Le nouveau site de Live Action « J’ai vu mon bébé » met en lumière les traumatismes liés à la pilule abortive
Par Bettina di Fiore (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : kegfire/Adobe Stock
La nouvelle page internet de Live Action, « I Saw My Baby » (« J’ai vu mon bébé »), sensibilise aux histoires personnelles de femmes qui ont pris la pilule abortive et ont vécu l’horreur de voir ensuite leur bébé avorté, ainsi qu’aux faits concernant la pilule abortive que les médias grand public évoquent rarement. La page contient un rapport sur la pilule abortive et huit vidéos racontant l’histoire de plusieurs femmes.
Le rapport « J’ai vu mon bébé » aborde les statistiques relatives à l’utilisation de la pilule abortive et décrit son mode d’action. Il détaille également les risques de complications, notamment « des infections ou des hémorragies graves et parfois mortelles », ainsi que des nausées, des faiblesses, de la fièvre/des frissons, des vomissements, des maux de tête, de la diarrhée et des vertiges.
Le rapport traite également de la stratégie d’évaluation et d’atténuation des risques (REMS) de la FDA pour la pilule abortive et de la manière dont ces exigences de sécurité ont évolué au fil du temps.
Le « protocole sans test » de l’industrie de l’avortement — qui a éliminé tous les laboratoires, tests et analyses sanguines préliminaires nécessaires pour dater avec précision une grossesse et exclure les grossesses extra-utérines — est également abordé. En raison de cette approche de la distribution de la pilule abortive, de nombreuses femmes ont pris le médicament au-delà de la limite des 10 semaines de gestation imposée par la FDA, parfois avec des résultats tragiques. Le « protocole sans test » expose également les femmes au risque de prendre le médicament en cas de grossesse extra-utérine non diagnostiquée ; la pilule abortive n’est pas efficace contre les grossesses extra-utérines et, si elles ne sont pas diagnostiquées, elles peuvent être fatales pour la mère.
Lire la suiteUne femme obtient une sentence réduite après avoir tué son enfant à naître de 33 semaines
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawf8/Adobe Stock
Une femme britannique qui a tué son enfant à naître presque à terme avec des pilules abortives sera libérée de prison après qu’une cour d’appel ait réduit sa peine.
Carla Foster, 45 ans, du Staffordshire, en Angleterre, devait passer 28 mois en prison après qu’elle ait admis avoir menti sur l’état d’avancement de sa grossesse lorsqu’elle a acheté des pilules abortives par courrier. Foster a prétendu être enceinte d’environ sept semaines, mais elle était en réalité enceinte d’environ 33 semaines (8 mois) lorsqu’elle a pris les pilules abortives qui ont tué sa petite fille viable, Lily. En Angleterre, les avortements sont légaux jusqu’à 24 semaines.
Mardi, la Cour d’appel de Londres a toutefois accepté de réduire la peine de Mme Foster à 14 mois avec sursis, ainsi qu’à 50 jours de travaux d’intérêt général, rapporte l’AFP. En conséquence, Mme Foster sera bientôt libérée de prison.
« C’est une affaire très triste... C’est une affaire qui appelle à la compassion, pas à la punition », a commenté la juge Victoria Sharp.
L’avocat de Mme Foster, Barry White, a déclaré à la cour d’appel qu’elle luttait contre des problèmes de santé mentale et que les confinements du covid-19 aggravaient son anxiété, rapporte la BBC.
Me White a également fait valoir que la peine avait porté préjudice aux autres enfants de Mme Foster parce que la prison ne lui permettait pas de communiquer avec eux. Il a également souligné qu’elle avait coopéré avec la police et admis ce qu’elle avait fait.
Cependant, le procureur de la Couronne, Robert Price, s’est opposé à la réduction de la peine, affirmant que la sanction infligée à Mme Foster n’était pas « excessive » et que le juge avait « correctement tenu compte des circonstances atténuantes dans cette affaire exceptionnellement délicate », selon le rapport.
Lire la suiteLe juge Samuel Alito voulait bloquer la pilule abortive parce que Biden risque d’ignorer la décision d’un tribunal inférieur
Samuel Alito, juge à la Cour suprême des États-Unis.
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Vendredi, la Cour suprême a rendu une décision (7-2) autorisant la poursuite des ventes de la dangereuse pilule abortive pendant que le procès intenté par les médecins contre la procédure d’approbation illégale de la FDA se poursuit.
Le juge Samuel Alito s’est joint au juge Clarence Thomas pour voter en faveur de l’interdiction de la pilule abortive pendant la durée de l’action en justice, ou du moins de l’interdiction des avortements par correspondance afin que des femmes ne soient pas blessées pendant la durée de l’action en justice.
