Elle prit la pilule abortive, changea d’avis et sauva la vie de son bébé
Amrita Kaur et sa fille
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Amrita Kaur
Amrita Kaur a eu une seconde chance que la plupart des mères n’ont pas lorsqu’elles se tournent vers l’avortement dans un moment de panique.
Grâce à son action rapide et à l’aide d’un médecin pro-vie, l’avortement de Kaur a été annulé et la vie de son bébé a été sauvée. Aujourd’hui, cette mère britannique de 27 ans fait connaître le traitement d’inversion de la pilule abortive pour aider d’autres mères et bébés.
« Je pense qu’il est très important que les femmes aient accès à ce traitement », a déclaré Mme Kaur à The Epoch Times dans une nouvelle entrevue. « Cela a définitivement allumé un feu en moi pour sensibiliser les gens à la grossesse, à la pilule d’inversion [de l’avortement]... et au fait que l’avortement n’est pas aussi simple que de prendre une pilule. »
S’adressant au journal, Kaur, de Leamington Spa dans le Warwickshire, en Angleterre, a déclaré avoir paniqué en 2020 lorsqu’elle a découvert qu’elle était enceinte.
« Mes yeux se sont instantanément remplis de larmes, et j’ai pleuré pendant 20 minutes en passant en revue les choses que je ne serais plus jamais capable de faire si nous gardions le bébé », s’est-elle souvenue.
À l’époque, Kaur était célibataire et sans emploi, et certaines de ses amies l’ont incitée à avorter. Elle a dit qu’elle et le père du bébé ont discuté ensemble de leurs options et ont décidé de prendre rendez-vous avec le British Pregnancy Advisory Services (BPAS), une chaîne britannique d’avortement, pour poser des questions, selon l’entrevue.
La consultation téléphonique a été très brève, et la chaîne d’avortement a essentiellement poussé Kaur à avorter son bébé à naître.
« Nous avions préparé une liste de questions, et la dame au téléphone n’a pas répondu à une seule », a déclaré Kaur à The Epoch Times. « Dès qu’elle a entendu la voix du père, elle lui a demandé de partir et a simplement dit que soit je veux les comprimés, soit je ne les veux pas. Par peur qu’il soit trop tard pour avorter, j’ai dit oui. Quelques jours plus tard, les pilules d’avortement étaient à ma porte. »
Kaur dit avoir pris la première des deux pilules abortives quelques jours plus tard et s’être immédiatement sentie « submergée de regrets ». En cherchant un remède sur Internet, elle a trouvé des informations sur le traitement d’inversion de la pilule abortive et a appelé le BPAS. Cependant, elle dit que le centre d’avortement ne l’a pas prise au sérieux.
Lire la suiteLes Canadiennes qui prennent la pilule abortive peuvent maintenant faire marche arrière et choisir la vie
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
2 septembre 2022 (Campaign Life Coalition) — L’avortement chimique est en train de rapidement devenir la méthode privilégiée pour mettre fin à la vie d’un enfant à naître, tant ici au Canada que dans le monde entier. Mifegymiso, la version canadienne de l’avortement chimique, est disponible depuis 2017.
La combinaison de deux médicaments utilisée dans un avortement chimique doit être administrée à la femme dans les neuf premières semaines de la grossesse. Tout d’abord, la mifépristone, un stéroïde synthétique, est utilisée pour bloquer l’hormone appelée progestérone. Cela désactive le système de maintien de la grossesse de la femme, affamant le bébé et le faisant se séparer de la paroi utérine. Ensuite, le misoprostol (le second médicament) est administré 24 à 48 heures plus tard pour provoquer de fortes contractions utérines qui amènent la mère à expulser son bébé mort.
Il y a de bonnes nouvelles sur ce front. Les femmes qui ont entamé un avortement chimique ont une seconde chance de choisir la vie. Mais elles doivent agir rapidement. Le temps est essentiel.
