Le Royaume-Uni coupe les vivres à l’International Planned Parenthood Federation
Boris Johnson, premier ministre de Grande-Bretagne.
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) — Photo : Chatham House/Flickr
La crise économique issue de la crise covidienne a un peu de bon : elle pousse le gouvernement britannique à couper les fonds publics destinés à « l’aide » internationale, dont l’avortement. L’International Planned Parenthood Federation (Ippf) estime qu’elle perdra 14,2 millions de livres sterling en trois ans. L’organisme de l’avortement menace l’exécutif de poursuites judiciaires.
L’organisme clé de l’avortement dans le monde a dénoncé la décision du gouvernement britannique de couper le financement de « la promotion des droits reproductifs et de l’avortement dans le monde ».
La décision de l’Ippf de poursuivre judiciairement l’exécutif britannique est inédite, et a été décidée après que la Chambre des communes a approuvé le 13 juillet (333 pour et 298 contre) les coupes de l’exécutif britannique dans « l’aide internationale ».
Le 16 juillet dernier, à travers une déclaration, la multinationale de l’avortement a annoncé une action en justice contre le gouvernement Johnson. Rien d’idéal dans la bataille de l’Ippf, mais seulement une dénonciation des possibles pertes de revenus dans les années à venir :
« La Fédération internationale pour la planification familiale […] a envoyé une lettre de préaction au gouvernement suite à la fin du financement du projet Access par le Foreign, Commonwealth and Development Office, sur la base de la décision illégale du gouvernement de réduire le budget de l’aide étrangère […]. Les coupes gouvernementales, qui réduisent les contributions à l’aide à 0,5 % du revenu national brut et s’élèvent à 4,5 milliards de livres sterling, auront un impact catastrophique sur des millions de personnes vulnérables dans le monde, en particulier les femmes et les filles qui ont maintenant été renvoyées à un avenir sombre et incertain […]. L’IPPF devrait perdre 14,2 millions de livres sterling de financement au cours des trois prochaines années […]. Sans financement supplémentaire, l’IPPF sera contrainte de fermer ses services en Afghanistan, au Bangladesh, en Zambie, au Mozambique, au Zimbabwe, en Côte d’Ivoire, au Cameroun, en Ouganda, au Mozambique, au Népal et au Liban et pourrait être contrainte de fermer les services dans neuf autres pays, de retirer le soutien aux services de santé sexuelle et reproductive d’environ 4 500 points de prestation de services dans le monde. Malheureusement, cela signifiera également la perte de plus de 480 personnes de l’Ippf », lit-on dans le communiqué menaçant de Planned Parenthood.
Lire la suiteUne ancienne directrice de Planned Parenthood qualifie désormais l’avortement de «peine de mort» pour les enfants à naître
Mayra Rodriguez.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une ancienne directrice de Planned Parenthood et lanceuse d’alerte a déclaré qu’elle connaît maintenant la vérité, à savoir que l’avortement est la « peine de mort » pour les bébés à naître.
Mayra Rodriguez, qui a gagné un procès contre Planned Parenthood en 2019 en vertu de la loi sur la protection des dénonciateurs, a partagé son histoire récemment lors de la conférence Democrats for Life dans l’Ohio, selon Breitbart.
Rodriguez a travaillé à Planned Parenthood pendant 16 ans, et elle était même devenue directrice du plus grand centre d’avortement de PP en Arizona ; elle a aussi été élue meilleure employée de l’année. Mais elle est aujourd’hui une militante pro-vie qui s’efforce de révéler au monde entier les pratiques horribles de Planned Parenthood.
« Il faut environ 15 à 26 minutes pour un avortement », a témoigné Rodriguez, selon l’article. « Ils étouffent [les bébés à naître] et ils injectent également une solution saline dans leur cœur jusqu’à ce que leur cœur s’arrête, 24 heures avant de les retirer morceau par morceau [du ventre de leur mère]. »
« Donc, c’est une peine de mort pour les enfants à naître », a-t-elle poursuivi.
Planned Parenthood est la plus grande chaîne de cliniques d’avortements en Amérique. Elle réalise environ 40 % de tous les avortements aux États-Unis, dont environ 354 000 l’année dernière.
