Un drame hollywoodien aux procès de Del Grande
Par Campaign Life Coalition — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sergign/Adobe Stock
Ce que vit Mike Del Grande, conseiller scolaire du Toronto Catholic District School Board (TCDSB), a tout d’un drame judiciaire hollywoodien !
Il se défend à la fois devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario et devant l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario ! CLC a organisé le financement communautaire de ces deux défenses juridiques distinctes pour Del Grande.
Dans les deux cas, il est attaqué pour avoir utilisé une rhétorique forte jugée « offensante » par les militants LGBT.
Ils n’ont pas apprécié le fait qu’il se soit opposé à une motion visant à ajouter une idéologie transgenre radicale au code de conduite officiel du TCDSB. À savoir, ajouter « l’identité de genre » et « l’expression de genre » comme motifs protégés de non-discrimination, ce qui ouvrirait la porte à toutes sortes de comportements anti-chrétiens dans les murs des écoles « catholiques » de Toronto.
Devant la Cour supérieure, M. Del Grande a demandé à un panel de trois juges d’annuler les sanctions qui lui ont été imposées par une majorité des membres du conseil d’administration lors d’un vote illégal tenu le 11 novembre 2020.
Les sanctions comprenaient la participation à un camp de rééducation pour changer sa vision de « l’équité » et l’obliger à ramper pour obtenir le pardon en présentant des excuses publiques forcées à la « communauté LGBT ».
Vous ne saviez pas que la justice soviétique faisait son retour, n’est-ce pas ?
Aujourd’hui, j’ai une nouvelle de dernière minute...
Del Grande vient de recevoir la décision de la Cour supérieure, ce vendredi 13 janvier. Elle a été rédigée par la juge Sandra Nishikawa, qui a été nommée à la magistrature en 2018 par Justin Trudeau. Serait-ce vous gâcher la surprise de sa décision si je vous disais que pendant l’audience de révision judiciaire diffusée en direct, les pronoms woke et ostentatoires « She/Her » étaient affichés juste à côté du nom de la juge Nishikawa ?
Lire la suiteLe Collège des enseignants d’Ontario n’a aucune juridiction sur le conseiller scolaire catholique Michael Del Grande
Michael Del Grande, conseiller scolaire du TCDSB.
Par Jack Fonseca (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Toronto Catholic School Board
Il s’agit de mon troisième article sur l’audience du tribunal de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (OEO) dans l’affaire du conseiller scolaire du TCDSB, Michael Del Grande, qui est accusé de « mauvaise conduite » pour s’être opposé à l’adoption par son conseil catholique d’une politique d’adhésion à l’idéologie transgenre.
Le premier article s’est concentré sur la petite victoire du 29 novembre au cours de laquelle un « activiste LGBT » reconnu s’est récusé en tant que juge du panel de l’OEO.
Le deuxième article révélait l’étonnant aveu, par le même juge, qu’un programme enseigné dans les écoles de l’Ontario est basé sur les écrits de Karl Marx, père du communisme.
Mon troisième article, aujourd’hui, expliquera les arguments solides comme le roc qui ont été présentés aux autres juges par l’avocat de la défense de Del Grande, le Dr Charles Lugosi.
Ces arguments ont clairement montré que les accusations contre Del Grande sont sans fondement et ont révélé des problèmes flagrants dans l’ensemble du processus de plainte.
Y a-t-il juridiction ?
Lors de la première journée d’audience, le Dr Lugosi a demandé à la commission judiciaire :
« La juridiction de ce panel s’étend-elle à un politicien qui n’agit pas en tant qu’enseignant ? »
C’est vraiment la question centrale de cette affaire. Elle a même des implications nationales.
Si Mike était reconnu coupable, cela pourrait créer un précédent susceptible d’affecter le droit à la liberté d’expression garanti par la Charte pour tous les représentants élus au Canada. Des conseillers scolaires aux conseillers municipaux en passant par les députés.
Un ordre professionnel a-t-il le droit de prendre des mesures disciplinaires à l’encontre d’un conseiller scolaire pour des commentaires qu’il a faits lors d’une réunion du Conseil scolaire, alors qu’il débattait d’une motion avant le vote ?
Imaginons qu’un conseiller municipal soit toujours titulaire d’une autorisation d’enseigner, mais qu’au cours d’un débat sur un règlement à l’hôtel de ville, il dise quelque chose qui offense l’Ordre des enseignants. L’Ordre devrait-il avoir le pouvoir de le sanctionner ?
Lire la suiteUne hôtesse de l'air chrétienne a retrouvé son travail cinq ans après avoir été licenciée pour ses opinions pro-vie
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Andy Dean/Adobe Stock
12 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Une hôtesse de l'air chrétienne a été réintégrée dans son poste cinq ans après avoir été licenciée pour ses opinions pro-vie.