Son raisonnement n’a guère retenu l’attention, mais il mérite d’être souligné.
Alito a voté en faveur du maintien de la décision du cinquième circuit en raison de l’anarchie de l’administration Biden et des suggestions des défenseurs de l’avortement qui souhaitent que l’administration Biden ignore tout simplement les tribunaux inférieurs.
« Le gouvernement n’a pas dissipé les doutes légitimes quant au fait qu’il obéirait à un ordre défavorable dans ces affaires, et encore moins quant au fait qu’il choisirait de prendre des mesures d’application contre lesquelles il a de fortes objections », a écrit M. Alito.
Il ne s’agit pas là d’une simple observation en l’air. Il s’agissait de la base du jugement juridique d’Alito.
« Pour ces raisons, je rejetterais les demandes de suspension », a-t-il déclaré.
Lire la suiteLe gouvernement Trudeau déclare qu’il fournirait la pilule abortive aux femmes américaines si elle était interdite
Karina Gould, ministre des Familles, des Enfants et du Développement social du Canada.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CTV News/YouTube
24 avril 2023 (LifeSiteNews) — Avant la décision de la Cour suprême des États-Unis vendredi dernier de continuer, au moins temporairement, à autoriser l’utilisation de la pilule abortive mifépristone, une ministre du gouvernement Justin Trudeau avait annoncé qu’elle essaierait de fournir le dangereux médicament aux femmes américaines s’il devenait interdit.
« Je pense que toutes les Canadiennes devraient suivre cette affaire de près, parce que nous ne pouvons pas nier que ce qui se passe aux États-Unis pourrait se produire ici », a déclaré Karina Gould, ministre des Familles, des Enfants et du Développement social de Justin Trudeau, lors d’une entrevue accordée à CTV News jeudi dernier, lorsqu’elle a été interrogée sur la décision de la Cour suprême qui allait être rendue prochainement.
« Nous devons être vigilantes quant à la protection de nos droits reproductifs », a-t-elle ajouté.
Après avoir déclaré que le gouvernement Trudeau attendrait de voir ce qui se passera, Mme Gould a confirmé que « nous avons certainement dit que nous travaillerions pour fournir [des pilules abortives] aux femmes américaines, si [une interdiction] se produisait aux États-Unis ».
« Ce qui me préoccupe [...], c’est de voir dans certains États des lois qui criminalisent les femmes qui traversent les frontières de l’État pour accéder aux soins de santé génésique », a poursuivi la ministre, ajoutant que « nous devons être très réfléchis sur la façon dont nous procédons afin de ne pas mettre davantage en danger les femmes américaines qui cherchent à accéder aux soins et aux services de santé génésique ».
Aucune loi d’un État américain n’a criminalisé les femmes qui franchissent les frontières de cet État pour obtenir un avortement. L’Idaho a récemment interdit le trafic de mineures hors de l’État pour des avortements sans le consentement des parents.
« Nous restons très attachés à l’idée de soutenir les femmes américaines qui ont besoin de cet accès [aux médicaments provoquant l’avortement] ici, mais nous devons également veiller à leur sécurité dans les États qui les criminalisent », a déclaré Mme Gould.
Lire la suiteLe directeur général de l’OMS se porte à la défense de la pilule abortive
Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Par Sam Dorman (LiveActionNews) — Traduit par Laurie Gagnon pour Campagne Québec-Vie — Photo : MONUSCO Photos/Wikimedia Commons
Le Dr Tedros Ghebreyesus, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a fait des déclarations inquiétantes sur l’avortement, en réaction apparente aux décisions judiciaires restreignant la pilule abortive (mifépristone) aux États-Unis.
« L’OMS est préoccupée par le fait que le droit des femmes d’accéder à des services d’avortement sûrs, y compris par l’utilisation de médicaments abortifs, est limité par les législateurs ou les tribunaux », a-t-il déclaré, selon Geo News. « Les femmes devraient toujours avoir le droit de choisir lorsqu’il s’agit de leur corps et de leur santé. Restreindre l’accès à l’avortement ne réduit pas le nombre de procédures et ne fait que pousser les femmes et les jeunes filles vers des avortements dangereux, voire mortels. »
Il a ajouté : « En fin de compte, l’accès à un avortement sûr est un soin de santé qui sauve des vies. »
M. Ghebreyesus a tenu des propos similaires à la suite de l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade, l’été dernier, par la Cour suprême. Ils sont toutefois très discutables, compte tenu de la nature de l’avortement et des preuves récentes de l’efficacité des restrictions imposées à celui-ci.