Mme Rodriguez a révélé aux défenseurs de la vie que la chaîne d’avortements manipule les femmes et les jeunes filles pour qu’elles avortent leur bébé à naître. Elle l’a vu lorsque son travail consistait à « attirer la communauté des immigrés sans papiers », rapporte le Christian Post.
Lire la suiteUne étude: la contraception ne présente aucun avantage sanitaire ou économique à long terme dans les pays en développement
Par Laura Nicole (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La promotion de la limitation des naissances dans les pays en développement a longtemps été présentée comme un moyen de réduire les taux de pauvreté et d’améliorer les conditions économiques des femmes. Or, une nouvelle étude importante remet en question la logique de développement qui sous-tend ces initiatives.
Le lien supposé entre les contraceptifs et l’amélioration de la vie des femmes dans les pays en voie de développement a été presque universellement accepté par les grandes organisations philanthropiques occidentales, les gouvernements et les institutions caritatives. Cette hypothèse est l’une des croyances fondamentales de la Fondation Bill et Melinda Gates. « Si vous ne donnez pas aux femmes l’accès aux contraceptifs, vous les enfermez dans un cycle de pauvreté », a déclaré Melinda Gates en 2018 à propos du Burkina Faso, selon News24.
La Fondation Gates a longtemps donné la priorité à l’accès à la contraception dans le monde en développement, espérant rejoindre, d’ici 2020, 120 millions de femmes dans les pays en voie de développement avec « l’objectif à plus long terme d’un accès universel à la planification familiale volontaire ». Et pourquoi ? Parce que « lorsque les femmes et les jeunes filles ont accès à des contraceptifs et à des soins qui leur permettent de prendre des décisions en connaissance de cause, elles sont davantage en mesure de vivre leur vie comme elles ─ et non comme d’autres ─ le souhaitent », affirme le site internet du groupe.
Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) utilise un raisonnement similaire. « La planification familiale est cruciale pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ; c’est également un facteur essentiel de réduction de la pauvreté », affirme le site internet de l’FNUAP. L’absence de contraceptifs pour des centaines de millions de femmes, estiment-ils, « met en danger leur capacité à assurer leur propre avenir, ainsi que celui de leur famille et de leur communauté. »
Lire la suiteL’éducation sexuelle de Planned Parenthood alimente le marché de l’avortement selon une ancienne bénévole
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
La semaine dernière, une ancienne bénévole de Planned Parenthood a fait l’éloge de la Cour suprême de l’Iowa qui a permis à l’État d’exclure la fédération d’avorteurs d’un programme de subventions pour l’éducation sexuelle.
Selon Christianity Daily, Monica Cline a cessé de travailler avec Planned Parenthood il y a plusieurs années après avoir été dégoûtée par ses pratiques contraires à l’éthique. Aujourd’hui, elle s’est donné pour mission d’aider les parents et d’autres personnes à comprendre comment la chaîne d’avortements encourage les jeunes enfants à adopter un comportement sexuel à risque qui pourrait éventuellement conduire à l’avortement.
S’exprimant à l’émission Pro-Life Weekly d’EWTN, Mme Cline a déclaré que la Cour suprême de l’Iowa a eu raison de maintenir une loi d’État de 2019 qui disqualifie les fournisseurs d’avortement des subventions pour l’éducation sexuelle. La Cour a statué par six voix contre une en faveur de la loi en juin.
Mme Cline a déclaré que le matériel d’éducation sexuelle de la société d’avortement est conçu « pour enseigner la sexualité aux enfants afin qu’ils deviennent sexuellement actifs ». Ses programmes sont un « outil de marché pour conduire à l’avortement », a-t-elle poursuivi, selon l'article.
Dans l’Iowa, elle a déclaré que ses programmes « n’avaient que très peu de résultats positifs ou aucun effet ou même, parfois, des effets négatifs dus à ce type d’interventions sur les enfants ».
