Publicités dans les rues de Vancouver : n’avoir qu’un seul enfant ce serait les « aimer »
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Des affiches publicitaires faisant la promotion de l’enfant unique, voire des familles sans enfant, ont fait leur apparition à Vancouver, en Colombie-Britannique, et ses environs. Prenons un exemple — la photographie d’un bébé souriant sous laquelle on peut lire : « Le plus beau cadeau que vous puissiez offrir à votre premier enfant est de ne pas en avoir un autre » ; sur une autre : « Nous avons choisi d’en avoir un ! » ; ou encore : « Nous avons choisi de ne pas avoir d’enfant ! ».
Explicitement, l’objet de cette campagne est de convaincre les jeunes gens de ne pas avoir d’enfant. Raison invoquée ? Sauver la planète. Ces publicités ont en effet été payées par un organisme nommé Une planète, un enfant (One Planet One Child). Le but avoué de ce groupe est de changer la mentalité de la société afin que celle-ci adopte une « norme de petite famille ». En effet, ce groupe croit que l’humanité est bien trop nombreuse. Les membres de ce groupe s’activent afin de diviser par plus de deux la population mondiale en un siècle : d’un total de 7,8 milliards d'hommes aujourd’hui, ce groupe malthusien contemple le chiffre de moins de 3 milliards dans 100 ans. Sur le site internet de ce groupe, celui-ci annonce qu’il a payé des campagnes promotionnelles similaires dans le Minnesota et le Colorado, et qu’il planifie de faire de même prochainement dans d’autres villes américaines et canadiennes.
Le taux de fécondité de remplacement sain est de 2,1 [minimum plutôt, en dessous de ça, c’est le dépeuplement*]. Le taux de fécondité mondial se situe actuellement à 2,4. Cependant, des chercheurs pensent que le taux de fécondité mondial est en baisse, et estiment que celui-ci passera sous la barre des 1,7 d’ici 2100. Toujours selon ces chercheurs, vingt-trois pays devraient connaître une baisse de plus de 50 % de leur population. Selon ces mêmes chercheurs, cette baisse drastique de leur population entraînerait une crise économique, ces pays devenant incapables de soutenir leurs programmes de sécurité sociale. De plus, selon ces mêmes chercheurs, la population active deviendrait insuffisante par rapport à la population retraitée, nécessitant de repousser l’âge de la retraite — de 8,4 ans d’ici 2050 selon les prévisions de ces chercheurs. D’après ces chercheurs, le désastre économique serait si imminent dans certains pays, comme la Hongrie, le Danemark, l’Italie, et Singapour, que ces pays ont mis en place des mesures pour encourager les couples à avoir plus d’enfants, et non moins.
Lire la suiteLa Chine recourt-elle à l’avortement et à la stérilisation forcés pour exterminer une minorité ethnique ?
Par Steven Mosher (LifeSiteNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Pikist
En tant que seul témoin occidental de la brutale politique de l’enfant unique du parti communiste chinois (PCC), j’applaudis lorsqu’elle prit fin en 2016.
Mais ce que fait le PCC maintenant pour réduire la natalité des minorités ouïghoure et kazakhe dans la partie occidentale de la Chine est sans doute pire. Bien que l’application de cette politique sociale soit identique à celle de 1979, dont les mesures comprenaient l’avortement et la stérilisation forcés, pratiques horrifiantes que je décrivis pour la première fois en 1980 (pratiques que le Tribunal de Nuremberg avait qualifiées de crimes contre l’humanité), il y a ici une différence saisissante : ces pratiques ne sont imposées qu’aux minorités ethniques, à savoir les Ouïghours turcophones de la province du Xinjiang.
Oui, vous avez bien lu. Ces dernières années, alors que les dirigeants chinois encouragent les femmes chinoises de l’ethnie majoritaire han à avoir plus d’enfants, ils ordonnent aux femmes ouïghoures d’en avoir moins. Des centaines de milliers de femmes ouïghoures ont été contraintes à avorter, à se faire stériliser, ou à porter un stérilet, afin de réduire la natalité ouïghoure. Celles qui résistent sont stérilisées de force et condamnées à des camps de concentration.