Non seulement l’avortement tue violemment l’enfant à naître, mais il s’accompagne également de complications potentielles pouvant mettre en danger la vie de la mère. C’est particulièrement vrai pour la pilule abortive, que la Food and Drug Administration a dangereusement décontrôlée ces dernières années. Néanmoins, l’organisation de Tedros a réclamé un assouplissement radical des restrictions sur l’avortement et a même recommandé les avortements à domicile en vertu de la pratique des autosoins.
Les quelques mois suivant l’arrêt Dobbs v. Jackson ont également démontré que M. Ghebreyesus avait tort lorsqu’il affirmait que les restrictions ne réduisaient pas le nombre d’interventions abortives. Il est difficile de recenser tous les avortements, en particulier ceux qui ont lieu dans des contextes « clandestins » ou illégaux. Toutefois, les données préliminaires récentes de la Society of Family Planning, favorable à l’avortement, indiquent une diminution substantielle du nombre d’interventions.
Lire la suiteLa Cour suprême des États-Unis maintient l’accès à la pilule abortive mifépristone
Les juges de la Cour suprême des États-Unis 30 juin 2022.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Fred Schilling/Collection of the Supreme Court of the United States
Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Après avoir repoussé sa décision plus tôt dans la semaine, la Cour suprême des États-Unis a décidé vendredi de préserver, au moins temporairement, l’accès à la pilule abortive mifépristone alors qu’un procès contre le produit suit son cours dans le système judiciaire fédéral.
La décision en faveur de l’avortement, qui n’a pas été expliquée, a été prise par 7 voix contre 2, les juges Clarence Thomas et Samuel Alito étant les voix dissidentes.
L’affaire a été portée devant la plus haute juridiction du pays après que le juge de district Matthew Kacsmaryk ait rendu, le 7 avril à Amarillo (Texas), une ordonnance suspendant l’approbation de la mifépristone par la Food & Drug Administration (FDA), estimant que l’agence n’avait pas suffisamment étudié ses effets à long terme. Le même jour, le juge de district Thomas Rice a décidé à Spokane, dans l’État de Washington, que la pilule devait rester sur le marché dans 15 États et dans le District de Columbia.
L’administration Biden a contesté cette décision et un panel de trois juges de la Cour d’appel du cinquième circuit a partiellement bloqué la décision de Kacsmaryk, décidant que la mifépristone devait rester disponible, mais en suspendant l’approbation par l’administration de sa distribution par voie postale. L’administration a alors demandé à la plus haute juridiction du pays d’intervenir.
Bien qu’elles soient largement accessibles, les pilules abortives présentent des risques concrets pour les mères qui les prennent (en plus d’être mortelles pour les enfants à naître), en particulier lorsque les normes relatives à leur prise continuent d’être assouplies.
Lire la suiteDes pro-vie manifestent devant une pharmacie CVS après que la compagnie ait annoncé qu’elle distribuerait la pilule abortive
Manifestation pro-vie devant une pharmacie vendant des pilules abortives.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : John Pisciotta, directeur de Pro-Life Waco
5 avril 2023, Waco, Texas (LifeSiteNews) — Des pro-vie ont cherché vendredi à atteindre « les cœurs et les esprits » lors d'un geste de sensibilisation très réussi, selon ce que les participants ont déclaré à LifeSiteNews, devant une pharmacie CVS située au centre d’une intersection très fréquentée à Waco, au Texas. Cette manifestation intervient après que CVS ait annoncé en janvier qu’elle signerait un accord avec le gouvernement fédéral pour distribuer la pilule abortive mifépristone dans ses établissements.
Le 31 mars, plus d’une douzaine de manifestants de l’organisation locale Pro-Life Waco se sont rassemblés devant le CVS situé au 601 N. Valley Mills Drive à Waco, brandissant des pancartes déclarant que l’avortement tue des bébés innocents et exhortant les pharmacies telles que CVS à ne pas distribuer les médicaments mortels.
Les pancartes utilisées lors de la manifestation portaient des messages tels que : « L’avortement n’est pas un soin de santé » « Rx pour la vie ! Pas pour la mort » et « CVS, gardez les pilules abortives hors de toutes les pharmacies ».
LifeSiteNews s’est entretenu avec plusieurs pro-vie qui ont participé au rassemblement de vendredi. Ils ont déclaré que la manifestation avait été un succès, notant que, dans cette rue très fréquentée, ils ont pu présenter leur message à de nombreux automobilistes qui leur ont témoigné un soutien disproportionné et leur ont même fait des dons.
