Le président polonais rappelle qu’il n’y a pas de Nation sans les Familles
Par Léo Kersauzie (Médias Presse Info) — Photo : prostooleh/Freepik
Le président polonais récemment réélu a réitéré son engagement à soutenir la famille traditionnelle dans des commentaires liant la protection de la famille à la survie de la nation polonaise.
Le président Andrzej Duda, 48 ans, a accordé une interview à EWTN alors qu’il était reçu au Vatican la semaine dernière.
« Il n’y a pas de nation, pas d’État sans une famille qui a des enfants, ce qui à son tour provoque le renouvellement des générations, ce qui signifie que la nation demeure et qu’elle peut créer un État », a déclaré Duda.
« Donc, si quelqu’un se considère comme un patriote polonais, si quelqu’un pense que la Pologne devrait rester, que notre nation devrait continuer à exister, alors il ne devrait y avoir aucun doute que la famille dans tout cela a une signification fondamentale. C’est comme ça que j’aborde ça. »
Le président polonais a également rappelé à EWTN que la protection de la famille traditionnelle, la définition du mariage comme une union entre une femme et un homme et le droit des parents d’élever leurs enfants selon leurs convictions sont inscrits dans la Constitution polonaise.
« Je n’agis que conformément à la constitution polonaise », a déclaré Duda en réponse à une question sur l’opposition de l’Union européenne.
« Et je n’hésite pas à en parler à l’Union européenne. Mais je travaille, je sers la Pologne, c’est mon devoir. Et comment les politiciens d’autres pays, d’autres présidents abordent cela, c’est leur prérogative. Et ce sont leurs sociétés qui les tiennent responsables. C’est ma démarche. Et c’est aussi une approche chrétienne. »
Le président Duda s’est engagé dans sa récente et fructueuse candidature à protéger la famille polonaise de ce que certains politiciens polonais ont appelé une idéologie LGBT « étrangère » ou « occidentale ». Dans sa « Family Card » (liste de politiques), Duda a promis d’empêcher l’adoption d’enfants par des homosexuels et de maintenir la « propagande de l’idéologie LGBT » hors des institutions publiques. Il a également insisté sur le droit des parents de décider de « l’esprit » qui façonnera leurs enfants et a promis un soutien à l’instruction des enfants à la maison.
Plus tôt ce mois-ci, Duda est devenu le premier président polonais à participer à la Marche annuelle pour la vie et la famille à Varsovie.
La Marche pour la Vie de Varsovie — le président Andrzej Duda s’y est joint
Marche pour la Vie et la famille de Varsovie, 20 septembre 2020.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : Maciej Ławniczak/Life and Family Center, Olivier Bault/Facebook
Le dimanche 20 septembre avait lieu la Marche pour la Vie et la Famille de Varsovie en Pologne, quelques milliers de participants ont défilé dans les rues de la capitale, manifestant leur soutien pour l’enfant à naître, la famille traditionnelle et le droit des parents d'éviter à leurs enfants une éducation sexuelle LGBT dégénérée. Partant de la Plac Zamkowy (Place du château), les manifestants se dirigèrent vers l’église de la Sainte-Croix où ils eurent la messe. Il est à noter que le président de la Pologne, Andrzej Duda, s’est joint à la Marche (une première !), dommage seulement qu’il portât un masque. Était également présent le nationaliste Krysztof Bosak qui avait concouru aux dernières présidentielles.
Andrzej Duda, président de la Pologne, présent lors de la Marche pour la Vie et la Famille,
20 septembre 2020.
La présence du président un bon signe ? Selon LifeSiteNews :
« Nous sommes honorés que le président Andrzej Duda ait accepté notre invitation et ait pris part à la Marche pour la Vie et la Famille », déclara Paweł Ozdoba, le président du Centrum Życia i Rodziny [Centre pour la vie et la famille].
« Nous sommes heureux que les familles polonaises aient pour allié la personne la plus importante du pays », poursuivit-il.
