Le Temple satanique, invoquant la « liberté religieuse », attaque le Texas sur sa loi qui l’empêcherait de pratiquer des avortements rituels
Des membres du Satanic Temple promenant leur sinistre statue devant le Capitole.
Par © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info
Dans une lettre adressée à la Food and Drug Administration, Matthew A. Kezhaya, avocat du Temple satanique, a demandé que l’organisation bénéficie d’une exemption religieuse lui permettant d’accéder sans ordonnance aux médicaments abortifs mifépristone et misoprostol dans le cadre de son rituel « sacramentel » d’avortement.
« Les membres de TST utilisent ces produits dans un cadre sacramentel. Le rituel satanique d’avortement est un sacrement qui entoure et inclut l’acte abortif. Il est conçu pour combattre les sentiments de culpabilité, de doute et de honte et pour permettre au membre d’affirmer ou de réaffirmer son pouvoir et son contrôle sur son propre esprit et son propre corps. Les restrictions sur ces médicaments interfèrent substantiellement avec le rituel d’avortement satanique, parce que le gouvernement empêche les membres d’avoir accès aux médicaments impliqués dans le rituel », note la lettre.
Kezhaya a suggéré que l’exemption permettant au groupe d’utiliser les médicaments abortifs serait similaire à l’utilisation du peyotl dans certains rituels amérindiens en vertu de la loi sur la restauration de la liberté religieuse.
« Je suis sûr que le procureur général du Texas, Ken Paxton, qui passe une bonne partie de son temps à rédiger des communiqués de presse sur les problèmes de liberté religieuse dans d’autres États, sera fier de voir que les solides lois texanes sur la liberté religieuse, qu’il défend avec tant de véhémence, empêcheront les futurs rituels d’avortement d’être interrompus par des restrictions gouvernementales superflues, destinées uniquement à faire honte et à harceler ceux qui cherchent à avorter », écrit Greaves dans une lettre destinée au Christian Post.
https://www.christianpost.com/news/satanic-temple-argues-abortion-is-religious-right.html
Le porte-parole du Temple satanique ajoute :
« La bataille pour le droit à l’avortement est en grande partie une bataille de points de vue religieux concurrents, et notre point de vue selon lequel le fœtus non viable fait partie de l’hôte fécondé est heureusement protégé par les lois sur la liberté religieuse ».
Le temple a déjà tenté d’utiliser la liberté religieuse pour lutter contre les lois sur l’avortement dans le Missouri, en vain.
Le rituel satanique d’avortement implique la récitation des troisième et cinquième principes du Temple satanique, qui « célèbrent l’autonomie corporelle et l’adhésion aux meilleures pratiques scientifiques, ainsi qu’une affirmation personnelle qui est cérémonieusement entrelacée avec l’avortement. »
Quelle horreur !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Conférence sur le climat : sauver la planète en multipliant les avortements…
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) — Photo : AS Photo Project/AdobeStock
Planète contre enfants : le nouveau Moloch est arrivé !
Moloch, ce dieu des Cananéens lié aux sacrifices d’enfants par le feu, a repris vie. L’idole païenne s’est mise à la mode, en harmonie avec le ton de la bien-pensance, en symbiose avec la pachamama louée par François et la Terre mère des écolos-gauchos. Dans l’olympe des ayatollahs du réchauffement climatique devenu par des voies mystérieuses un dérèglement climatique, il y a la Planète, divinité mangeuse d’hommes, des bébés des hommes plus précisément… qui a ses prêtres fidèles, les ONG pseudo humanitaristes. Soixante ONG internationales promouvant l’avortement ont lancé un appel aux gouvernements en vue de la conférence sur le climat de novembre prochain qui se tiendra en Ecosse, à Glasgow : l’objectif est d’inclure les programmes de contraception et d’avortement parmi les mesures à financer contre le changement climatique. Une vieille histoire des mondialistes bobo-radical-chics qui ont une drôle de façon de montrer leur amour de l’humanité…
Après la peur covidienne, revoilà donc la peur climatique… l’une et l’autre maintenant les peuples dans la peur tout court, dans une peur messianique, en marche vers un Nouvel Ordre Mondial, un futur bâti sur les espérances planétariennes d’une clique de puissants…
Pour l’un d’eux, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, cette année sera l’année du « maintenant ou jamais » dans la lutte contre le changement climatique. Lors du Sommet des Nations Unies sur le climat nommé COP26 (26e Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique), les multinationales de l’avortement demandent que « les droits reproductifs et la contraception » soient inclus dans les engagements climatiques, montrant ainsi pleinement le visage malthusien du néo-environnementalisme.
