Le Forum économique de Davos utilise le coronavirus pour promouvoir l’homosexualité et la théorie du genre
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info)
Un article publié par le Forum économique mondial, organisation non gouvernementale basée à Davos, en Suisse, qui comprend des centaines de grandes entreprises, a fait valoir qu’une meilleure inclusion des personnes transgenres et homosexuelles « est le secret du succès post-pandémique des villes ».
« Il existe de plus en plus de preuves que les villes LGBT + inclusives ont des “écosystèmes d’innovation” plus forts, des niveaux plus élevés d’entrepreneuriat, et qu’elles sont mieux en mesure d’attirer des talents et de fournir une qualité de vie élevée — ce qui les rend bien placées pour la reprise économique », affirme cet article du Forum économique mondial. « Une nouvelle analyse de la résilience économique offre un indice potentiel sur lequel les économies pourraient être en mesure de récupérer plus rapidement : l’inclusion LGBT + est corrélée à la résilience de l’économie d’un pays. »
« L’analyse d’Open For Business, une coalition d’entreprises faisant progresser l’égalité LGBT +, montre une forte corrélation positive (0,67) entre la résilience d’une économie et l’acceptation des personnes LGBT + », a écrit Jon Miller, qui se trouve être le fondateur d’Open For Business.
Un examen plus approfondi de l’analyse donne une image différente.
Les villes répertoriées comme ni « inclusives » ni compétitives sont, entre autres, situées en Iran, au Maroc, au Qatar, en Indonésie et en Biélorussie. Aucun de ces États n’est aussi développé sur le plan économique ou aussi stable sur le plan politique que les États-Unis et une grande partie de l’Europe, où les villes ont obtenu les meilleures notes.
L’analyse n’a en fait pas démontré de lien de causalité entre « l’inclusion LGBT + » et la « résilience économique ». Les pays ayant la meilleure « résilience économique » selon le classement du Forum de Davos sont ceux qui ont un système économique capitaliste fort comme l’aime le Forum économique mondial.
Ce que nous dit le Forum économique mondial, c’est donc qu’ultra-capitalisme et promotion LGBT font bon ménage.
« La Banque mondiale décrit les “communautés inclusives” comme une dimension clé des villes durables et résilientes », a écrit Miller. « L’OCDE [Organisation de coopération et de développement économiques] identifie la “société inclusive” comme un moteur de résilience dans une ville. Le FMI [Fonds monétaire international] soutient qu’une économie est “plus fragile et moins résiliente lorsqu’elle n’est pas inclusive”. Un rapport de l’ONU [Nations Unies] Habitat constate que l’inclusion est nécessaire pour un “programme de résilience urbaine réussi”. »
Le Forum économique mondial a par ailleurs consacré une section entière de son site Web au « Mois de la fierté 2020 », entendez par là le mois des défilés LGBT à travers l’Occident décadent.
En janvier 2019, plusieurs sociétés, dont MasterCard et Microsoft, avaient lancé un « Partenariat pour l’égalité LGBTI » lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial, visant à recruter au moins 100 autres sociétés d’ici 2020. Au moment d’écrire ces lignes, 17 sociétés ont suivi, dont Coca-Cola, PepsiCo et Procter & Gamble.
Lire la suiteUn évêque britannique proteste contre l’extension de la limite de l’avortement à domicile
Mgr Mark Davies, évêque de Shrewsbury en Grande-Bretagne.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Mazur/catholicchurch.org.uk
Mgr Mark Davies, évêque de Shrewsbury, protestait dans son homélie du 21 mai 2020, donnée dans la cathédrale de Shrewsbury, contre l’extension de la limite temporelle de l’avortement à domicile à dix semaines, avortement possible sur simple consultation par téléphone. C’est le deuxième évêque britannique après Mgr John Sherrington, évêque auxiliaire de Westminster, à s’élever contre cette manœuvre sournoise qui a été opérée en mars à la faveur de la crise actuelle. Mgr Mark Davies disait, selon Catholic News Agency :
« Dans les jours à venir, nous devrons nous poser des questions sur la façon dont nous avons traité les membres les plus fragiles de la société, qu’il s’agisse des personnes âgées dépendantes de nos soins, ou des enfants à naître dont la vie, et le bien-être de leur mère, ont été attaqués par une sinistre mesure du ministère de la Santé visant à promouvoir l’avortement “à faire soi-même”, publiée dans les premiers jours de la crise. La dignité de la vie humaine n’est vraiment reconnue que dans la mesure où la dignité de chaque vie humaine est reconnue ».
