Le gouvernement philippin dit non à la légalisation de l’avortement demandée par l’ONU
Jesús Crispin Remulla, ministre de la Justice des Philippines.
Par Joaquim De Alburquerque (Médias-Presse-Info) — Photo : Wikimedia Commons/Department of Justice
Le gouvernement philippin a rejeté l’appel des Nations Unies pour la légalisation de l’avortement dans ce pays asiatique. Le ministre de la Justice, Jesús Crispín Remulla, a rappelé que le pays est majoritairement catholique et, par conséquent, opposé aux valeurs antichrétiennes qui prévalent aujourd’hui en Occident.
Le journal Manila Times rapporte que le ministre de la Justice du pays d’Asie du Sud-Est a rejeté la recommandation du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
La recommandation contredit les valeurs de son pays, a déclaré Remulla. « Nos valeurs peuvent entrer en conflit avec les valeurs que les pays occidentaux veulent nous imposer. Nous ne voulons pas le faire », a-t-il dit dans une déclaration à la presse.
Les Philippines pourraient accepter la plupart des recommandations de l’ONU sur les droits de l’homme, mais certaines n’étaient « pas acceptables » pour le ministre Remulla, rapporte The Diplomat. Pour le ministre, parmi elles figurent la légalisation du divorce (*), l’avortement et le soi-disant « mariage gay ». Cela contredit la foi catholique à laquelle adhère la population du pays.
Raúl Vásquez, sous-secrétaire du ministère de la Justice, a critiqué les « pays riches d’Europe » qui continuent d’attaquer les Philippines pour ses lois pro-vie. Ce sont, a-t-il dit, des pays qui tiennent compte des droits de l’individu, mais qui n’ont aucun sens du bien commun.
(*) Les Philippines sont le seul pays au monde, après le Vatican, où le divorce est illégal.
Le pape François a invité tous les évêques catholiques à consacrer avec lui la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
En réponse à la demande des évêques catholiques d’Ukraine, le pape François avait annoncé son intention de consacrer la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie le 25 mars prochain, espérant ainsi éloigner le fléau de la guerre qui sévit entre les deux pays. Cette demande des évêques ukrainiens découle de celle que Notre-Dame de Fatima a formulée en 1917 aux enfants de Fatima. Le pape François a maintenant appelé les évêques du monde entier à réaliser avec lui cette consécration. Selon LifeSiteNews :
Le pape François a invité tous les évêques catholiques du monde à consacrer la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie le 25 mars prochain.
Le Vatican a confirmé la nouvelle vendredi. Matteo Bruni, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a déclaré :
Je confirme que le pape François a invité les évêques du monde entier et leurs clercs à se joindre à lui pour prier pour la paix et pour consacrer et confier la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie. L’occasion, comme indiqué ces derniers jours, sera la célébration de la pénitence, prévue à 17 heures le vendredi 25 mars, en la fête de l’Annonciation, dans la basilique Saint-Pierre.
Après la première annonce du pape, les évêques de la conférence épiscopale d’Amérique latine avaient déclaré leur intention d’unir leur geste à celui du pape le 25 mars. À présent, les évêques des Philippines leur future participation au geste que le pape posera, selon un deuxième article de LifeSiteNews :
Lire la suiteLes évêques catholiques des Philippines ont annoncé leur intention de se joindre au Pape François pour consacrer la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie le 25 mars prochain.
Au cours d’une réunion tenue hier, le Conseil permanent de la Conférence des évêques catholiques des Philippines (CBCP) a décidé que l’ensemble de la conférence épiscopale s’unirait au Saint-Père pour consacrer la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie, comme l’a demandé la Vierge Marie aux voyants à Fatima en 1917.
CBCP News, l’organe médiatique officiel de la CBCP, a rapporté jeudi que les évêques du pays « effectueront le même acte de consécration le même jour dans leurs diocèses respectifs », rejoignant ainsi le pape qui procédera à la consécration à 17 heures dans la basilique Saint-Pierre au Vatican au cours d’une célébration pénitentielle le 25 mars.
L’histoire d’un champion international de natation qui a survécu à l’avortement
Ernie A. Gawilan.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
30 août 2021 (LifeSiteNews) — Si vous lisez le profil du nageur philippin Ernie A. Gawilan sur le site internet du Comité international paralympique, vous ne lirez rien sur l’avortement. Son « type de déficience » est répertorié comme « déficience d’un membre », et l’« origine de la déficience » est notée comme « congénitale ».
