Une femme perd son bébé à 26 semaines de grossesse après s’être fait administrer une pilule abortive à son insu
Par Bettina di Fiore (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lightfield studios/Adobe Stock
Lorsque les exigences de santé et de sécurité REMS de la Food and Drug Administration américaine ont été récemment modifiées pour permettre la distribution permanente de la pilule abortive par courrier, Live Action News a prévenu que ce changement faciliterait l’obtention de ces médicaments mortels par des prédateurs qui les administreraient secrètement à des victimes involontaires. Cette crainte n’est pas infondée.
En 2007, Manishkumar Patel a été accusé de tentative d’homicide volontaire au premier degré pour avoir tenté de glisser la pilule abortive dans le verre de sa petite amie. Il a ensuite été condamné à 22 ans de prison. En 2013, John Welden a incité sa petite amie à prendre du Cytotec (misoprostol) en lui disant que c’était un antibiotique. Il a été condamné à près de 14 ans de prison. En 2021, Jin Mimae a été arrêté pour avoir glissé du mifepristone à sa petite amie sans méfiance. Et Jeffrey Smith a été accusé de tentative d’homicide au premier degré d’un bébé à naître en 2019 après avoir glissé des pilules abortives obtenues par courrier dans la bouteille d’eau de sa petite amie.
Maintenant, une autre femme s’est manifestée pour partager une histoire similaire.
« Je veux dire à qui veut l’entendre ce que mon ex nous a fait, à moi et à notre enfant, tout au long de ma grossesse », a écrit une femme connue sous le nom d’Aba sur Twitter. « Le père de mon enfant nous a empoisonnés, moi et mon bébé à naître, pendant des mois dans l’espoir qu’il meure, tout en se comportant comme le petit ami idéal. Il a échangé mes [vitamines] prénatales, a physiquement inséré des pilules d’avortement dans mon corps et, d’après ce que je crois, a également drogué ma nourriture. »
Mme Aba a expliqué que son petit ami lui avait secrètement glissé ou tenté de lui glisser des médicaments provoquant un avortement à plusieurs reprises au cours de sa grossesse, qui s’est finalement terminée lorsqu’elle a accouché le 21 avril à environ 26 semaines de gestation. L’enfant est mort le jour même. Quelques jours auparavant, Aba avait découvert que deux pilules, identifiées plus tard comme étant du misoprostol, lui avaient été administrées […] par son petit ami, à son insu.
Lire la suiteL’industrie de l’avortement engrange environ 300 millions de dollars par an grâce à la pilule abortive
Par Carole Novielli (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Kawee/Adobe Stock
Avec l’avènement de la pilule abortive et l’élargissement de son accessibilité, l’avortement est devenu une industrie encore plus lucrative. Les ventes de pilules abortives sont estimées à 300 millions de dollars par an, et les avortements chirurgicaux du premier trimestre à près de 200 millions de dollars par an, selon une étude récente. Les avortements pratiqués au cours du deuxième trimestre ou au-delà rapportent aux avorteurs un minimum de 100 millions de dollars ou plus par an.
Ces informations sont basées sur les coûts médians des avortements publiés dans une étude financée par le groupe pro-avortement Advancing New Standards in Reproductive Health (ANSIRH), intitulée « Trends In Self-Pay Charges And Insurance Acceptance For Abortion In The United States, 2017-20 ». Le rapport d’ANSIRH a constaté qu’entre 2017 et 2020, « les frais médians des patients ont augmenté pour l’avortement médicamenteux [chimique] (de 495 $ à 560 $) et l’avortement procédural [chirurgical] du premier trimestre (de 475 $ à 575 $), mais pas pour l’avortement du deuxième trimestre (de 935 à 895 $) ».
ANSIRH a été cofondée en 2002 par Tracy Weitz et l’avorteuse Felicia H. Stewart. L’organisation publie des cahiers d’exercices sur la formation à l’avortement, qu’elle qualifie de « programme complet avec des outils pour former les nouveaux prestataires de services d’avortement ». Non seulement ANSIRH loue des locaux à l’Association of Reproductive Health Professionals (ARHP) et à Ibis Reproductive Health, mais elle fait également partie du Bixby Center for Global Reproductive Health de l’UCSF, qui forme les prestataires de services d’avortement par le biais de son Ryan Residency Training Program.
