La Cour suprême d’Alaska privée de la même somme que celle dont elle interdisait la coupe dans le financement de l’avortement
Le gouverneur d'Alaska, Mike Dunleavy.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo :
L’Alaska s’était voté une loi qui limitait le financement de l’avortement sur les deniers publics aux avortements « médicalement nécessaires ». Planned Parenthood of the Great Northwest intenta un procès contre cette loi et le gagna devant la Cour suprême de l’État. Le gouverneur Mike Dunleavy, en retours, retira au budget de la Cour suprême l’équivalent de la somme dont celle-ci refusait la coupe dans le financement de l’avortement, ou 334 700 $. Maintenant, l'American Civil Liberties Union (ACLU), organisme proavortement, poursuit en justice la décision, car ce geste représenterait une ingérence dans la séparation des pouvoir. Par contre, le jugement de la Cour suprême, lui, tient typiquement de l’activisme judiciaire, car comme le fait remarquer le seul des quatre juges à s’être opposé à ce jugement, le juge en chef Craig Stowers, d'après LifeSiteNews :
Déterminer ce qui est « médicalement nécessaire » ou non relève de la prérogative légitime du législateur, a-t-il dit, en particulier en ce qui concerne l'allocation de l'argent limité des contribuables. « Rien dans la clause d'égalité de protection de l'Alaska n'oblige l'État à subventionner les avortements non « médicalement nécessaires »* pour les femmes admissibles au Medicaid simplement parce qu'il leur fournit les soins médicaux nécessaires », a écrit Stowers.
*Guillemets rajoutés. ― A. H.
Surprenante victoire de David Daleiden contre Planned Parenthood
David Daleiden, fondateur du Center for Medical Progress.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : American Life League
David Daleiden, est un journaliste du Center for Medical Progress (CMP), impliqué dans les enquêtes menées par cet organisme dans le trafic d’organes d’enfants avortés dont l’organisme Planned Parenthood est l’un des bénéficiaires.
Le juge William Orrick III, dans son jugement provisoire auquel celui définitif devrait être semblable, a fait baisser les réclamations de Planned Parenthood de vingt millions de dollars à moins de cent mille. Remarquez que malgré le fait que ce juge ait été un donateur de Planned Parenthood, il a déchargé les journalistes poursuivis d’une bonne partie des accusations lancées contre eux. Extrait de LifeSiteNews :
... un juge fédéral de San Francisco a indiqué son intention de réduire de façon décisive la poursuite de Planned Parenthood contre le Center for Medical Progress, pour la prise de vidéos cachées documentant la vente opérée par Planned Parenthood de parties de corps de fœtus avorté.
Dans sa décision provisoire, demandant aux parties adverses de la traiter comme si elle était essentiellement définitive, le juge William Orrick III a rejeté l'accusation calomniatrice de Planned Parenthood à l'encontre des journaliste du CMP, dont David Daleiden, d'avoir tenté de provoquer des « menaces » et de la « violence » en publiant leurs vidéos discrètement filmées.
Le juge Orrick a écrit qu'il était « enclin à exclure de l'affaire tous les dommages-intérêts qui découlent des réactions de tiers à la diffusion des enregistrements vidéo en tant que dommages-intérêts inadmissibles et interdits par le premier amendement en l'absence d'une action en diffamation. » Le juge Orrick n'a laissé en place que des « dommages-intérêts pour enquêtes intrusives » dans l'espace de Planned Parenthood et pour l'« amélioration des mesures de sécurité d'accès pour les conférences et les installations », ainsi que des dommages-intérêts nominaux et légaux.
David Daleiden, fondateur de CMP, n’hésite pas a désigner la partie adverse avec des mots sans détour : « Planned Parenthood est un syndicat du crime, parrainé par le gouvernement, qui vend des pièces de corps de bébé comme les gadgets d'une chaîne de montage. »
Subjectivisme journalistique des médias : « Unplanned, un tissu de mensonges »
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Maik Meid/Flickr
La pression médiatique ne se relâche pas sur le film Unplanned. Malgré la campagne médiatique et politique contre les cinémas Guzzo qui diffusent Unplanned au Québec, peu de gens se sont mobilisés contre la projection de ce film [...]
