Trudeau fait l’éloge de « l’accès universel aux contraceptifs », mais les pro-vie le critiquent vivement
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
12 mars 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le principal groupe pro-vie du Canada a blâmé le premier ministre Justin Trudeau pour avoir encouragé le « meurtre de bébés nouvellement conçus » après que le premier ministre ait fait l’éloge d’une nouvelle législation visant à fournir un « accès universel aux contraceptifs », y compris la « pilule du lendemain ».
« Accès universel aux contraceptifs. Voici ce que cela signifiera pour les femmes du Canada : elles n’auront plus à payer de leur poche pour leurs soins de santé génésique. Et oui, cela inclut la pilule du lendemain — car lorsque nous disons que nous soutenons les droits reproductifs, nous le pensons vraiment », a publié aujourd’hui sur X M. Trudeau, favorable à l’avortement.
Les remarques de M. Trudeau concernent le projet de loi C-64, également connu sous le nom de « loi relative à l’assurance-médicaments », qui vise à créer un programme national d’assurance-médicaments, alors que les soins de santé au Canada relèvent exclusivement de la compétence des provinces. Le projet de loi a été présenté le 29 février à la Chambre des communes.
La nouvelle législation sur l’assurance-médicaments a été élaborée à la demande du Nouveau Parti démocratique (NPD) et de son chef Jagmeet Singh. Le chef du NPD a déclaré que son soutien au gouvernement Trudeau — qui maintient les libéraux au pouvoir — s’effriterait si le premier ministre ne présentait pas un projet de loi sur l’assurance-médicaments avant le mois de mars.
Lire la suite« On m’a dit que les pilules abortives ne me feraient pas de mal, c’était un mensonge »
Elizabeth Gillette.
Par Elizabeth Gillette (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
À l’âge de 24 ans, j’ai découvert de manière inattendue que j’étais enceinte. J’ai eu peur. Je n’étais pas mariée et je n’étais pas préparée à devenir mère.
J’ai commencé à chercher des réponses et de l’aide. Mon petit ami voulait que je mette fin à ma grossesse. Je ne voulais pas. Je ne trouvais pas que c’était bien. Mais il m’a poussée à prendre rendez-vous au centre d’avortement local.
Lorsque nous sommes arrivés au centre, nous sommes retournés dans la salle d’examen et le médecin a vraiment hésité à me montrer mon échographie. Sans me parler ni me dire ce que les médicaments pouvaient faire, il m’a fait prendre la première pilule abortive, la mifépristone, et il est parti.
Le personnel m’a ensuite donné quelques papiers à signer. Je n’ai pas eu le temps de lire les documents. Il n’y a pas eu de conseil. Il n’y a pas eu de conversations privées. Il n’y a pas eu de directives quant aux effets secondaires que les médicaments pourraient avoir sur mon corps.
On m’a simplement donné un sachet contenant la deuxième pilule que j’étais censée prendre à la maison. Il n’a pas été question d’une visite de suivi avec le médecin, ni même d’un rendez-vous téléphonique. Après avoir touché mon argent et m’avoir donné les pilules, mon dossier a été clos.
Lire la suiteL’OMS et l’ONU véhiculent de dangereux mensonges sur l’avortement par le biais d’une nouvelle application
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
22 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Une application lancée plus tôt cette année par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) promeut des mensonges courants concernant la prétendue « sécurité » de l’avortement, sur une plateforme facilement accessible aux prestataires de soins.
Au début de l’année, l’OMS, notoirement pro-avortement, a rendu disponible une application mobile destinée aux prestataires de soins de santé, compilant les directives de l’organisation en matière d’avortement et des ressources détaillant la manière d’obtenir et de pratiquer des avortements. Outre les directives générales, l’application comprend des outils permettant aux professionnels de la santé de personnaliser ce que l’on appelle les « soins complets en matière d’avortement » pour chaque patiente.
L’initiative a été lancée par l’OMS en collaboration avec le Programme spécial de recherche des Nations unies sur la reproduction humaine (HRP).