La conférence, reportée l’année dernière en raison du covid-19, sera coorganisée par le Royaume-Uni (26 COP actuelle à Glasgow du 1er au 12 novembre) et l’Italie (les sommets pré-COP à Milan du 28 septembre au 2 octobre) et les pays participants, bien au-delà de 190, devraient annoncer de nouveaux objectifs climatiques.
En toile de fond, ce sont toujours les mêmes affirmations alarmistes qui ont été pourtant démenties à plusieurs reprises et le même objectif, atteindre la neutralité carbone dans le monde d’ici 2050 (ou 2030, comme beaucoup le souhaiteraient), pour éviter, selon ces Khmers verts, une augmentation de la température supérieure à 1,5 °C par rapport à la fin du XIXe siècle. Que cela soit irréaliste et profondément injuste pour des milliards de personnes et des dizaines de pays en développement ne rentre pas en ligne de compte pour la conscience morale universelle aux manettes de la COP26.
Lire la suiteLa pilule abortive tue des êtres humains vivants dont le cœur bat
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PixieMe/AdobeStock
La vidéo « Baby Olivia » de Live Action révèle les détails du développement humain pendant la grossesse, dans l’utérus. Ce remarquable parcours, de la fécondation à 38 semaines, montre l’humanité des enfants à naître et, par là même, l’horreur de l’avortement, et même de la pilule abortive ─ pourtant présentée comme sûre et simple par l’industrie de l’avortement. En réalité, elle est dangereuse pour les femmes et mortelle pour les bébés à naître.
La pilule abortive, également appelée avortement chimique, est approuvée pour une utilisation jusqu’à 10 semaines de grossesse ou semaines d’aménorrhée SA (huit semaines après la fécondation). Selon l’Endowment for Human Development, au cours de ces huit premières semaines, l’enfant à naître s’est rapidement transformé d’un être humain unicellulaire en un être humain embryonnaire. Bien que sa mère ne soit pas consciente des mouvements de son bébé et qu’elle ne sache peut-être même pas encore qu’elle est enceinte, le bébé a grandi par bonds… et il rebondit dans l’utérus. Il n’est pas l’amas de cellules ou de tissus que l’industrie de l’avortement prétend qu’il est.
Après s’être implanté dans l’utérus de sa mère environ trois à quatre semaines après la fécondation, le cerveau, la moelle épinière et le cœur du bébé commencent tous à se développer. À environ cinq semaines et un jour, le cœur bat déjà et, à la sixième semaine, il pompe son propre sang vers son cerveau et son corps, avec déjà plus d’un million de battements de cœur à son actif. Les quatre chambres de son cœur sont présentes et ses bras et ses jambes sont visibles.
À six semaines et demie, les hémisphères cérébraux du cerveau sont présents et à sept semaines et demie, le bébé peut répondre à un léger toucher sur son visage. Bien qu’il ne mesure qu’un demi-pouce (1,27 cm) de la tête à la croupe, ses doigts se forment sur ses petites mains. À huit semaines, ses ondes cérébrales peuvent être enregistrées.
Lire la suiteUn médecin québécois souligne la chute de la médecine avec la contraception
Par un médecin québécois — Photo : Siam/AdobeStock
Je crois que l’on assiste, depuis la pilule contraceptive, à une médecine qui retourne à la sorcellerie/chamanisme.
En effet, Hippocrate, puis le christianisme qui a « baptisé » la tradition hippocratique, ont opéré une distinction : dans les sociétés païennes primitives, la frontière entre guérisseur, shaman, médecin, sorcier, etc. n’existait pas.
