Nouvelles mesures contre les grands sites pornographiques en Union européenne
Communiqué de presse de l’European Centre for Law & Justice — Photo : rawpixel.com/Freepik
La Commission européenne vient d’inclure trois grands sites pornographiques à la liste des « très grandes plateformes en ligne » au titre du Règlement européen sur les services numériques. Une telle mesure qui devrait notamment permettre d’améliorer la sécurité des enfants sur internet.
Article parue dans Valeurs Actuelles.
« La Commission [européenne] compte-t-elle inclure Xvideos, Pornhub, Xnxx et xhamster dans la liste des “très grandes plateformes en ligne” au titre du règlement sur les services numériques et, dans l’affirmative, quand le fera-t-elle ? ». À cette question écrite, posée début novembre 2023 par cinq députés européens, dont le Français François-Xavier Bellamy (PPE), la Commission européenne vient de répondre, non par écrit, mais par des actes. Par décisions du 20 décembre 2023, elle a attribué le statut de « très grande plateforme en ligne » aux trois grands sites pornographiques Pornhub, Stripchat et XVideos. Ceux-ci ont désormais quatre mois pour se conformer aux exigences résultant de ce statut.
Lire la suiteProjet de loi S-210 pour empêcher les mineurs d’accéder aux sites pornographiques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Le projet de loi S-210, intitulé « Loi limitant l’accès en ligne des jeunes au matériel sexuellement explicite », a pour but d’obliger les sites ayant du contenu pornographique à mettre un système de vérification d’âge efficace, afin d’empêcher que des mineurs accèdent audit contenu.
Le projet de loi S-210, présenté au Sénat le 22 novembre 2021 par la sénatrice Julie Miville-Dechêne, a passé l’étape de la première lecture à la Chambre des communes le 17 mai 2023.
La députée conservatrice Cathay Wagantall appuie pleinement ce projet de loi et invite les Canadiens à signer une pétition demandant à la Chambre des communes à l’adopter.
Lire la suiteLutter pour les droits parentaux — votre député provincial peut-il suivre ces exemples ?
Par Jack Fonseca (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
J’ai des nouvelles pro-famille encourageantes à partager avec vous de l’un des endroits les plus improbables du Canada.
La Colombie-Britannique (dite la « côte gauche ») est une terre fertile pour les politiques progressistes et socialistes, dirigée par un gouvernement NPD radical. Cependant, il y a des gens bien dans la province qui ont émergé pour mener le bon combat. Permettez-moi de vous parler de deux d’entre eux.
Tout a commencé la semaine précédant l’Action de grâce, lorsque les députés provinciaux sont retournés au travail pour le début de la session d’automne de la législature.
Le premier de ces politiciens courageux dont je souhaite vous parler est le chef du parti conservateur de la Colombie-Britannique, le député John Rustad.
Lors de sa première période de questions depuis qu’il a pris la tête du parti conservateur, et alors que tous les regards étaient tournés vers lui pour savoir ce qu’il pourrait demander au premier ministre néo-démocrate, le député John Rustad a stupéfié le gouvernement et les médias en profitant de l’occasion pour dénoncer les méfaits de l’idéologie du genre enseignée dans les salles de classe de la province.
Lire la suiteUn livre retraçant l’histoire idéologique de la révolution sexuelle
Par John Ballantyne (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
11 octobre 2023 — « Des idées, M. Carlyle, des idées, rien que des idées ! » se moquait un homme d’affaires sans états d’âme lors d’un dîner avec Thomas Carlyle, l’historien écossais de la Révolution française, au 19e siècle. L’homme d’affaires se moquait de l’intérêt de Carlyle pour l’influence des idées sur l’histoire.
Carlyle lui a répondu : « Il était une fois un homme appelé Rousseau qui écrivit un livre ne contenant rien d’autre que des idées. La seconde édition fut reliée avec les peaux de ceux qui s’étaient moqués de la première ». Carlyle faisait référence au Contrat social (1762) de Jean-Jacques Rousseau, un livre qui a inspiré la Révolution française de 1789 et le bain de sang qui s’en est suivi.