Si des suppléments de progestérone sont pris peu de temps après que la femme a ingéré la première pilule d’avortement, ces suppléments peuvent annuler les effets de la mifépristone et maintenir la vie du bébé. Dans le cas d’une inversion d’avortement chimique, l’objectif est de commencer le protocole dans les 24 heures suivant la prise de la première pilule d’avortement. Cependant, des inversions ont même été réussies lorsque le traitement a commencé dans les 72 heures suivant la prise de la première pilule d’avortement.
Ce protocole d’inversion de l’avortement chimique, que les médecins qualifient de « sûr et efficace », est largement disponible aux États-Unis, mais il ne l’est que depuis peu au Canada. Alliance For Life Ontario a créé un site Internet très efficace, abortionpillreversal.ca, où les femmes canadiennes qui ont commencé la procédure d’avortement chimique ont une seconde chance de choisir la vie. Les femmes qui visitent le site, soit en le trouvant sur Google, soit en y étant dirigées par un membre de la famille ou une amie, peuvent être mises en contact avec un médecin pro-vie capable de prescrire les pilules d’inversion qui sauvent la vie.
Jakki Jeffs, directrice générale d’Alliance For Life et fondatrice d’abortionpillreversal.ca, affirme que des femmes canadiennes ont déjà commencé à utiliser le site pour sauver la vie de leur bébé. « Nous connaissons environ 15 mères canadiennes qui ont entamé la procédure pour sauver la vie de leur enfant », a-t-elle déclaré à Campaign Life Coalition. Mme Jeffs s’attend à ce que le trafic sur le site Internet d’inversion de l’avortement ne fasse qu’augmenter, car le taux d’avortements chimiques ne cesse de croître. « Nous avons été ravis de la réponse à notre site », a-t-elle déclaré. « Notre service de conversation en ligne a permis d’entrer en contact avec des femmes qui ne savent vraiment pas quoi faire dans les circonstances difficiles dans lesquelles elles se trouvent souvent. »
Il est important que les pro-vie soient armés de cette ressource étonnante qui peut potentiellement sauver des vies et éviter aux femmes une vie de regrets. Chaque militant pro-vie devrait ajouter le site www.abortionpillreversal.ca à son navigateur et avoir cette ressource à portée de main pour la donner aux femmes qui cherchent une seconde chance. Armés de cette information, les militants pro-vie peuvent contribuer à sauver des vies et à changer ce monde pour le rendre meilleur.
États-Unis : une loi fédérale interdit l’envoi de pilule abortive par la poste
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : torwaiphoto/Adobe Stock
23 août 2022 (LifeSiteNews) — Lorsque la Cour suprême des États-Unis a annulé l’arrêt Roe v. Wade en juin dernier, elle n’a pas seulement permis l’application des anciennes et des nouvelles lois pro-vie des États à travers le pays ; elle a également réactivé les interdits fédéraux sur l’envoi de médicaments provoquant l’avortement, que de nombreux militants de l’avortement considèrent comme un moyen de contourner le nouveau paysage juridique.
En vertu de l’article 1461 du code des États-Unis, est puni d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans (dix ans en cas de récidive) le fait d’« utiliser sciemment le courrier pour l’envoi, le transport ou la livraison » de certains documents « indécents » « de nature à inciter à l’incendie, au meurtre ou à l’assassinat », y compris tout « article, instrument, substance, drogue, médicament ou objet dont la publicité ou la description est faite de manière à inciter autrui à l’utiliser ou à l’appliquer pour provoquer un avortement », ainsi que des informations sur la manière de se les procurer.
