Mgr Mutsaerts: le synode sur la synodalité comporte «trop de défenseurs du mariage homosexuel» et de l’avortement
Mgr Robert Mutsaerts, évêque auxiliaire de Bois-le-Duc aux Pays-Bas.
Traduction d’un blogue de Mgr Rob Mutsaerts (Paarse Pepers) par Riposte catholique
Sur son blogue, Mgr Rob Mutsaerts, évêque auxiliaire de Bois-le-Duc (Pays-Bas), dénonce le processus synodal :
Le jeudi 27 octobre, le Secrétariat du Synode des évêques à Rome a présenté le document de travail pour la phase continentale du synode « Pour une Église synodale : communio, participatio, missio ». Cette déclaration a été faite lors d’une conférence de presse présidée par le cardinal Grech et tenue au centre de presse du Saint-Siège à Rome. Le document était intitulé « Augmente l’espace de ta tente » (Ésaïe 54:2). Sur la base de tous les documents finaux des réunions dans les différents Continents, le Secrétariat du Synode des Évêques compile ensuite l’Instrumentum Laboris, le document de travail pour les réunions synodales de 2023 et 2024.
Le mantra du processus est : Écouter. Qui ? Tout le monde. Le document de travail contient un bon nombre de citations.
« Ces citations ont été choisies parce qu’elles expriment de manière particulièrement puissante, belle ou précise des sentiments qui sont exprimés plus généralement dans de nombreux rapports. L’expérience synodale peut être lue comme une voie de reconnaissance pour ceux qui ne se sentent pas suffisamment reconnus dans l’Église. »
Les contours du processus synodal sont de plus en plus clairs. Il fournit un mégaphone pour les opinions non religieuses. Le document indique où le chemin synodal devrait finalement mener :
« Cela signifie une Église qui apprend en écoutant comment renouveler sa mission évangélisatrice à la lumière des signes des temps, afin de continuer à offrir à l’humanité une manière d’être et de vivre dans laquelle tous peuvent se sentir inclus comme protagonistes ».
Qui sont ceux qui se sentent exclus ? Par. 39 :
Lire la suite« Parmi ceux qui appellent à un dialogue plus significatif et à un espace plus accueillant, nous trouvons aussi ceux qui, pour diverses raisons, ressentent une tension entre l’appartenance à l’Église et leurs propres relations d’amour, comme : les divorcés remariés, les parents isolés, les personnes vivant dans des mariages polygames, les personnes LGBTQ, etc. »
Un juge de Colombie-Britannique reconnaît trois « parents » pour un enfant…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : jcomp/Freepik
Décidément, ça ne va pas au Canada. En Colombie-Britannique un juge vient de décider que les trois membres d’un groupe de concubins (« triade polyamoureuse ») allaient se voir tous reconnaître « parents » de l’enfant que deux d’entre eux ont eu naturellement. Selon Gènéthique :
Olivia vit avec Bill et Eliza depuis 2016. En 2018, Eliza a donné naissance à Clarke, dont Bill est le père biologique. Clarke ayant été conçu naturellement, Eliza et Bill ont été reconnus automatiquement comme ses parents sur son certificat de naissance, mais Olivia voudrait aussi être « parent à part entière ». Si Clarke avait été conçu par procréation assistée, Olivia, Bill et Eliza « auraient pu conclure un accord pour que tous soient déclarés parents en vertu d’un article différent de la loi sur le droit de la famille ».
Et pour le juge britanno-colombien, les membres de ce groupe où un enfant a été conçu par voie naturelle devraient tous pouvoir également se faire reconnaître comme « parents » ― ce qui est somme toute logique, mais d’une logique qui découle de prémisses absurdes, comme le fait de reconnaître la PMA comme une chose bonne et le fait de reconnaître trois parents à un enfant issu d’un tel procédé…
L'American Psychological Association se penche sur la polygamie
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
L’Association des psychologues américains (APA) a constitué une équipe afin de « satisfaire les exigences des personnes qui pratiquent la non-monogamie consensuelle, y compris à travers leurs identités marginalisées. »
Outre à la polygamie, le feu vert est donné aussi « au polyamour, aux relations ouvertes, aux oscillations, à l’anarchie relationnelle et autres types de relations éthiques non-monogames ».
