En Russie, de plus en plus de femmes ont recours au médicament annulant les effets de la pilule abortive
Par Karen Ingle (LiveActionNews) Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : andrei 77/AdobeStock
(Pregnancy Help News) Le réseau russe en pleine expansion Abortion Pill Rescue® Network, supervisé par le Dr Alexey Alexandrovich Fokin de Saint-Pétersbourg, est bien engagé dans sa cinquième année d’aide aux femmes pour inverser les avortements chimiques qu’elles ont commencés, mais qu’elles ont vite regrettés. Dans plusieurs régions de Russie, trois médecins et plusieurs infirmières diplômées ont rejoint le réseau, permettant aux femmes de choisir une thérapie qui sauve la vie d’un nombre croissant d’enfants.
Le Dr Fokin et ses collègues sont les premiers à proposer un traitement d’inversion de la pilule abortive dans un pays où, selon les estimations, 95 à 98 % des gynécologues ne savent même pas que l’inversion est possible. Ce manque de connaissances au sein de la communauté médicale laisse à la plupart des femmes qui ont déjà pris la première pilule abortive (mifépristone) seulement 72 heures pour parcourir l’Internet par elles-mêmes afin de trouver un espoir de sauver leur bébé.
Des femmes russes cherchent en ligne comment inverser la pilule abortive
Le réseau de Fokin touche les femmes qui ont changé d’avis au sujet de l’avortement médicamenteux, par le biais du site internet peredumala.ru (traduit, cela donne changerdidee.ru). Le site fournit des informations sur les méthodes d’inversion de la pilule abortive par le biais de doses de progestérone de remplacement, ainsi que des témoignages de femmes réelles ayant bénéficié de cette thérapie.
Le réseau russe de sauvetage de la pilule abortive rejoint également les femmes sur la plupart des grandes plateformes de réseaux sociaux, notamment Facebook et Instagram, ainsi que sur WhatsApp et Viber.
Les femmes peuvent appeler ou envoyer des messages textes sur la ligne d’assistance du groupe pour obtenir en temps réel l’aide dont elles ont besoin. Selon Christa Brown, BSN, RN, directrice de l’impact médical chez Heartbeat International, qui supervise le réseau de sauvetage de la pilule abortive, « des femmes ont demandé l’inversion de la procédure au Kazakhstan, en Biélorussie et en Ukraine », ce qui indique que les femmes de ces pays ont besoin de la même aide, mais y ont encore moins accès. Rien que l’année dernière, le réseau a aidé des femmes de 46 pays différents et des 50 États des États-Unis.
Lire la suiteGrande-Bretagne : un autre médecin pro-vie suspendu pendant 18 mois pour avoir sauvé des bébés de l’avortement
Dr Dermot Kearney.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
En Angleterre, un deuxième médecin est puni pour avoir aidé des mères à sauver leurs bébés à naître de l’avortement, grâce à des traitements d’inversion de la pilule abortive.
Christianity Daily rapporte que le Medical Practitioners Tribunal Service du Royaume-Uni a récemment interdit au Dr Dermot Kearney de fournir le traitement salvateur pour les 18 prochains mois, alors qu’une enquête sur sa pratique se poursuit.
Kearney, défenseur de la vie et ancien président de l’Association médicale catholique, est l’un des rares médecins au Royaume-Uni à fournir le traitement d’inversion de la pilule abortive.
Ce traitement a permis de sauver la vie de plus de 2 000 bébés dans le monde, et les recherches indiquent qu’il est sûr et efficace. Il s’agit d’une application actualisée d’un traitement utilisé depuis des décennies pour prévenir les fausses-couches, qui inverse les effets de la mifépristone, un produit abortif, grâce à des doses de progestérone.
Cependant, les militants de l’avortement tentent de discréditer ce traitement, le qualifiant de non éprouvé et de dangereux. Au Royaume-Uni, au moins deux médecins ont été sanctionnés pour avoir fourni ce traitement à des mères qui le demandaient car elles regrettaient d’avoir [commencé] leur avortement.