Lire la suiteL’offensive mondiale pro-avortement
Par Grégor Puppinck — Communiqué de presse de l’European Center for Law & Justice — Photo : Unsplash
Avortement : un conflit mondial
Alors que j’écris ces lignes, le combat pour la défense de la vie humaine se mène au Parlement européen contre la Résolution Matic, mais aussi au sein de parlements nationaux (en France, à Malte ou encore à Gibraltar), devant des juridictions : à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) contre la clause de conscience, à la Cour interaméricaine des droits de l’homme contre l’interdiction de l’avortement, ou encore à la Cour Suprême des États-Unis contre l’introduction d’un délai légal antérieur au seuil de viabilité. À chaque fois et en tous lieux, les mêmes lobbies de l’avortement agissent, et à chaque fois, quelques groupes pro-vie chrétiens tentent de résister.
Au-delà des arguments, l’issue de ces combats dépend largement des forces en présence au sein de ces instances, d’où l’importance de la composition de la CEDH ou de la Cour Suprême. En effet, depuis l’origine du Planning Familial, la promotion de l’avortement a toujours été faite par un petit groupe de militants, de préférence via les tribunaux plutôt que les urnes, et grâce aux soutiens de fondations et de milliardaires anglo-saxons, tels que, par ordre chronologique, les fondations Rockefeller, Ford, Open Society, et surtout Gates, en lien avec des instances internationales, en particulier la Banque Mondiale et le Fonds des Nations Unies pour les activités en matière de population (FNUAP). Ces fondations et institutions financent et collaborent étroitement avec les multinationales de l’avortement que sont la Fédération Internationale du Planning Familial (IPPF) et Mary Stopes International. Ce sont ces grandes institutions qui décident d’ouvrir un nouveau front, tantôt en Irlande, puis en Pologne ou en Amérique latine. Elles disposent d’un budget quasi illimité, en milliards de dollars. La Fondation Gates, à elle seule, a versé plus de 25 millions de dollars depuis 2010 à la branche européenne de l’IPPF et près de trois millions de dollars, rien qu’en 2018, au European Parliamentary Forum on Population and Development (EPF), le lobby de l’IPPF auprès des institutions européennes, l’auteur probable du Rapport Matic. L’EPF est aussi financé par 22 autres organisations dont les fondations Open Society de George Soros, Nike ou Hewlett, etc.
L’objectif du lobby de l’industrie de l’avortement est de normaliser le recours à cette pratique en la présentant comme une composante essentielle des droits de l’homme, et comme exigeant par conséquent de « lever tous les obstacles à l’accès à l’avortement », en particulier la clause de conscience des professions médicales, et jusqu’à l’existence de délais légaux. La reconnaissance de l’avortement comme un droit de l’homme permet aussi de dénoncer les opposants pro-vie comme des ennemis des droits de l’homme, et de justifier l’atteinte à leur liberté d’expression. C’est ainsi que la Résolution Matic recommande de lutter contre la « désinformation » pro-vie.
Lire la suiteLes lignées cellulaires issues de bébés avortés… employées pour les vaccins covid-19 actuels
Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Infos) — Photo : Freepik
En quoi les vaccins contre la Covid 19 sont-ils liés à l’avortement ?
(Docteur Eva-Maria Hobiger)
Source : Fraternité Saint Pie X, district d’Autriche. Avril 2021.
Aux États-Unis d’Amérique, l’utilisation de cellules fœtales humaines dans le domaine pharmaceutique, mais aussi dans les cosmétiques et autres secteurs industriels est, depuis des décennies, l’objet de débat et de dénonciation publique par les mouvements pro-vie. En revanche dans la zone germanophone, ce sujet est peu connu, même parmi les professionnels de santé, et peu de gens savent dans quelles circonstances sont obtenues les lignées de cellules fœtales nécessaires à la production de vaccins.
Beaucoup pensent que si l’avortement est un mal on peut toutefois, dans le cas où il est déjà survenu, utiliser le fœtus mort pour la recherche. Mais peu de gens savent qu’afin de produire des cellules aptes à des mises en culture, les avortements nécessaires doivent être ciblés et planifiés ; que la grossesse doit déjà avoir atteint une certaine durée ; que l’interruption de cette grossesse se fait souvent par césarienne et que bien souvent le cœur bat encore lorsque l’embryon arrive au laboratoire pour le prélèvement de ses organes. Des informations comme celles-ci ne sont pas relayées par les médias et vous ne pouvez pas les trouver sur Google ; ces faits dérangeants, vous préférez les tenir éloignés du grand public.
