Des pro-vie manifestent devant une pharmacie CVS après que la compagnie ait annoncé qu’elle distribuerait la pilule abortive
Manifestation pro-vie devant une pharmacie vendant des pilules abortives.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : John Pisciotta, directeur de Pro-Life Waco
5 avril 2023, Waco, Texas (LifeSiteNews) — Des pro-vie ont cherché vendredi à atteindre « les cœurs et les esprits » lors d'un geste de sensibilisation très réussi, selon ce que les participants ont déclaré à LifeSiteNews, devant une pharmacie CVS située au centre d’une intersection très fréquentée à Waco, au Texas. Cette manifestation intervient après que CVS ait annoncé en janvier qu’elle signerait un accord avec le gouvernement fédéral pour distribuer la pilule abortive mifépristone dans ses établissements.
Le 31 mars, plus d’une douzaine de manifestants de l’organisation locale Pro-Life Waco se sont rassemblés devant le CVS situé au 601 N. Valley Mills Drive à Waco, brandissant des pancartes déclarant que l’avortement tue des bébés innocents et exhortant les pharmacies telles que CVS à ne pas distribuer les médicaments mortels.
Les pancartes utilisées lors de la manifestation portaient des messages tels que : « L’avortement n’est pas un soin de santé » « Rx pour la vie ! Pas pour la mort » et « CVS, gardez les pilules abortives hors de toutes les pharmacies ».
LifeSiteNews s’est entretenu avec plusieurs pro-vie qui ont participé au rassemblement de vendredi. Ils ont déclaré que la manifestation avait été un succès, notant que, dans cette rue très fréquentée, ils ont pu présenter leur message à de nombreux automobilistes qui leur ont témoigné un soutien disproportionné et leur ont même fait des dons.
« C’est dans le pedigree de Pro-Life Waco de défier les entreprises qui s’alignent sur l’avortement », a déclaré à LifeSiteNews le directeur fondateur de Pro-Life Waco, John Pisciotta, un catholique de toujours qui a quatre enfants adultes et sept petits-enfants, lors d’une interview téléphonique mercredi. Il a déclaré que le groupe avait déjà contesté de grandes entreprises et organisations pour leur soutien à l’avortement, y compris la Central National Bank et les Girl Scouts.
« C’est vraiment sans précédent de la part de CVS et Walgreens », a expliqué M. Pisciotta, qui a pris sa retraite en 2012 après avoir enseigné l’économie à l’université Baylor. Il note que si les entreprises soutiennent depuis longtemps l’avortement, elles n’ont que récemment commencé à s’en occuper elles-mêmes. »
« Pour la première fois, je pense, des entreprises déclarent : "Nous allons aider à pratiquer des avortements. Nous allons devenir un centre d’avortement" », a-t-il souligné.
Lire la suiteUn juge du Texas ordonne la suspension de la pilule abortive, un juge de Washington riposte par une décision contradictoire
Par David Bjornstrom — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Senator Sheldon Whitehouse/YouTube
Le 12 avril, la cinquième Cour d’appel fédérale de la Nouvelle-Orléans a suspendu en partie par deux voix contre une la décision du juge du district d’Amarillo, Matthew Kacsmaryk, qui révoque les permissions de mise en marché de la mifépristone données par la FDA depuis 2000. Le sursis en urgence ordonné par le tribunal de Nouvelle-Orléans maintient l’emploi de la mifépristone, mais non certains assouplissements accordés par la FDA tel que l’envoie du produit par la poste. — A.H.
8 avril 2023 (LifeSiteNews) — Un juge fédéral du Texas a émis une ordonnance qui suspend l’approbation par la FDA de la mifépristone, la première des deux pilules abortives utilisées en séquence dans plus de la moitié des avortements aux États-Unis. L’ordonnance entrera en vigueur le 14 avril.