« C’est dans le pedigree de Pro-Life Waco de défier les entreprises qui s’alignent sur l’avortement », a déclaré à LifeSiteNews le directeur fondateur de Pro-Life Waco, John Pisciotta, un catholique de toujours qui a quatre enfants adultes et sept petits-enfants, lors d’une interview téléphonique mercredi. Il a déclaré que le groupe avait déjà contesté de grandes entreprises et organisations pour leur soutien à l’avortement, y compris la Central National Bank et les Girl Scouts.
« C’est vraiment sans précédent de la part de CVS et Walgreens », a expliqué M. Pisciotta, qui a pris sa retraite en 2012 après avoir enseigné l’économie à l’université Baylor. Il note que si les entreprises soutiennent depuis longtemps l’avortement, elles n’ont que récemment commencé à s’en occuper elles-mêmes. »
« Pour la première fois, je pense, des entreprises déclarent : "Nous allons aider à pratiquer des avortements. Nous allons devenir un centre d’avortement" », a-t-il souligné.
Lire la suiteUn juge du Texas ordonne la suspension de la pilule abortive, un juge de Washington riposte par une décision contradictoire
Par David Bjornstrom — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Senator Sheldon Whitehouse/YouTube
Le 12 avril, la cinquième Cour d’appel fédérale de la Nouvelle-Orléans a suspendu en partie par deux voix contre une la décision du juge du district d’Amarillo, Matthew Kacsmaryk, qui révoque les permissions de mise en marché de la mifépristone données par la FDA depuis 2000. Le sursis en urgence ordonné par le tribunal de Nouvelle-Orléans maintient l’emploi de la mifépristone, mais non certains assouplissements accordés par la FDA tel que l’envoie du produit par la poste. — A.H.
8 avril 2023 (LifeSiteNews) — Un juge fédéral du Texas a émis une ordonnance qui suspend l’approbation par la FDA de la mifépristone, la première des deux pilules abortives utilisées en séquence dans plus de la moitié des avortements aux États-Unis. L’ordonnance entrera en vigueur le 14 avril.
L’effet différé de l’ordonnance, émise le vendredi 7 avril (Vendredi saint), visait à donner à la FDA le temps de demander une aide d’urgence à la Cour d’appel du cinquième circuit.
L’ordonnance du juge Matthew Kacsmaryk s’appliquerait à l’ensemble des 50 États, y compris ceux où l’avortement est actuellement légal. Toutefois, deux heures seulement après que Kacsmaryk ait rendu son ordonnance, un autre juge, de l’État de Washington, a rendu une ordonnance contradictoire exigeant que le médicament abortif reste sur le marché dans les États de Washington, de l’Oregon, de l’Arizona, du Colorado, du Connecticut, du Delaware, de l’Illinois, du Nouveau-Mexique, du Rhode Island, du Vermont, d’Hawaï, du Maine, du Maryland, du Minnesota, du Michigan et du District de Columbia.
Kacsmaryk est un juge nommé par l’administration Trump à Amarillo, au Texas. Le juge de Washington, Thomas O. Rice, basé à Spokane, a été nommé par l’administration Obama.
Il convient de noter que le juge de Washington a admis que l’approbation du médicament abortif par la FDA posait de sérieux problèmes et que les conclusions de la FDA concernant le profil de sécurité de la mifépristone étaient « potentiellement incohérentes sur le plan interne ».
Il s’agit d’un « duel » de cas qui feront tous deux l’objet d’un appel rapide auprès de différentes Cours d’appel de circuit. Il est très probable que cette affaire finisse devant la Cour suprême.
Il est important de noter que ces ordonnances ne s’appliquent qu’à la mifépristone, qui est la première des deux pilules abortives utilisées successivement pour un avortement chimique. La mifépristone est conçue pour tuer le bébé à naître, tandis que la seconde pilule, le misoprostol, est destinée à expulser le bébé mort. Les défenseurs de l’avortement affirment au public qu’il est encore possible d’avorter en utilisant uniquement la deuxième pilule, mais une étude de 2019 a révélé que cette méthode n’était efficace qu’à 78 %. Les avortements utilisant uniquement le deuxième médicament ont également des effets secondaires plus graves pour la femme.
Note de l’éditeur : cet article a été mis à jour le mardi 11 avril 2023.