Il serait également souhaitable que le débat actuel sur la vaccination contre la Covid-19 nous éclaire sur les raisons de la récupération d’organes fœtaux, en particulier pour le motif que dans TOUS les vaccins actuellement disponibles, des lignées cellulaires fœtales ont été utilisées à un certain moment, dans la recherche, le développement, la production ou l’expérimentation.
Cela a commencé voici 85 ans.
Dès le XXème siècle, dans les années 30, des expériences ont commencé par des mises en culture à partir de tissus fœtaux. À l’époque, le mobile était la recherche d’un vaccin contre la poliomyélite, qui finalement fut mis sur le marché à la fin des années 50. Dans un article médical de 1936, nous lisons : « Une nouvelle approche a été obtenue grâce à l’utilisation d’embryons humains âgés de 3 à 4 mois, obtenus stérilement par césarienne. » [i]
En 1952, nous lisons dans un journal médical au sujet de la production de cultures tissulaires : « Les embryons humains de 2,5 à 5 mois de grossesse ont été admis dans les services gynécologiques des hôpitaux. Ils ont été placés dans un récipient stérile et immédiatement transportés dans le laboratoire de virologie de l’hôpital pour enfants voisin. Les échantillons morts n’ont pas été utilisés, et pour certains des embryons, le cœur battait encore au moment où ils sont arrivés au laboratoire de virologie. » [ii] Et dans un autre travail de la même année, il est écrit : « Tissu embryonnaire humain : ce matériel a été utilisé dans la plupart des expériences. Il a été obtenu dans des conditions stériles par césarienne. Des embryons de 12 à 18 semaines de grossesse ont été utilisés. » [iii]
Lire la suiteFauci a utilisé l’argent des contribuables pour financer des expériences avec des parties de bébés avortés
Anthony Fauci.
Par Rebecca Downs (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le déversement massif de courriels du Dr Anthony Fauci concernant le coronavirus « potentiellement modifié » et l’obsession de Fauci pour la recherche sur le gain de fonction sont assez suspects. Mais il s’avère que le chef du NIAID est également lié à des expériences d’hybridation homme-animal utilisant des parties de fœtus avortés, qui ont eu lieu à l’Université de Pittsburgh. Le mouvement Students for Life of America et le Center for Medical Progress tirent la sonnette d’alarme.
La semaine dernière, Kristan Hawkins, présidente de SFLA, s’est entretenue avec John Zmirak dans le cadre d’un entretien avec The Stream.
Sur la question des « Rats avec des scalps de bébés à naître », Hawkins a déclaré :
Students for Life demande la démission ou le licenciement de Fauci. Une nouvelle vidéo du Center for Medical Progress (CMP) détaille des recherches dans lesquelles des restes de nourrissons sont prélevés lors d’avortements dans un Planned Parenthood. Cela s’est produit aux frais des contribuables, grâce au financement du bureau NIAID de Fauci aux Instituts nationaux de la santé.
L’interview de The Stream comprenait également des extraits du témoignage de David Daleiden, le fondateur du CMP, du 4 mai, devant un comité de santé de Pennsylvanie (l'emphase provient de l’original) :
Lire la suiteIl est de notoriété publique que d’horribles abus d’enfants avortés ont lieu en Pennsylvanie par le biais des vastes programmes d’expérimentation fœtale de l’Université de Pittsburgh (« Pitt »), financés par les contribuables.
Dans une étude récente, des scientifiques de Pittsburgh décrivent le « scalpage » de bébés avortés de 5 mois et la greffe de leur cuir chevelu sur le dos de rats de laboratoire pour qu’il continue de pousser... dans l’étude, vous pouvez voir les photos de petits cuirs chevelus de bébés qui font pousser de minuscules poils de bébé sur le dos de rats et de souris de laboratoire. Chacun de ces cuirs chevelus... représente un petit bébé de Pennsylvanie qui aurait eu ces petits cheveux sur sa tête s’il n’avait pas été tué par avortement et servi à des expériences sur des rongeurs.