La Révolution française a été une éruption politique soudaine et violente ; la révolution sexuelle a davantage été un processus de subversion furtif, qui s’est déroulé sur plusieurs décennies et qui a rarement été bien compris. Mgr Peter J. Elliott, évêque catholique à la retraite basé à Melbourne, en Australie, a publié un ouvrage décisif sur la révolution sexuelle, en particulier sur les idées qui l’ont inspirée et sur les calamités qu’elle a provoquées dans le monde entier. Intitulé The Sexual Revolution : History • Ideology • Power, il a été récemment publié par Ignatius Press. Le livre est basé sur des conférences données par Mgr Elliott à l’Institut Jean-Paul II du mariage et de la famille de Melbourne, dont il a été le directeur de 2004 à 2019.
Mgr Elliott, théologien et historien, est éminemment qualifié pour relater et expliquer le déroulement de la révolution sexuelle. Il a étudié la théologie à l’université d’Oxford, où il a été le contemporain de feu le cardinal George Pell (1941-2023), un compatriote australien qui est devenu l’ami de toute une vie. Dans les années 1980, Elliott a entrepris des recherches doctorales à l’université du Latran à Rome et a obtenu un doctorat en théologie sacrée avec une thèse sur la sacramentalité du mariage.
Au cours de sa longue et brillante carrière, Mgr Elliott a acquis des dizaines d’années d’expérience pastorale, a été envoyé par le Vatican à plusieurs conférences des Nations unies consacrées aux questions de population mondiale et au statut de la femme, et a dirigé l’enseignement religieux dans l’archidiocèse de Melbourne.
Lire la suiteDes escroqueries mortelles de type « sextorsion » menacent de ruiner une génération de jeunes garçons
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : simona/Adobe Stock
5 octobre 2023 (LifeSiteNews) — Presque tous les jours, un courriel d’escroquerie atterrit dans mon dossier de courrier indésirable, sous la forme d’un dérivé de ce qui suit : « J’ai piraté la caméra de votre ordinateur et je vous ai enregistré pendant que vous regardiez du porno. Si vous ne m’envoyez pas X dollars, j’enverrai la vidéo à toutes les adresses électroniques de votre liste de contacts ». Comme je sais qu’il s’agit d’une escroquerie et que je ne regarde pas de films pornographiques, il m’est facile de supprimer les courriels. Mais comme je sais que de nombreuses personnes sont aux prises avec le porno — une majorité d’adolescents, même dans les communautés chrétiennes —, je me suis souvent demandé combien de personnes paniquaient en recevant ces courriels, et combien finissaient par envoyer de l’argent.
Ces dernières années, une version encore plus insidieuse de cette escroquerie a fait son apparition, connue sous le nom familier de « sextorsion ». Il en existe plusieurs versions. L’une d’entre elles, rapportée en janvier par Global News, décrit une opération d’« hameçonnage » en Saskatchewan dans laquelle des prédateurs en ligne se font passer pour des adolescentes, persuadent des garçons d’envoyer des photos compromettantes, puis les menacent de rendre les photos publiques s’ils ne sont pas payés. La Gendarmerie royale du Canada de la province a déclaré avoir reçu des dizaines de cas de « sextorsion » d’enfants.
ABC News a rapporté un incident similaire — cette fois-ci avec des résultats tragiques — en mai. Jordan DeMay, un jeune homme de 17 ans originaire de Marquette, dans le Michigan, s’est suicidé après que trois Nigérians se soient fait passer pour des femmes, l’aient « contraint » à envoyer une photo de lui nu, puis lui aient demandé 1000 dollars en échange de ne pas la rendre publique. L’adolescent a dit à ses bourreaux qu’il allait se suicider ; leur réponse, selon le procureur du district ouest du Michigan, Mark Totten, a été « profite de ta vie misérable ». L’escroquerie s’est déroulée sur Instagram, et ses parents n’en ont eu connaissance qu’après sa mort.
Lire la suiteTentative à l’ONU d’autoriser la « transmission » de pornographie enfantine
Par Iulia Cazan (C-Fam) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pikist
Plusieurs pays occidentaux veulent supprimer le terme « pédopornographie » de la Convention des Nations Unies sur la cybercriminalité. Ils veulent également éliminer certaines formes d'actes liés à la pornographie enfantine d'une liste d'actes criminels.