Un procès majeur qui pourrait interdire la pilule abortive aux États-Unis
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : torwaitphoto/Adobe Stock
15 mars 2023 Amarillo, Texas (LifeSiteNews) — Un juge fédéral nommé par Trump a déclaré qu’il prévoyait rendre une décision « dès que possible » après avoir entendu les arguments oraux mercredi dans une affaire pro-vie majeure qui aurait amené certains établissements d’avortement à se préparer à l’interdiction nationale imminente d’un médicament provoquant l’avortement, la mifépristone.
Une décision interdisant la mifépristone est néanmoins susceptible de faire l’objet d’un appel et les avorteurs sont prêts à se tourner vers d’autres options si la mifépristone est retirée du marché.
Le juge de district Matthew Kacsmaryk a déclaré son intention de rendre une décision « bientôt » lors d’une audience tenue mercredi à Amarillo, au Texas, au cours de laquelle il a entendu les arguments des avocats de l’administration Biden et des plaignants pro-vie, dont Alliance for Hippocratic Medicine [Alliance pour la médecine hippocratique], a rapporté Reuters.
LifeSiteNews avait déjà signalé que l’affaire ne portait pas sur l’éthique du médicament abortif ou sur la nature même de l’avortement, mais plutôt sur le processus réglementaire qui a conduit à la mise sur le marché du médicament il y a plus de vingt ans.
La mifépristone, qui prive l’enfant en pleine croissance de la progestérone dont il a besoin, le faisant ainsi mourir de faim, est souvent associée au misoprostol, qui induit le travail pour mettre au monde l’enfant décédé.
En novembre, l’Alliance Defending Freedom (ADF) [Alliance pour défendre la liberté] a intenté une action en justice au nom de quatre organisations médicales et de quatre médecins contre la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, arguant que l’agence avait indûment accéléré l’approbation de la mifépristone en 2000.
Lire la suiteUne femme accuse Planned Parenthood de lui avoir prescrit la pilule abortive, provoquant l’accouchement dans les toilettes d’un bébé de 30 semaines « complètement formé »
Par Carole Novielli (LiveActionNews) 24 octobre 2022 — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une poursuite intentée contre Planned Parenthood accuse l’organisation d’avoir mal calculé la grossesse d’une femme au point qu’elle a douloureusement accouché dans les toilettes d’un petit garçon de 30 à 36 semaines « entièrement formé ».
La poursuite affirme que l’avorteur a calculé la grossesse de la femme à seulement six (6) semaines, puis lui a prescrit des pilules abortives. Les « accusés » nommés sont Meera Shah, médecin avorteur de Planned Parenthood, ainsi que l’infirmière praticienne Abigail Mensah, qui travaillaient pour Planned Parenthood Hudson Peconic (PPHP) et ont participé aux soins et au traitement de la cliente avortée aux centres de Planned Parenthood de White Plains et de Spring Valley.
Les documents judiciaires obtenus par Live Action News révèlent que la femme a demandé à rester anonyme, se désignant elle-même comme « Jane Doe ». Dans son dossier, elle accuse Planned Parenthood et les autres accusés d’avoir pratiqué un « avortement illégal » sur elle alors qu’elle était une « étudiante adolescente » âgée de 18 ans. Elle a qualifié cette épreuve d’« extrêmement bouleversante ».
L’action en justice, initialement déposée le 20 janvier 2021 devant la Cour suprême du comté de Kings de l’État de New York, ne fait l’objet d’aucune autre décision et semble (selon Trellis) avoir été mise sous scellés.
Pilules abortives prescrites pour une grossesse de six semaines
Selon le document du tribunal, le 4 mai 2020, Jane Doe « a obtenu des informations sur l’avortement de la part des défendeurs par le biais d’une conférence de télésanté de quinze minutes et deux secondes » sans aucun examen physique. En conséquence, lorsque Jane Doe a informé Planned Parenthood que ses dernières règles remontaient au 23 mars 2020, ils ont déterminé qu’elle était enceinte de six semaines, avant de lui indiquer qu’elle pouvait obtenir des pilules abortives au Spring Valley Center de PP, et, selon le procès, Jane Doe « ne s’est pas vu poser d’autres questions sur la grossesse, et n’a pas signé de formulaire de consentement ».
La poursuite affirme également que Planned Parenthood « n’a effectué aucun type d’échographie ni d’autre examen de la plaignante pendant qu’elle se trouvait au Spring Valley Center afin de confirmer avec précision l’âge gestationnel du fœtus ». L’action en justice affirme également qu’après que le Dr Shah ait prescrit la pilule abortive à Jane Doe, elle « a commencé à prendre le médicament le 4 mai 2020 pour procéder à l’avortement de ce qu’elle croyait être un fœtus de six semaines ».
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