Gawilan a commencé à nager en l’an 2000 pendant son temps libre, alors qu’il travaillait comme homme de ménage à Samal, et un entraîneur de natation l’a remarqué. Gawilan a ensuite remporté trois médailles d’or et deux d’argent aux Jeux paralympiques asiatiques de 2018 en Indonésie, devenant ainsi le premier athlète philippin à le faire.
Gawilan participe cette année aux Jeux paralympiques de 2021 à Tokyo, mais l’histoire du célèbre nageur est plus complexe qu’il n’y paraît immédiatement. Dans une entrevue en 2014, Gawilan a révélé qu’il a bien failli ne pas sortir vivant de l’utérus. Il n’a pas de jambes et son bras gauche ne s’est pas complètement développé, mais il est aussi devenu orphelin lorsque sa mère est morte du choléra alors qu’il n’avait que cinq mois.
Gawilan a été conçu lors d’une liaison de sa mère avec un autre homme, et le petit garçon a failli mourir dans l’utérus lors d’un avortement raté alors qu’elle tentait de cacher sa grossesse à son mari (qui les a ensuite abandonnés).
« Je devais être un bon nageur même dans l’utérus de ma mère, car j’ai survécu à l’avortement », a-t-il déclaré au journaliste. « J’ai simplement nagé ».
Lire la suiteCe qui est en cours aux Etats-Unis, une révolution ? Un texte et un appel à la prière de Steven Mosher
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (couleurs modifiées) : carac/Flickr
Je vous propose ci-dessous la traduction intégrale d’un tout récent article de Steven Mosher dans LifeSiteNews, où il dénonce l’utilisation d’escroqueries propres aux « Révolutions de couleur » dans l’actuelle élection présidentielle américaine, théâtre de fraudes massives où des milliers de votes « découverts » après la fin du scrutin profitent presque exclusivement à Joe Biden.
Steven Mosher est le premier sociologue américain à avoir pu se rendre en Chine pour constater l’œuvre de la révolution culturelle : il était alors athée et pro-avortement. L’assistance à un avortement forcé l’avait bouleversé ; il s’est converti à la religion catholique et, toujours spécialiste de la Chine, a également fondé le Population Research Institute qui lutte contre les entreprises malthusiennes de contrôle de la population à travers le monde. — J.S.
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Je sais que certains d’entre vous sont peut-être découragés, voire désespérés, du fait que Trump et tous ceux qui le soutiennent n’aient pas obtenu de victoire décisive le jour des élections. Mais les événements vont très vite maintenant. Nous avons besoin que chacun se remette debout et revienne dans le jeu. Votre pays a besoin de vous. Les bébés ont besoin de vous.
La première chose que chacun doit reconnaître est la gravité de la situation actuelle. Nous sommes en plein milieu de ce qu’on appelle la Révolution de couleur. Il s’agit d’un coup d’État soigneusement préparé, destiné à faire tomber notre république constitutionnelle et à la transformer en une chose qui eût été méconnaissable aux yeux de nos Fondateurs, et qui est hostile à nos libertés.
Cela signifie que ce qui vient de se passer n’était pas une élection « normale ». Il s’agissait plutôt d’une escroquerie planifiée à l’avance, utilisée par les révolutionnaires pour déterminer le nombre de voix dont ils avaient besoin pour faire pencher la balance en leur faveur. Ce nombre étant désormais connu — dans le Michigan, le Wisconsin et la Pennsylvanie — des bulletins de vote tardifs ont été « découverts » pour mettre leur candidat en tête. C’est ainsi que la gauche fonctionne dans des endroits comme le Venezuela. Il ne faut pas qu’elle puisse y réussir ici.
Lire la suiteLa Cour suprême des Philippines maintient le statut normal du mariage
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Max Pixel
La Cour suprême des Philippines a rejeté ce mois-ci un recours déposé en 2015 qui remettait en question la constitutionnalité de la définition du mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. La FSSPX, News rapporte :
Jesus Falcis [il porte vraiment mal son prénom], un jeune avocat de 33 ans, avait déposé en mai 2015 un recours portant sur la présumée inconstitutionnalité des articles 1 et 2 du code de la famille, définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme.
La plus haute juridiction du pays a pris son temps. Elle a examiné le recours en juin 2018, soit trois ans après son dépôt, puis l’a rejeté le 3 septembre 2019, à l’unanimité des quinze juges.
Mais l’affaire ne s’arrêtera sans doute pas là, la Cour suprême ayant en même temps proposé que l’affaire soit examinée par le Congrès :
La Cour suprême a éludé la question de fond, puisqu’elle a rejeté le recours au nom du « manque d’argument », proposant même que la question soulevée par Jesus Falcis soit examinée par le Congrès.