En interdisant le meurtre, l’avortement, l’abus sexuel, et le charlatanisme, la tradition médicale hippocratique, puis chrétienne, ont opéré une distinction cruciale.
Ils ont subordonné le pouvoir du « guérisseur » à la loi naturelle (Hippocrate), puis à la loi surnaturelle (la charité, avec le christianisme).
En faisant fi de ces lois, la médecine moderne retourne au paganisme. Mais avec des moyens techniques terrifiants.
En effet, l’argument contre la pilule, par exemple, est extrêmement facile et simple :
- la femme qui demande la pilule n’a pas de maladie
- un traitement médical n’est pas indiqué
- donc la prescription de la pilule n’est pas indiquée
La seule façon de faire « fonctionner » un argument logique en faveur de la pilule, et de continuer à faire de la médecine, c’est de postuler qu’une fertilité normale est une maladie.
- une femme souffrant de fertilité veut régler son problème
- il y a une indication médicale de traiter, puisqu’il y a une maladie, la fertilité
- on prescrit la pilule
Du moment que le corps médical s’est mis à prescrire la pilule, il est sorti de son champ d’action « médical », et s’est mis à faire autre chose que de la médecine, telle que définie par la tradition hippocratique depuis 3000 ans.
La porte s’est ouverte pour tout le reste : euthanasie, transhumanisme, avortement sur une échelle industrielle, eugénisme, etc.
Qu’est-ce qui a produit cela, et a séduit pratiquement tout le monde ? Autant dans le monde médical que dans l’Église ?
La révolution sexuelle.
Tout d’un coup, l’impératif éthique ultime, c’est devenu le besoin, arbitraire et subjectif, ressenti par les individus. Des individus esclaves de myriades de passions et de démons...
Des dizaines de femmes témoignent des douleurs atroces provoquées par les stérilets abortifs et du déni des médecins
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie
20 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Un article récent paru dans le journal féminin du Washington Post, The Lily, présente plusieurs récits de femmes endurant des douleurs atroces après s’être fait implanter un dispositif intra-utérin (DIU) ou stérilet, la plupart d’entre elles ayant été ignorées par leur médecin.
Le DIU est un outil de contraception. Selon son fabricant, Mirena, le stérilet empêche la grossesse en « épaississant la glaire cervicale, en empêchant les spermatozoïdes de pénétrer dans l’utérus, en inhibant le mouvement des spermatozoïdes de sorte qu’il leur est plus difficile d’atteindre et de féconder un ovule ».
Il peut également agir comme un abortif en amincissant la muqueuse utérine et en empêchant l’embryon de se fixer à la paroi de l’utérus. Le stérilet au cuivre provoque une réaction inflammatoire qui est toxique pour les spermatozoïdes et les ovules ainsi que pour l’embryon fécondé, provoquant ainsi des avortements.
De nombreux obstétriciens avertissent leurs patientes de l’inconfort qu’elles pourraient ressentir après la procédure d’insertion du DIU, notamment des crampes irrégulières. Cependant, de nombreuses femmes ont fait état de douleurs extrêmes qui les ont obligées à prendre des médicaments et à utiliser d’autres méthodes non pharmaceutiques pour faire face à la douleur.
The Lily a demandé aux femmes de partager leurs témoignages. Cent trente et une femmes ont répondu, et la plupart d’entre elles ont raconté avoir ressenti de fortes douleurs soit pendant la procédure, soit après avoir reçu leur stérilet.
Lire la suiteL’OMS encourage les avortements à domicile dans le cadre de nouvelles directives de « soins auto-administrés »
Par Alexis I. Fragosa, Esq. (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jo Panuwat/AdobeStock
(Washington, D.C., C-FAM) Les défenseurs de l’avortement utilisent les directives de l’OMS pour promouvoir les avortements médicamenteux à domicile, en prétendant qu’ils renforcent l’autonomie des femmes et maximisent « le confort et le soutien », malgré les méfaits connus [de cette pratique].
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié une mise à jour des lignes directrices sur les « soins personnels », qui recommandent l’auto-administration de médicaments abortifs sans la supervision directe d’un médecin.