Isabelle Hachey de La Presse en rajoute une couche aujourd’hui et intitule sans ambages son article sur Unplanned « Un tissu de mensonges ». Elle reprend les critiques (peut-être fondées) à l’égard du témoignage d’Abby Johnson. L’ennui c’est que son article est uniquement à charge et qu’il ne reprend que les arguments des partisans proavortement sans jamais ne fût-ce qu’évoquer les réponses d’Abby Johnson aux diverses accusations.
Puisque l’information n’est pas facile à obtenir en français, voici notre traduction de la notice Wikipédia sur Abby Johnson uniquement disponible en anglais, elle comprend des éléments que Mme Hachey aurait dû relater. Nous avons aussi précisé, résumant des articles de presse sourcés, quelques points comme le 3 % que représenteraient les avortements pour Planned Parenthood ou la nature des documents produits par Planned Parenthood pour affirmer qu’aucun avortement du type décrit par Abby Johnson n’aurait eu lieu le jour donné.
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Jeunesse
Abby Johnson a grandi à Rockdale, au Texas. Elle est diplômée de la Rockdale High School. Elle a obtenu un baccalauréat ès sciences en psychologie de la Texas A and M University et une maîtrise ès arts en conseil de la Sam Houston State University [2].
Emploi à Planned Parenthood
Bien qu’élevée dans une famille conservatrice opposée à l’avortement, Johnson a commencé à faire du bénévolat pour Planned Parenthood après avoir vu leur stand à une foire du bénévolat dans son université [3]. Elle dit n’avoir jamais entendu parler du groupe auparavant et ne pas avoir su qu’on y pratiquait des avortements et que Planned Parenthood lui a dit alors qu’ils voulaient réduire le nombre d’avortements [3]. Johnson y a fait du bénévolat en 2001 et a accédé par la suite au poste de directrice des services communautaires. Se disant alors « extrêmement pro-choix », elle a travaillé pendant huit ans à la clinique Planned Parenthood de Bryan, au Texas, escortant les femmes de leur voiture à la clinique et finissant par en occuper le poste de directrice [4]. Johnson a régulièrement rencontré des militants de la Coalition pour la vie [Coalition for Life] (désormais connue sous le nom de 40 Jours pour la vie), un groupe local pro-vie qui manifestait devant la clôture de la clinique et a décrit le harcèlement généralisé du personnel de la clinique par ces activistes antiavortement [5]. Décrivant des menaces de mort proférées contre elle-même et sa famille, elle a déclaré : « C’est très effrayant, ce groupe de personnes qui prétendent être ces guerriers de la prière pacifiques, ou peu importe comment ils s’appellent, c’est ironique que certains envoient des menaces de mort. »[5] La clinique de Planned Parenthood a nommé Johnson comme employée de l’année en 2008 [5].
Lire la suiteLe film pro-vie Unplanned sera diffusé par Guzzo au Québec : réaction pro-avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Capture d'écran de la bande annonce d'Unplanned sur YouTube.
Le film pro-vie Unplanned devant être montré dans cinq cinémas Guzzo au Québec, à partir du 12 juillet, l’industrie de l’avortement et les groupes pro-avortement s’agitent parce que ce film montre divers aspects tragiques ou peu ragoûtants de l’avortement, créant donc le risque d’une augmentation de partisans pro-vie. À vrai dire, ils nous qualifient de démagogues, de menteurs, de manipulateurs, de violents, d’irrationnels, etc.
Ces accusations ont été formulées sous la forme d’une lettre ouverte de Véronique Pronovost, doctorante en science politique à l’UQAM et membre du chantier sur l’antiféminisme du Réseau québécois en études féministes (ouf !), lettre portant le titre un tantinet alarmant « Les risques de la normalisation de la rhétorique anti-choix » qui a été signée par divers groupes pro-avortement (dont Québec solidaire et la FFQ) et publié dans La Presse.