La semaine dernière, un juge fédéral de Dallas a statué en faveur de Charlene Carter, qui a poursuivi Southwest Airlines et le syndicat Transportation Workers Union of America (TWU) pour l'avoir injustement licenciée en 2017 après qu'elle ait refusé de soutenir l'avortement par le biais de son syndicat local. Carter était représentée par des avocats de National Right to Work Foundation [Fondation nationale pour le droit au travail].
« La Cour a rejeté les arguments du syndicat et de la compagnie aérienne et a également ordonné que Carter soit pleinement réintégrée en tant qu'hôtesse de l'air chez Southwest, écrivant que "Southwest peut 'vouloir s'éloigner' de Carter parce qu'elle pourrait continuer à exprimer ses convictions, mais le jury a estimé que Southwest a illégalement licencié Carter pour son expression protégée" », selon un communiqué de presse de l'organisation juridique.
Le juge a ordonné à Southwest et au TWU de restituer à Carter « le montant maximum des dommages compensatoires et punitifs autorisés par la loi fédérale, plus les arriérés de salaire ». Le tribunal a noté que si elle ne recevait que le salaire qu'elle aurait gagné avant de trouver un autre emploi, « le tribunal achèverait le procédé illégal de Southwest » de l'avoir licenciée injustement.
« Charlene a promis à Dieu qu'elle ne se tairait jamais sur la défense de la vie après avoir trouvé le pardon pour son avortement », a publié Texas Right to Life sur Twitter après la décision du tribunal. « Elle a été licenciée pour avoir exprimé ses convictions. Un tribunal a maintenant ordonné à Southwest de lui verser des millions de dollars de dommages et intérêts et de la réembaucher. Bravo, Charlene ! »
Il y a cinq ans, Charlene Carter a perdu son emploi après s'être opposée à l'utilisation par son syndicat de fonds destinés à soutenir l'industrie de l'avortement. Elle a finalement été licenciée après que la direction ait pris connaissance de messages sur les médias sociaux dans lesquels elle exprimait son inquiétude, en invoquant ses convictions religieuses et pro-vie.
Lire la suiteGrande-Bretagne — la police empêche une femme de prier près d’un avortoir: vos prières sont du «harcèlement»
Livia Tossici-Bolt.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une femme britannique pro-vie qui priait tranquillement à l’extérieur d’un centre d’avortement cet automne a déclaré que la police lui a demandé de partir parce que ses prières silencieuses pouvaient être considérées comme de « l’intimidation et du harcèlement ».
Cette semaine, avec l’aide des avocats d’ADF International, Livia Tossici-Bolt a déposé une plainte contre la police de Bournemouth pour avoir violé ses libertés religieuses et sa liberté d’expression, selon Catholic News Agency.
« Tout le monde a la liberté de prier tranquillement dans un lieu public. Il ne me viendrait même pas à l’idée de faire quelque chose qui soit source d’intimidation ou de harcèlement », a-t-elle déclaré dans un communiqué. « Pourtant, ces agents de patrouille de la prière ont néanmoins essayé de nous intimider pour nous empêcher d’exercer notre liberté de pensée et d’expression — sous la forme de la prière — qui est un élément fondamental de notre société depuis des générations. »
Plus tôt cet automne, Mme Tossici-Bolt a déclaré qu’elle priait en silence avec une amie sur la voie publique près d’un centre d’avortement à Bournemouth, en Angleterre, lorsque deux agents accrédités de sécurité communautaire se sont approchés d’elles. Elle dit qu’elle et son amie se tenaient en dehors de la zone tampon, une zone autour du centre d’avortement où la ville restreint la liberté d’expression.
Alors qu’elles étaient pacifiques et respectueuses de la loi, les agents les ont accusées d’« intimidation et de harcèlement » et leur ont demandé de partir.
Elle a ajouté que les agents ont également mentionné qu’il y avait une école à proximité et que « les enfants pourraient poser des questions ». Mme Tossici-Bolt a répondu qu’il n’y avait « rien de mal à poser des questions ».
Lire la suiteAprès 160 attaques contre des églises et des centres de grossesse, le FBI n’a pas arrêté une seule personne
Par Mary Margaret Olohan (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
L’administration de Joe Biden refuse d’expliquer pourquoi elle concentre ses efforts sur l’arrestation de militants pro-vie, alors que des dizaines d’attaques contre des églises et des centres pro-vie suscitent un tollé national.