Lire la suiteLa Russie apporte des restrictions à la distribution des pilules abortives
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le ministère de la Santé de la Russie a annoncé mardi qu’il restreindrait l’accès aux pilules abortives à partir du 1er septembre 2024 et jusqu’en 2030.
En vertu de cette nouvelle restriction, une ordonnance médicale sera nécessaire pour obtenir les pilules abortives mifépristone et misoprostol en pharmacie. Les pharmacies et les hôpitaux qui souhaitent délivrer la pilule abortive doivent également disposer d’une licence spéciale et déclarer le nombre de pilules qu’ils ont vendues.
Il s’agit d’un changement important par rapport à la loi actuelle, qui permet aux femmes d’obtenir des pilules abortives gratuitement dans n’importe quelle pharmacie sans ordonnance médicale.
Selon le Moscow Times, le ministère de la Santé avait déjà suggéré en juillet de restreindre les ventes de pilules abortives, notant que la prise de pilules abortives sans le contrôle d’un médecin peut entraîner un risque accru de complications, en particulier en cas de grossesse extra-utérine. Live Action News a fait part de nombreux risques et complications liés à la prise de la pilule abortive, notamment la mort d’une Indienne qui est décédée parce qu’elle avait pris la pilule alors qu’une grossesse extra-utérine n’avait pas été diagnostiquée.
Le ministre de la Santé, Mikhail Murashko, a également mentionné la nécessité d’imposer des restrictions en raison des « abus » dans la distribution de la pilule abortive. Des données publiées en août ont révélé que la distribution avait atteint un niveau record, 1,4 million de ces pilules ayant été achetées en 2022, soit une augmentation de 60 % par rapport à 2021. Malgré l’explosion des ventes, les données gouvernementales montrent également que les taux d’avortement ont en fait baissé — une contradiction que certains experts attribuent au fait que les gens veulent faire des réserves de ces pilules au cas où le gouvernement exercerait une plus grande surveillance.
Outre l’atténuation des risques, la tentative de Murashko de freiner l’utilisation de la pilule abortive est probablement due en partie à la crise démographique du pays. Les dirigeants du pays ont déjà indiqué que la réduction des taux d’avortement, qui étaient parmi les plus élevés au monde, serait l’une de leurs principales stratégies politiques pour lutter contre le déclin de la population.
« La réduction des taux d’avortement est une tâche essentielle sur laquelle nous travaillons », a déclaré M. Murashko lors d’une réunion de législateurs en juillet.
Nouvelle satire de LiveAction : « Pilules abortives biologiques ? »
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une femme est prête à subir un avortement chimique… mais seulement si les pilules sont sans gluten, biologiques et ne contiennent pas de produits d’origine animale.
C’est ainsi que se présente la nouvelle vidéo satirique de Live Action, « Organic Abortion Pills At CVS » [Des pilules abortives biologiques à CVS], qui dénonce l’idée de se préoccuper de la composition des pilules abortives, tout en ignorant ce qu’elles font réellement.
Dans la vidéo, une femme vient chercher son ordonnance à la pharmacie, le regard inquiet. La technicienne en pharmacie lui tend un sachet et lui dit tranquillement qu’il contient deux choses : le mifépristone et le misoprostol. Ensemble, ces médicaments constituent le régime de la pilule abortive ; la mifépristone prive lentement l’enfant à naître d’oxygène et de nutriments en bloquant l’hormone progestérone, et le misoprostol force les contractions pour que la femme expulse le corps de son enfant à naître.
Toujours inquiète, la femme prend lentement le sachet. Elle murmure : « Ce sont les pilules abortives, n’est-ce pas ? », puis, plus sûre d’elle, elle ajoute : « En fait... j’ai des doutes ».
Mais ses doutes ne portent pas sur l’avortement lui-même.
« Ces pilules sont-elles biologiques ? », demande-t-elle. « Biologiques. Sans agents conservateurs, sans produits chimiques et autres trucs ? »
La technicienne en pharmacie, confuse, répond : « Ce sont des pilules abortives ».
Lire la suiteL’OMS dépense des millions pour promouvoir l’avortement, soit 11 % de son budget
Siège de l'OMs à Genève.