L’article 1462 du 18 USC impose des sanctions similaires pour « l’introduction aux États-Unis […] pour le transport dans le commerce interétatique ou étranger » tout « drogue, médicament, article ou chose conçu, adapté ou destiné à produire un avortement, ou pour tout usage indécent ou immoral ; ou tout carte écrite ou imprimée, lettre, circulaire, livre, brochure, publicité ou avis de toute sorte donnant des informations, directement ou indirectement, sur où, comment, ou de qui, ou par quels moyens l’un de ces articles, matières ou choses mentionnés peut être obtenu ou fabriqué. »
La chute de l’arrêt Roe ayant soudainement rendu les avortements chirurgicaux illégaux dans de nombreux États, les militants de l’avortement ont suggéré d’envoyer par courrier des pilules abortives des États favorables à l’avortement aux États favorables à la vie, comme moyen de contourner les interdictions d’avorter. En juin, le secrétaire américain à la santé et aux services sociaux, Xavier Becerra, a déclaré qu’il était d’un « impératif national » de protéger et d’accroître « l’accès » aux pilules abortives.
Lire la suiteDémystifier 5 mythes sur le mouvement pro-vie répandus par les pro-avortement
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
11 août 2022 (LifeSiteNews) — La Jane’s Army — un groupe qui se consacre à l’élection de politiciens pro-avortement dans l’Illinois — a produit un document indiquant « Les 10 pires choses à propos du mouvement anti-choix ». Il a été porté à mon attention que l’American Life League était spécifiquement mentionnée, alors bien sûr j’ai dû le lire pour voir ce que ce groupe avait à dire.
Ce que j’ai trouvé, c’est un document truffé de déclarations trompeuses, d’informations erronées et d’arguments bizarres qui n’ont même pas de sens.
Comme l’un des objectifs importants de l’American Life League (ALL) est d’aider à enseigner la vérité tout en construisant une culture de vie, je pense qu’il est extrêmement important d’aborder chacune des 10 « pires choses » énumérées par Jane’s Army. Dans cet article en deux parties, nous allons décortiquer certaines des affirmations de Jane’s Army (en gras) et ensuite expliquer la vérité en termes simples.
1. Le mouvement anti-choix [dont ALL] ne veut pas seulement interdire l’avortement, il veut aussi interdire le contrôle des naissances ».
ALL et d’autres organisations qui s’opposent au contrôle des naissances s’y opposent pour de nombreuses raisons. Elle [la pilule] peut agir comme un abortif et tuer un très jeune bébé à naître.
En outre, nous connaissons les effets néfastes du contrôle des naissances sur le corps de la femme. Parce que nous aimons les mères et les bébés, nous voulons que les femmes sachent la vérité sur les effets de la pilule sur leur santé, d’autant plus que le Centre international de recherche sur le cancer a classé la pilule dans le groupe n°1 des agents cancérigènes.
Enfin, nous nous opposons au contrôle des naissances parce qu’il est contraire à l’enseignement de l’Église catholique, car il contrecarre l’un des deux objectifs du mariage. Un mariage est censé être à la fois unitif et procréatif. L’utilisation du contrôle des naissances contrecarre l’aspect procréatif. Mais malgré toutes les preuves que la pilule nuit aux femmes, il semble peu probable que le contrôle des naissances soit un jour interdit. Les législateurs ne votent même pas sur cette question à l’heure actuelle et ne prévoient pas de le faire dans un avenir proche. Parler d’hypothèses ne fait donc qu’alimenter la colère et le ressentiment, ce qui semble être l’intention du groupe.
Lire la suiteL’inversion de la pilule abortive a lieu au Canada et des vies sont sauvées
Par Shanelle Pettigrue — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Cavan for Adobe/Adobe Stock
Le 9 août 2022 (Campaign Life Coalition) — Une « course contre la montre » est l’expression qui décrit le mieux l’histoire d’une agente immobilière de 24 ans qui a commencé un avortement chimique, a changé d’avis et a tenté de sauver la vie de son bébé.