« Il y a quelque chose qui ne va pas du tout lorsqu’on interdit à un médecin de sauver la vie de bébés à un moment où l’on nous dit que nous devons tout faire pour sauver des vies en réponse au coronavirus », a déclaré Andrea Williams, directrice générale du Christian Legal Centre, dont l’organisation représente Kearney. « Ces femmes cherchaient de toute urgence de l’aide après que des prestataires de services d’avortement leur aient fermé la porte et dit qu’il n’y avait aucun espoir et aucun moyen de revenir en arrière après avoir pris la première pilule. »
Lire la suiteGrande-Bretagne : un médecin pro-vie puni pour avoir prescrit un médicament neutralisant les effets de la pilule abortive
Dr Eileen Reilly.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le Dr Eileen Reilly, pratiquant au Royaume-Uni, fait l’objet de mesures provisoires et d’une enquête de la part de son ordre pour avoir prescrit un médicament inoffensif (progestérone) annulant les effets de la pilule abortive (la première pilule : mifépristone), ayant été dénoncé par le groupe pro-avortement « openDemocracy » (il ne manque pas d’air…), selon LifeNews :
Des médecins pro-vie au Royaume-Uni sont punis pour avoir aidé des femmes à sauver leur bébé à naître grâce à la procédure de neutralisation de la pilule abortive.
Le groupe pro-avortement openDemocracy jubilait cette semaine de ce que son enquête sous couverture sur les médecins britanniques qui pratiquent des procédures de neutralisation de la pilule abortive eût abouti à l’ouverture d’une enquête sur l’un d’entre eux, résultant en mesures provisoires de travail à son égard.
Selon le groupe, l'UK General Medical Council a interdit lors d’une audience en mai au Dr Eileen Reilly de pratiquer la médecine sans supervision. Il mène également une enquête pour déterminer si d’autres mesures disciplinaires seraient indiquées.
Eileen Reilly est punie parce qu’elle propose des traitements de neutralisation de la pilule abortive aux mères qui regrettent leur geste et veulent sauver la vie de leur bébé. Gynécologue-obstétricienne, elle a déclaré qu’elle offrait ce traitement salvateur en dehors de son travail habituel — les médecins britanniques ont aidé une centaine de femmes et de bébés jusqu’à présent.
Le protocole de neutralisation de la pilule abortive a sauvé la vie de plus de 2 000 bébés dans le monde depuis son invention. Une application améliorée d’un traitement utilisé depuis des décennies pour prévenir les fausses couches, il annule les effets du premier produit abortif par des doses de progestérone.
La première pilule de la « pilule abortive » dite RU-486, la mifépristone, agit en se fixant sur les récepteurs de progestérone et inhibe son action. La progestérone étant une hormone nécessaire à la grossesse la mifépristone amène la mort de l’enfant à naître. Aussi, pour contrer l’effet de la mifépristone, on administre à la femme l’ayant prise de fortes doses de progestérone (j’imagine que le fait d’inonder ainsi les récepteurs de progestérone supplée à l’inhibition des récepteurs si une partie d’entre eux n’ont pas été inhibés).
Un processus sûr et efficace :
La recherche et les experts médicaux indiquent que le traitement est sûr et efficace. L’American Association of Pro-life Obstetricians and Gynecologists le soutient, et même, un prestigieux médecin de la Yale School of Medicine a déclaré au New York Times que le traitement « a du sens biologiquement » et qu’il le recommanderait à sa propre fille.
Voici pourquoi la pilule abortive a changé l’avenir du mouvement pro-vie au Canada
Par Marie-Claire Bissonnette ― Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : yanalya/Freepik
3 janvier 2019 (LifeSiteNews) — Mifegymiso est le nom canadien donné à une pilule abortive nommée RU-486 qui a été introduite au Canada en janvier 2017, après l’approbation de Santé Canada en 2015. Pas plus de deux ans se sont écoulés depuis son introduction et le panorama des pratiques et des attitudes relatives à l’avortement au Canada commence déjà à se modifier. Les militants pro-vie éprouveront de la difficulté à suivre le rythme de ces changements qui s’accélèrent. Alors, j’écris ceci comme un avertissement et une exhortation qui s’adressent à toutes les personnes et les organisations pro-vie du Canada lesquelles risquent une plus grande marginalisation et même une perte de crédibilité si elles ne réévaluent pas leurs stratégies à la lumière de cette situation en évolution.