« Les femmes peuvent gérer leur santé reproductive », a déclaré Lilian Muchoki de Women First Digital, une organisation pro-avortement qui fournit des instructions approuvées par l’OMS aux femmes cherchant à avorter dans des pays où cette pratique est restreinte ou illégale, lors d’un récent webinaire.
Les directives de l’OMS affirment que la promotion des « soins auto-administrés » permettra aux individus, aux familles et aux communautés de promouvoir la santé et de prévenir les maladies lorsqu’ils n’ont pas accès aux services de santé essentiels ou lorsque les services sont interrompus en raison de situations d’urgence.
Les interventions comprennent l’auto-administration de contraceptifs injectables, la contraception d’urgence et les pilules pour provoquer des avortements.
L’OMS a depuis longtemps jeté les bases d’un accès généralisé à l’avortement, notamment en ajoutant les abortifs mifepristone et misoprostol, ainsi que l’emballage combiné des deux, à ses listes de médicaments essentiels.
Lire la suiteEn Russie, de plus en plus de femmes ont recours au médicament annulant les effets de la pilule abortive
Par Karen Ingle (LiveActionNews) Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : andrei 77/AdobeStock
(Pregnancy Help News) Le réseau russe en pleine expansion Abortion Pill Rescue® Network, supervisé par le Dr Alexey Alexandrovich Fokin de Saint-Pétersbourg, est bien engagé dans sa cinquième année d’aide aux femmes pour inverser les avortements chimiques qu’elles ont commencés, mais qu’elles ont vite regrettés. Dans plusieurs régions de Russie, trois médecins et plusieurs infirmières diplômées ont rejoint le réseau, permettant aux femmes de choisir une thérapie qui sauve la vie d’un nombre croissant d’enfants.
Le Dr Fokin et ses collègues sont les premiers à proposer un traitement d’inversion de la pilule abortive dans un pays où, selon les estimations, 95 à 98 % des gynécologues ne savent même pas que l’inversion est possible. Ce manque de connaissances au sein de la communauté médicale laisse à la plupart des femmes qui ont déjà pris la première pilule abortive (mifépristone) seulement 72 heures pour parcourir l’Internet par elles-mêmes afin de trouver un espoir de sauver leur bébé.
Des femmes russes cherchent en ligne comment inverser la pilule abortive
Le réseau de Fokin touche les femmes qui ont changé d’avis au sujet de l’avortement médicamenteux, par le biais du site internet peredumala.ru (traduit, cela donne changerdidee.ru). Le site fournit des informations sur les méthodes d’inversion de la pilule abortive par le biais de doses de progestérone de remplacement, ainsi que des témoignages de femmes réelles ayant bénéficié de cette thérapie.
Le réseau russe de sauvetage de la pilule abortive rejoint également les femmes sur la plupart des grandes plateformes de réseaux sociaux, notamment Facebook et Instagram, ainsi que sur WhatsApp et Viber.
Les femmes peuvent appeler ou envoyer des messages textes sur la ligne d’assistance du groupe pour obtenir en temps réel l’aide dont elles ont besoin. Selon Christa Brown, BSN, RN, directrice de l’impact médical chez Heartbeat International, qui supervise le réseau de sauvetage de la pilule abortive, « des femmes ont demandé l’inversion de la procédure au Kazakhstan, en Biélorussie et en Ukraine », ce qui indique que les femmes de ces pays ont besoin de la même aide, mais y ont encore moins accès. Rien que l’année dernière, le réseau a aidé des femmes de 46 pays différents et des 50 États des États-Unis.
Lire la suiteGrande-Bretagne : un autre médecin pro-vie suspendu pendant 18 mois pour avoir sauvé des bébés de l’avortement
Dr Dermot Kearney.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
En Angleterre, un deuxième médecin est puni pour avoir aidé des mères à sauver leurs bébés à naître de l’avortement, grâce à des traitements d’inversion de la pilule abortive.
Christianity Daily rapporte que le Medical Practitioners Tribunal Service du Royaume-Uni a récemment interdit au Dr Dermot Kearney de fournir le traitement salvateur pour les 18 prochains mois, alors qu’une enquête sur sa pratique se poursuit.