Le rejet de la morale est cause de grands maux :
La science seule « ne peut jamais être un guide suffisant pour la vie et les choix de la société humaine ».
« Nous avons besoin de quelque chose de plus grand, cette vision morale de la valeur et de la dignité de la personne humaine qui a contribué à former cette nation depuis ses débuts. Si jamais nous perdons de vue cette vision, nous le faisons à nos risques et périls », déclara-t-il.
En fait de science, ce serait déjà beau que les autorités respectassent les constats qu’elle émet, mais pour cela il faudrait qu’elles en aient la volonté et le courage, et qu'elles possèdent qu’un amour intransigeant de la vérité, vertus que procure la foi.
Il est temps de repousser cinquante ans de libéralisme : avortement, euthanasie, idéologie du genre, etc.
Photo : Pickpik
Voici un message de Richard Décarie, ex-candidat à la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada, en soutien à Derek Sloan candidat à la même course :
Il y a plus de cinquante ans, en 1968, Pierre Elliott Trudeau a présenté une loi pour légaliser l’avortement avec certaines limites.
En 1988, la Cour suprême du Canada a aboli toute limite à l’avortement, légalisant l’avortement sur demande.
Il y a trois ans, en 2017, le gouvernement de Justin Trudeau a légalisé l’utilisation de Mifegymiso pour provoquer des avortements par voie chimique et a présenté le projet de loi C-16 « en vue des expériences des personnes transgenres ».
En mars, le gouvernement de Justin Trudeau a annoncé une loi criminalisant la soi-disant « thérapie de conversion » au Canada.
Les élites libérales des médias et soi-disant « progressistes » de notre Parti souhaitent que des gens comme vous et moi restent silencieux et absents du débat public.
Pour eux, les conservateurs sociaux provie et profamille ne doivent être ni vus ni entendus.
Je pense qu’il est temps que le chef de notre Parti prenne une position ferme en déclarant clairement que « C’est assez ! »
Sans équivoque et sans se dérober.
C’est la raison pour laquelle Derek Sloan se présente comme chef du Parti conservateur du Canada.
Lire la suiteL’évêque émérite de Vintimille : « Un virus plus grand que le coronavirus, l’avortement »
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
« Il y a déjà 14 millions d’avortements dans le monde cette année, signe d’un virus bien plus important que le Covid. » Ceux qui poussent à l’avortement domestique « se démasquent, sont contre la vie et les femmes ». « Il est nécessaire que l’Église parle aussi clairement contre cette action subtile. » Mgr Alberto Maria Careggio, évêque émérite de Vintimille, en pleine crise du coronavirus, a eu le courage de ramener les esprits à la réalité de la vie et de la mort en rappelant les chiffres monstrueux de l’avortement dans le monde.
Ces derniers jours, il a publié une brève réflexion sur le site web du diocèse de Vintimille-Sanremoqui a fait le tour du web et dans laquelle il a écrit que le coronavirus est bien une tragédie, accompagnée de douleurs, d’héroïsmes et de contradictions, mais que l’avortement l’est encore plus :
Plus de six millions d’avortements légalisés dans le monde. C’est aussi une pandémie qui tue la conscience de ceux qui la pratiquent et celle des dirigeants qui, en légiférant, ont l’intention d’éliminer l’horreur du meurtre.
Dans les colonnes du quotidien La Nuova Bussola Quotidiana, il précise ces données :
Si les estimations de Worldmeter sont exactes, de janvier à début mai de cette année, il y a eu plus de 14 millions d’avortements dans le monde. Cela signifie que l’avortement est un virus bien plus important. Aussi, le silence d’aujourd’hui est une faute grave.