Cette nouvelle politique du parti communiste chinois est en fait un génocide, bien que d’une façon plus lente : la Chine n’extermine pas le peuple ouïghour du jour au lendemain, par exemple en l’enfermant dans des chambres à gaz. Mais, en empêchant la prochaine génération de naître, elle parviendra à la même fin : une réduction considérable de cette population ancienne, qui pourra être alors plus facilement dispersée et assimilée.
Jusqu’à récemment, nous n’avions que des comptes rendus anecdotiques de cette nouvelle campagne de régulation des naissances. Par exemple, une femme ouïghoure nommée Mihrigul Tursun témoigna en 2018 qu’elle et d’autres femmes dans un camp de concentration chinois furent chimiquement stérilisées. Une autre ancienne détenue, Rakhima Senbay, déclara s’être fait poser un stérilet contre sa volonté (Washington Post, 5 octobre 2019). Une troisième, Zumrat Dawut, dut payer une lourde amende et se faire stériliser après avoir eu un troisième enfant (Washington Post, 17 novembre 2019).
Jusqu’à présent, nous ne connaissions pas avec certitude l’étendue et l’ampleur de l’application de cette nouvelle politique menée par le gouvernement central — le chercheur Adrian Zenz vient de publier une enquête qui répond à ces questions.
Maintenant, nous savons maintenant que la campagne de régulation des naissances en cours dans le Xinjiang est encore plus coercitive que celle imposée depuis des décennies à la majorité de la population chinoise han. Les documents du gouvernement chinois obtenus par Dr Zenz indiquent que la sanction pour infraction au règlement sur la régulation des naissances est l’internement dans l’archipel des camps de concentration du Xinjiang. Aussi sévère que fût la campagne précédente, les contrevenants étaient soumis à de fortes amendes voire à la stérilisation, mais pas à de longues peines de prison. Les femmes ouïghoures le sont.
Lire la suiteLa Chine communiste ment-elle sur son nombre de naissances ? Elle a toutes les raisons de le faire…
Par Steven Mosher ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 22 janvier 2020 (LifeSiteNews) ― Le Bureau national des statistiques de Chine vient d’annoncer que 14, 65 millions de bébés sont nés en Chine l’année dernière. Il a également affirmé que la population de la Chine a continué de s’accroître, atteignant 1,4 milliard en fin de l’année 2019, depuis les 1, 39 milliards de l’année précédente.
Les deux affirmations sont probablement fausses. Le nombre réel de naissances est plus bas, probablement beaucoup plus. Quant à la population du pays le plus peuplé de la planète, elle n’a pas non plus seulement cessé de croître, mais elle peut en fait être en train de diminuer.
Alors, pourquoi le Parti communiste insiste-t-il pour gonfler les chiffres ?
Parce que faire autrement reviendrait à admettre que l’une de ses politiques économiques emblématiques des quarante dernières années, la politique de l’enfant unique, pourrait avoir compromis fatalement l’avenir de la Chine. Pendant des décennies, le Parti a justifié ses politiques brutales de limitation des naissances, qui comprenait l’arrestation, l’emprisonnement et l’avortement forcé de dizaines de millions de femmes, comme condition préalablement nécessaire à la croissance économique. « La réglementation stricte des naissances est le seul moyen de sortir de la pauvreté », été plus ou moins la déclaration du Parti.
Mais alors que le Parti célébrait l’élimination de 400 millions d’êtres humains, un hiver démographique descendit lentement sur le pays qu’il a mal gouverné. La population chinoise vieillit maintenant plus rapidement que n’importe quelle population de l’histoire de l’humanité, son taux de natalité est en chute libre et sa croissance économique future est en péril.
L’augmentation artificielle des chiffres de naissances et de la population n’est rien de plus que l’acharnement du Parti à cacher ses échecs et échapper à sa responsabilité.