Les ventes de pilules abortives rapportent à l’industrie près de 300 millions de dollars par an
En 2017, un total de 862 320 avortements ont été signalés par l’ancien « affilié spécial » et bras de recherche de Planned Parenthood, l’Institut Guttmacher. Sur ce total, Live Action News a estimé que 761 428 avortements du premier trimestre ont été commis, dont 339 640 (39 %) avortements chimiques (pilule abortive) et 421 788 interventions chirurgicales. Guttmacher a récemment publié des données préliminaires pour 2020 indiquant que le pourcentage d’avortements chimiques avait augmenté pour atteindre 54 % de l’ensemble des avortements.
Lire la suiteLe Parlement britannique pérennise la pratique d’envoi de pilules abortives par la poste
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : goodluz/Adobe Stock
Dernièrement, le gouvernement britannique avait annoncé pour le mois d’août la fin de la permission, donnée par décret en 2020, de se faire prescrire à domicile par « télémédecine » la pilule abortive. Au début de la crise covid, « des mesures temporaires avaient été instaurées, autorisant les téléconsultations en vue d’un avortement médicamenteux et l’envoi des produits abortifs par la poste », rappelle Gènéthique.
Malheureusement, les députés britanniques en ont décidé autrement, pérennisant cette pratique en votant un amendement à un projet de loi sur la santé, selon Gènéthique : « Alors que le gouvernement britannique comptait mettre fin aux mesures relatives à l’avortement prises pendant la crise du Covid-19, les députés ont adopté un amendement au projet de loi de santé afin de les pérenniser. L’amendement a été voté mercredi par la Chambre des Communes, par 215 voix contre 188. »
D’après les établissements pratiquant l’avortement, « 150 000 avortements » auraient été perpétrés selon la pratique susnommée depuis le début de la crise covid, rapporte Gènéthique.
Décidément, les adeptes de la culture de mort tiennent mordicus à conserver les « avancées » faites durant la « pandémie ».
Une étude britannique révèle un taux alarmant d’avortements sous pression et de femmes prenant la pilule abortive à leur insu
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jelena/Adobe Stock
17 mars 2022 (LifeSiteNews) — Selon une nouvelle étude britannique commandée par la BBC, une femme sur vingt (1/20) âgée de 18 à 24 ans a reçu des pilules abortives à son insu ou sans son consentement de la part d’hommes désireux de tuer leur enfant à naître. Selon l’enquête menée auprès de 1 000 femmes âgées de 18 à 44 ans, 50 % d’entre elles ont déclaré avoir été victimes d’un type de « coercition reproductive », qui consiste notamment à forcer quelqu’un à avorter.
Une sage-femme de 28 ans qui travaille dans une clinique d’avortement a déclaré à la BBC qu’elle était « très habituée à voir des femmes subir des pressions en vue d’une interruption de grossesse », et 15 % des femmes ont déclaré avoir « subi des pressions pour interrompre une grossesse alors qu’elles ne le souhaitaient pas ».
Cette nouvelle tragique n’est pas une surprise pour les militants pro-vie. L’avortement est souvent un outil utilisé par les hommes pour s’assurer que les femmes sont sexuellement disponibles pour eux sans encourir la responsabilité d’un enfant. Lorsque les femmes deviennent enceintes sans l’avoir voulu, il est courant que les hommes exercent une certaine forme de pression — émotionnelle, psychologique ou même physique — pour les convaincre d’avorter le bébé. Avec la pandémie qui rend les avortements « à domicile » par pilule plus facilement accessibles, les hommes ont davantage de possibilités de faire pression sur les femmes ou de les forcer à avorter.
Un exemple de coercition s’est littéralement produit pendant que la BBC réalisait une entrevue :
Alors que nous réalisons l’entrevue avec elle [la sage-femme] à son travail, on frappe à la porte.
Dans la pièce voisine, une femme subit des pressions de la part de son partenaire pour une interruption de grossesse qu’elle ne veut pas.
Winnie va discuter avec elle et a une réunion avec ses collègues. À son retour, elle explique ce qui se passe.
« Nous essayons de déterminer à ce stade si elle peut rentrer chez elle en toute sécurité et comment elle va gérer la situation à son retour. »
« Malheureusement, elle n’est tout simplement pas sûre. Parfois, il s’agit un peu d’une enquête pour déterminer s’il y a autre chose que nous ne savons pas sur cette situation. »
Comme le dit Calum Miller, éthicien pro-vie et médecin, sur Twitter : « 5 % des femmes de 18 à 24 ans au Royaume-Uni ont reçu des pilules abortives à leur insu ou sans leur consentement, soit le double par rapport aux groupes plus âgés. Il est effrayant de constater que certains prestataires de soins de santé font pression pour que ces pilules soient encore plus facilement accessibles aux agresseurs … Il est étonnant de voir combien de personnes du type “Believe Women” (Croyez les femmes) se transforment soudainement en sceptiques misogynes alors qu’un sondage réalisé par un grand institut de sondage et commandé par la BBC révèle que 5 % des femmes de 18 à 24 ans ont reçu des pilules abortives à leur insu ou sans leur consentement. Devons-nous les croire ou non ? »
Heureusement, à l’heure actuelle, le gouvernement britannique envisage de supprimer le programme de télémédecine « pills-by-post » (pilules par la poste) qu’il avait introduit pendant la pandémie.