« Nous sommes convaincus que grâce à l’activité politique de Duda, la famille, ainsi que le mariage en tant qu’union de femmes et d’hommes, seront protégés sur plusieurs plans ».
Une manifestation paisible et les forces l’ordre décontractées, selon journaliste Olivier Bault sur sa page Facebook :
J’ai dû voir une dizaine de policiers en tout, c’est dire que la Pologne n’est pas la France. Une petite contre-manifestation LGBT composée de deux personnes : une grand-mère et une jeune fille, entourées de trois policiers et deux membres du service d’ordre de la manifestation qui leur font la conversation pour les empêcher d’embêter les manifestants pro-vie et pro-famille. Ceux-ci, en passant, semblent plus amusés qu’autre chose. Plus loin, trois jeunes gens avec des couleurs LGBT assis sur des marches à deux mètres de policiers debout derrière eux mais qui regardent plus loin, impassibles. Sinon des slogans forts, comme « L’infanticide, un droit de l’homme ? », mais une ambiance joyeuse, calme et détendue. Le caractère catholique de la manifestation est visible, avec des prières au début et à la fin de la marche. Aucun message hostile à l’égard des personnes qui ne partagent pas les opinions ou le style de vie familial de la plupart des manifestants, on est très loin des messages haineux, sectaires et vulgaires que l’on voit souvent dans les manifestations pro-avortement ou pro-LGBT. Seules les idéologies sont attaquées, comme sur cette banderole « L’idéologie du genre est une déviance ». Mis à part le mot « Homophobe » aperçu sur un tee-shirt, en grosses lettres, mais cela ressemblait plus à une moquerie qu’à l’expression d’une phobie réelle. La plupart des messages sont toutefois des messages positifs, pour la vie, pour la famille et pour la Pologne.
La Marche pour la Vie de Varsovie — le président Andrzej Duda s’y est joint
Marche pour la Vie et la famille de Varsovie, 20 septembre 2020.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : Maciej Ławniczak/Life and Family Center, Olivier Bault/Facebook
Le dimanche 20 septembre avait lieu la Marche pour la Vie et la Famille de Varsovie en Pologne, quelques milliers de participants ont défilé dans les rues de la capitale, manifestant leur soutien pour l’enfant à naître, la famille traditionnelle et le droit des parents d'éviter à leurs enfants une éducation sexuelle LGBT dégénérée. Partant de la Plac Zamkowy (Place du château), les manifestants se dirigèrent vers l’église de la Sainte-Croix où ils eurent la messe. Il est à noter que le président de la Pologne, Andrzej Duda, s’est joint à la Marche (une première !), dommage seulement qu’il portât un masque. Était également présent le nationaliste Krysztof Bosak qui avait concouru aux dernières présidentielles.
Andrzej Duda, président de la Pologne, présent lors de la Marche pour la Vie et la Famille,
20 septembre 2020.
La présence du président un bon signe ? Selon LifeSiteNews :
« Nous sommes honorés que le président Andrzej Duda ait accepté notre invitation et ait pris part à la Marche pour la Vie et la Famille », déclara Paweł Ozdoba, le président du Centrum Życia i Rodziny [Centre pour la vie et la famille].
« Nous sommes heureux que les familles polonaises aient pour allié la personne la plus importante du pays », poursuivit-il.
« Nous sommes convaincus que grâce à l’activité politique de Duda, la famille, ainsi que le mariage en tant qu’union de femmes et d’hommes, seront protégés sur plusieurs plans ».