Bien sûr, même si la revendication officielle de 14, 65 millions de naissances en 2019 était vraie, ce serait encore le plus faible nombre de naissances depuis 1961, une époque où la Chine était en proie à la pire famine de l’histoire de l’humanité. Les communes populaires étaient anéanties, les récoltes avaient été très mauvaises et des centaines de millions de Chinois moururent de faim. De 1960 à 1962, période que le Parti appelle aujourd’hui les « trois années difficiles », on estime que 42, 5 millions de personnes sont mortes de faim. Difficile, en effet.
Lire la suiteElon Musk: «L’effondrement de la population» est le «plus grand problème» auquel le monde est confronté
Elon Musk, PDG de Tesla.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
Et quelles sont certaines causes qui devraient être pointées du doigt ? L’avortement, environ 50 millions d’avortements (connus) en 2018, la contraception, le divorce et le concubinage (les familles décomposées et recomposées ne sont pas favorables à la natalité). D’après LifeSiteNews, Elon Musk, PDG de la compagnie Tesla, dénonce l’implosion démographique :
Le « plus grand problème » auquel le monde est confronté n’est pas l’explosion de la population, mais « l’effondrement démographique », a déclaré le PDG de Tesla, le milliardaire Elon Musk.
M. Musk émit ce commentaire lors d’un débat en direct avec Jack Ma, président d’Alibaba Group Holding Ltd., lors de la World Artificial Intelligence Conference le 29 août à Shanghai.
Lorsque Ma fit une réflexion sur le faible taux de natalité en Chine, qui avait autrefois une politique de l’enfant unique, mais qui a maintenant une politique de deux enfants, Musk acquiesça qu’il y avait un problème de « taux de natalité ».
« La plupart des gens pensent que nous avons trop de gens sur la planète, mais en fait c’est une vision dépassée, » a déclaré Musk. [Une vision qui n’a en fait jamais été vraie.]
« En assumant que l’intelligence artificielle est correcte, nous supposons qu’il y a un avenir favorable avec l’AI [un avenir favorable ne dépendra sûrement pas de cet outil, qui n’est par ailleurs pas intelligent, qui n’apportera des bienfaits que s’il est manié à bon escient], je pense que le plus gros problème auquel le monde sera confronté dans les 20 ans à venir est l’effondrement démographique, » a-t-il poursuivi.
« L’Effondrement : Je tiens à le souligner. Le plus grand problème dans les 20 ans à venir sera l’effondrement de la population, pas l’explosion, l’effondrement », a-t-il ajouté.
[...]
Dans un tweet de juillet 2017, Musk a noté que la population mondiale « accélère sa chute vers l’effondrement, mais peu de gens semblent le remarquer ou s’en soucier ».
Son commentaire se rapportait à un article du New Scientist, datant de novembre 2016, intitulé « The world in 2076: The population bomb has imploded » (Le monde en 2076 : La bombe démographique a implosé) qui prévoyait un déclin déterminé de la population mondiale au cours des 60 prochaines années, la moitié des pays du monde ayant des taux de fécondité inférieurs au taux de remplacement. Le taux de fécondité de remplacement est de 2,1 enfants par femme. La plupart des pays développés se situent bien en deçà de ce chiffre.
Si je suis en vie à ce jour, c'est parce que ma mère chinoise a enfreint la loi dans son pays pour me mettre au monde
Par Lisa Smiley de Bound for Life - traduit par Campagne Québec-Vie
Il y a seulement quelques semaines que le parti communiste chinois annonçait un changement dans sa politique de l'enfant unique, qui devient une politique permettant deux enfants.
Bien que cette décision réponde à des attentes, cette répression contraignant le planning familial ne sera que relativement amoindrie par ce changement. Mettre fin à cette politique ne ramènera pas les vies perdues.
Les parents de Lisa avec quatre de leurs filles, en Chine
Pendant environ quarante ans, le régime chinois a ordonné des stérilisations forcées et des avortements sur des millions de femmes souhaitant avoir plus d'un enfant.
Le ministère de la santé chinois a officiellement reconnu le nombre de 330 millions d'enfants avortés depuis 1980, la mise en place de la politique. Bien souvent, les femmes découvertes enceintes et ayant déjà un enfant sont tirées de leur domicile, battues et contraintes à avorter par le planning local.