Le mois dernier, les États membres des Nations unies ont entamé la négociation d’une convention internationale de lutte contre la cybercriminalité visant à renforcer la collaboration entre les États membres pour lutter contre la cybercriminalité. Toutefois, certains pays occidentaux préconisent une nouvelle norme pour la pédopornographie qui pourrait laisser les enfants sans protection contre l’exploitation sexuelle.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne souhaitent supprimer le terme « pédopornographie » de la convention et le remplacer par « abus sexuel d’enfants en ligne » ou « matériel d’exploitation sexuelle d’enfants ».
Cette nouvelle formulation est le résultat d’une campagne de plusieurs années menée par des défenseurs des droits de l’homme et des agences de l’ONU pour cibler les abus sexuels dans la production de matériel pornographique, et pas seulement la possession et la transmission de matériel pornographique impliquant des enfants. Le Friday Fax a précédemment rapporté que certains experts estiment que ce changement est problématique. Certaines agences des Nations unies et certains gouvernements occidentaux profitent de l’occasion pour promouvoir un programme plus large d’autonomie sexuelle pour les adolescents.
Lire la suiteLa Saskatchewan se décide à respecter les droits parentaux
Dustin Duncan, ministre de l’Éducation de la Saskatchewan.
Par David Cooke (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
La nouvelle en provenance de la Saskatchewan, du 22 août, a été comme une bouffée d’air frais. La province est la deuxième à prendre des mesures pour protéger les enfants contre la menace du transgenrisme.
Suivant l’exemple du Nouveau-Brunswick, le ministre de l’Éducation de la Saskatchewan, Dustin Duncan, a mis en place une nouvelle politique de consentement parental et d’inclusion qui protège les enfants vulnérables et impressionnables de moins de 16 ans.
Cette politique exige que les écoles obtiennent la permission des parents lorsque des enfants de moins de 16 ans souhaitent changer leur nom ou les pronoms de genre utilisés pour s’adresser à eux. Elle interdit de dissimuler la décision d’un enfant de changer de sexe, ce qui l’empêchera de mener une double vie schizophrénique à l’école. Elle reconnaît judicieusement que ce sont les familles, et non les bureaucrates, qui doivent avoir le dernier mot en ce qui concerne les valeurs et les croyances des enfants.
Cette politique stipule également que les parents doivent être informés du contenu des cours sur la santé et avoir la possibilité d’en exclure leurs enfants à l’avance.
Dans une lettre adressée à tous les présidents des conseils scolaires, M. Duncan écrit : « La première réponse à un élève qui soulève une question controversée sera de l’adresser à sa famille pour clarifier ses convictions personnelles et familiales. Tout autre conseil offert à un élève ne sera envisagé qu’avec l’accord écrit et explicite de ses parents ou de son tuteur ».
Lire la suiteLa dépendance à la pornographie est un problème très répandu, mais il est possible de s’en libérer
Par John-Henry Westen — Traduit par Campagne Québec-Vie
31 juillet 2023 (LifeSiteNews) — Nous vivons dans une société pornographique. Partout où nous portons les regards — publicités, télévision, internet — nous rencontrons des images à connotation sexuelle. En effet, la dépendance à la pornographie est si répandue dans notre société qu’elle est omniprésente.
Mon invité dans l’épisode d’aujourd’hui du John-Henry Westen Show est Jim O’Day, directeur général d’Integrity Restored, une initiative catholique qui cherche à aider les personnes affectées par la pornographie et la dépendance à la pornographie.
Selon Jim O’Day, le diable utilise la dépendance au porno parce qu’il est paresseux. Alors que d’autres dépendances, telles que l’alcoolisme et la consommation régulière de drogues, impliquent l’introduction d’une substance étrangère dans le corps, le corps humain lui-même produit des substances chimiques addictives lorsqu’une personne regarde du porno.
« Les substances chimiques libérées lorsque nous sommes excités, lorsque nous sommes intimes, sont des substances chimiques très puissantes qui créent une dépendance », explique M. O’Day. « Avec la dépendance à la pornographie, nous transportons notre propre source d’approvisionnement dans notre cerveau 24 heures sur 24 ».