Les pilules abortives offusquent moins notre sensibilité que les avortements chirurgicaux, comme ceux par succion, par dilatation et curetage, par solution saline, et par naissance partielle. Tandis que ces procédures dévoilent leur véritable nature meurtrière dans les corps de bébés sans vie mutilés ou brûlés, Mifegymiso se présente comme une méthode d’avortement propre, appropriée et facile qui consiste à prendre une combinaison de deux pilules. La mère se débarrasse alors de sa grossesse à la maison, dissimulant l’humanité visible de son enfant sous un siège de toilette. La première pilule, mifépristone, empêche la sécrétion de progestérone et affame l’embryon à mort. De 24 à 48 heures plus tard, la deuxième pilule, misoprostol, cause des fortes contractions musculaires dans l’utérus, tout en induisant la relaxation du col de l’utérus et l’expulsion de l’endomètre. Accompagné de beaucoup de sang et d’autres tissus, le bébé est jeté dans la toilette, on lui refuse même la dignité d’être regardé par des yeux humains. Ce que la mère pourrait voir, si jamais elle avait le courage de le faire, c’est le corps minuscule de son bébé enveloppé dans son sac gestationnel, avec des doigts et des orteils visibles qui pourraient être comptés, puisque l’emploi légal non conforme actuel de cette pilule va jusqu’à dix semaines de grossesse.
Cette méthode reste toute aussi hideuse que n’importe quelle autre forme d’avortement bien sûr, mais la brutalité est plus facilement ignorée. De plus, les médias l’encouragent, car ils déforment la vérité et omettent plusieurs faits importants qui concernent le Mifegymiso. Laissant de côté ce qui est évident — que l’avortement demeure le meurtre d’un être humain innocent — la première chose qui devrait être connue par tous, mais que la plupart des femmes ne se font pas dire, c’est qu’après la prise de la première pilule, la mifépristone, il est possible d’inverser les effets et de sauver la vie du bébé si la mère prend de la progestérone. Deuxièmement, le Mifegymiso peut causer des effets secondaires sérieux, incluant nausées, vomissements, crampes, fièvre, étourdissements, hémorragies, pertes de conscience, salpingite, arythmie, bronchospasmes, infections, chocs septiques, infertilité, possibles [futures] grossesses ectopiques, et même la mort à cause d’une infection, d’une grande perte de sang ou d’une grossesse ectopique ultérieure. Troisièmement, les médias déclarent que les coûts des pilules varient entre 300 $ et 550 $. Par contre, ils négligent les coûts de la première évaluation de grossesse, de l’assistance à l’examen médical, de la vérification en cas d’infection, des tests sanguins, des échographies, des nécessaires tests sanguins ultérieurs et, finalement, des rendez-vous de suivi, sans mentionner que la moyenne d’échec de l’avortement médical est de 1 sur 20 et que chaque échec doit être suivi soit par un deuxième avortement médical, soit par un avortement chirurgical (en général, le taux de succès des essais canadiens avec le Mifegymiso se situaient entre 92,9 % et 97,3 %).
Lire la suiteLe Vatican accueillera Chelsea Clinton, le Dr Fauci, les PDG de Moderna et Pfizer et autres figures peu catholiques pour sa 5e conférence sur la santé
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Pikist
Le Vatican a annoncé la tenue de sa cinquième conférence internationale sur la santé, intitulée « Explorer l’esprit, du corps et de l’âme », qui accueillera un grand nombre d’orateurs mondialistes et favorables à l’avortement, tels Chelsea Clinton, vice-présidente de la Fondation Clinton, qui entretient des liens étroits avec les avorteurs industriels de Planned Parenthood, les PDG des sociétés Pfizer et Moderna, qui fabriquent des vaccins au moyen de lignées de cellules obtenues à partir de fœtus avortés, le directeur des National Institutes of Health des États-Unis et le Dr Anthony Fauci, artisan du confinement et de la dictature sanitaire version US. L’événement, qui aura lieu en ligne du 6 au 8 mai, a pour principal organisateur le Conseil pontifical pour la culture sous la responsabilité du cardinal Ravasi.
Mais la Cura Foundation est aussi impliquée, comme lors de conférences précédentes dans ce cycle. Si elle ne soutient pas la recherche sur les cellules souches embryonnaires sur son site, cette organisation philanthropique explique : « Nous stimulons le changement par la génomique, l’intelligence artificielle et les big data, afin de soutenir et de concrétiser la révolution de la médecine régénérative. – Nous sommes les champions des corps sains résistants aux maladies. Nous nous efforçons d’aider les gens à vivre plus longtemps, mieux et sans souffrance. »
Parmi les intervenants figurent des noms aussi éminents que divers. Si les PDG de Moderna et de Pfizer sont probablement invités en tant que développeurs du vaccin anti-COVID, il faut noter que Pfizer produit et commercialise des pilules abortives. Et que le PDG de Moderna, Stéphane Bancel, est entré dans le classement Forbes des milliardaires français grâce à la pandémie… On notera que le directeur du National Institute of Health (NIH), Francis Collins préconise l’utilisation de tissus fœtaux dans des projets de recherche. Le directeur de Google Health, David Feinberg s’exprimera lui aussi : au nom des projets du groupe Alphabet en matière d’intelligence artificielle et de traitement des données des patients — une activité qui a déjà suscité quelques scandales médiatiques ?