Cette femme, qui subit des pressions pour avorter à neuf semaines de grossesse, a fait des heures de route depuis chez elle pour se procurer la pilule abortive. Elle avale la pilule et commence à rentrer chez elle. En conduisant, elle voit des panneaux d’affichage pro-vie le long de la route. L’un d’eux indique : « Il y a un battement de cœur à 18 jours ». La femme continue de conduire, sa décision commençant à peser lourd sur son cœur. Elle tombe alors sur un autre panneau d’affichage qui dit : « Ta mère a choisi la vie. Tu devrais faire de même. »
La jeune femme commence à regretter d’avoir pris la pilule d’avortement.
Elle sort immédiatement de l’autoroute et commence à faire des recherches en ligne pour voir s’il y a un moyen de sauver son bébé. Elle tombe sur un site internet qui offre à son bébé une « seconde chance de vie ».
« Avez-vous pris la première dose de la pilule d’avortement ? », indique le site d’inversion de la pilule d’avortement. « Regrettez-vous votre décision et souhaitez-vous pouvoir inverser les effets de la pilule abortive ? Nous sommes là pour vous », ajoute-t-il.
La femme appelle immédiatement l’organisation. Celle-ci la met en contact avec un médecin pro-vie qui lui envoie une ordonnance pour les pilules d’inversion à retirer dans sa ville le jour même. Six heures après avoir ingéré la pilule d’avortement chimique, la femme commence le processus d’inversion et elle est ravie, une semaine plus tard, de découvrir que son bébé a toujours des battements de cœur.
L’avortement chimique a échoué.
Son bébé est sauvé.
Lire la suiteEn défense de la vie à la conception naturelle: un pharmacien du Saguenay refuserait la pilule du lendemain à une femme
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash/Danilo Alvesd
Est-ce normal qu’en 2022, un pharmacien qui refuse la pilule du lendemain à une femme soit considéré coupable, alors que le vrai crime est d’avoir ce genre de pilule en pharmacies ? Ce héros du Québec, qui ne veut pas être reconnu, ose défendre la vie du petit être humain dans le corps d’une maman qui se présente à sa pharmacie — il devrait être applaudi pour son courage et ses convictions.
Par ailleurs, depuis le 3 août 2022, les médias de masse, tels que TVA, CBC news et Radio-Canada, attaquent ce pharmacien pour ses convictions religieuses et défendent la jeune femme de 24 ans qui se dit stressée par l’événement.
Évidemment, si la jeune femme en question ne comprend pas que la pilule du lendemain est un moyen intentionnel de mettre fin à une vie humaine, elle ne réalise pas les circonstances graves dans lesquelles elle s’est trouvée. Selon ses prétentions, elle voulait avoir accès à un service essentiel et ne comprend pas pourquoi le pharmacien le lui refuserait.
Hélas, le mouvement pro-choix a complètement convaincu la conscience de cette jeune femme qu’elle faisait le bien en se procurant la pilule du lendemain, et que le pharmacien faisait le mal en la lui refusant. Selon sa compréhension des événements, le pharmacien était le vilain de cette histoire et elle la victime.
Qu’en est-il si la réalité était autre ? Si le pharmacien du Saguenay essayait de sauver non seulement une vie, mais deux ? La victime réelle dans cette histoire devrait plutôt être l’enfant à naître dans le ventre de la jeune femme, aussi petit soit-il.
Lire la suiteLe Collège des médecins du Québec retire l’échographie obligatoire avant la prescription de la pilule abortive
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
Auparavant, pour la prescription d’une pilule abortive, une échographie était requise afin de déterminer avec le plus de précision possible l’âge de l’enfant à naître à tuer — ou détecter une possible grossesse ectopique.
Maintenant, en réponse à une lettre de 300 médecins qui réclamaient la levée de l’obligation de l’échographie, le Collège des médecins du Québec a retiré cette mesure — il faut dire que pendant la durée des mesures « sanitaires » les plus strictes, cette obligation avait été temporairement levée, sous prétexte de « difficultés d’accès ».