Par Right to Life UK (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : © Yann Forget / Wikimedia Commons / CC-BY-SA
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié son budget annuel pour son programme de santé sexuelle et de reproduction, qui révèle qu’elle dépense des millions de dollars pour des projets liés à la fourniture d’avortements dans le monde.
11 % des fonds du programme sont consacrés aux services d’avortement dans le monde
Le Programme de reproduction humaine (PRH), géré par l’OMS, a consacré 11 % de ses fonds pour 2022-23 à des projets liés à l’avortement.
Les activités auxquelles ces fonds sont consacrés comprennent l’élaboration d’une « base de données probantes » qui a été utilisée pour faire pression sur les gouvernements du monde entier afin qu’ils introduisent les auto-avortements à domicile.
Le rapport détaille également leur travail pour « augmenter » la disponibilité de la mifépristone et du misoprostol, les deux « produits de base » utilisés dans les avortements médicamenteux.
Lire la suiteLa FDA obligée de rétablir les mesures de sécurité sur les pilules abortives, en attendant l’examen de la Cour suprême
Par Carole Novielli (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
La Cour d’appel des États-Unis pour le cinquième circuit a décidé mercredi de permettre à la pilule abortive mifépristone de rester « disponible au public dans les conditions d’utilisation qui existaient en 2016 » tout en annulant les extensions plus récentes de l’utilisation approuvée du médicament en vertu des exigences de sécurité (REMS) de la Food and Drug Administration (FDA). Ces extensions ont supprimé la distribution en personne de la pilule abortive et ont permis au médicament d’être expédié par la poste — et ont également étendu l’utilisation de la pilule de sept (7) semaines à 10 semaines.
En outre, l’arrêt de la Cour sur la pilule abortive permettra à la « version générique de la mifépristone », qui a été approuvée en 2019, d’être « disponible dans les mêmes conditions que le Mifeprex ».
Cependant, comme l’indique Bloomberg, « la décision [...] n’aura pas d’impact immédiat sur l’accès au médicament, la mifépristone. La pilule reste disponible en vertu d’une ordonnance rendue en avril par la Cour suprême des États-Unis, qui restera en vigueur jusqu’à ce que la haute cour se prononce à nouveau sur la question ou refuse d’entendre l’affaire en appel ».
Qualifiant la décision de « victoire pour la santé des femmes », Alliance Defending Freedom (ADF), qui représente les plaignants dans cette affaire, a déclaré dans un communiqué de presse que la décision du cinquième circuit dans l’affaire Alliance for Hippocratic Medicine v. U.S. Food and Drug Administration avait conclu que la FDA devait rétablir des garanties essentielles pour les produits abortifs chimiques.
Lire la suiteLe nouveau site de Live Action « J’ai vu mon bébé » met en lumière les traumatismes liés à la pilule abortive
Par Bettina di Fiore (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : kegfire/Adobe Stock
La nouvelle page internet de Live Action, « I Saw My Baby » (« J’ai vu mon bébé »), sensibilise aux histoires personnelles de femmes qui ont pris la pilule abortive et ont vécu l’horreur de voir ensuite leur bébé avorté, ainsi qu’aux faits concernant la pilule abortive que les médias grand public évoquent rarement. La page contient un rapport sur la pilule abortive et huit vidéos racontant l’histoire de plusieurs femmes.
Le rapport « J’ai vu mon bébé » aborde les statistiques relatives à l’utilisation de la pilule abortive et décrit son mode d’action. Il détaille également les risques de complications, notamment « des infections ou des hémorragies graves et parfois mortelles », ainsi que des nausées, des faiblesses, de la fièvre/des frissons, des vomissements, des maux de tête, de la diarrhée et des vertiges.
Le rapport traite également de la stratégie d’évaluation et d’atténuation des risques (REMS) de la FDA pour la pilule abortive et de la manière dont ces exigences de sécurité ont évolué au fil du temps.