Les motifs d’une telle ouverture ? :
Trouver l’amour et l’intimité sexuelle, écrit l’APA est une partie centrale de l’expérience de vie de la plupart des personnes. Toute fois la capacité de s’engager dans l’intimité désirée sans la stigmatisation sociale et médicale n’est pas une liberté pour tous.
L’APA ressort le même raisonnement sentimental et subjectiviste qui a vendu au monde, au cours des décennies passées, comme un bien attaché à la liberté individuelle les mœurs homosexuelles. De fait s’il est licite d’avoir des rapports affectifs et sexuels avec une personne du même sexe, pourquoi il ne serait pas licite d’en avoir avec plusieurs personnes en même temps ?
Puisque plus aucune loi morale et divine ne fait barrage à la sacro-sainte liberté individuelle, le fruit le plus vénéneux mais logique des droits de l’homme, de l’approbation de l’homosexualité à l’approbation de la polygamie, de l’inceste et de la pédophilie, le pas est vite franchi […]
Le Polygamisme: activité ou identité?
Par Éric Lanthier
Aujourd’hui, l’homophobie est sur toutes les lèvres; ainsi, dès qu’un individu soulève un malaise face à ce qui n’est pas hétérosexuel, il frôle la crucifixion. Mais qu’en est-il de la polygamie? Est-on polygame ou est-ce qu’on pratique la polygamie?
Lire la suiteTrois femmes et un enfant...
Sur le site du Journal de Québec du 23 avril 2014 :
(Quel modèle pour une enfant ?)
(Photo : peasap sur flickr.com, licence creative commons)
Trois femmes, qui seraient le seul trio légalement marié au monde, attendent leur premier enfant. Doll, Kitten et Brynn, qui demeurent au Massachusetts, sont unies depuis août 2013 et seront mamans pour la première fois en juillet prochain.
Mais pourquoi seulement trois et pas quatre? Est-ce qu'on ne pourrait pas marier toute une commune ensemble?
Ce serait ridicule s'il n'y avait pas, réellement, un enfant qui sera pris avec ça... Là, c'est tragique.
Abolir le mariage pour donner aux enfants de multiples parents?
Sur le site du journal La Presse du 28 novembre 2012, cet article qui illustre à merveille le délire que la redéfinition du mariage par les lobbys gais entraine (ainsi que l'article que nous avons fait paraître précédemment, sur l'intérêt des pro-vie à la redéfinition du mariage par les lobbys gais):
(Un enfant aux 11 parents? Y-a-t-il quelqu'un de sensé pour se mettre à la place de l'enfant et veiller sur ses droits?)
Puisque le Québec «célèbre» chaque année presque autant de mariages que de divorces, ne serait-il pas plus logique de militer pour l'abolition pure et simple du mariage, quel que soit le sexe des mariés?
Pour favoriser la cohésion sociale, le mariage légal pourrait simplement être remplacé par des ententes écrites, librement consenties, entre les personnes qui décident de faire vie commune. Si aucune instance ne peut empêcher une telle pratique, pourquoi aurions-nous besoin d'un droit enchâssé au mariage?
Le seul véritable problème derrière la question du droit au mariage est le partage équitable des droits et responsabilités des adultes qui élèvent des enfants. À cet égard, une loi pourrait effectivement encadrer légalement et économiquement les personnes qui ont la responsabilité d'enfants, quel que soit leur sexe... ou leur nombre d'ailleurs.
Ceux qui ont des enfants savent très bien que deux parents c'est déjà insuffisant pour survivre à la tâche.
Oui, certains sont capables d'écrire de tels textes sérieusement...
La Cour suprême de Colombie-Britannique réaffirme l'illégalité de la polygamie au Canada
La polygamie, forme ancienne d'esclavage de la femme, ne peut être tolérée. Ce nouveau jugement de la Cour suprême de Colombie-Britannique réitère l'interdiction.
"La Cour suprême de Colombie-Britannique a statué, mercredi, que la loi canadienne qui interdit la polygamie est valide, parce que les préjudices causés aux femmes et aux enfants d'une famille polygame doivent supplanter la liberté religieuse du père." (source, Cyberpresse)
Mais on peut se demander ce que la religion vient faire dans ce débat. Depuis quand les sectes et groupuscules marginaux peuvent-ils se réclamer du titre de religion? L'amalgame dénote une ignorance du fait religieux et de ses déviations... Info-sectes devenu le politiquement correct "Centre d'information sur les nouvelles religions" nous manque...