« C’est un énorme soulagement de savoir que le gouvernement anglais a écouté les preuves, malgré la désinformation diffusée par les lobbyistes de l’avortement et certains médecins », m’a dit le Dr Miller. « Nous savons que la télémédecine n’est pas sûre pour les victimes d’abus et de trafic, et qu’elle expose les femmes au risque de rupture de grossesse extra-utérine, entre autres choses. Mettre fin à la télémédecine n’empêchera pas que beaucoup de femmes et de bébés soient victimes de l’avortement, mais cela empêchera les pires excès, et sauvera les femmes de l’avortement forcé par leurs agresseurs. »
La plupart des députés progressistes ont ignoré ces conclusions. Comme toujours pour de nombreux partisans de l’avortement, le droit de tuer des enfants dans l’utérus l’emporte sur tous les autres engagements idéologiques — sans parler de la sécurité des femmes et des enfants.
L’OMS demande aux pays du monde de légaliser l’avortement jusqu’à la naissance, sans limites
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
L’Organisation mondiale de la santé a publié jeudi de nouvelles directives sur l’avortement qui incitent les pays à légaliser les avortements sans limites jusqu’à la naissance et à promouvoir les dangereux avortements par « télémédecine ».
Les lignes directrices de l’OMS sont à peu près aussi extrêmes qu’il est possible, demandant l’absence de limites gestationnelles pour l’avortement, la fin des exigences selon lesquelles seuls les médecins peuvent pratiquer des avortements, l’absence de consentement parental pour les mineures, l’absence de périodes d’attente et la promotion active de l’avortement — y compris des auto-avortements — par les gouvernements.
« Pouvoir obtenir un avortement sans risque est un élément crucial des soins de santé », a déclaré Craig Lissner, directeur par intérim pour la santé sexuelle et reproductive et la recherche à l’OMS. « La quasi-totalité des décès et des blessures qui résultent d’un avortement à risque est entièrement évitable. C’est pourquoi nous recommandons que les femmes et les jeunes filles puissent accéder aux services d’avortement et de planification familiale lorsqu’elles en ont besoin. »
Dans un communiqué de presse, l’agence internationale affirme que l’avortement est un « soin qui sauve des vies ». Pourtant, dans son rapport proprement dit, elle admet par inadvertance que ce n’est pas vrai. À plusieurs endroits, les lignes directrices mentionnent la « mort fœtale », reconnaissant ainsi qu’un bébé à naître est un être humain unique et vivant qui meurt lors d’un avortement, ce qui en fait le contraire d’un acte sûr.
L’OMS voudrait faire croire à la société que c’est la vie des femmes qui compte et non celle de leur bébé à naître. Pourtant, ses propres recommandations en faveur de l’extension des avortements mettraient probablement en danger davantage de femmes ainsi que leurs bébés à naître.
Le communiqué de presse de l’OMS dénonce les « avortements à risque », affirmant que 39 000 femmes en meurent chaque année. Mais il s’agit d’une exagération. Selon son propre rapport, 38 940 est l’estimation haute, et le nombre de décès de femmes dus à l’avortement est probablement beaucoup plus faible, environ 13 865 par an.
Lire la suiteUn médecin britannique autorisé à reprendre le traitement d’annulation des effets de la pilule abortive
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie
9 mars 2022, Newcastle, Angleterre (LifeSiteNews) — Un médecin pro-vie anglais, à qui l’on avait interdit d’offrir un traitement d’inversion de la pilule abortive (APR) aux mères qui souhaitaient garder leur bébé, a vu l’enquête sur sa conduite abandonnée après que le General Medical Council (GMC) britannique eût qualifié les accusations portées contre lui de « ouï-dire ».
En mai dernier, le GMC a interdit au Dr Dermot Kearney, cardiologue consultant au National Health Service britannique et ancien président de la Catholic Medical Association (UK), de fournir l’hormone naturelle progestérone aux femmes qui regrettaient d’avoir pris la première pilule abortive mifépristone pour tenter d’en annuler les effets. Le régime de la pilule abortive se compose de deux pilules : la mifépristone, qui prive essentiellement le bébé à naître de nutriments, suivie du misoprostol, qui provoque des contractions pour expulser le corps du bébé de sa mère.