Précisons avant de continuer, que le film Unplanned raconte la conversion d’Abby Johnson, d’après le récit qu’elle en a fait dans un livre, de directrice d’avortoir de Planned Parenthood à directrice d’un organisme pro-vie. Il paraît que Cinémas Guzzo prévoirait traduire le film en français.
Parce que le député fédéral pro-vie Brad Trost et l’actrice jouant le rôle d’Abby Johnson dans le film, Ashley Bratcher, disent sur Twitter que ce film aidera les Canadiens à comprendre dans le monde de l’avortement, notamment dans les avortoirs, les signataires de la lettre ouverte affirment que le film est déjà utilisé comme argument pour le soutien à la « création de lois restreignant le droit à l’avortement au Canada ». Remarquez que l’avortement, ce meurtre abominable, ne saurait être un droit.
Lire la suiteLa pétition de soutien à Guzzo et au film Unplanned atteint presque 1000 signatures
Scène du film Unplanned
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Image : Capture d'écran de la bande-annonce sur YouTube
La pétition de Campagne Québec-Vie, en soutien au propriétaire de Cinémas Guzzo, Vincenzo Guzzo, et au film pro-vie Unplanned que celui-ci projette de montrer en salle, atteint presque mille signatures, ou 856.
La pétition « Monsieur Guzzo, nous voulons Unplanned ! » a été lancée jeudi dernier, alors que les nouvelles annonçaient que M. Guzzo publiquement se disait intéressé par ce film et vouloir le faire projeter dans ses cinémas.
Les gros médias présentaient aussi l’affaire plutôt négativement, laissant largement le crachoir aux divers partisans de l’avortement, dont des membres de Planned Parenthood, industrie de l’avortement directement concernée par ce film qui raconte la conversion d’Abby Johnson, ancienne directrice d’un avortoir de cet organisme, puis directrice du mouvement pro-vie And Then There Were None qui a pour but d’aider les travailleurs du domaine de l’avortement à le quitter. Le film Unplanned a rencontré de nombreuses oppositions aux États-Unis et se bute à une importante résistance au Canada.
On apprenait par les mêmes nouvelles que des propriétaires de cinémas, dont M. Guzzo, s’étaient fait menacer de mort à cause du film et que quelques-uns d’entre eux se sont désistés.
La pétition a donc pour but de montrer à M. Guzzo l’intérêt présent au milieu de la population pour le film Unplanned et son soutien.
Deux propriétaires de cinémas reçoivent des menaces de mort à cause du film pro-vie Unplanned
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Skitterphoto/Pexels
De gentils pro-choix ne veulent pas laisser aux gens ordinaires le choix de voir un film pro-vie, aussi menacent-ils de mort les propriétaires de cinémas indépendants parce que ceux-ci prévoient projeter dans leurs salles le film Unplanned.
Le film Unplanned raconte la conversion d’Abby Johnson qui devant la réalité de l’avortement, passe de directrice d’un avortoir de Planned Parenthood à directrice d’un mouvement pro-vie.
Et dire que le mouvement pro-avortement accuse le mouvement pro-vie de violence, se baserait-il sur les comportements qui se retrouvent dans son propre sein pour juger ainsi le mouvement pro-vie ?
Menaces de mort, d’après LifeSiteNews :
La police enquête sur les menaces de mort envoyées à deux propriétaires de cinémas indépendants canadiens parce qu'ils projetaient de passer dans leurs salles le film pro-vie Unplanned le 12 juillet, a appris LifeSiteNews.
Des mesures de sécurité :
Lire la suitePar mesure de sécurité, les producteurs du film ont maintenant retiré de leur site Web la liste complète des 46 cinémas canadiens— indépendants, Cineplex et Landmark — où sera montré le film le 12 juillet, a affirmé M. Konzelman [l'un des producteurs du film] à LifeSiteNews.
Guzzo projettera le film pro-vie Unplanned
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Signez la pétition : Cher Monsieur Guzzo, Nous voulons Unplanned !