Kearney, défenseur de la vie et ancien président de l’Association médicale catholique, est l’un des rares médecins au Royaume-Uni à fournir le traitement d’inversion de la pilule abortive.
Ce traitement a permis de sauver la vie de plus de 2 000 bébés dans le monde, et les recherches indiquent qu’il est sûr et efficace. Il s’agit d’une application actualisée d’un traitement utilisé depuis des décennies pour prévenir les fausses-couches, qui inverse les effets de la mifépristone, un produit abortif, grâce à des doses de progestérone.
Cependant, les militants de l’avortement tentent de discréditer ce traitement, le qualifiant de non éprouvé et de dangereux. Au Royaume-Uni, au moins deux médecins ont été sanctionnés pour avoir fourni ce traitement à des mères qui le demandaient car elles regrettaient d’avoir [commencé] leur avortement.
« Il y a quelque chose qui ne va pas du tout lorsqu’on interdit à un médecin de sauver la vie de bébés à un moment où l’on nous dit que nous devons tout faire pour sauver des vies en réponse au coronavirus », a déclaré Andrea Williams, directrice générale du Christian Legal Centre, dont l’organisation représente Kearney. « Ces femmes cherchaient de toute urgence de l’aide après que des prestataires de services d’avortement leur aient fermé la porte et dit qu’il n’y avait aucun espoir et aucun moyen de revenir en arrière après avoir pris la première pilule. »
Lire la suiteGrande-Bretagne : un médecin pro-vie puni pour avoir prescrit un médicament neutralisant les effets de la pilule abortive
Dr Eileen Reilly.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le Dr Eileen Reilly, pratiquant au Royaume-Uni, fait l’objet de mesures provisoires et d’une enquête de la part de son ordre pour avoir prescrit un médicament inoffensif (progestérone) annulant les effets de la pilule abortive (la première pilule : mifépristone), ayant été dénoncé par le groupe pro-avortement « openDemocracy » (il ne manque pas d’air…), selon LifeNews :
Des médecins pro-vie au Royaume-Uni sont punis pour avoir aidé des femmes à sauver leur bébé à naître grâce à la procédure de neutralisation de la pilule abortive.
Le groupe pro-avortement openDemocracy jubilait cette semaine de ce que son enquête sous couverture sur les médecins britanniques qui pratiquent des procédures de neutralisation de la pilule abortive eût abouti à l’ouverture d’une enquête sur l’un d’entre eux, résultant en mesures provisoires de travail à son égard.
Selon le groupe, l'UK General Medical Council a interdit lors d’une audience en mai au Dr Eileen Reilly de pratiquer la médecine sans supervision. Il mène également une enquête pour déterminer si d’autres mesures disciplinaires seraient indiquées.
Eileen Reilly est punie parce qu’elle propose des traitements de neutralisation de la pilule abortive aux mères qui regrettent leur geste et veulent sauver la vie de leur bébé. Gynécologue-obstétricienne, elle a déclaré qu’elle offrait ce traitement salvateur en dehors de son travail habituel — les médecins britanniques ont aidé une centaine de femmes et de bébés jusqu’à présent.
Le protocole de neutralisation de la pilule abortive a sauvé la vie de plus de 2 000 bébés dans le monde depuis son invention. Une application améliorée d’un traitement utilisé depuis des décennies pour prévenir les fausses couches, il annule les effets du premier produit abortif par des doses de progestérone.
La première pilule de la « pilule abortive » dite RU-486, la mifépristone, agit en se fixant sur les récepteurs de progestérone et inhibe son action. La progestérone étant une hormone nécessaire à la grossesse la mifépristone amène la mort de l’enfant à naître. Aussi, pour contrer l’effet de la mifépristone, on administre à la femme l’ayant prise de fortes doses de progestérone (j’imagine que le fait d’inonder ainsi les récepteurs de progestérone supplée à l’inhibition des récepteurs si une partie d’entre eux n’ont pas été inhibés).
Un processus sûr et efficace :
La recherche et les experts médicaux indiquent que le traitement est sûr et efficace. L’American Association of Pro-life Obstetricians and Gynecologists le soutient, et même, un prestigieux médecin de la Yale School of Medicine a déclaré au New York Times que le traitement « a du sens biologiquement » et qu’il le recommanderait à sa propre fille.
