La Ville de Toronto menacée de poursuite judiciaire après avoir refusé un festival de musique chrétienne
Toronto, le 3 novembre 2015 (LifeSiteNews) – La Ville de Toronto est actuellement menacée de poursuite judiciaire pour son refus d'accorder à un groupe chrétien le permis d'utiliser une place bien en vue du centre-ville pour son festival musical annuel l'année prochaine. Tout cela, parce que la Ville a jugé que chanter le nom de Jésus dans un lieu public va à l'encontre de sa politique contre le prosélytisme.
Dans sa lettre d'avertissement légal présentée à la Ville de Toronto aujourd’hui, le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles a déclaré : «Cette décision constitue une violation directe des libertés fondamentales d'expression et de religion garanties par la Charte canadienne des droits et libertés.»
Lire la suiteHorreur : Féministes pro avortement agressent sexuellement des hommes en prière qui défendent une cathédrale (VIDÉO)
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par Sofia Vazquez-Mellado, traduit par Campagne Québec-Vie
Buenos Aires, 2 décembre 2013 (LifeSiteNews.com) – Des séquences vidéo extrêmement choquantes filmées, dans la ville de San Juan en Argentine, montrent une foule de féministes, lors d'une manifestation récente, attaquant et agressant sexuellement un groupe d'hommes catholiques qui prient le rosaire et qui protègent pacifiquement la cathédrale des menaces de vandalisme.
Beaucoup de ces femmes avaient les seins nus. Elles ont peint à la bombe l’entrejambe et le visage des hommes, des croix gammées sur leurs poitrines et leurs fronts, utilisant des marqueurs pour peindre des moustaches à la Hitler sur leurs visages. Elles ont également exécuté des actes obscènes devant eux et ont poussé leurs seins sur leurs visages, tout en criant « enlevez vos rosaires de nos ovaires ». (Note : Une partie du contenu le plus explicite a été retiré de la vidéo. La séquence non censurée est disponible ici. Public averti seulement.)
Selon InfoCatolica, certaines des femmes chantaient une chanson, dont voici quelques paroles : « À l'Église catholique, apostolique et romaine, qui veut se glisser entre nos draps, nous disons que nous voulons être putes, travesties et lesbiennes. L'avortement légal dans tous les hôpitaux. »
Pendant l'attaque, certains hommes pleuraient visiblement. Aucun d'entre eux n’a riposté à cette accumulation d’abus perpétrés contre eux.

Bien que la manifestation ait eu lieu en face de la cathédrale, Infobae signale que « toute la ville s’est réveillée (couverte de) graffitis en faveur de l'avortement ».
À l’intérieur de la cathédrale, 700 personnes étaient également en prière accompagnées de leur évêque Mgr Alfonso Delgado.
Après avoir vainement tenté d'entrer dans le bâtiment, les femmes ont brûlé une effigie grandeur nature du pape François. « Si le pape était une femme, l'avortement serait légal », criaient-elles.
L'attaque a eu lieu le dimanche 24 novembre lors de la Rencontre nationale des femmes, qui réunit chaque année les féministes argentines qui soutiennent « les droits des femmes ».
La police aurait déclaré aux médias qu'ils n'ont pas pu intervenir parce que « c’étaient des femmes ».
Le curé de la paroisse le Père Rómulo Campora a dit au journal Diario de Cuyo que « c’est un outrage de brûler l'image du pape François, non seulement envers l'Église, mais envers chaque Argentin parce que le pape est argentin. »

Faisant l’éloge des hommes qui ont défendu l’église, il a ajouté : « San Juan aime son Dieu, aime sa foi, aime sa famille. »
Il a déploré les dommages causés à la cathédrale et a conclu que « si elles ne respectent pas la vie, nous ne pouvons pas nous attendre à ce qu'elles respectent les bâtiments ».
La rencontre nationale des femmes a lieu chaque année dans différentes villes d’Argentine, subventionnée par le ministère de la Culture comme un événement d’« intérêt social ».
Selon le site pro-vie argentin ArgentinosAlerta.org, ce n'est pas la première fois que les féministes concluent dans la violence publique contre les églises et les catholiques.
Dans le passé, les cathédrales de Bariloche, Paraná et Posadas ont également subi des dommages de la part de ces groupes.
« Ces rencontres de femmes représentent la civilisation d'aujourd'hui qui cherche à imposer ses propres règles », dit le site.
« D'un côté, elles cherchent à imposer l'agenda politique que dictent les organisations internationales : contrôle de la population, avortement, contraception, homosexualité. De l'autre, elles deviennent barbares dans le sens le plus littéral. »
Guerre des religions ? Bulletin du mois de novembre 2012
Le 6 octobre dernier, à Granby, nous avons tenu notre 3e congrès annuel. L’événément s’est en général très bien déroulé : nos conférenciers, y compris notre invité d’honneur le très honorable Stephen Woodworth, ont tous été appréciés.