Egalement invité à la conférence du Vatican : le PDG de Salesforce, Marc Benioff, ce milliardaire qui s’est offert le magazine Time en 2018 consacre également 1 % du capital, du temps de travail et des produits Salesforce à des « œuvres de charité ». « Les causes qu’il soutient sont variées : égalité homme/femme, LGBT, antiracisme », note L’Echo, média belge. A tu et à toi avec « l’élite » mondialiste et libérale, sa société a interdit les courriels des républicains et de la campagne Trump à la suite des manifestations du 6 janvier au Capitole, et même toute interrogation à propos de l’élection américaine de 2020. Time le décrit comme « l’un des dirigeants les plus ardents » pour la défense des LGBT.
Prendront également la parole lors de la conférence l’écologiste et primatologue Jane Goodall, représentante des Nations unies et amie des chimpanzés, marraine de « Population matters », autrefois l’« Optimum Population Trust ». Cette association prône l’harmonie entre l’homme et la nature par l’inversion de la croissance de la population moniale. Elle promeut l’égalité de genre, veut abattre « toutes les barrières au planning familial moderne », et encourage les familles de petite taille. Elle a joué un rôle de pointe dans la limitation des allocations familiales aux deux premiers enfants en Angleterre. Sur son site, on trouve une vidéo présentant Jane Goodall qui critique l’Eglise catholique dans son rôle de frein au discours sur le contrôle de la population.
Lire la suiteLa pilule abortive est réversible
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) ― Photo : Freepik
Un médecin généraliste, qui préfère rester anonyme, révèle plusieurs « mensonges médicaux » trop souvent proférés aux femmes enceintes, dans un entretien publié sur le site L’Incorrect.
Tout d’abord, rappelons que l’avortement médicamenteux requiert la prise de deux substances. « Le premier comprimé donné aux femmes (…) est la Mifegyne, qui est un anti-progestatif ». Il vise à décoller le placenta et à dilater le col de l’utérus. Ensuite, une femme qui a recours à un avortement médicamenteux se voit prescrire « de la prostaglandine — une hormone qui provoque des contractions », comprimé à prendre deux jours après le premier.
« Ce qu’il faut savoir c’est que les médecins et les sages-femmes lorsqu’ils donnent le comprimé à la mère, lui disent “ce médicament arrête le cœur du bébé”. Ce qui est un vrai mensonge médical, dénonce le praticien. Heureusement aucun médicament ne peut instantanément tuer le bébé. En fait ce médicament décroche le placenta et entraîne dans les deux à trois jours : la mort de l’embryon, du fœtus, car celui-ci sera décroché complètement et ne sera donc plus ni nourri, ni oxygéné », explique-t-il.
Le docteur aborde ensuite un autre point capital : « Quand les femmes veulent se rétracter, le médecin leur dit “vous ne pouvez pas vous arrêter, l’enfant sera anormal”. Ce qui est faux. L’anti-progestatif n’agit que sur le placenta, pas sur l’enfant lui-même, il n’entraîne pas de malformation. En revanche le deuxième comprimé, la prostaglandine, entraîne dans 4 % des cas des malformations des membres et plus rarement une atteinte du cervelet. »
Lire la suitePour les militants de l’avortement, les mesures « sanitaires » représentent l’occasion idéale pour atteindre leurs objectifs politiques
Par Jonathon Van Maren ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : AdobeStock
15 avril 2021 (LifeSiteNews) ― Alors que les restrictions covid-19 rendent plus difficile l’obtention d’avortements, les démocrates s’activent pour rendre le meurtre des enfants dans le ventre de leur mère aussi accessible que faire se peut. La FDA de l’administration Biden vient de rendre les pilules abortives disponibles par la poste sans consultation en personne ou supervision médicale. Cette semaine également, le gouverneur démocrate d’Hawaï, David Ige, a signé le projet de loi 576, qui autorise les infirmières en pratique avancée (APRN) à prescrire des pilules abortives et à pratiquer l’avortement par succion de fœtus « non viables », c’est-à-dire trop jeunes pour survivre hors de l’utérus.