Voici pourquoi la pilule abortive a changé l’avenir du mouvement pro-vie au Canada
Par Marie-Claire Bissonnette ― Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : yanalya/Freepik
3 janvier 2019 (LifeSiteNews) — Mifegymiso est le nom canadien donné à une pilule abortive nommée RU-486 qui a été introduite au Canada en janvier 2017, après l’approbation de Santé Canada en 2015. Pas plus de deux ans se sont écoulés depuis son introduction et le panorama des pratiques et des attitudes relatives à l’avortement au Canada commence déjà à se modifier. Les militants pro-vie éprouveront de la difficulté à suivre le rythme de ces changements qui s’accélèrent. Alors, j’écris ceci comme un avertissement et une exhortation qui s’adressent à toutes les personnes et les organisations pro-vie du Canada lesquelles risquent une plus grande marginalisation et même une perte de crédibilité si elles ne réévaluent pas leurs stratégies à la lumière de cette situation en évolution.
Les pilules abortives offusquent moins notre sensibilité que les avortements chirurgicaux, comme ceux par succion, par dilatation et curetage, par solution saline, et par naissance partielle. Tandis que ces procédures dévoilent leur véritable nature meurtrière dans les corps de bébés sans vie mutilés ou brûlés, Mifegymiso se présente comme une méthode d’avortement propre, appropriée et facile qui consiste à prendre une combinaison de deux pilules. La mère se débarrasse alors de sa grossesse à la maison, dissimulant l’humanité visible de son enfant sous un siège de toilette. La première pilule, mifépristone, empêche la sécrétion de progestérone et affame l’embryon à mort. De 24 à 48 heures plus tard, la deuxième pilule, misoprostol, cause des fortes contractions musculaires dans l’utérus, tout en induisant la relaxation du col de l’utérus et l’expulsion de l’endomètre. Accompagné de beaucoup de sang et d’autres tissus, le bébé est jeté dans la toilette, on lui refuse même la dignité d’être regardé par des yeux humains. Ce que la mère pourrait voir, si jamais elle avait le courage de le faire, c’est le corps minuscule de son bébé enveloppé dans son sac gestationnel, avec des doigts et des orteils visibles qui pourraient être comptés, puisque l’emploi légal non conforme actuel de cette pilule va jusqu’à dix semaines de grossesse.
Cette méthode reste toute aussi hideuse que n’importe quelle autre forme d’avortement bien sûr, mais la brutalité est plus facilement ignorée. De plus, les médias l’encouragent, car ils déforment la vérité et omettent plusieurs faits importants qui concernent le Mifegymiso. Laissant de côté ce qui est évident — que l’avortement demeure le meurtre d’un être humain innocent — la première chose qui devrait être connue par tous, mais que la plupart des femmes ne se font pas dire, c’est qu’après la prise de la première pilule, la mifépristone, il est possible d’inverser les effets et de sauver la vie du bébé si la mère prend de la progestérone. Deuxièmement, le Mifegymiso peut causer des effets secondaires sérieux, incluant nausées, vomissements, crampes, fièvre, étourdissements, hémorragies, pertes de conscience, salpingite, arythmie, bronchospasmes, infections, chocs septiques, infertilité, possibles [futures] grossesses ectopiques, et même la mort à cause d’une infection, d’une grande perte de sang ou d’une grossesse ectopique ultérieure. Troisièmement, les médias déclarent que les coûts des pilules varient entre 300 $ et 550 $. Par contre, ils négligent les coûts de la première évaluation de grossesse, de l’assistance à l’examen médical, de la vérification en cas d’infection, des tests sanguins, des échographies, des nécessaires tests sanguins ultérieurs et, finalement, des rendez-vous de suivi, sans mentionner que la moyenne d’échec de l’avortement médical est de 1 sur 20 et que chaque échec doit être suivi soit par un deuxième avortement médical, soit par un avortement chirurgical (en général, le taux de succès des essais canadiens avec le Mifegymiso se situaient entre 92,9 % et 97,3 %).
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