À partir de 2016, Pitt a reçu une subvention de 1,4 M$ du NIH pour devenir une plaque tournante de la distribution de reins et de vessies de fœtus avortés et d’autres organes dans le cadre du programme de cartographie du développement génito-urinaire du NIH. La demande de subvention de Pitt auprès des NIH indique que l’université dispose d’un accès unique à un grand nombre de fœtus avortés de haute qualité et qu’elle peut « accélérer » la livraison de parties de corps de fœtus avortés dans tout le pays.
La ville de Lubbock au Texas interdit l’avortement sur son territoire et devient « Sanctuaire pour les enfants à naître »
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
La ville de Lubbock, au Texas, est de nouveau libérée des avortements depuis que ses habitants ont adopté en mai une ordonnance interdisant le meurtre des bébés à naître.
L’ordonnance « Sanctuaire pour les enfants à naître » est entrée en vigueur mardi et, selon les défenseurs de la vie, le Centre Planned Parenthood de Lubbock a donc cessé de pratiquer des avortements.
Pendant sept ans, aucun avortement n’avait été pratiqué à Lubbock, après la fermeture du dernier centre d’avortement en 2013. L’année dernière (2020), cependant, Planned Parenthood y a ouvert un nouvel établissement et a commencé à avorter des bébés à naître en avril. Ce changement a suscité une action rapide de la part des défenseurs de la vie dans la ville et, le 1er mai 2021, les résidents ont voté massivement en faveur d’une ordonnance interdisant les avortements dans les limites de la ville.
Cette ordonnance est maintenant appliquée. Mardi, Mark Lee Dickson, directeur de Right To Life of East Texas et fondateur de l’initiative Sanctuary Cities for the Unborn, a confirmé que Planned Parenthood se conforme à l’ordonnance.
« Planned Parenthood est bien avisée de cesser de pratiquer des avortements à Lubbock », a-t-il déclaré à LifeNews. « Nous sommes impatients de voir d’autres villes du Texas faire ce qui est nécessaire pour protéger leurs villes des avortements qui sont commis dans leur territoire. En ce moment, nous voyons beaucoup d’intérêt à Centerville, San Angelo et Tyler, et nous avons bon espoir de voir ces villes et d’autres interdire l’avortement à l’avenir. »
Lire la suiteL’Idaho coupe les fonds aux entreprises d’avortement et leur interdit d’enseigner l’éducation sexuelle dans les écoles
Par Bridget Handy (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie – Photo : WavebreakMediaMicro/adobestock
La loi No Public Funds For Abortion Act (H.B. 220) a été promulguée par le gouverneur républicain de l’Idaho, Brad Little, le lundi 10 mai. Elle met fin au financement des entreprises pratiquant l’avortement dans l’État, empêchant ainsi l’argent des contribuables de financer le meurtre direct et intentionnel d’enfants à naître. Le projet de loi interdit également aux entreprises d’avortement de l’Idaho de passer des contrats avec les écoles publiques locales pour enseigner l’éducation sexuelle aux enfants.
En vertu du projet de loi 220 de la Chambre des représentants, l’argent des contribuables de l’État ne sera plus alloué aux entreprises pratiquant l’avortement ou à toute initiative visant à promouvoir ou à commettre des avortements. La loi élimine officiellement le financement de sociétés telles que Planned Parenthood, dont les revenus s’élèvent à 1,6 milliard de dollars pour l’ensemble de ses filiales aux États-Unis au cours de l’année la plus récente.
Bien qu’elle prive les géants de l’avortement comme Planned Parenthood du financement des contribuables, la loi No Public Funds For Abortion Act ne concerne pas les avortements financés par les contribuables dans les hôpitaux publics, ni les avortements financés par Medicaid. Cependant, la loi H.B. 220 empêche les collèges et universités de l’État de fournir des médicaments abortifs à leurs étudiants.
Selon la Family Policy Alliance of Idaho, au moment de l’adoption du projet de loi lundi, la pilule abortive - qui a tué environ quatre millions d’enfants à naître - était disponible à l’Université d’État de Boise, à l’Université de l’Idaho et à l’Université d’État de l’Idaho. La Family Policy Alliance a déclaré à propos de l’adoption du projet de loi :
Les habitants de l’Idaho ne veulent pas que leur État ou les gouvernements locaux envoient leur argent durement gagné aux fournisseurs d’avortement — et ils ne veulent certainement pas que les avorteurs fournissent des services et fassent la promotion de l’avortement dans nos écoles et universités publiques. L’avortement ne devrait jamais être subventionné par nos impôts, et les élèves des écoles publiques de l’Idaho ne devraient jamais apprendre la sexualité par l’industrie de l’avortement.