L’effet différé de l’ordonnance, émise le vendredi 7 avril (Vendredi saint), visait à donner à la FDA le temps de demander une aide d’urgence à la Cour d’appel du cinquième circuit.
L’ordonnance du juge Matthew Kacsmaryk s’appliquerait à l’ensemble des 50 États, y compris ceux où l’avortement est actuellement légal. Toutefois, deux heures seulement après que Kacsmaryk ait rendu son ordonnance, un autre juge, de l’État de Washington, a rendu une ordonnance contradictoire exigeant que le médicament abortif reste sur le marché dans les États de Washington, de l’Oregon, de l’Arizona, du Colorado, du Connecticut, du Delaware, de l’Illinois, du Nouveau-Mexique, du Rhode Island, du Vermont, d’Hawaï, du Maine, du Maryland, du Minnesota, du Michigan et du District de Columbia.
Kacsmaryk est un juge nommé par l’administration Trump à Amarillo, au Texas. Le juge de Washington, Thomas O. Rice, basé à Spokane, a été nommé par l’administration Obama.
Il convient de noter que le juge de Washington a admis que l’approbation du médicament abortif par la FDA posait de sérieux problèmes et que les conclusions de la FDA concernant le profil de sécurité de la mifépristone étaient « potentiellement incohérentes sur le plan interne ».
Il s’agit d’un « duel » de cas qui feront tous deux l’objet d’un appel rapide auprès de différentes Cours d’appel de circuit. Il est très probable que cette affaire finisse devant la Cour suprême.
Il est important de noter que ces ordonnances ne s’appliquent qu’à la mifépristone, qui est la première des deux pilules abortives utilisées successivement pour un avortement chimique. La mifépristone est conçue pour tuer le bébé à naître, tandis que la seconde pilule, le misoprostol, est destinée à expulser le bébé mort. Les défenseurs de l’avortement affirment au public qu’il est encore possible d’avorter en utilisant uniquement la deuxième pilule, mais une étude de 2019 a révélé que cette méthode n’était efficace qu’à 78 %. Les avortements utilisant uniquement le deuxième médicament ont également des effets secondaires plus graves pour la femme.
Note de l’éditeur : cet article a été mis à jour le mardi 11 avril 2023.
Un procès majeur qui pourrait interdire la pilule abortive aux États-Unis
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : torwaitphoto/Adobe Stock
15 mars 2023 Amarillo, Texas (LifeSiteNews) — Un juge fédéral nommé par Trump a déclaré qu’il prévoyait rendre une décision « dès que possible » après avoir entendu les arguments oraux mercredi dans une affaire pro-vie majeure qui aurait amené certains établissements d’avortement à se préparer à l’interdiction nationale imminente d’un médicament provoquant l’avortement, la mifépristone.
Une décision interdisant la mifépristone est néanmoins susceptible de faire l’objet d’un appel et les avorteurs sont prêts à se tourner vers d’autres options si la mifépristone est retirée du marché.
Le juge de district Matthew Kacsmaryk a déclaré son intention de rendre une décision « bientôt » lors d’une audience tenue mercredi à Amarillo, au Texas, au cours de laquelle il a entendu les arguments des avocats de l’administration Biden et des plaignants pro-vie, dont Alliance for Hippocratic Medicine [Alliance pour la médecine hippocratique], a rapporté Reuters.
LifeSiteNews avait déjà signalé que l’affaire ne portait pas sur l’éthique du médicament abortif ou sur la nature même de l’avortement, mais plutôt sur le processus réglementaire qui a conduit à la mise sur le marché du médicament il y a plus de vingt ans.
La mifépristone, qui prive l’enfant en pleine croissance de la progestérone dont il a besoin, le faisant ainsi mourir de faim, est souvent associée au misoprostol, qui induit le travail pour mettre au monde l’enfant décédé.
En novembre, l’Alliance Defending Freedom (ADF) [Alliance pour défendre la liberté] a intenté une action en justice au nom de quatre organisations médicales et de quatre médecins contre la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, arguant que l’agence avait indûment accéléré l’approbation de la mifépristone en 2000.