Une manifestation paisible et les forces l’ordre décontractées, selon journaliste Olivier Bault sur sa page Facebook :
J’ai dû voir une dizaine de policiers en tout, c’est dire que la Pologne n’est pas la France. Une petite contre-manifestation LGBT composée de deux personnes : une grand-mère et une jeune fille, entourées de trois policiers et deux membres du service d’ordre de la manifestation qui leur font la conversation pour les empêcher d’embêter les manifestants pro-vie et pro-famille. Ceux-ci, en passant, semblent plus amusés qu’autre chose. Plus loin, trois jeunes gens avec des couleurs LGBT assis sur des marches à deux mètres de policiers debout derrière eux mais qui regardent plus loin, impassibles. Sinon des slogans forts, comme « L’infanticide, un droit de l’homme ? », mais une ambiance joyeuse, calme et détendue. Le caractère catholique de la manifestation est visible, avec des prières au début et à la fin de la marche. Aucun message hostile à l’égard des personnes qui ne partagent pas les opinions ou le style de vie familial de la plupart des manifestants, on est très loin des messages haineux, sectaires et vulgaires que l’on voit souvent dans les manifestations pro-avortement ou pro-LGBT. Seules les idéologies sont attaquées, comme sur cette banderole « L’idéologie du genre est une déviance ». Mis à part le mot « Homophobe » aperçu sur un tee-shirt, en grosses lettres, mais cela ressemblait plus à une moquerie qu’à l’expression d’une phobie réelle. La plupart des messages sont toutefois des messages positifs, pour la vie, pour la famille et pour la Pologne.
« Stop LGBT » – Une initiative citoyenne contre les marches LGBT en Pologne
Jakub Baryła affrontant la première parade « gay » de Płock en Pologne, en 2019. Son geste, superbe par ailleurs, était un acte isolé et n'est pas lié au mouvement « Stop LGBT », bien que tenant sans doute du même esprit.
Par Olivier Bault (Présent) — Photo :
De notre correspondant permanent à Varsovie – Pour être examinée par la Diète polonaise sous forme de projet de loi, une initiative citoyenne doit recueillir au moins 100 000 signatures. Depuis le 18 août, la Fondation Vie et Famille (Fundacja Życie i Rodzina) collecte des signatures pour son projet de loi « Stop LGBT » dont le but est d’interdire dans l’espace public les manifestations qui prétendent remettre en cause la nature du mariage inscrite dans la Constitution polonaise. Celle-ci stipule en effet, à son article 18, que « Le mariage en tant qu’union d’une femme et d’un homme, la famille, la maternité et la parentalité sont protégés et soutenus par la République de Pologne ».
« Il ne suffit plus de se plaindre que le lobby homosexuel va toujours plus loin. Faisons-lui barrage activement ! Nous voulons une Pologne libre de l’idéologie LGBT », peut-on lire à propos du lancement de la collecte de signatures. Sur le site dédié à la pétition, les organisateurs de l’initiative lancent l’appel « Arrêtons la propagande homosexuelle dans nos rues » et présentent cela comme un vote anniversaire pour les cent ans de la victoire contre les bolcheviques. Cette initiative citoyenne fait suite à la campagne agressive de manifestations ouvertement christianophobes, cathophobes du lobby LGBT en 2019 en Pologne. Une campagne haineuse qui a fortement contribué à pousser de nombreuses collectivités locales, couvrant le tiers environ du territoire polonais, à se proclamer libres d’idéologie LGBT ou à adopter une charte des droits de la famille.
Les explications données par les organisateurs de l’initiative « Stop LGBT » ne laissent aucun doute sur le fait qu’ils entendent combattre une idéologie et non pas une catégorie de gens en fonction de leur orientation sexuelle. Le polonais n’ayant pas d’articles (comme les autres langues slaves), des journalistes manipulateurs pourront traduire cela par « Stop aux LGBT », une traduction mensongère déjà relayée sur certains comptes Twitter.
L’épiscopat polonais semble divisé sur cette initiative. Pour collecter des signatures au sortir des messes dominicales, les organisateurs doivent avoir l’autorisation du curé. La conférence épiscopale a informé les diocèses de cette initiative dans une lettre envoyée début septembre, mais sans prendre position. Les archevêques de Varsovie et de Poznań ont de leur côté interdit aux curés de leur diocèse de faciliter la collecte des signatures sur le terrain de leur paroisse.