Le « protocole sans test » de l’industrie de l’avortement — qui a éliminé tous les laboratoires, tests et analyses sanguines préliminaires nécessaires pour dater avec précision une grossesse et exclure les grossesses extra-utérines — est également abordé. En raison de cette approche de la distribution de la pilule abortive, de nombreuses femmes ont pris le médicament au-delà de la limite des 10 semaines de gestation imposée par la FDA, parfois avec des résultats tragiques. Le « protocole sans test » expose également les femmes au risque de prendre le médicament en cas de grossesse extra-utérine non diagnostiquée ; la pilule abortive n’est pas efficace contre les grossesses extra-utérines et, si elles ne sont pas diagnostiquées, elles peuvent être fatales pour la mère.
Lire la suiteUne femme obtient une sentence réduite après avoir tué son enfant à naître de 33 semaines
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawf8/Adobe Stock
Une femme britannique qui a tué son enfant à naître presque à terme avec des pilules abortives sera libérée de prison après qu’une cour d’appel ait réduit sa peine.
Carla Foster, 45 ans, du Staffordshire, en Angleterre, devait passer 28 mois en prison après qu’elle ait admis avoir menti sur l’état d’avancement de sa grossesse lorsqu’elle a acheté des pilules abortives par courrier. Foster a prétendu être enceinte d’environ sept semaines, mais elle était en réalité enceinte d’environ 33 semaines (8 mois) lorsqu’elle a pris les pilules abortives qui ont tué sa petite fille viable, Lily. En Angleterre, les avortements sont légaux jusqu’à 24 semaines.
Mardi, la Cour d’appel de Londres a toutefois accepté de réduire la peine de Mme Foster à 14 mois avec sursis, ainsi qu’à 50 jours de travaux d’intérêt général, rapporte l’AFP. En conséquence, Mme Foster sera bientôt libérée de prison.
« C’est une affaire très triste... C’est une affaire qui appelle à la compassion, pas à la punition », a commenté la juge Victoria Sharp.
L’avocat de Mme Foster, Barry White, a déclaré à la cour d’appel qu’elle luttait contre des problèmes de santé mentale et que les confinements du covid-19 aggravaient son anxiété, rapporte la BBC.
Me White a également fait valoir que la peine avait porté préjudice aux autres enfants de Mme Foster parce que la prison ne lui permettait pas de communiquer avec eux. Il a également souligné qu’elle avait coopéré avec la police et admis ce qu’elle avait fait.
Cependant, le procureur de la Couronne, Robert Price, s’est opposé à la réduction de la peine, affirmant que la sanction infligée à Mme Foster n’était pas « excessive » et que le juge avait « correctement tenu compte des circonstances atténuantes dans cette affaire exceptionnellement délicate », selon le rapport.
Lire la suiteLe juge Samuel Alito voulait bloquer la pilule abortive parce que Biden risque d’ignorer la décision d’un tribunal inférieur
Samuel Alito, juge à la Cour suprême des États-Unis.
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Vendredi, la Cour suprême a rendu une décision (7-2) autorisant la poursuite des ventes de la dangereuse pilule abortive pendant que le procès intenté par les médecins contre la procédure d’approbation illégale de la FDA se poursuit.
Le juge Samuel Alito s’est joint au juge Clarence Thomas pour voter en faveur de l’interdiction de la pilule abortive pendant la durée de l’action en justice, ou du moins de l’interdiction des avortements par correspondance afin que des femmes ne soient pas blessées pendant la durée de l’action en justice.
Son raisonnement n’a guère retenu l’attention, mais il mérite d’être souligné.
Alito a voté en faveur du maintien de la décision du cinquième circuit en raison de l’anarchie de l’administration Biden et des suggestions des défenseurs de l’avortement qui souhaitent que l’administration Biden ignore tout simplement les tribunaux inférieurs.
« Le gouvernement n’a pas dissipé les doutes légitimes quant au fait qu’il obéirait à un ordre défavorable dans ces affaires, et encore moins quant au fait qu’il choisirait de prendre des mesures d’application contre lesquelles il a de fortes objections », a écrit M. Alito.
Il ne s’agit pas là d’une simple observation en l’air. Il s’agissait de la base du jugement juridique d’Alito.
« Pour ces raisons, je rejetterais les demandes de suspension », a-t-il déclaré.
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