Lire la suiteUne femme accuse Planned Parenthood de lui avoir prescrit la pilule abortive, provoquant l’accouchement dans les toilettes d’un bébé de 30 semaines « complètement formé »
Par Carole Novielli (LiveActionNews) 24 octobre 2022 — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une poursuite intentée contre Planned Parenthood accuse l’organisation d’avoir mal calculé la grossesse d’une femme au point qu’elle a douloureusement accouché dans les toilettes d’un petit garçon de 30 à 36 semaines « entièrement formé ».
La poursuite affirme que l’avorteur a calculé la grossesse de la femme à seulement six (6) semaines, puis lui a prescrit des pilules abortives. Les « accusés » nommés sont Meera Shah, médecin avorteur de Planned Parenthood, ainsi que l’infirmière praticienne Abigail Mensah, qui travaillaient pour Planned Parenthood Hudson Peconic (PPHP) et ont participé aux soins et au traitement de la cliente avortée aux centres de Planned Parenthood de White Plains et de Spring Valley.
Les documents judiciaires obtenus par Live Action News révèlent que la femme a demandé à rester anonyme, se désignant elle-même comme « Jane Doe ». Dans son dossier, elle accuse Planned Parenthood et les autres accusés d’avoir pratiqué un « avortement illégal » sur elle alors qu’elle était une « étudiante adolescente » âgée de 18 ans. Elle a qualifié cette épreuve d’« extrêmement bouleversante ».
L’action en justice, initialement déposée le 20 janvier 2021 devant la Cour suprême du comté de Kings de l’État de New York, ne fait l’objet d’aucune autre décision et semble (selon Trellis) avoir été mise sous scellés.
Pilules abortives prescrites pour une grossesse de six semaines
Selon le document du tribunal, le 4 mai 2020, Jane Doe « a obtenu des informations sur l’avortement de la part des défendeurs par le biais d’une conférence de télésanté de quinze minutes et deux secondes » sans aucun examen physique. En conséquence, lorsque Jane Doe a informé Planned Parenthood que ses dernières règles remontaient au 23 mars 2020, ils ont déterminé qu’elle était enceinte de six semaines, avant de lui indiquer qu’elle pouvait obtenir des pilules abortives au Spring Valley Center de PP, et, selon le procès, Jane Doe « ne s’est pas vu poser d’autres questions sur la grossesse, et n’a pas signé de formulaire de consentement ».
La poursuite affirme également que Planned Parenthood « n’a effectué aucun type d’échographie ni d’autre examen de la plaignante pendant qu’elle se trouvait au Spring Valley Center afin de confirmer avec précision l’âge gestationnel du fœtus ». L’action en justice affirme également qu’après que le Dr Shah ait prescrit la pilule abortive à Jane Doe, elle « a commencé à prendre le médicament le 4 mai 2020 pour procéder à l’avortement de ce qu’elle croyait être un fœtus de six semaines ».
Lire la suitePersécution de la cause pro-vie et trahison
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
Alors que les premiers indices font état d’une baisse du nombre d’avortements [aux États-Unis] dans les mois qui ont suivi l’annulation de la décision Roe v. Wade par la Cour suprême des États-Unis [1], une réaction brutale à cette décision a contribué à une aggravation significative de la situation en Europe. En France, un consensus est en train d’émerger à travers l’ensemble du spectre politique pour garantir l’accès à l’avortement par le biais de la Constitution. [2] En janvier, la Chambre des députés italienne, dominée par le gouvernement de coalition de Georgia Meloni, a voté à la quasi-unanimité pour interdire l’adoption de toute mesure qui restreindrait l’accès à l’avortement, même indirectement. [3] Et en Grande-Bretagne et en Irlande, les législateurs sont en train d’introduire des « zones tampons » qui criminaliseront toute activité pro-vie à proximité des centres d’avortement. L’aspect le plus sinistre de cette politique est sans doute l’imposition d’amendes punitives pour réprimer la prière, même silencieuse. Dans leur détermination à museler le mouvement pro-vie, les partisans des zones tampons ont fait du « crime de la pensée » une réalité.
