir de bloquer complètement les sites pornographiques non conformes.
Selon Politico, grâce à un prochain projet de loi sur la technologie, « l’Arcom, l’autorité de régulation de l’audiovisuel et de la communication numérique, n’aura plus besoin d’une autorisation judiciaire pour obliger les opérateurs de télécommunications et les moteurs de recherche à bloquer l’accès à Pornhub ou YouPorn dans le pays ».
Lire la suiteBonne nouvelle : Pornhub se retire de l’Utah !
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : photoroyalty/Freepik
Pornhub, l’un des plus gros sites de pornographie en ligne au monde (dirigé par MindGeek, basé à Montréal…), a bloqué l’accès à tous les usagers utahains plutôt que de se conformer aux exigences de l’État de la ruche de vérifier l’âge de ses visiteurs. En effet, l’Utah a récemment adopté une loi exigeant la vérification de l’âge sur les sites à contenu pornographique par le biais du téléchargement de son identité digitale par le biais d’une application approuvée par le gouvernement, ou d’autres moyens de vérification par une tierce partie basés sur des données : en d’autres termes, de façon efficace.
L'Utah a également instauré des règles exigeant la permission des parents pour l'usage par les mineurs des réseaux dits sociaux.
La dépendance au porno alimente-t-elle la propagation de l’idéologie « woke » ?
Par John-Henry Westen — Traduit par Campagne Québec-Vie
27 avril 2023 (LifeSiteNews) — L’omniprésence de la pornographie en ligne contribue-t-elle à la propagation d’idées « woke » nuisibles comme le transgenrisme ? Mon invité dans l’épisode d’aujourd’hui du John-Henry Westen Show pense que c’est le cas.
Aujourd’hui, je suis accompagné de Jonathon Van Maren. Vous le connaissez peut-être très bien. Il écrit des chroniques régulières et anime le Van Maren Show sur LifeSite. Il est également un militant pro-vie et pro-famille engagé.
Nous discutons de toute une série de questions connexes, tels que la nature destructrice de la pornographie en ligne, les raisons pour lesquelles les Américains sont plus efficaces que les Canadiens dans la lutte contre le transgenrisme, la question de savoir si le processus politique peut ou non sauver l’Occident, et les conseils aux parents chrétiens sur la façon d’élever leurs enfants dans ce monde en plein bouleversement.
M. Van Maren explique que l’« ampleur » et l’« accessibilité » actuelles du mal sont « sans précédent dans l’histoire de l’humanité » à cause de la pornographie en ligne. Non seulement en raison de la pornographie elle-même, mais aussi de son rôle dans la dégradation culturelle et sociale de l’Occident.
Lire la suiteUn parcours pour aider à se libérer de la pornographie
Par R. D. — Photo : TeamDaf/Adobe Stock
Une des dimensions du Carême : la libération des captifs.
Et quoi de plus contemporain comme captivité que la pornographie, qui est tellement un fléau que c’est désormais une question de santé publique ? En plus, c’est une captivité intérieure humiliante que les hommes ne révèlent pas, et dont ils ne trouvent très souvent aucune libération. Les hommes cherchent à se sortir tout seuls de leur problème mais n’y arrivent pas. Ils finissent par accepter la fatalité de ces chaînes.
Donc, un bel acte à faire consiste à faire connaître cette opportunité d’accompagnement (SOSPorno.net), en vue de la libération de la dépendance à la pornographie, à tous vos contacts, de telle sorte que personne ne se sentent visé, mais que tous découvrent la ressource et puisse en profiter, discrètement pour eux-mêmes, ou la proposer à quelqu’un qu’ils aiment. Ce problème, si fréquent, et si caché, peut affecter votre père, votre frère, votre époux, votre fils, votre ami, votre oncle, votre collègue de travail, les amis de vos enfants, le petit ami de votre fille, ou le petit ami de votre mère. Mais il y a aussi de plus en plus de femmes qui se retrouvent prisonnières de cette dépendance.
Je vous souhaite d’oser ce beau risque et, un jour peut-être, de découvrir que vous aurez contribué à aider un homme, ou une femme, à se libérer d’un fardeau pesant, juste en lui ouvrant les portes de cette ressource.
Que Dieu bénisse votre geste,
R. D.
Mieux vaut tard que jamais : les législateurs de l’Indiana votent l’arrêt du financement de l’Institut Kinsey sur la sexualité
Alfred Kinsey.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
Avertissement au lecteur : Ce texte contient la description explicite d’abus sexuels sur des enfants.
28 février 2023 (LifeSiteNews) — Ce titre a des décennies de retard, mais mieux vaut tard que jamais : « Les législateurs de l’Indiana soutiennent l’arrêt du financement de l’Institut Kinsey ». Le 22 février, la Chambre des représentants de l’Indiana a voté à 53 contre 34 pour interdire à l’Université de l’Indiana, siège de l’Institut Kinsey, d’utiliser des fonds publics pour ses recherches sur la sexualité. l'Associated Press a prétendu de façon ridicule que ce vote était dû à « un législateur d’extrême droite » qui « a dévoilé des allégations contestées d’exploitation d’enfants commises par son fondateur et célèbre chercheur du milieu du XXe siècle, Alfred Kinsey ».
En effet, le législateur démocrate Matt Pierce a déclaré que ces allégations étaient « basées sur de vieux soupçons non prouvées de conspirations qui n’ont pas existé » et les a qualifiées de « memes internet réchauffés qui reviennent sans cesse », insistant sur le fait que la noble mission de l’Institut Kinsey était de « mieux comprendre la sexualité humaine, y compris la façon de traiter les prédateurs sexuels et les pédophiles et de prévenir [leur apparition] ». l'Associated Press a expliqué que le parti républicain s’oppose au financement de l’Institut Kinsey parce qu’il « lui reproche de contribuer à la libéralisation des mœurs sexuelles, y compris une plus grande acceptation de l’homosexualité et de la pornographie ».
Pierce, apparemment, n’a pas pris la peine de lire les propres ouvrages de Kinsey, Sexuality in the Human Male et Sexuality in the Human Female, qui ont été publiés en 1948 et 1953. Les travaux de Kinsey ont « révélé » qu’entre 30 et 45 % des hommes avaient des liaisons, que 85 % des hommes avaient eu des relations sexuelles avant le mariage, qu’un pourcentage stupéfiant de 70 % des hommes avaient couché avec des prostituées et qu’entre 10 et 37 % des hommes avaient eu un comportement homosexuel. On parle beaucoup moins de ses autres « découvertes » troublantes — une étude approfondie du « comportement sexuel » des enfants, ainsi que des affirmations selon lesquelles près de 10 % des hommes ont eu des relations sexuelles avec des animaux (ainsi que 3,6 % des femmes), et que ce chiffre s’élève à 40-50 % en fonction de la proximité des fermes.
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