La participation fut bonne : nous étions environ 80. Les kiosques de pluiseurs organismes, tels la Coalition pour la liberté en éducation, l’Association des parents catholiques, la librairie chrétienne 11ième heure, le Centre d’aide à la grossesse de Châteauguay, etc. en ont interpellé beaucoup. Et les médias de masse (Radio-Canada, TVA, les journaux locaux) étaient au rendez-vous, attirés par la présence de M. Woodworth dont la Motion 312 venait d’être défaite au parlement la semaine d’avant.
La présence du conférencier Michel Lizotte, qui a présenté un témoignage sur un homme s’étant libéré de ses attraits envers les personnes du même sexe, a aussi retenu l’attention (mais non la sympathie…) des médias.
Manifestation
À la suite d’un appel de groupes féministes, un autobus est arrivé de Sherbrooke vers 8h00 et a déposé environ une vingtaine d’étudiants de l’université et du cégep de Sherbooke. Ils étaient là pour manifester à l’extérieur de l’édifice où se tenait notre congrès. Vers 10h00, une quinzaine d’entre eux ont pénétré à l’intérieur de l’édifice pour perturber notre rassemblement.
Ils se sont rendus jusqu’aux portes de notre salle. Heureusement notre fidèle bénévole Marc Vincent a pu, à la dernière minute, tenir de force les portes fermées jusqu’à l’arrivée des policiers. Ceux-ci étaient déjà sur place mais, n’ayant pas réussi à barrer la route aux manifestants, ils ont dû appeler des renforts pour finalement parvenir à escorter les jeunes à l’extérieur de l’édifice, non sans que ces derniers eurent scandés, à répétition, un slogan des plus blasphématoires. Je me permets de le répéter car, selon moi, il révèle la largeur et la profondeur de l’abîme qui sépare la culture de la mort de celle de la vie. Le voici : « Ah si Marie avait connu l’avortement, on n’aurait pas tous ces emmerdements ! »
Ce slogan, si lourd de sens, rabâché avec une parfaite inconscience par des jeunes « qui ne savent ce qu’ils font », me mène à réfléchir davantage à notre travail de sensibilisation.
Après avoir entendu cela, je peux affirmer sans détour que la société actuelle est très malade. Et que l’avortement est à la fois signe et cause de cette maladie. Signe d’une maladie, car quelle société en santé tuerait ses propres enfants, ou en ressentirait le besoin ? Cause de la maladie car, comme nous le laisse entendre ce slogan tiré d’une liturgie démoniaque, l’avortement, meurtre d’un être innocent, est un puissant accélérateur du mal. Il est important de se rappeler cette dure vérité, précisément parce que « le monde » ne veut surtout pas que nous nous réveillions à la noirceur oppressante et suffocante qui nous entoure.
Cependant, il ne faut jamais se décourager, car la victoire est assurée. Il suffit seulement de se battre du bon côté !
Pour la vie,
Georges Buscemi , président
P.S. Si vous voulez une copie du DVD du congrès, c'est 20$ poste incluse (chèque ou carte de crédi). Vous n'avez qu'à nous le faire savoir (courriel ou tél. (514) 344-2686).
Montée de l'intolérance aux religions dans le monde et au Québec...
Sur le site de Radio Ville-Marie du 27 août 2012:
(carte des chrétiens au Moyen-Orient et au Mahgreb)
L’Observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’ONU à Genève est préoccupé par la montée de l’intolérance religieuse dans le monde. Les chrétiens constituent le groupe religieux le plus persécuté au monde, a rappelé Mgr Silvano Tomasi le 23 août 2012, lors du Meeting pour l’Amitié entre les Peuples, dans la ville italienne de Rimini.
Mgr Tomasi a relevé une stratégie en vogue dans la culture occidentale, celle de dire ou de penser que la religion entrave les libertés individuelles. Mais c’est oublier de préciser qu’en s’efforçant de supprimer toute intervention publique de la religion, les États, ainsi que des groupes culturels ou sociaux, violent les droits des croyants.
Le Parti Québécois, avec son désir d'imposer une charte de la laïcité fermée, s'inscrit dans cette volonté de faire disparaître tout signe religieux de l'espace public.
Louise Mailloux, laïciste intégriste, vient de faire paraître un article sur la religion et le Parti Québécois. Elle résume ainsi la position de certaines religions sur la charte de la laïcité et laisse percevoir certains objectifs totalitaires du Parti Québécois:
Les intentions du Parti québécois (PQ) en matière de laïcité ont provoqué de vives réactions chez les religieux.
Ainsi, le porte-parole du Conseil musulman de Montréal, Salam Elmenyawi, déconseille à ceux-ci de voter pour le PQ.