La création de telles zones tampons est un objectif de longue date de l’industrie britannique de l’avortement, mais jusqu’à récemment, elles ne pouvaient être introduites que par le biais d’ordonnances de protection de l’espace public (Public Space Protection Orders, PSPO) et par le biais du pouvoir des autorités locales à l’endroit des comportements antisociaux. Bien que ce pouvoir soit assez large, un PSPO doit être renouvelé au bout de trois ans et peut alors être contesté. Le 13 octobre 2022, le conseil municipal de Bournemouth est la cinquième autorité locale d’Angleterre à instituer une zone tampon lorsqu’il a interdit les vigiles pro-vie près des locaux du British Pregnancy Advisory Service (BPAS) sur son territoire. Outre les activités habituellement associées aux manifestations pro-vie, les termes du PSPO punissent explicitement les membres du public qui « prient de manière audible, récitent les écritures, font des génuflexions, aspergent le sol d’eau bénite ou se croisent… » [4] Toute personne enfreignant le PSPO risque une amende pouvant aller jusqu’à 1 000 £.
Le 6 décembre 2022, Isabel Vaughan-Spruce, directrice de March for Life UK, se tenait seule près des locaux de BPAS dans le quartier de Kings Norton à Birmingham. [5] Bien qu’elle n’ait donné aucun signe extérieur de ses opinions sur l’avortement, la police avait reçu une plainte d’une personne qui soupçonnait Isabel de prier en silence. Interrogée, elle a refusé de nier qu’elle avait prié dans sa tête. Elle a été arrêtée, fouillée et emmenée au poste de police pour un interrogatoire plus poussé.
Puis, en janvier, un vétéran de 49 ans, dont le fils a été tué par avortement il y a 20 ans, a été condamné à une amende pour avoir enfreint la PSPO de Bournemouth. Adam Smith-Connor se tenait debout, le dos tourné à l’installation de BPAS, et priait en silence lorsqu’il a été arrêté.
Lire la suiteLa pilule abortive tue une Canadienne de 19 ans
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Impact Photography/Adobe Stock
31 janvier 2023 (Campaign Life Coalition) — Une jeune Canadienne de 19 ans est morte après avoir pris la pilule abortive.
Le système en ligne du gouvernement canadien qui suit les effets indésirables des médicaments pharmaceutiques révèle qu’un hôpital a signalé le 4 juillet 2022 le décès d’une jeune femme de 19 ans qui avait utilisé la pilule abortive Mifegymiso pour tuer son enfant à naître (lire le rapport complet des effets indésirables ici). Cette information a été remarquée pour la première fois par Patricia Maloney, chercheuse pro-vie, qui l’a publiée sur son blogue Run With Life.
Tragiquement, l’adolescente est morte d’un « choc septique », un risque connu de la pilule chimique abortive.
La documentation sur le produit d’avortement chimique (également appelé RU-486) figurant sur le site internet de Santé Canada indique qu’il existe un risque de préjudice grave et même de décès pour les femmes qui l’utilisent.
La monographie du produit Mifegymiso indique qu’il existe un « risque d’infection et de septicémie » pour les utilisatrices. « Des cas d’infection bactérienne grave, y compris de très rares cas de choc septique mortel, ont été signalés après l’utilisation de Mifegymiso ».
« Une infection à Clostridium sordellii a été observée chez certaines femmes sans douleur abdominale ni fièvre, qui a rapidement évolué vers une défaillance multiorganique et la mort », indique la monographie du produit.