La loi No Public Funds For Abortion Act protège les étudiants, les femmes vulnérables et les contribuables qui travaillent dur contre le lobby du Big Abortion.
La loi a été parrainée à la Chambre des représentants de l’État de l’Idaho par le républicain Bruce Skaug et adoptée à la Chambre par un vote de 55-14. M. Skaug a déclaré à propos de l’adoption du projet de loi : « Nous prévoyons, avec la nouvelle administration présidentielle [Biden], que les fonds du Titre X [planification familiale] commenceront à être versés à des centres de conseil favorables à l’avortement, à des cliniques de type planification familiale, et cette mesure empêchera cela ». Il a ajouté : « Cela va sauver des enfants de l’avortement. Je n’ai aucun doute là-dessus ».
« Éduquer » à l’avortement, une priorité du G7
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) ― Photo : wavebreak3/AdobeStock
La culture de mort à ses instigateurs, ses propagateurs, ses propagandistes, les pays du G7.
Lors de la réunion à Londres des ministres du Développement économique et des Affaires étrangères du G7, en vue du prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays les plus industrialisés du monde (11-13 juin), parmi les priorités dont il a été question, celle concernant l’éducation des filles partout dans le monde en y incluant l’avortement.
Les ministres du Développement et des Affaires étrangères des sept pays (Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis d’Amérique) sont particulièrement déterminés à « travailler en collaboration avec des partenaires des pays en développement, des institutions multilatérales, de la société civile, des groupes dirigés par des filles et de jeunes leaders, pour éliminer les obstacles à l’éducation ». Plus précisément, d’ici 2026, les pays les plus développés du monde représentés dans le G7, dont l’Inde, le Brésil, la Russie et la Chine sont exclus, souhaitent étendre les initiatives éducatives qui favorisent une éducation accélérée en cette période de « pandémie » et « post-pandémie » covid, y compris par la fourniture de technologies permettant l’apprentissage à distance, l’augmentation des programmes d’alphabétisation et de mathématiques précoces et, last but not the least, « accroître l’accès à une éducation sexuelle complète, en promouvant la santé et les droits sexuels et reproductifs ».
Normalement, si tout procède comme décidé, la réunion des chefs d’État et de gouvernement de juin prochain réaffirmera donc l’engagement total du G7 en faveur de la santé et des droits sexuels et reproductifs (SDSR) de tous les individus. Engagement qui se concrétise financièrement.
Or les jours qui ont précédé le sommet des ministres du G7, auquel le nouveau secrétaire d’État Antony Blinken, grand promoteur de la nouvelle politique étrangère américaine pro avortement et pro LGBTI, participait activement, le gouvernement de Boris Johnson avait annoncé une réduction drastique de l’aide aux pays les moins avancés du monde, une coupe nette qui affectera de nombreux programmes d’appui à l’avortement, notamment par l’intermédiaire de l’agence UNFPA des Nations Unies. La réduction du financement des programmes internationaux par le Royaume-Uni est de 85 %, passant de 154 millions de livres à 23 millions de livres en 2021.
Cette nouvelle a suscité l’ire de la directrice exécutive de l’UNFPA, Natalia Kanem : « La décision de Londres va dévaster nos plans de planification familiale et de santé reproductive dans le monde… avec cet argent, nous aurions pu payer des services de santé pour 4,3 millions d’avortements », tout autant que celle de Marie Stopes International et de l’IPPF qui s’inquiètent de la possible réduction des avortements dans le monde. Les pressions des multinationales et des agences onusiennes ont donc trouvé un écho dans le document sur l’éducation et l’avortement.
L’excuse du « réchauffement climatique anthropique » où bien-être environnemental rime avec plus d’avortements est venu également soutenir cette « priorité » éducative des pays les plus puissants du monde…