Parmi les raisons hautement scientifiques, qui conduisaient les médecins protestataires à demander l’annulation de l’échographie obligatoire, vient celle de la spécificité de la mesure au Québec, rapporte TVA Nouvelles :
« Il n’y a pas de raison que le Québec ait des lignes directrices spécifiques au Québec. On n’a pas des utérus distincts ici », s’exclame la Dre Geneviève Bois, médecin de famille et signataire de la lettre.
J’objecterais que si on fait plus mal ailleurs, ce n’est pas une raison pour faire de même ici.
Pour appuyer leurs prétentions, ils citent une étude censée démontrer selon eux l’inutilité de l’échographie — et par extension, de la consultation en personne — pour éviter des dangers autrement évitables. TVA Nouvelles rapporte :
Lire la suite« On s’est aperçu qu’on avait quand même des études très fiables qui démontraient des dizaines de milliers de femmes qui ont eu accès, par télémédecine, à l’avortement médical, et sans échographie, et que la procédure était très fiable avec des taux de succès de 98,99 pour cent. La science est là », affirme la Dre Diane Francoeur, directrice générale de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada.
Un politicien britannique cherche à introduire les avortements à domicile en Irlande du Nord
Par Right to Life UK (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : fizkes/Adobe Stock
22 juin 2022 — Le secrétaire d’État pour l’Irlande du Nord, Brandon Lewis, a indiqué qu’il souhaitait désormais imposer des services d’avortement « à domicile » en Irlande du Nord, alors qu’il s’apprête à prendre en charge l’avortement dans la région.
Le cadre initial de l’avortement qui a été imposé à l’Irlande du Nord allait bien au-delà de la législation actuelle sur l’avortement en Grande-Bretagne, mais n’imposait pas de services d’auto-avortement à domicile à la région.
Cependant, le secrétaire d’État pour l’Irlande du Nord, le député Brandon Lewis, s’apprête à commander les avortements dans toute la région et vient d’annoncer qu’il souhaite introduire les auto-avortements à domicile en Irlande du Nord.
Comparaissant devant une commission de Westminster, la semaine dernière, pour débattre d’un récent changement de loi qui lui permet de commander directement les avortements en Irlande du Nord, M. Lewis a déclaré :
Je suis conscient que la réglementation actuelle n’autorise pas directement la télémédecine, mais je vais évaluer cette question et je suis prêt à agir pour que les femmes d’Irlande du Nord y aient le même accès que les femmes du Royaume-Uni.
« Je ne m’attends pas à ce que le ministre et le ministère de la Santé fassent avancer ce dossier », a-t-il déclaré à la commission.
Un certain nombre de députés se sont prononcés contre la décision de donner ce nouveau pouvoir au secrétaire d’Irlande du Nord lors du débat en commission la semaine dernière.
La députée DUP Carla Lockhart a déclaré : « Il est clair que ces règlements vont à l’encontre de la responsabilité démocratique ».
Lire la suiteSur le plan constitutionnel, ils créent un dangereux précédent, sur le plan financier, ils n’ont pas à rendre de comptes et sur le plan politique, ils enlèvent toute responsabilité démocratique à la personne qui prend la décision et ignorent l’opinion de la population d’Irlande du Nord.
Avortements médicamenteux au Québec pratiqués par des médecins sans formation ?
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : rocketclips/Adobe Stock
Le comité de veille en avortement du Québec a émis un communiqué de presse hier matin pour protester contre la persistance du Collège de médecins du Québec à maintenir les « restrictions inappropriées qui contribuent à limiter l’accès à l’avortement par médicaments au Québec ».
Selon le communiqué, « Le Comité de veille en avortement du Québec... a demandé le 27 avril dernier au CMQ de retirer ses exigences injustifiées qui obligent les médecins à suivre une formation théorique et pratique pour obtenir l’autorisation de pratiquer des avortements médicamenteux (AM), puis leur exigent de procéder à une échographie systématique préalable à l’obtention d’un AM. »
Le silence que le comité a reçu en réponse à leur protestation est « préoccupant » selon lui. Ce qui est peut-être plus préoccupant, c’est l’idée que les avortements médicamenteux devraient être pratiqués par des médecins n’ayant pas reçu la formation prescrite. Et après les féministes prétendent défendre la sécurité des femmes ?