Le GMC a imposé l’interdiction après que le Dr Jonathan Lord, directeur de la firme d’avortements MSI Reproductive Choices (anciennement Marie Stopes International), ait déposé une plainte auprès de l’organisme de réglementation contre l’intervention de Kearney, affirmant qu’il n’existe « aucune preuve que ce traitement fonctionne et qu’il y a des preuves qu’il pourrait même être nocif ».
Un comité du Medical Practitioners Tribunal Service a ordonné à Kearney de cesser de proposer le traitement en mai, déclarant que la progestérone n’est pas approuvée comme traitement d’inversion de la pilule abortive. En l’état actuel des choses, le Royaume-Uni ne dispose d’aucun plan de traitement approuvé pour les femmes qui souhaitent faire marche arrière après avoir pris la première pilule abortive.
Cependant, après que Kearney eût lancé une action en justice contre l’ordonnance provisoire qui lui a été imposée, le GMC a réexaminé son cas, décidant de rejeter toutes les accusations portées contre lui, a rapporté le groupe militant Christian Concern.
Lire la suiteLe gouvernement gallois rend la permission d’avorter à domicile permanente malgré une forte opposition publique
LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Andrey Popov/Adobe Stock
1er mars 2022 (Right to Life UK) — Le gouvernement gallois a annoncé hier qu’il allait rendre l’auto-avortement à domicile disponible de façon permanente, malgré l’opposition d’au moins 75 % des réponses à la consultation, et malgré les plans visant à mettre fin à cette pratique, annoncés en Angleterre.
75 % des réponses à la consultation ont été retirées, toutes opposées à la politique
Selon le résumé des réponses à la consultation publique organisée par le gouvernement gallois pour décider de la poursuite de l’avortement à domicile, le gouvernement gallois a reçu 1 567 réponses.
Le document de consultation souligne que 1 188 (75,8 %) des réponses étaient des réponses de « campagne » de la part de membres du public qui avaient répondu à la consultation en utilisant un outil conçu par Right To Life UK pour permettre aux membres du public de soumettre facilement une proposition.
Le gouvernement gallois a donc retiré 1 188 de ces soumissions, toutes envoyées par des individus, et les a traitées « comme une seule réponse aux fins de l’analyse de notre consultation ».
Le résumé des réponses ne fournit aucune donnée sur le nombre de réponses restantes qui étaient généralement favorables au projet, ni sur celles qui ne l’étaient pas.
« Les réponses ont été soigneusement étudiées »
Le 24 février, la ministre de la Santé, Eluned Morgan, a annoncé que les dispositions temporaires autorisant les avortements précoces à se dérouler entièrement en dehors d’un cadre clinique « deviennent permanentes au Pays de Galles ».
Les auto-avortements à domicile ont été initialement introduits dans le cadre de la réponse à la pandémie en mars 2020. Ils ont été introduits par les gouvernements anglais, gallois et écossais.
Lire la suiteFin du régime étendu d’avortement à domicile en Grande-Bretagne
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : dragonstock/Adobe Stock
« Suite à une puissante campagne populaire menée par la Society for the Protection of Unborn Children (SPUC), le gouvernement britannique a annoncé que la mesure temporaire permettant aux femmes de prendre à la fois la première et la deuxième dose de l’avortement “médical” à domicile prendra fin à minuit le 29 août 2022. » annonce Voice of the Family.
Non seulement l’avortement médical à domicile tue l’enfant à naître, mais il représente un danger pour la mère. Mettre fin à la permission d’avorter chez soi est ainsi une double victoire — bien que la « pilule abortive », deux pilules en fait, l’une pour tuer l’enfant à naître et l’autre pour l’expulser, continuera à être utilisée comme auparavant, l’administration de la première pilule se faisant désormais, dans un futur rapproché, uniquement en milieu médical, mais la mort de l’enfant à naître lui-même survenant souvent à domicile.
« Fin mars 2020, le secrétaire d’État à la Santé et à la Protection sociale a approuvé des mesures temporaires en Angleterre, pour autoriser ce que l’on appelle “l’avortement par télémédecine”, dans lequel des pilules abortives sont envoyées par la poste, après une consultation téléphonique, et prises en privé, sans assistance médicale. »
Pourtant le gouvernement avait interdit une telle mesure à peine une semaine plus tôt, mais le lobby pro-avortement eut raison de ses réticences, selon l’organisation catholique.