Douze autres États autorisent déjà certaines infirmières à pratiquer ou à ordonner des avortements du premier trimestre, notamment le Vermont, le Colorado, le Maine, le Massachusetts, le Montana, la Californie, le New Hampshire, le Vermont, la Virginie et la Virginie-Occidentale. Cette décision n’est pas due à de nouvelles informations médicales — jusqu’à lundi encore, Hawaï réservait la pratique de l’avortement aux médecins — mais plutôt au fait qu’il y a une pénurie de médecins prêts à pratiquer des avortements, et que l’avortement est donc pratiquement inaccessible sur de nombreuses îles hawaïennes.
Celles qui cherchent à avorter prennent souvent l’avion pour Honolulu, la capitale d’Hawaï, sur l’île d’Oahu, où vivent et travaillent la plupart des avorteurs. Il est possible de se procurer des avortements sur l’île d’Hawaï, mais uniquement à Hilo, au nord-est de l’île.
Selon plusieurs médias, il n’y a pas d’avorteurs sur Kauai, Molokaï et Lanai, tandis qu’un avorteur se rend à Maui deux fois par mois (comme c’est le cas dans de nombreux autres États où il n’y a pas d’avorteur local). L’année dernière, lorsque les restrictions covid-19 étaient en vigueur, les avorteurs n’ont pu prendre l’avion, rendant l’avortement inaccessible pendant des mois.
Lire la suiteL’Administration Biden maintient la prescription de la pilule abortive par « télémédecine »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : prostooleh/Freepik
L’Administration Biden a décidé de maintenir la dérogation faite au début du confinement, pour la prescription de la pilule abortive, à l’obligation de se rendre à l’hôpital, un cabinet médical ou une clinique pour recevoir ladite pilule. La raison initiale de cette dérogation était que les femmes ne pouvaient pas forcément se rendre en ces lieux, et que, puisqu’on ne saurait « empêcher » une femme d’avorter (ou plutôt : ne pas lui procurer d’avortement), l’avortement devait donc être facilité…
Malgré le jugement négatif de la Cour suprême, devant laquelle des médecins avaient porté l’affaire de la dérogation, la FDA maintient la possibilité de se faire prescrire la pilule abortive par le biais de la « télémédecine » et de recevoir subséquemment la pilule par la poste, selon Gènéthique :
Les femmes qui demandent un avortement médicamenteux « ne seront pas obligées de se rendre dans un cabinet médical ou une clinique pendant la pandémie de Covid-19 » a annoncé lundi la Food and Drug Administration (FDA). Le Dr Janet Woodcock, directrice de la FDA, avance que les études récentes « ne semblent pas montrer une augmentation des problèmes de sécurité graves ». Les femmes sont donc autorisées à demander par télémédecine une ordonnance de mifépristone qu’elles recevront par la poste pour un avortement à domicile.
Les pro-vie, au contraire, dénoncent les milliers d’effets secondaires dus à la pilule abortive, incluant des centaines d’hospitalisations et 24 décès. C’est pourquoi la présidente de March for Life, Jeanne Mancini déclare avec indignation, d’après Le Salon Beige :
« Avec cette action, l’administration Biden a clairement indiqué qu’elle donnerait la priorité à l’avortement par rapport à la sécurité des femmes ». « Autoriser les avortements chimiques non supervisés par télémédecine, sans nécessiter un accès rapide aux soins médicaux, mettra les femmes en grave danger. »
Et une question maintenant de se poser : si le coronavirus était vraiment dangereux et si les hôpitaux étaient réellement débordés, pourquoi donc permettre une pratique dangereuse qui, non seulement met en danger la vie des femmes, mais risque de surpeupler encore plus les hôpitaux ? La logique voudrait que l’on ne permette pas cette distribution insensée, et même, elle voudrait que l’on ferme les avortoirs et que l’on cesse tout avortement (rappelons-le, un avortement n’est pas « nécessaire » pour sauver la vie d’une femme) puisqu’il faut alléger à tout prix le système médical afin de sauver des vies. Si la femme ne peut se faire avorter, tant pis (je veux dire tant mieux), cela fera une vie de plus dans le monde.
Aussi, l’administration Biden est-elle illogique ou hypocrite, ou alors…
Hausse de 30 % des avortements en Grande-Bretagne en avril 2020
Billet de blogue d’Elisa ― Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
Lors du premier semestre de l’année 2020, les ministres anglais autorisaient pour la première fois les femmes à avorter à domicile sans aucune surveillance médicale.