Mais la première préoccupation qui devrait peser sur tous les Québécois et Québécoises, et tous les habitants du Canada, est le fait que l’avortement est encore légal dans un pays qui inscrit dans sa Charte des droits et libertés depuis 1982 « Chacun a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne. »
C’est cette injustice-là, l’injustice de l’avortement, qui est réellement préoccupante.
Pour Marie-Ève Blanchard, formatrice chez Les Passeuses (une entreprise qui est membre de la Fédération du Québec pour le planning des naissances) « Il est nécessaire de le dire et de le redire : des problèmes d’accès à l’avortement, il y en a ici, au Québec. L’implantation de la pilule abortive à la grandeur du Québec serait une solution pour améliorer l’accessibilité. »
Il est surtout nécessaire de dire et de redire que des problèmes de respect pour les enfants à naître, et un manque d’appui pour les femmes enceintes en difficulté, il y en a dans notre province, et dans notre pays ; et ces problèmes doivent être résolus.
Une femme recourt à la contre-pilule abortive et sauve la vie de fille
Par Kim Hayes (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
De nombreuses mères faisant face à une grossesse non planifiée ont recours à l’avortement chimique par peur ; peur de ce que leur famille pourrait dire ou de la réaction de leur partenaire face à la grossesse, ou peur de ne pas pouvoir s’en sortir seules si elles choisissent la vie pour leur enfant.
Mais comme l’idée derrière la chanson de rock chrétien « Fear is a Liar » (« La peur est une menteuse »), LaToya a fait l’expérience directe des mensonges de la peur et a vu chaque mensonge être démoli avec le temps.
Sa relation avec un homme qui n’avait pas révélé qu’il était marié était construite sur des mensonges. Après avoir découvert sa tromperie, puis qu’elle portait son enfant, la peur est venue avec d’autres mensonges.
« Il ne se souciait pas de ce que je faisais », se souvient LaToya, « que je garde le bébé ou non. Je lui ai laissé entendre que j’allais me faire avorter. Il a proposé d’être là pour m’aider ».
LaToya s’est rendue à Planned Parenthood et a reçu la pilule abortive avec la consigne de prendre la deuxième pilule dans les 48 heures.
Le premier médicament d’un avortement chimique, la mifépristone, déstabilise la grossesse de la mère. Le second médicament, le misoprostol, généralement pris un jour ou deux plus tard, provoque le travail et l’accouchement de l’enfant décédé. Les deux médicaments d’avortement chimique sont associés à des crampes et à d’autres effets secondaires négatifs.
« Quand je suis rentrée chez moi, je me suis assise et je me suis dit, si ce produit me fait me sentir si mal, comment le bébé se sent-il ? » raconte LaToya. « Alors, j’ai regardé sur internet pour voir ce qui se passerait si je ne prenais pas la deuxième pilule abortive. »
« Quand j’ai fait ça, un site internet est apparu dans la recherche appelé APR Abortion Pill Reversal », dit-elle. « Je n’avais jamais entendu parler de cela. Je n’avais jamais su qu’on pouvait inverser les effets de la pilule abortive. »
Le réseau Abortion Pill Rescue® Network (APRN) est disponible 24 heures sur 24, comme LaToya l’a découvert.
L’inversion de la pilule abortive (APR) est une application plus récente d’un traitement vieux de plusieurs décennies pour prévenir les fausses couches. La progestérone est administrée selon un protocole pour contrer le premier médicament abortif. Si une mère prend la pilule abortive, éprouve des regrets et agit assez rapidement, il peut être possible de sauver son enfant à naître.
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