L’UE veut (encore) sanctionner la Pologne sur la base d’un rapport pro-LGBT et pro-avortement
Par Olivier Bault (Visegrád Post) ― Photo (rognée) : Endzeiter/Pixabay
Union européenne — Jeudi, le Parlement européen adoptait à une large majorité la résolution contre la Pologne qui lui était proposée sur la base d’un rapport de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (Commission LIBE). Ce rapport concernait « la proposition de décision du Conseil relative à la constatation d’un risque clair de violation grave, par la République de Pologne, de l’État de droit ». Fait caractéristique, la Commission LIBE avait choisi de confier la rédaction du rapport à charge contre un pays gouverné par une majorité conservatrice à un socialiste espagnol : l’ancien ministre de la Justice de Zapatero à l’origine du « mariage gay » en Espagne. La rédaction du rapport avait d’abord été confiée, avant les élections européennes de mai 2019, à un travailliste britannique, Claude Moraes. Nous avions déjà dévoilé dans les colonnes du Visegrád Post les coulisses de la préparation de ce rapport et la provenance de son contenu idéologique très marqué à gauche (voir : « Nouveau rapport contre la Pologne au Parlement européen : litanie de reproches et aveu d’impuissance »). À ce titre, il est frappant de voir à quel point le rapport López Aguilar contre la Pologne est, sous bien des aspects — qui vont du profil politique du rapporteur au contenu du rapport en passant par l’approche sélective adoptée pour le rédiger — similaire au rapport Sargentini contre la Hongrie adopté par le Parlement européen il y a exactement deux ans (pour les lecteurs qui lisent l’anglais, voir la comparaison des deux rapports sur la version anglophone du Visegrád Post : « A tale of two very biased reports in the European Parliament: the López Aguilar report on Poland and the Sargentini report on Hungary »).
Le débat sur la Pologne du lundi : les « droits LGBT » ont pris le pas sur l’indépendance de la justice
Le « débat » du lundi 14 septembre qui a précédé le vote du jeudi 17 septembre était lui-même révélateur du combat idéologique mené par la gauche au moyen des institutions européennes. Le mot « débat » est à mettre entre guillemets puisqu’il s’agit d’une suite de courtes interventions préparées à l’avance pour présenter les positions des différents groupes, sans qu’il y ait de place pour un véritable débat qui, de toute façon, n’intéresse pas la majorité au Parlement européen. L’intitulé du débat de lundi était : « Constatation d’un risque clair de violation grave, par la République de Pologne, de l’État de droit — Zones sans LGBTI en Pologne dans le cadre de l’affaire Rete Lenford ». Une petite explication s’impose : l’affaire Rete Lenford ne concerne pas directement la Pologne puisqu’il s’agissait de l’affaire d’un avocat italien qui avait déclaré publiquement qu’il n’embaucherait pas de personnes homosexuelles pour ensuite se défendre en assurant qu’il s’agissait d’une déclaration abstraite. Sur la base de cette affaire, les institutions européennes ont interprété le principe européen de non-discrimination comme s’appliquant aussi aux situations abstraites. En l’occurrence, il s’agit de condamner les collectivités locales polonaises — et de les priver de fonds européens — lorsqu’elles ont adopté une Charte des droits des familles (comprises au sens traditionnel de la famille, conforme à la constitution polonaise) ou même des déclarations ou résolutions pour se dire libres d’idéologie LGBT, ce qui pourrait potentiellement, selon les institutions européennes, les inciter à discriminer les personnes homosexuelles. Exemple et explication sur les premières conséquences de ce procès d’intention ici sur le site de l’ECLJ : « Pologne : le chantage idéologique de la Commission européenne ».
Lire la suiteEurope : baisse du soutien à l’avortement selon un sondage Ipsos Mori
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : prostooleh/Freepik
Ce sont les résultats encourageants d’un récent sondage réalisé par l’agence Ipsos Mori : un nombre croissant de personnes en Europe se déclarent opposées à l’avortement, comme le rapporte le site spécialisé Genethique.org.