Vincent Guzzo, le propriétaire de Cinémas Guzzo à l’intention de faire projeter dans ses salles le film pro-vie Unplanned qui raconte la conversion d’Abby Johnson, devant la réalité de l’avortement, de directrice d’un avortoir de Planned Parenthood à directrice d’un mouvement pro-vie, And Then There Were None, dédié à aider les travailleurs de l’industrie de l’avortement à quitter ce sombre domaine. Extrait de La Presse :
Produit par le studio américain chrétien Pure Flix, Unplanned a créé bien des remous aux États-Unis lors de sa sortie, en février dernier. Il raconte l’histoire vécue d’Abby Johnson qui, après avoir été témoin d’un avortement, a démissionné de l’organisme Planned Parenthood pour devenir militante pro-vie. [Ça n’est pas aussi simple que ça.]
[…]
Au Canada, ce film sera distribué par le pasteur et président de Cinedicom BJ McKelvie, dès le 12 juillet.
Lorsque La Presse a informé le propriétaire de Cinémas Guzzo, Vincent Guzzo, que le film avait un distributeur canadien, il n’a pas caché son intérêt : « Je vais essayer de le jouer. »
« J’ai eu beaucoup de courriels à propos de ce film. La majorité pour me dire qu’ils voulaient que je le présente. Il y a même quelqu’un qui m’a écrit hier pour me demander s’il pouvait louer une salle pour une journée pour le présenter. »
– Vincent Guzzo, propriétaire de Cinémas Guzzo, à propos d’Unplanned
[…]
Cineplex présentera aussi Unplanned dans 14 salles au pays, dont en Ontario et dans les provinces de l’Ouest. Par contre, pour l’instant, il n’y a pas de cinéma au Québec qui le diffusera. « Nous avons collaboré avec le distributeur pour choisir où nous allions le présenter en nous basant sur la demande anticipée », a répondu par courriel Sarah Van Lange, directrice aux communications de Cineplex.
Signez la pétition : Cher Monsieur Guzzo, Nous voulons Unplanned !
Le film Unplanned sortira dans plus de 24 cinémas au Canada, dont au Québec
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Image : Capture d'écran de la bande-annonce du film Unplanned sur YouTube.
Signez la pétition : M. Guzzo, nous voulons Unplanned !
Le film pro-vie Unplanned, qui raconte la conversion d’Abby Johnson, de directrice d’avortoir de Planned Parenthood qu’elle était à directrice du groupe pro-vie And Then There Were None, sortira dans plus de 24 cinémas à travers le Canada, d’après Le Soleil :
Plus de 24 cinémas à travers le pays — dont au Québec — doivent projeter « Unplanned » pendant une semaine à partir du 12 juillet, un film qui a suscité un débat intense lors de la sortie américaine du studio de production chrétien Pure Flix.
Des proavortements veulent manifester, selon Le Soleil :
Lire la suiteBJ McKelvie, pasteur et président du distributeur canadien établi à Fredericton, Cinedicom, a affirmé que certains groupes avaient signifié leur intention de manifester contre le film, mais qu’il y aurait aussi des gens qui le soutiendraient.
« Nous avons une entreprise qui fait l’objet d’une surveillance particulière, alors il va y avoir de la sécurité là-bas. Il s’agit de The Movie Mill à Lethbridge, en Alberta. Il est regrettable qu’elle ait reçu beaucoup de menaces, beaucoup de courriels », a fait valoir M. McKelvie.
Le film a déjà suscité les réactions passionnées de groupes opposés sur cette question aux États-Unis.
L’oubli flagrant des médias à signaler les violences pro-avortement
Par Carole Novielli (LiveActionNews) ― traduit par Campagne Québec-Vie — Tookapic/Pexels
Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec
La violence à l'encontre de groupes et personnes pro-vie a été sous-reportée par les principaux médias, même si elle se produit de manière assez régulière et ce depuis des décennies. Alors que les activistes et les organisations pro-vie ont reçu leur part de menaces (appels téléphoniques, courriers, menaces personnelles, en ligne, etc.), des attaques plus graves de vandalisme et même d'agression violente sont perpétrées contre les groupes pro-vie sans que la presse en parle.