Le gouvernement britannique dépense 1 000 000 £ par an pour les Nord-irlandaises se faisant avorter en Angleterre
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : chevanon/Freepik
L’avortement étant plus limité en Irlande du Nord (pour l’instant) que dans le reste de la Grande-Bretagne, le gouvernement britannique dilapide 1,08 million de livres sterling depuis 2017 pour faire voyager les Nord-irlandaises voulant se faire avorter en Angleterre. Le gouvernement britannique, prenant pour prétexte le coronavirus, a autorisé les deux étapes de la pilule abortive à la maison, je ne sais par contre s’il aura interrompu les vols voyages pour cause d’avortement étant donné que l’avortement dit chirurgical n’a pas été interdit. Selon la Society for the Protection of Unborn Children :
Le ministre d’État (ministère de la Santé et des Affaires sociales), Helen Whately, a expliqué comment cet argent était dépensé : « Le coût de l’aide aux femmes voyageant d’Irlande du Nord en Angleterre pour accéder à des services d’avortement en [l’année financière] 2018-2019 était d’environ 1,08 million de livres sterling. Ce montant comprend le coût de la procédure, du voyage et de l’hébergement. Le coût de ce programme est pris en charge par le Bureau gouvernemental des égalités grâce à un financement fourni par le Trésor de Sa Majesté ».
Un million de livres en un an ! Étant donné que les statistiques sur l’avortement montrent qu’il y a eu 1 053 avortements pour les femmes d’Irlande du Nord en 2018, cela signifie qu’environ mille livres en moyenne sont dépensées par femme.
Qu’en est-il des femmes en situation de crise qui veulent de l’aide pour garder leur bébé ? Recevront-elles cet argent gratuit du gouvernement ? Pour de nombreuses femmes, mille livres pourraient contribuer à atténuer les difficultés financières immédiates qui les amènent parfois à envisager l’avortement. Mais non, le gouvernement ne vous aidera que si vous voulez avorter.
Nous savons que le gouvernement ne finance pas les alternatives à l’avortement en Angleterre et au Pays de Galles. À la question « Quelles alternatives à l’avortement sont proposées par les cliniques qui pratiquent des avortements financés par le NHS lorsqu’elles pratiquent des avortements qui sont ainsi financés ? » La réponse du ministère de la Santé a été la suivante : « Le ministère ne finance pas directement les services qui offrent des conseils pour les grossesses non planifiées ou en situation de crise ».
Rien n’indique non plus que le Système central de réservation, qui oriente les femmes d’Irlande du Nord vers les cliniques d’avortement en Grande-Bretagne, offre des alternatives.
France : autre tentative en vue d’étendre l’accès à l’avortement
Laurence Rossignol.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : ALRPMN/Wikimedia Commons
Peu de temps après avoir essayé d’introduire un amendement à la loi sur le coronavirus, qui aurait allongé la limite d’avortement de 12 à 14 semaines, la sénatrice et ex-ministre, Laurence Rossignol reprend de plus belle son attaque contre la vie à naître. Selon CitizenGo :
Mais la sénatrice socialiste revient à la charge dans une tribune publiée dans Le Monde, accompagnée de l’ancienne ministre Roselyne Bachelot, Anne Hidalgo, Marisol Tourraine, Najat Vallaud-Belkacem ainsi que de nombreux médecins :
« Nous souhaitons que les avortements puissent être autorisés par voie médicamenteuse au domicile jusqu’à neuf semaines d’aménorrhée, soit sept semaines de grossesse.
Nous demandons que les mineures soient dispensées du délai de quarante-huit heures qui leur est actuellement imposé avant leur IVG et puissent bénéficier d’une IVG dans la foulée de leur première consultation.
Nous souhaitons pouvoir, à titre exceptionnel pendant la durée du confinement, réaliser des aspirations jusqu’à seize semaines d’aménorrhée, soit quatorze semaines de grossesse. »
Combien pariez-vous que ces mesures une fois mises en place devront rester telles quelles une fois le confinement levé, comme droits essentiels de la femme (de tuer son enfant à naître) ? C’est ce qui s’appelle profiter de la situation.
25 mars, 25e anniversaire d'Evangelium Vitæ
Le Pape Jean-Paul II.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo :
Il y a à peine quelques jours c’était le 25 mars 2020, fête de l’Annonciation, mais aussi le 25e anniversaire d’Evangelium Vitæ (Évangile de la vie), cette encyclique dans laquelle Jean-Paul II explique l’importance du respect de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle. Cette encyclique a beaucoup inspiré les défenseurs de la vie, à l’instar d’Humanæ Vitæ, l’encyclique de Paul VI.