Lire la suiteLes Chinois : 40 millions de célibataires n’auront plus qu’à se partager les femmes
Par Reggie Littlejohn de Women's Rights Without Frontiers - traduit par Campagne Québec-Vie
Le China Daily a annoncé avec entrain les gains économiques attendus de la mise en œuvre de sa nouvelle politique autorisant deux enfants par couple : une augmentation de la population active et du PIB, aussi bien qu’une réduction de la part en pourcentage des personnes âgées. Toutefois, les publications officielles n’affirment pas que la nouvelle politique de deux enfants par couple, compense l’autre grand désastre démographique provoqué par l’ancienne politique d’enfant unique : la disparité du genre entre homme et femme.
La nouvelle politique de deux enfants par couple ne fera que peu ou rien pour améliorer le déséquilibre du genre, difficile à résoudre, provoqué par la politique d’enfant unique. D’abord, qu’en-est-il des dizaines de millions d’hommes qui ne peuvent pas actuellement se trouver une femme? Les filles qui naissent maintenant ne seront pas en âge de se marier pour des décennies. Ensuite, élever des enfants en Chine est très cher et plusieurs couples prennent également soin des parents des deux côtés. Ceux dont le premier enfant est un garçon pourront choisir de ne pas avoir un second enfant. Ceux dont le premier enfant est une fille pourront choisir d’avoir un second enfant mais plusieurs avorteront si ce second enfant s’annonce être aussi une fille. Les deuxièmes filles sont extrêmement vulnérables au gynocide en Chine. Ceci ne changera pas avec la politique de deux enfants par couple.
Lire la suiteSous la politique chinoise des deux enfants, il y aura encore quotidiennement des centaines de femmes en pleurs
Feng Jianmei, 23 ans, couchée sur un lit d'hôpital, avec le cadavre de sa fille à naître sur une feuille de plastique à côté d'elle. C'était en 2012.
Par Nancy Flanders de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
La Chine annonçait jeudi dernier que le pays mettait fin à sa «Politique de l’Enfant Unique», vieille de 35 ans. La politique restreignait les couples urbains à n’avoir qu’un seul enfant et les couples ruraux à au plus deux enfants. Toutefois, ce n’est pas la première fois qu’une telle annonce est faite de mettre fin à la politique strictement appliquée, et les faits démontrent que ce nouveau changement ne terminera pas les outrageuses violations de droits humains en Chine.
Sous la politique révisée, le gouvernement chinois dit qu’il permettra à tous les couples urbains d’appliquer pour un permis d’avoir un deuxième enfant après en avoir eu un premier. Comme pour la révision de 2013 à la politique de l’enfant unique - qui allouait aux couples ayant un enfant, le privilège d’un deuxième - les parents devront passer les étapes d’application pour obtenir un permis de naissance. En plus, les couples devront sans doute avoir encore à vivre certaines restrictions, âge, type de famille, et résider dans des endroits désignés avant d’obtenir le permis de naissance.
Lire la suitePère de quatre enfants, un chinois se suicide; en cause, une amende imputable à la politique de l'enfant unique, depuis lors son enfant est admis à l'école
Par Ted Baklinski de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
WANTUN, Chine - Un fermier, père de quatre enfants résidant de la province de Guizou du sud-ouest de la Chine, s'est ôté la vie suite à une amande avoisinant les 3 200 € délivrée par le planning familial, alors qu'il tentait de scolariser son enfant, les faits ont été rapportés par la presse britannique.
Wang Guangrong, 37 ans, a outrepassé la politique rigoriste mise en place par le régime, qui, malgré un assouplissement dans les zones rurales, continue d'imposer des pénalités financières très lourdes, et contraint à l'avortement ou à la stérilisation.
La veuve de Wang s'est exprimée par la voie du Daily Express, exprimant l'incapacité du couple à recouvrir une telle somme, son mari pris donc la décision fatale dans l'espoir d'une indulgence de la part des autorités à annuler sa dette.