Le but même de cette autorisation étant de faciliter à outrance et sans commune mesure l’avortement, il y a eu une hausse de 30 % du nombre d’avortements lors du mois d’avril 2020 comparé au mois d’avril 2019.
La corrélation est donc clairement établie : est-ce que ces femmes auraient pensé à l’avortement sans cette mesure irresponsable qui laisse les femmes seules face à leur désarroi, face à leur souffrance physique et psychologique ?
Ces mesures rendent l’accès à l’IVG accessible à un point qui n’avait encore jamais été franchi.
En effet, la Care Quality Commission recense au moins cinq cas de femmes qui ont pris les pilules abortives après 10 semaines, « dont trois entre 20 et 24 semaines ».
Ce qui ne fait que confirmer les craintes des médecins interrogés sur les conséquences de cette mesure. Sur 1000 médecins généralistes interrogés, 82 % s’inquiètent de « la possibilité que des pilules abortives soient obtenues par tromperie pour une autre personne », selon eux il y aurait 86 % de risque que « les femmes les utilisent après dix semaines », ce qui va « à l’encontre des recommandations du NHS ».
Dans son article « IVG médicamenteuse, la douleur reste souvent sous-estimée », le site internet pourquoidocteur.fr affirme que :
« Un quart des femmes qui subissent une IVG médicamenteuse souffre fortement le 3e jour, et 8 sur dix ont besoin d’antalgiques. »
La douleur est donc loin d’être une exception selon leurs propres paroles.
Et les témoignages de grandes souffrances pullulent sur internet.
Lire la suiteLa natalité est en baisse au Québec. L’avortement aussi ? Quid de la pilule abortive ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
L’avortement serait en baisse au Québec depuis 2020, selon Le Devoir qui se base sur les chiffres de la Régie de l’assurance maladie du Québec :
Stable depuis plusieurs années au Québec, le nombre d’avortements a diminué de 9 % en 2020, selon des données obtenues par Le Devoir auprès de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Chez les moins de 19 ans, ce chiffre s’élève à 13 % […] En 2020, 21 778 avortements ont eu lieu, contre 23 837 en 2019, selon la RAMQ.
Sont-ce les mesures « sanitaires » qui seraient à l’origine de la baisse ? La chose est malaisée à dire, car la dénatalité s’est visiblement accrue durant le confinement. D’après Le Devoir :
Entre octobre et décembre 2020, 19 300 Québécois ont vu le jour, contre 20 692 durant la même période en 2019, selon l’Institut de la statistique du Québec.
« Les données préliminaires des premiers mois de 2021 devraient confirmer la tendance à la baisse des naissances », estime Benoît Laplante, professeur au Centre Urbanisation Culture Société à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS).
Selon le chercheur, la crise sanitaire a incité des couples à retarder leur projet d’avoir un enfant. « L’explication la plus vraisemblable [de la diminution des naissances], c’est la réaction de crainte des gens vis-à-vis des conditions économiques immédiates », juge M. Laplante.
Des femmes ont aussi décidé d’interrompre leur grossesse en raison du contexte économique, selon le Dr Claude Paquin, directeur médical de la clinique Fémina.
Pouvez-vous me dire pourquoi on parle de « crise sanitaire » comme cause du renoncement d’avoir un enfant, ou de sa fin brutale, alors que c’est évidemment les mesures « sanitaires » qui ont provoqué cette crise économique ?
Toujours est-il que des couples ont été découragés d’avoir des enfants, tandis que d’autres les ont fait avorter à cause des dites mesures « sanitaires ». Le confinement, cause de baisse d’avortements ?
On doit aussi prendre en compte que les mesures « sanitaires » ont sans doute fortement découragé toutes formes de relations, menant ainsi à une baisse des naissances, comme le soulignent certains médecins et avorteurs. Peut-être que le confinement aura-t-il amené une baisse des relations extraconjugales, ce qui est une bonne chose, car même les mauvais actes peuvent avoir quelques bons effets. Par contre, ce même confinement, ce qui est extrêmement mauvais, aura aussi entraîné la baisse de saines et chastes relations qui auraient abouti à de solides mariages. Mais cela prendra sans doute plus de temps à établir, quoiqu’on ait observé quand même une baisse dans les projets de nuptialités.
Ce que cela nous montre, c’est qu’il y a moins d’avortements parce qu’il y a moins de bébés à tuer…
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