L’institut de sondages a interrogé 17 500 personnes dans 25 pays sur cette question et a comparé les chiffres avec ceux du même sondage, mené il y a six ans, en 2014.
La grande majorité (70 %) des personnes interrogées estiment cependant que l’avortement doit être autorisé. Mais globalement, cette proportion a baissé de 2 % depuis 2014.
Particulièrement dans huit pays européens, où le nombre de personnes favorables au « droit à l’avortement » a reculé plus fortement, surtout en Allemagne, en France et en Espagne, pays qui ont connu respectivement une baisse de 9, 6 et 5 points en pourcentage par rapport aux chiffres de 2014.
A l’échelle mondiale, on peut noter un net recul en Turquie et en Afrique du Sud, avec respectivement 15 % et 10 % de personnes en moins en faveur de l’avortement, sur cette même période.
Rappelons que la plupart des pays de l’Union européenne ont légalisé l’avortement avec ou sans période d’attente obligatoire ou conseil.
A l’exception de Pologne et Malte, pays fortement catholiques où des lois limitent toujours l’accès à l’avortement. Fort heureusement.
Les évêques polonais encouragent la création de centres offrant une thérapie réparative
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : www.episcopat.pl
La Conférence des évêques catholiques de Pologne a produit le 28 août un document portant sur le respect à porter aux personnes professant l’idéologie LGBT, la critique nécessaire de ladite idéologie ainsi qu’un encouragement à fonder des centres offrant ce que l’on pourrait qualifier de thérapie réparative à ceux qui le désirent, selon LifeSiteNews :
« L’obligation de respecter les personnes appartenant au mouvement LGBT+ ne signifie pas qu’il faille accepter sans critique leurs opinions », écrivent les évêques.
« Au contraire, cela signifie leur analyse et leur vérification minutieuses à la lumière de la vérité objective sur la sexualité humaine et des principes du bien commun », poursuivent-ils.
« L’idéologie de ces mouvements et leurs revendications sont entachées de nombreuses erreurs préjudiciables à la vie de la société : par exemple, l’accusation de manque de tolérance, derrière laquelle se cache souvent une idéologie niant la différence et la complémentarité naturelle des hommes et des femmes. »
Je dirais plutôt pour ma part que l’idéologie LGBT est entièrement erronée et ne comporte que des erreurs ; quant aux revendications des adhérents de cette idéologie, peu d’entre elles sont justes et parmi ces dernières peu sont pertinentes, car ne relevant pas d’un problème actuel (comme le harcèlement des personnes ressentant une attirance pour les personnes de même sexe).
Des centres d’aide :
Dans la « Position de la Conférence des évêques polonais sur la question LGBT+ », les évêques appellent également à former une assistance psychologique des personnes qui souhaitent « retrouver leur santé sexuelle et leur orientation sexuelle naturelle ».
« Au vu des défis créés par l’idéologie du genre et les mouvements LGBT+, et en particulier en gardant à l’esprit les difficultés, les souffrances et les ruptures spirituelles vécues par ces personnes, il est nécessaire de créer des centres de conseil (également avec l’aide de l’Église ou à travers ses structures) offrant une aide aux personnes qui souhaitent retrouver leur santé sexuelle et leur orientation sexuelle naturelle », écrivent les évêques.
Le document de la Conférence des évêques catholiques de Pologne emploie malheureusement le terme « LGBT+ », néologisme que l’Église n’a jamais utilisé auparavant :
Krystian Kratiuk, de la revue Polonia Christiana, a déclaré dans un courriel à LifeSiteNews que [...] « d’un point de vue conservateur », le document est « généralement bon », mais a un « défaut ».
« Il introduit l’expression “LGBT+” dans les documents officiels de l’Église en Pologne, terme que l’Église n’a jamais utilisé jusqu’à présent », déclare-t-il.