La pilule abortive a été approuvée par Santé Canada le 29 juillet 2015 pour sa « sécurité, son efficacité et sa qualité », même si Santé Canada connaissait son risque de provoquer la mort par choc septique, exactement ce qui est arrivé à cette jeune fille de 19 ans. Le médicament est devenu disponible en 2017. Des groupes de défense des droits ont récemment soulevé de sérieuses inquiétudes quant à sa sécurité.
Lire la suiteLe Texas a pratiquement éliminé l’avortement deux mois seulement après le jugement Dobbs
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Hollie Santos/Unsplash
5 janvier 2023 (LifeSiteNews) — Le Texas a connu zéro avortement électif légal en août 2022 et seulement trois avortements pour des menaces physiques à la vie de la mère, selon de nouvelles statistiques qui soulignent l’impact de permettre aux États de fixer [les dispositions concernant] l’avortement après environ 50 ans de Roe v. Wade.
En juin dernier, la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe, l’arrêt de 1973 qui obligeait les 50 États à autoriser la plupart des avortements. Cela a permis à de nouvelles et anciennes lois pro-vie d’entrer en vigueur dans tout le pays, y compris une interdiction totale et directe de l’avortement datant de 1925, qui avait été temporairement bloquée après la décision d’un juge inférieur. Le Texas a également une interdiction de l’avortement basée sur le battement de cœur qui a pu entrer en vigueur avant l’annulation de Roe grâce à son mécanisme d’application unique (poursuites par les citoyens plutôt que par le gouvernement).
La loi sur le battement de cœur a été créditée d’une réduction significative des avortements dans l’État de l’étoile unique. Aujourd’hui, Texas Right to Life présente de nouvelles données du département de la santé et des services sociaux du Texas qui révèlent que la réactivation de la loi de 1923 a pratiquement éradiqué cette pratique.
Deux mois seulement après le renversement de Roe, le Texas rapporte qu’il n’y a eu aucun avortement légal électif et seulement trois avortements légaux commis pour sauver la vie de la mère. Il s’agit d’une baisse par rapport aux 67 avortements électifs du mois précédent et aux 5 706 d’août 2021.
Les experts médicaux pro-vie maintiennent que l’avortement direct n’est jamais médicalement nécessaire pour sauver la vie d’une mère ; la fiche de données du HHS du Texas ne permet pas de savoir si les trois avortements « médicalement nécessaires » étaient réellement des avortements ou plutôt des traitements de sauvetage qui ont eu pour résultat indirect et involontaire la perte du bébé. Quoi qu’il en soit, le fait qu’il n’y en ait eu que trois porte un coup sévère à la désinformation des pro-avortement sur la fréquence de telles situations et sur les lois pro-vie qui mettraient la vie des femmes en danger.
Lire la suiteL’administration DeSantis avertit les pharmacies de ne pas vendre de pilules abortives suite au changement de règles de la FDA
Par Joseph Summers — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lightfield Studios/Adobe Stock
16 janvier 2023, Tallahasse, Floride (LifeSiteNews) — L’administration du gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, a informé les pharmacies de l’État la semaine dernière qu'elles ne pouvaient vendre de pilules abortives sans enfreindre la loi de Floride.
L’Agence de Floride pour l’administration des soins de santé (AHCA), qui réglemente la politique médicale de l’État, a envoyé mercredi une lettre aux pharmacies de Floride pour les informer qu’elles ne peuvent pas distribuer de pilules abortives, déclarant que cela violerait la loi préexistante de l’État.
« À la lumière de la récente décision de la Food and Drug Administration américaine d’autoriser les pharmacies de détail à distribuer la mifépristone, l’Agence publie cette alerte pour rappeler aux prestataires qu’ils doivent continuer à se conformer aux lois de Floride qui régissent la réalisation d’avortements », a déclaré l’AHCA.