Dans son encyclique, Jean-Paul II dénonce la pilule abortive, l'avortement, la contraception, qui procède de la même mentalité que l’avortement, les techniques de fécondation artificielle, l’infanticide des nouveau-nés handicapés :
Lire la suitePour favoriser une pratique plus étendue de l’avortement, on a investi et on continue à investir des sommes considérables pour la mise au point de préparations pharmaceutiques qui rendent possible le meurtre du fœtus dans le sein maternel sans qu’il soit nécessaire de recourir au service du médecin. Sur ce point, la recherche scientifique elle-même semble presque exclusivement préoccupée d’obtenir des produits toujours plus simples et plus efficaces contre la vie et, en même temps, de nature à soustraire l’avortement à toute forme de contrôle et de responsabilité sociale.
Il est fréquemment affirmé que la contraception, rendue sûre et accessible à tous, est le remède le plus efficace contre l’avortement. On accuse aussi l’Eglise catholique de favoriser de fait l’avortement parce qu’elle continue obstinément à enseigner l’illicéité morale de la contraception. A bien la considérer, l’objection se révèle en réalité spécieuse. Il peut se faire, en effet, que beaucoup de ceux qui recourent aux moyens contraceptifs le fassent aussi dans l’intention d’éviter ultérieurement la tentation de l’avortement. Mais les contrevaleurs présentes dans la « mentalité contraceptive » — bien différentes de l’exercice responsable de la paternité et de la maternité, réalisé dans le respect de la pleine vérité de l’acte conjugal — sont telles qu’elles rendent précisément plus forte cette tentation, face à la conception éventuelle d’une vie non désirée. De fait, la culture qui pousse à l’avortement est particulièrement développée dans les milieux qui refusent l’enseignement de l’Eglise sur la contraception. Certes, du point de vue moral, la contraception et l’avortement sont des maux spécifiquement différents : l’une contredit la vérité intégrale de l’acte sexuel comme expression propre de l’amour conjugal, l’autre détruit la vie d’un être humain ; la première s’oppose à la vertu de chasteté conjugale, le second s’oppose à la vertu de justice et viole directement le précepte divin « tu ne tueras pas ».
Mais, même avec cette nature et ce poids moral différents, la contraception et l’avortement sont très souvent étroitement liés, comme des fruits d’une même plante. Il est vrai qu’il existe même des cas dans lesquels on arrive à la contraception et à l’avortement lui-même sous la pression de multiples difficultés existentielles, qui cependant ne peuvent jamais dispenser de l’effort d’observer pleinement la loi de Dieu. Mais, dans de très nombreux autres cas, ces pratiques s’enracinent dans une mentalité hédoniste et de déresponsabilisation en ce qui concerne la sexualité et elles supposent une conception égoïste de la liberté, qui voit dans la procréation un obstacle à l’épanouissement de la personnalité de chacun. La vie qui pourrait naître de la relation sexuelle devient ainsi l’ennemi à éviter absolument, et l’avortement devient l’unique réponse possible et la solution en cas d’échec de la contraception.
Malheureusement, l’étroite connexion que l’on rencontre dans les mentalités entre la pratique de la contraception et celle de l’avortement se manifeste toujours plus ; et cela est aussi confirmé de manière alarmante par la mise au point de préparations chimiques, de dispositifs intra-utérins et de vaccins qui, distribués avec la même facilité que les moyens contraceptifs, agissent en réalité comme des moyens abortifs aux tout premiers stades du développement de la vie du nouvel individu.
Mgr Crepaldi évoque le coronavirus, dénonce le panthéisme, le mondialisme, l’abandon de souveraineté, la culture de mort
Mgr Giampaolo Crepaldi évêque de Trieste en Italie, bénissant la ville avec le Très Saint Sacrement, le 1er mars 2020.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Image : Capture d’écran de la vidéo d’Il Piccolo
La morale devra changer pour être de nouveau fondée sur autre chose qu’elle-même, et la société devra retrouver le sens de Dieu et de la religion : telle est l’appel à la vérité et au réel lancé par Mgr Giancarlo Crepaldi, évêque de Trieste, à propos de la crise du coronavirus.