La fausse image dépeignant les groupes pro-vie comme haineux et violents a même conduit un homme armé et dérangé à vouloir tirer sur le personnel du Family Research Council. En 2009, Harlan Drake a tué le militan pro-vie James Pouillon, qui exposait des images de bébés devant une école du Michigan. Récemment, un homme a été inculpé par le gouvernement fédéral après avoir menacé de tuer ou de violer des membres d’Operation Rescue. D'autres menaces impliquant des armes à feu, dont une de la part d'un avorteur, n’ont jusqu’à présent pas eu de suite.
Live Action News avait précédemment documenté un incendie criminel commis contre Janet Folger Porter, qui avait relaté l'incident dans son livre, True to Life, dans lequel elle avait publié une image de sa voiture qui avait été brûlée.
Le monde de l'avortement, avec l'aide de médias complices favorables à l'avortement, dépeint les groupes pro-vie comme « violents » régulièrement. L’effort est entre autres mené par la National Abortion Federation (NAF), qui recueille les allégations de « violence et de perturbation », les publiant chaque année. Bien que des incidents graves aient été répertoriés, le rapport ne dispose d'aucune preuve indiquant que chaque acte présumé est commis par des défenseurs de la vie et non par un employé mécontent, un membre de la famille en colère ou un criminel quelconque. En outre, la NAF rehausse ses chiffres en incluant les incidents de désobéissance civile non violente et les manifestations.
Lire la suiteLe film pro-vie Unplanned vu par près de 3000 Canadiens
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Alexandre Chassignon/Flickr
Près de 3000 Canadiens ont vu le film Unplanned à Edmonton, lors d’une des premières projections privées au Canada. Le film Unplanned raconte la vie d’Abby Johnson, ancienne directrice d’un avortoir de Planned Parenthood, puis défenseur renommé de la vie. Ce film a notamment rencontré la forte résistance de nombreux distributeurs américains et fait maintenant face à celle de leurs homologues canadiens, ne réussissant pas jusqu’à ce jour à paraître en projection publique. Cependant, des négociations en cours avec la firme Cineplex pourraient mettre fin à ce blocus, d’autant plus qu’une campagne de boycott envers cette compagnie a été lancée afin que le film Unplanned puisse être visionné par le grand public. Extrait de Gradin Media :
Le coréalisateur Cary Solomon assure que les cinéastes négocient actuellement pour amener le projet pro-vie dans les cinémas de 10 à 20 villes canadiennes. Un accord pourrait être annoncé dès la semaine prochaine.
[…]
En plus d’une campagne de boycott, une récente projection à Edmonton du film Unplanned — qui a rempli une salle de 3 000 places au Edmonton Expo Centre — a joué un rôle majeur dans l’amorce des négociations.
[…]
À l’heure actuelle, Unplanned ne peut être présenté au Canada qu’au moyen de projections privées.
À ce jour, plus de 5 000 personnes ont adhéré à la campagne de boycott.
Cineplex soutient qu’il n’a pas pris en charge le film parce que n’ayant pas de distributeur, mais Grasseschi [pro-vie actif] doute que la chaîne soit à la merci des distributeurs.
« Un distributeur ne l’a pas pris en charge — certains ne veulent pas le toucher ou ne pourraient pas le faire — mais Cineplex n’est pas impuissant dans cette industrie », dit-elle. « En tant qu’entreprise qui possède 80 % des cinémas du pays, ce sont de brillants hommes d’affaires. Ils savent que c’est un film rentable, et s’il y avait une forte volonté au sein des dirigeants de Cineplex, ils pourraient probablement le faire en un coup de fil. »
Pour finir, selon Grandin Media, un ou deux avorteurs quitteraient l’industrie de l’avortement chaque jour depuis que le film Unplanned est sorti en salle aux États-Unis.