Il soutient également que le sexe lui-même n’est pas honteux, mais une bonne chose, puisque Dieu a créé le corps humain, y compris sa fonction sexuelle. Mais voici comment fonctionne la pornographie, poursuit O’Day : d’abord elle propage un « mensonge » par lequel on commence à « s’attacher à ces pixels, à ces images sur l’écran », puis vient la honte d’être tombé dans le péché sexuel, ce qui indique que l’action n’est pas de Dieu.
Lire la suiteLe projet de loi visant à protéger les enfants de la pornographie en ligne progresse au Parlement canadien
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : MNStudio/Adobe Stock
19 mai 2023 (LifeSiteNews) — Le 17 mai, la députée conservatrice Karen Vecchio, d’Elgin-Middlesex-London, a déposé le projet de loi S-210, la « Loi sur la protection des jeunes contre l’exposition à la pornographie » (version longue : « Loi limitant l’accès en ligne des jeunes au matériel sexuellement explicite »).
Le projet de loi, présenté au Sénat en novembre 2021, a été adopté à l’unanimité le mois dernier. Mme Vecchio, qui est ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse dans le cabinet fantôme, a déclaré : « Il s’agit d’un projet de loi très important pour garantir que la pornographie n’est pas facilement accessible aux enfants — nous savons qu’il existe une forte corrélation entre la violence entre partenaires intimes et la pornographie. Nous ne voulons pas que les enfants pensent que ce qu’ils voient sur Internet correspond à la réalité ».
Le député Arnold Viersen de Peace River-Westlock, qui lutte depuis des années contre les effets de la pornographie au Canada, a publié une vidéo du moment sur sa page Facebook : « L’histoire est en marche ! Au cours des sept dernières années, vous avez été des milliers à signer des pétitions réclamant la vérification de l’âge des enfants. La députée Karen Vecchio a déposé le projet de loi sur la protection des jeunes contre l’exposition à la pornographie à la Chambre des communes, après que la sénatrice Julie Miville-Dechêne l’a brillamment fait adopter par le Sénat. Je suis honoré de soutenir ce projet de loi et d’aider à en faire une loi ». Il y a plusieurs années, M. Viersen a présenté pour la première fois une motion visant à ce que le Comité permanent de la santé étudie les liens entre la pornographie et la violence sexuelle — dans un rare moment d’unité partisane, la motion avait été adoptée à l’unanimité.
Lire la suiteSecoué par les scandales, Pornhub cherche à redorer son image
Solomon Friedman, actionnaire de la société qui a racheté MindGeek, l'entreprise dirigeant Pornhub.
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info)
Solomon Friedman cumule plusieurs fonctions : c’est un avocat, un rabbin et un magnat de la pornographie.
La société de capital-investissement qu’il a aidé à fonder, Ethical Capital Partners, a acheté le plus important site pornographique au monde, Pornhub.
Pornhub est le site pornographique le plus visité mais aussi l’un des plus controversés. Il fait l’objet d’une série de poursuites intentées par des personnes qui affirment que ses anciens propriétaires n’ont pas empêché la publication sur le site Web d’images de maltraitance d’enfants, d’agressions sexuelles et d’autres rapports sexuels illégaux et non consentis. Plus de 2,2 millions de personnes ont signé une pétition en ligne pour fermer le site.
La nouvelle de son achat à la mi-mars par Ethical Capital Partners a stupéfié de nombreux avocats d’Ottawa. Pourquoi l’un de leurs principaux confrères souhaiterait-il s’investir dans quelque chose d’aussi toxique que Pornhub ?
Le rabbin et avocat Friedman a répondu à la question. « Contrairement à une salle d’audience où je représente une personne à la fois », affirme-t-il, « ici, l’ampleur du changement et de l’effet positif est énorme. »
Friedman et ses collègues investisseurs d’Ethical Capital Partners affirment qu’ils vont contribuer à éliminer certains des maux les plus graves des sites pornographiques, notamment la pornographie de vengeance et les images d’abus sexuels sur des enfants.
Né dans une famille orthodoxe de l’ouest d’Ottawa, Friedman a grandi dans une famille de neuf frères et sœurs. Son père, Barry, était un entrepreneur de Nortel et un développeur de logiciels.
« J’ai été élevé dans une maison avec plus d’ordinateurs que d’enfants », dit Friedman. « Mon premier ordinateur était un terminal connecté à un serveur Unix. »
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