Dans un passionnant article publié en exclusivité il y a quelques minutes par Marco Tosatti sur son blog Stilum curiae, Mgr Crepaldi souligne comment le COVID-19 met à mal les grandes erreurs du temps : le naturalisme qui enseigne la bonté de la nature et notre devoir de « connexion » avec elle, le panthéisme, mais aussi le rejet de la doctrine sociale de l’Eglise et son principe de subsidiarité nié par le mondialisme supranational.
Et de rappeler aussi que le mot latin « Salus » signifie certes santé, mais aussi salut, et que le salut n’est pas forcément la santé ici-bas comme le savaient bien les martyrs.
Il est vrai que Mgr Crepaldi fait partie des évêques qui sont sortis de leurs cathédrales pour bénir leurs villes avec le Saint Sacrement alors que les fidèles ne peuvent plus venir à la messe.
Le texte est revigorant. Je vous en propose ci-desssous, avec l’aimable autorisation de Marco Tosatti, ma traduction. — J.S.
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Plus rien ne sera comme avant
L’épidémie liée à la propagation de la « COVID-19 » a un fort impact sur de nombreux aspects de la coexistence entre les hommes et pour cette raison, elle nécessite également une analyse du point de vue de la Doctrine Sociale de l’Église. La contagion est avant tout un événement sanitaire et cela suffit à relie directement à l’objectif du bien commun. La santé en fait certainement partie. En même temps, elle pose le problème de la relation entre l’homme et la nature et nous invite à surmonter le naturalisme qui est répandu aujourd’hui et je rappelle que, en l’absence de gouvernement de la part de l’homme, la nature produit aussi des catastrophes et qu’une nature uniquement bonne et d’emblée exempte de contamination n’existe pas.
Elle pose ensuite le problème de la participation au bien commun et de la solidarité, en nous invitant à aborder, sur la base du principe de subsidiarité, les différentes contributions que les acteurs politiques et sociaux peuvent apporter à la solution de ce grave problème et à la reconstruction de la normalité, une fois l’épidémie derrière nous. Il est devenu évident que ces contributions doivent être articulées entre elles, convergentes et coordonnées. Le financement des soins de santé, un problème que le coronavirus met très clairement en évidence, est un problème moral central dans la poursuite du bien commun. Il est urgent de réfléchir tant aux objectifs du système de santé qu’à sa gestion et à l’utilisation des ressources, car l’examen du passé récent laisse constater une réduction significative du financement des établissements de soins de santé. L’épidémie menace en effet la fonctionnalité des filières productives et économiques, et leur blocage, s’il se prolonge, entraînera des faillites, du chômage, de la pauvreté, des difficultés et des conflits sociaux. Le monde du travail sera soumis à de grands bouleversements, de nouvelles formes de soutien et de solidarité seront nécessaires et des choix drastiques devront être faits. La question économique renvoie à celle du crédit et à la question monétaire et, par conséquent, aux relations de l’Italie avec l’Union européenne dont dépendent dans notre pays les décisions finales dans ces deux domaines. Cela soulève à nouveau la question de la souveraineté nationale et de la mondialisation, faisant ressortir la nécessité de réexaminer la mondialisation comprise comme une machine systémique mondialiste, qui peut aussi être très vulnérable précisément en raison de son interrelation interne rigide et artificielle, de sorte que, lorsqu’un point névralgique est touché, elle provoque des dommages systémiques globaux difficiles à corriger. Lorsque les niveaux sociaux inférieurs sont soustraits à la souveraineté, tous seront emportés. D’autre part, le coronavirus a également mis en évidence les « fermetures » des États, incapables de coopérer réellement même s’ils sont membres des institutions supranationales auxquelles ils appartiennent. Enfin, l’épidémie a posé le problème de la relation du bien commun avec la religion catholique et de la relation entre l’État et l’Église. La suspension des messes et la fermeture des églises ne sont que quelques aspects de ce problème.
