Robert F. Kennedy Jr. s’engage à rétablir des politiques pro-vie
Robert F. Kennedy Jr.
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr/Wikimedia Commons
Lorsque le président élu Donald Trump a nommé Robert F. Kennedy Jr. au poste de secrétaire au département de la santé et des services sociaux (HHS), le nommant à un poste important où sont élaborées des politiques de soins de santé significatives liées à l’avortement et aux questions pro-vie, les Américains pro-vie étaient préoccupés par sa position sur l’avortement.
Mais M. Kennedy a assuré aux sénateurs, lors de multiples réunions au Capitole aujourd’hui, qu’il veillera à ce que le président Trump rétablisse une série de politiques pro-vie qui sauveront les bébés de l’avortement.
Dans un message publié sur X, le sénateur pro-vie Josh Hawley du Missouri a détaillé les politiques pro-vie dont Kennedy l’a assuré qu’elles seraient remises en place après l’investiture de Trump en tant que président.
« Aujourd’hui, j’ai pu m’asseoir avec @RobertKennedyJr — nous avons eu une discussion de fond sur les soins de santé américains et ses plans pour affronter Big Pharma. Nous avons également eu une bonne discussion, en profondeur, sur les politiques pro-vie au HHS », a déclaré Hawley.
Lire la suiteBiden réautorise le financement des promoteurs internationaux d’avortements
Joe Biden.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr/Wikimedia Commons
Le douteux président des États-Unis a abrogé hier la « politique de Mexico » qui empêchait les organismes internationaux promouvant ou pratiquant l’avortement de bénéficier des subsides fédéraux. Cette politique, précédemment réinstaurée et élargie par Donal Trump, avait soustrait aux griffes des promoteurs de la culture de mort environ 7,3 milliards de dollars. Selon The Epoch Times :
Le président Joe Biden a signé le 28 janvier un mémorandum présidentiel annulant l’interdiction du financement américain des organisations internationales à but non lucratif qui fournissent des conseils ou des orientations en matière d’avortement.
Le président Donald Trump avait rétabli et étendu cette interdiction, connue sous le nom de « politique de Mexico », dès les premiers jours de son mandat en 2017. Elle avait été précédemment annulée par les présidents Barack Obama et Bill Clinton.
Cette politique a été annoncée pour la première fois en 1984 sous l’administration Reagan et a été annulée et rétablie selon la ligne des partis depuis. Cette politique exige des organisations non gouvernementales qu’elles certifient qu’elles ne « pratiqueront pas ou ne promouvront pas activement l’avortement comme méthode de planification familiale » si elles veulent bénéficier de l’argent du contribuable américain pour des initiatives de santé mondiale.
La politique de Mexico n’interdisait malheureusement pas la promotion de la contraception. Mais maintenant ce sera pire…
Plus de 73 millions avortements ― des enfants à naître tués ― auraient été pratiqués chaque année dans le monde entre 2015 et 2019, selon l’OMS, rapporte The Epoch Times…
Hommage à Trump pour ses accomplissements
Donald Trump, lors de la Marche pour la Vie à Washington en 2020, premier président américain à participer en personne à la marche.
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Jim Hale/LifeSiteNews
« Un bon arbre ne peut produire de mauvais fruits, ni un mauvais arbre produire de bons fruits. Tout arbre qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. Vous les reconnaîtrez donc à leurs fruits. » (Mt 7 : 18-20)
Oui, je rends hommage à ce personnage honni par les médias (qui nous honnissent aussi…) pour ses accomplissements dans le domaine de la protection de la vie à naître, de la famille, de la nation et du christianisme.
Sans doute que beaucoup trouvent à redire sur lui, à cause entre autres des bobards qu’ont répandus les gros médias et de leurs omissions, sur sa vie personnelle et ses opinions passées (il était pro-avortement autrefois), sur son parler et sa manière, et enfin, sur certaines de ses politiques.
Mais un nombre appréciable de personnes ont vu en lui, certes non un idéal, mais un refuge face à Hilary Clinton en 2016 et à Joe Biden en 2020. Si vous voulez critiquer Trump, il faut le comparer, dans la mesure du possible, à ses deux opposants des deux dernières élections américaines.
En outre, plus de 74 millions d’Américains ont voté pour cet homme : Donald J. Trump. C’est un record pour un deuxième mandat dans l’histoire des États-Unis.
Certes, on peut par exemple lui reprocher de s’être plié à l’exercice de mascarade du covid-19, comme la plupart des dirigeants dans le monde. Mais aurait-il pu affronter l’hystérie générée et propagée par les médias libéraux, lui qui était toujours à deux doigts de se faire destituer, sort près duquel il est passé pour deux motifs grotesques : le premier, qui rentre tout à fait dans la catégorie décrite par le néologisme si médiatique « théorie du complot », d’interférences russes dans les élections de 2016 en faveur de Donald Trump (comme quoi il n’y a que Trump pour tricher, selon les démocrates…) ; le second, avoir incité l’« attaque » du Capitole le 6 janvier 2021, alors qu’il y a des doutes très raisonnables quant à la cause de cet incident ― du reste, c’est aux détracteurs de fournir des preuves sérieuses et non des suppositions nébuleuses. Mais certains, souscrivant au mythe de la « pandémie » qui paralyse le monde, blâment précisément Trump pour n’avoir pas assez confiné…
Cependant, il a produit de bons fruits, et même d’excellents fruits, durant les quatre années de son mandat de président des États-Unis, et il serait injuste de les ignorer : Trump a été l’un des présidents américains les plus pro-vie de l’histoire, et ce, malgré la féroce opposition qu’il a rencontrée chez les démocrates et les médias libéraux, notamment, et la corruption de l’État américain ; s’il a produit des fruits pourris, on peut espérer qu’ils n’auront pas gâté ceux qui étaient sains. Une chose est certaine, il demeurera dans l’Histoire.
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