Dans un communiqué émis à la suite de l’annonce du projet d’une Charte de la laïcité, il écrit que « le PQ a opté pour la diffusion d’idées xénophobes dans une tentative désespérée de reconquérir le pouvoir par la propagation de la haine et de l’islamophobie, par les atteintes aux droits fondamentaux, par la fabrication de crises et par la division de notre société».
«Nous conseillons fortement à tous les Québécois de prendre une décision éclairée et d’envoyer un message fort lors des élections au PQ, c’est-à-dire que la division sectaire et le ciblage des communautés religieuses ne sont pas acceptables.»
Ajoutons également qu’un citoyen québécois de confession musulmane a mis une pétition en ligne au pour s’opposer au projet du PQ.
La présentation de celle-ci mentionne que «dans le cas d’une victoire électorale, le parti québécois compte adopter une charte qui interdit, entre autres, l’accès à un poste de travail dans la fonction publique à toute personne portant un signe religieux jugé ostentatoire à l’exemple du foulard islamique. Ce chapitre du projet électoral du parti québécois est synonyme d’institutionnalisation d’une ségrégation qui ne dit pas son nom et d’occultation de toute une partie de notre société pour motif de convictions religieuses».(...)
De son côté, l’organisme de défense des droits de la communauté juive B’nai Brith a publié un communiqué dans lequel il s’élève contre l’idée d’instaurer une charte de la laïcité qui restreindrait des droits fondamentaux tels la liberté d’expression religieuse garantie par les Chartes canadienne et québécoise et réduirait la diversité de la société québécoise.
Une telle mobilisation des cultes contre le PQ n’a rien d’étonnant surtout que ceux-ci ne sont pas sans ignorer que cette Charte québécoise de la laïcité pourrait notamment inclure un élément important figurant dans le programme du Parti québécois au chapitre de l’éducation, stipulant qu’un gouvernement souverainiste «cessera de subventionner les écoles privées axées essentiellement sur l’enseignement de la religion qui ne respectent pas le régime pédagogique ainsi que les écoles dont les admissions sont fondées sur l’appartenance confessionnelle».
Là, on parle des vraies affaires! Et vous avez ici de quoi effrayer tous ces religieux qui souhaitent continuer à recevoir des subventions de l’État pour financer leurs écoles religieuses. Money talks!. Voilà un enjeu de taille.
Une histoire à finir…
Avec l’élection du PQ, le 4 septembre prochain, jamais de toute son histoire, le Québec n’aura été si proche d’une affirmation constitutionnelle de sa laïcité et d’une protection juridique de celle-ci. Une Charte de la laïcité ne ferait pas disparaître les religions comme le maire Tremblay aime à le faire croire, mais elle limiterait leurs prétentions politiques à vouloir nous imposer leurs valeurs rétrogrades et sexistes qui contredisent l’égalité des sexes et propagent l’homophobie dont trop de jeunes sont victimes à l’école.
Une telle Charte aurait également le mérite de proposer des balises claires et objectives en matière d’accommodements religieux et mettrait fin à l’arbitraire du cas par cas.
À part le PQ, aucun autre parti n’a de propositions concrètes pour défendre notre laïcité. Bien sûr, Québec solidaire (QS) vous dira qu’ils sont en faveur de la laïcité, que les institutions publiques doivent être neutres, mais en prenant bien soin de taire qu’ils sont aussi en faveur d’une affirmation multiculturelle de l’identité religieuse des individus.
Autrement dit, pas de crucifix à l’Assemblée nationale, mais pour les employés de l’État, les infirmières, les médecins, les enseignants, les éducatrices dans les Centres de la petite enfance, QS défend le port de signes religieux.
Et même pour une femme musulmane qui porterait le niqab dans nos institutions publiques, quelle est la position de QS si ces femmes ne sont pas «en contact avec le public»?
(...)Un siècle plus tard, la Révolution tranquille nous a propulsés dans un Québec moderne en laïcisant nos institutions publiques. Nos écoles publiques viennent à peine d’être déconfessionnalisées.
Ces acquis importants doivent être préservés, mais nous devons aussi aller de l’avant et terminer ce que nous avons commencé. Nous devons avoir ce courage. Le 4 septembre prochain, nous avons une histoire à finir…
Oui, le Parti Québécois de Pauline Marois et Lise Payette a une histoire à finir avec le christianisme. Mme Marois a manifesté clairement qu'elle pouvait se passer des souverainistes conservateurs, qu'elle encourageait à voter pour les deux autres partis politiques, soit la CAQ et le Parti Libéral. Elle s'est reprise une heure plus tard pour dire qu'elle croyait que l'on parlait des conservateurs fédéraux... Ah? Et quels sont les deux partis conservateurs fédéraux???
Espérons que les 33% de voix promises au Parti Québécois selon les sondages actuels ne suffiront pas à en faire un gouvernement majoritaire. La liberté de conscience, la liberté religieuse, simplement la liberté, dépend du résultat de cette élection.