« De plus, il est question de “personnes LGBT+”, ce qui, nous le savons, est un terme créé artificiellement par des militants homosexuels », ajoute Kratiuk [...]
Après l’arrestation en Pologne d’un militant LGBT pour des faits de violence, la gauche s’enflamme
Par Olivier Bault (Visegrád Post) — Photo : asier_relampagoestudio/Freepik
L’agression a eu lieu le 27 juin dernier rue Wilcza à Varsovie. Un groupe de militants LGBT a alors encerclé une fourgonnette de l’organisation pro-vie Pro-Prawo do Życia. Parmi eux, Michał Sz., qui semblait entraîner les autres. Le conducteur de la fourgonnette a filmé l’incident, tandis que le passager est descendu et a cherché à calmer les esprits, les pneus du véhicule ayant de toute façon été crevés par les agresseurs. Un des militants LGBT a cherché à le renverser sans y parvenir, mais il a rapidement été aidé par Michał Sz. qui l’a fait tomber à terre avant de lui assener quelques coups puis de le laisser, repartant accompagné de ses acolytes.
Aujourd’hui, sur la base des vidéos en possession du parquet, Michał Sz. est aussi accusé d’être un des auteurs des dommages causés à la fourgonnette (pneus et bâche de la remorque lacérés au couteau, rétroviseur cassé, plaques d’immatriculation arrachées…), et il a en outre appelé ultérieurement, sur les réseaux sociaux, à commettre d’autres agressions physiques du même type contre la fourgonnette de Pro-Prawo do Życia.
Comme nous l’expliquions en mai dernier sur le Visegrád Post à propos des agressions qu’ont à subir régulièrement les militants de Pro-Prawo do Życia :
« Ce qui a énervé les agresseurs, ce sont les inscriptions sur la fourgonnette dans le cadre d’une campagne contre la pédophilie et contre l’imposition dans certaines grandes villes dirigées par les libéraux de la Plateforme civique (PO), dont Varsovie, des Standards pour l’éducation sexuelle en Europe de l’OMS, avec notamment sur le côté du camion les mots suivants, écrits en lettres majuscules :
Qu’est-ce que le lobby LGBT veut enseigner aux enfants ?
- La masturbation à 4 ans,
- Le consentement au sexe à 6 ans,
- Les premières expériences sexuelles et l’orgasme à 9 ans »
Des inscriptions que la justice polonaise a refusé d’interdire au motif que « les informations présentées sur ce panneau et concernant l’éducation sexuelle ne sont pas fausses puisqu’elles proviennent de la matrice de l’éducation sexuelle élaborée par le bureau régional de l’OMS pour l’Europe et le BZgA » et qu’« il est de notoriété publique que le mouvement LGBT est favorable à l’éducation sexuelle selon les standards de l’OMS » (jugement du tribunal de Gdańsk prononcé en 2019, quand le juge a ordonné le retrait provisoire de plusieurs banderoles en attente d’un jugement définitif face à une plainte déposée par des organisations LGBT, tout en autorisant la Fondation Pro-Prawo do Życia à continuer de déployer les banderoles portant l’inscription ci-dessus).
Lire la suiteLes militantes LGBT qui ont profané une statue du Christ à Varsovie arrêtées
Statue du Christ portant la croix devant l’église de la Sainte-Croix dans la rue Krakowskie Przedmieście, à Varsovie en Pologne.
Par Olivier Beault (Présent)
De notre correspondant permanent à Varsovie – Dans la nuit du 28 au 29 juillet, trois militantes du mouvement LGBT grimpaient sur une statue du Christ portant la croix située devant l’église de la Sainte-Croix dans la rue Krakowskie Przedmieście à Varsovie, non loin du palais présidentiel et du centre ancien. Cette profanation avait fait réagir jusqu’au premier ministre Mateusz Morawiecki qui avait parlé de « barbarie ». Les trois jeunes femmes avaient masqué le visage du Christ à l’aide d’un foulard portant le symbole anarchiste, elles avaient accroché un drapeau LGBT à la statue et posé devant le socle une plaque avec des mots vulgaires à l’intention des « ignorants ». On peut supposer que dans les esprits « éclairés » de ces trois militantes les « ignorants » sont les croyants. Elles avaient ensuite pris des photos avant de les publier sur les médias sociaux accompagnées de revendications de leur droit à provoquer.