Lire la suiteUn médecin en Argentine, jugé coupable en appel pour avoir refusé de pratiquer un avortement tardif
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Ake/rawpixel
L’appel du Dr Leandro Rodriguez Lastra, ce médecin qui a refusé de pratiquer un avortement légal tardif sur une femme enceinte de 23 semaines a été rejeté mercredi par un tribunal de Rio Negro, Argentine, au motif qu’il n’avait pas rempli ses devoirs de fonctionnaire dans l’hôpital public local. Sa peine de prison d’un an et deux mois avec sursis prononcée par le juge de première instance a été confirmée et il sera également suspendu de toute fonction publique pendant deux ans et quatre mois, conformément au jugement initial.
La décision de la cour d’appel contre ce médecin de Cipolletti, dans la province centrale de Rio Negro, inclut des termes sur le droit personnel des femmes à l’« autonomie » et la nécessité de juger l’affaire selon la « perspective de genre ». L’un des trois juges a même parlé de « violence obstétricale ».
Grâce au Dr Rodriguez Lastra, un petit garçon de deux ans est aujourd’hui en vie et se porte bien.
Son avocat, Damián Torres, a d’ores et déjà indiqué que la décision fera l’objet d’un recours devant la Cour suprême de la province de Rio Negro. Il a déclaré à la presse locale qu’il considérait cette décision comme « idéologique ».
Quant au procureur général, Santiago Márquez Gauna, il avait demandé à l’audience en février qu’un procès supplémentaire ait lieu afin de déterminer quelles « règles de conduite » le médecin devra respecter pour éviter d’être condamné à exécuter sa peine de prison. Les juges ont accepté cette demande et ont ordonné la nouvelle procédure.
Selon la législation argentine, les « règles de conduite » visent par exemple l’obligation de demeurer dans un lieu déterminé, l’interdiction de rencontrer certaines personnes ou de consommer de la drogue ou de l’alcool, l’obligation de suivre un traitement psychologique ou médical, ou de travailler gratuitement pour l’État ou des institutions caritatives en dehors des heures de travail normales.
Dans le cas de Rodriguez, le procureur a déclaré à la presse qu’il souhaitait voir le médecin suivre des cours (d’endoctrinement…) sur le consentement éclairé, l’interruption légale de grossesse et la « perspective de genre ».
Márquez Gauna a également suggéré qu’en plus d’être interdit d’emploi public, le droit du médecin d’exercer la médecine soit également suspendu pendant deux ans et quatre mois. Cette demande n’a pas été retenue par les juges.
L’avortement demeure illégal en Argentine, bien que le Congrès fédéral doive prochainement examiner une nouvelle loi d’avortement pour l’ensemble du pays — procédure pour l’heure suspendue en raison du Coronavirus. En vertu d’une décision de la Cour suprême fédérale qui a été approuvée par la province de Rio Negro au moyen d’un protocole spécial, les grossesses résultant d’un viol ou présentant un risque pour la vie de la femme peuvent être légalement « interrompues ».
À Rio Negro, toute femme qui prétend avoir été violée peut obtenir un accès légal à l’avortement sur simple demande auprès d’un hôpital public. Elle n’est pas tenue de prouver que sa grossesse est le résultat d’une agression sexuelle. Cependant, la plupart des médecins de Cipolletto et des villes voisines sont répertoriés comme objecteurs de conscience. Rodriguez Lastra, chef du service de gynécologie de l’hôpital public Pedro Moguillansky de Cipolletto lorsque la femme en question y est arrivée il y a deux ans pour un avortement, ne figurait pas sur la liste des objecteurs de conscience à l’époque.
Lire la suite8 semaines, l’âge moyen de l’enfant à naître lors de la prise de la pilule RU-486
Image représentant un embryon humain à approximativement 8 semaines de grossesse.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Les gens savent bien que lors d’un avortement c’est un bébé qui est tué. L’une des questions les plus posées à propos de la pilule abortive RU-486 porte sur la durée de temps que prend le « bébé » pour sortir après la prise de la pilule, selon Jonathon Van Maren sur sa page Twitter :
C'est à cela que ressemble le bébé dans le ventre de sa mère à 8 semaines. C'est à ce stade que la plupart des femmes prendront la pilule abortive.
L'une des questions les plus fréquemment posées sur Google à propos du RU-486 est « Combien de temps cela prend-il avant que le bébé ne sorte après la prise de la pilule abortive ? »
Nous savons que c'est un bébé.