Même si le gouvernement britannique met fin à ces mesures pro-avortement, il demeure aussi pro-mort qu’avant comme la conclusion de son communiqué de presse le confirme, « Le bien-être et la sécurité des femmes ayant besoin d’accéder à des services d’avortement ont été et continueront d’être notre priorité. »
L’avortement peut-il vraiment représenter un besoin pour les femmes ? La procédure de l’avortement enterre non seulement la maternité de la femme, met sa santé en danger, et imprime une marque indélébile sur sa conscience, mais elle viole le droit à la vie de son enfant. Après, on la nomme responsable du « bien-être et la sécurité des femmes » alors que la mort d’un être humain est tout le contraire d’une procédure sécuritaire.
Allongement de la période d’avortement en France de 12 à 14 semaines
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
Les partisans de l’avortement ont en général une conception étrange de la réalité en ce qui concerne l’enfant à naître, soit ce dernier n’est pas pour eux un être humain (selon le développement, la non-viabilité, l’inconscience, etc.) soit, ce qui est pire, ils considèrent qu’il y a des circonstances où l’on peut tuer un innocent, ou un peu des deux — ce qui fait de la société un endroit dangereux pour tous quand elle est dirigée par de tels principes…
À ce propos, le gouvernement français vient d’approuver le 23 février l’allongement de la période d’avortement, de 12 à 14 semaines de grossesse. Votée en 4e lecture par 135 voix contre 47 dans l’hémicycle parsemé de l’Assemblée nationale française, après son rejet systématique au Sénat, la Loi Gaillot est le dernier méfait du quinquennat d’Emmanuel Macron avant la fin de la session parlementaire, qui se termine ce 28 février — avant les élections présidentielles.
Le projet de loi comprend, selon FSSPX.News :
- l’allongement des délais d’accès à l’avortement de douze à quatorze semaines de grossesse ;
- l’autorisation donnée aux sages-femmes de pratiquer des IVG instrumentales ;
- la création d’un répertoire des professionnels et des structures pratiquant les IVG.
Dans la même veine, le gouvernement français a pérennisé quelques jours plus tôt, le 20 février, l’auto-administration de la pilule abortive à domicile, après simple « téléconsultation », ainsi que l’allongement de la période durant laquelle cette sorte d’avortement est autorisé, de cinq à sept semaines de grossesse. C’était par décret que cette pratique avait ainsi été élargie, pendant la « crise covid », et c’est à nouveau par décret que le gouvernement entend encrer cette pratique, selon Gènéthique :
Lire la suiteLe 20 février 2022, le décret « relatif aux conditions de réalisation des interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse hors établissements de santé » a été publié au Journal officiel.
Ce texte modifie les conditions de réalisation des avortements médicamenteux effectués en dehors des établissements de santé. L’avortement est désormais autorisé jusqu’à sept semaines et en téléconsultation. Auparavant, le délai était fixé à cinq semaines. Et le premier comprimé abortif devait être pris obligatoirement devant le professionnel de santé. Ce n’est plus requis désormais.
L’avortement « devrait être interdit dans le monde entier » !
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
Le rapport La loi sur l’avortement aux États-Unis en comparaison avec le reste du monde, publié par le Family Research Center, souligne une vérité que nos dirigeants refusent d’admettre. « … si, comme toutes les recherches scientifiques l’indiquent, l’avortement tue un enfant innocent à naître, alors il devrait être interdit dans le monde entier. »
Sur l’avortement, la science est irréfutable. La conclusion est inévitable : l’avortement n’est fondé sur aucun argument valide :
« Comme la progression de la science prénatale vérifie continuellement que l’enfant à naître dans l’utérus est un être humain, l’affirmation que l’avortement est un droit humain devient de plus en plus détachée de la raison. »
Pourquoi les législateurs, les médecins, les présidents, les scientifiques, les avorteurs, les pro-avortement, les féministes ferment-ils les yeux à la réalité ? :
« La grande majorité des États restreignent les avortements, au moins dans une certaine mesure. La question est de savoir pourquoi. Pourquoi la plupart des pays européens limitent-ils l’avortement à 12 semaines ? Pourquoi de nombreux pays d’Afrique et d’Amérique du Sud interdisent-ils l’avortement sauf dans les cas où la vie de la mère est en danger ? Pourquoi 26 États dans le monde interdisent-ils l’avortement sans exception ? Et pourquoi la plupart des pays qui autorisent l’avortement pendant 40 semaines sont-ils des violateurs notoires des droits de l’homme ? »
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