Selon la loi floridienne, seul un médecin peut avorter un bébé, et ce uniquement jusqu’à quinze semaines de grossesse après avoir effectué une échographie, conseillé la mère sur l’avortement et respecté une période d’attente de vingt-quatre heures. La loi stipule également que l’avortement doit être pratiqué en personne. La loi prévoit également des exemptions si le bébé présente une anomalie fatale, si la vie de la mère est menacée par la grossesse ou si la mère risque de subir des blessures graves si la grossesse est menée à terme. Si des pilules abortives sont prescrites, les personnes souhaitant avorter doivent prendre la première pilule en présence du médecin prescripteur, tandis que la seconde peut être prise à domicile.
Une autre loi de Floride citée par l’AHCA stipule qu’« Il est illégal pour toute personne de pratiquer ou d’aider à pratiquer un avortement sur une personne — sauf en cas de soins d’urgence — ailleurs que dans un hôpital ou une clinique d’avortement valablement autorisés ou dans le cabinet d’un médecin ».
Lire la suiteLe gouvernement Biden va autoriser les pharmacies à délivrer des « médicaments » pour avorter à domicile
Par Léo Kersauzie (Médias-Presse-Info)
Etats-Unis – La Food and Drug Administration (FDA) a introduit mardi un changement réglementaire qui permettra aux pharmacies de détail de proposer des pilules abortives. Les groupes pro-vie vont se mobiliser pour organiser un boycott des chaînes pharmaceutiques qui proposent ce matériel abortif.
Dans le cadre du changement réglementaire, les pharmacies qui obtiennent la certification pourront distribuer la mifépristone — qui est utilisée avec le misoprostol dans les avortements du premier trimestre — directement aux patientes après avoir reçu une ordonnance d’un professionnel de la santé certifié, annonce Danco Laboratories, l’un des fabricants de la pilule.
La mifépristone est approuvée par la FDA aux États-Unis dans le cadre du programme REMS (Risk Evaluation and Mitigation System). Auparavant, la mifépristone ne pouvait être délivrée que dans les cliniques, les cabinets médicaux et les hôpitaux ou sous la supervision d’un professionnel de la santé agréé.
Alors même que de plus en plus d’États américains interdisent ou restreignent l’avortement, les autorités fédérales se jettent à corps perdu dans une contre-offensive mortifère.
Lire la suiteLa FDA modifie la description de la « pilule du lendemain » pour en nier le potentiel abortif
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : dragonstock/Adobe Stock
3 janvier 2023, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — La Food & Drug Administration (FDA) des États-Unis a annoncé qu’elle allait modifier l’étiquetage de la pilule contraceptive d’urgence Plan B afin de « clarifier » qu’il ne s’agit pas d’un abortif, malgré les preuves que ce produit peut fonctionner de façon à tuer des embryons déjà conçus.
Dans une annonce faite le 23 décembre, la FDA a déclaré que Plan B « ne fonctionnera pas si une personne est déjà enceinte, ce qui signifie qu’il n’affectera pas une grossesse existante. Plan B One-Step prévient la grossesse en agissant sur l’ovulation, qui se produit bien avant la nidation. Les preuves ne permettent pas d’affirmer que le médicament affecte l’implantation ou le maintien d’une grossesse après l’implantation, il n’interrompt donc pas une grossesse. »
La FDA a affirmé qu’elle supprimait le langage reconnaissant la possibilité d’empêcher l’implantation parce qu’un examen de « la science actuelle permet de conclure que Plan B One-Step agit en inhibant ou en retardant l’ovulation et les changements hormonaux de milieu de cycle » et qu’« il n’y a pas d’effet direct sur les processus postovulatoires, tels que la fécondation ou l’implantation ».
En fait, cependant, Plan B a une capacité abortive, et le fait qu’il empêche la fécondation ou l’implantation dépend du moment où il est pris par rapport au cycle de la femme. Les pro-vie accusent depuis longtemps les militants de l’avortement de nier ce fait, non pas scientifiquement, mais en usant d’expédients.
Lire la suite