L’insulte aux sentiments religieux étant un délit en Pologne, les trois militantes ont été arrêtées mardi par la police pour être interrogées avant d’être libérées à l’issue de leur garde à vue. Leur arrestation fait hurler les médias de gauche en Pologne, qui crient une fois de plus à la dictature. Curieusement, ces mêmes médias n’avaient rien trouvé à redire en juillet 2015 lors de l’arrestation par la police, sous les gouvernements des libéraux, d’une jeune femme qui avait jeté une tête de porc devant une mosquée nouvellement construite à Varsovie. Le délit est pourtant le même : insulte aux sentiments religieux, même si la femme en question avait expliqué son geste par une déception amoureuse concernant son petit ami musulman, tandis que les trois militantes LGBT du Collectif Stop aux Bêtises (Kolektyw Stop Bzdurom) revendiquent le caractère idéologique de leur profanation.
Un eurodéputé du PiS, Adam Bielan, ayant souligné le parallèle entre les deux affaires, le site d’information de gauche Oko.press explique doctement que la comparaison ne vaut pas raison puisque le geste de 2015 visait une minorité tandis que celui commis il y a quelques jours est le fait d’une minorité « discriminée » contre la majorité et sa culture dominante. Dans le premier cas, l’arrestation de la coupable était donc souhaitable, car il s’agissait d’un acte haineux, mais dans le deuxième l’arrestation des coupables serait caractéristique d’un régime autoritaire et homophobe.
Des militants LGBT profanent une statue du Christ à Varsovie
Statue du Christ à Varsovie, en Pologne.
Par Olivier Beault (Présent) — Photo : ddouk/Pixabay
« En Pologne, nous ne commettrons pas les erreurs de l’Occident. Nous voyons tous à quoi mène la tolérance vis-à-vis de la barbarie. La tolérance implique aussi la réciprocité*. Sans respect des idéaux de la majorité, les minorités, au lieu de gagner le soutien des gens, ne se font que des ennemis. » C’est en ces mots que le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a réagi à la nouvelle de la profanation par des militants LGBT d’une statue du Christ en plein centre de Varsovie. Une figure du Christ portant la croix d’autant plus symbolique aux yeux des habitants de la capitale polonaise à l’approche de la date anniversaire du 1er août qu’elle était tombée au moment de la défaite de l’Insurrection de Varsovie d’août-septembre 1944. Elle était alors restée à terre, le bras du Christ dirigé vers le Ciel avec, visible, la sentence latine « Sursum corda » (Élevons les cœurs). Les militants LGBT prenant part à la profanation ont grimpé sur cette statue pour y accrocher un drapeau LGBT et mettre un foulard avec le symbole anarchiste sur le visage du Christ, avant de prendre des photos qu’ils ont publiées sur les réseaux sociaux en revendiquant leur droit à provoquer.
Le parquet a été saisi par le ministère de la Justice, l’insulte aux sentiments religieux étant un délit en Pologne même si c’est rarement puni par les tribunaux.
Profanateurs LGBT à l'œuvre.
*La vraie tolérance n’est pas exactement cela, elle n’est pas forcément réciproque, dans le sens que quelqu’un peut tolérer un autre qui fait le mal, par contre il serait erroné de dire qu’un individu malfaisant devrait aussi tolérer une personne faisant le bien, vu que cette dernière n’est pas passible de tolérance, mais digne de louanges. Ce que je veux dire, c’est qu’il n’y a que le mal qui peut être toléré et que le bien, lui, doit être honoré. — A. H.