Au moins 86 églises catholiques et 74 centres de ressources pour la grossesse et organisations pro-vie ont été attaqués depuis la fuite, en mai, du projet de décision de la Cour suprême renversant Roe v. Wade, selon un outil de suivi du vote catholique. Beaucoup de ces bâtiments ont été vandalisés avec des menaces telles que « Si les avortements ne sont pas sécuritaires, vous n’êtes pas non plus en sécurité ».
Le FBI a déclaré qu’il enquêtait sur les attaques visant « les centres de ressources sur la grossesse, les organisations confessionnelles et les cliniques de santé génésique à travers le pays » comme « des actes potentiels d’extrémisme domestique violent, des violations de la loi sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques ou des crimes violents », mais le bureau n’a apparemment arrêté personne en relation avec les attaques contre les centres pro-vie et les églises.
Entre-temps, le ministère de la Justice a inculpé au moins 13 personnes pour violation de la loi FACE [Freedom of Access to Clinic Entrance Act ou Loi sur la liberté d’accès à l’entrée des cliniques] depuis le début du mois d’octobre. Parmi ces personnes figure Mark Houck, un catholique, militant pro-vie et père de 7 enfants, accusé d’avoir poussé un bénévole pro-avortement alors qu’il priait devant une clinique d’avortement. M. Houck a déclaré que le bénévole harcelait son fils de 12 ans.
Bien que la Maison-Blanche ait condamné « la violence, les menaces ou le vandalisme » lors des manifestations en faveur de l’avortement cet été, le secrétaire de presse adjoint de la Maison-Blanche, Andrew Bates, n’a pas voulu répondre au refus du ministère de la Justice et du FBI de dire si des arrestations avaient été effectuées pour les nombreuses attaques et a renvoyé The Daily Signal au ministère de la Justice.
M. Bates a également rappelé les précédentes remarques de Karine Jean-Pierre, porte-parole de la Maison-Blanche, qui a souligné la « totale indépendance » du ministère de la Justice par rapport à la Maison-Blanche : « Elle a dit à plusieurs reprises que le Département de la justice (DOJ) est indépendant lorsqu’il s’agit d’enquêtes ».
Lire la suiteUne survivante de camp de concentration de 87 ans est l’une des 11 pro-vie récemment arrêtés par le FBI
Eva Edl.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Eva Edl, militante pro-vie, est l’une des quatre pro-vie accusés ce mois-ci d’avoir violé la loi FACE (Freedom of Access to Clinic Entrances), en relation avec un sauvetage à l’établissement d’avortement Carafem à Mt. Juliet, Tennessee, en mars 2021. L’événement visait à atteindre les femmes favorables à l’avortement dans l’espoir de les aider à choisir la vie pour leurs bébés en toute confiance. Edl est âgée de 87 ans et est une survivante allemande d’un camp de concentration de prisonniers de guerre communistes pendant la Seconde Guerre mondiale. Après s’être échappée de ce camp, elle a commencé à se battre pour le droit à la vie de tous les êtres humains.
« La première fois que j’ai réalisé qu’il y avait des cliniques d’avortement dans notre pays, c’était en 1988 », a-t-elle déclaré, selon un précédent reportage de Live Action News. « J’ai dit à mon mari, “ce sont les camps de la mort de l’Amérique”. J’ai vu des gens assis devant des cliniques d’avortement à Atlanta et depuis, je me suis engagée. »
Elle explique sur son site internet que le mouvement pro-vie doit être plus audacieux et travailler à l’adoption de lois qui protègent tous les enfants de l’avortement, et pas seulement certains. Elle s’oppose aux exceptions aux lois pro-vie fondées sur la façon dont un enfant a été conçu ou sur le fait qu’il réponde ou non à un certain critère de « santé ». Elle s’élève contre les lois visant uniquement à rendre les centres d’avortement plus sûrs :
Si vous étiez dans un camp de la mort comme moi quand j’étais enfant, voudriez-vous que ceux qui sont obligés de vous aimer fassent pression pour que les camps de la mort soient plus propres ? Moins d’insectes dans notre régime de famine ? Je vous en prie ! Le Seigneur est dégoûté que nous gaspillions tant de temps et d’argent qui ne protégeront pas un seul enfant, même si la législation est confirmée par le tribunal.
Lire la suite[...] Si nous devons défier le système judiciaire même pour les tentatives les plus édentées de réglementer l’avortement (en exigeant des centres d’abattage sanitaires, par exemple), pourquoi ne pas défier le système judiciaire pour protéger chaque enfant, comme nos dirigeants ont prêté serment de le faire ! Pourquoi se contenter de moins que le minimum que Dieu s’est fixé ? Selon la Bible (Nombres 35, Genèse 9), seule la justice atténue la colère de Dieu pour l’effusion de sang innocent. Je crois que chaque juridiction — ville, comté, état, fédéral, international — devrait immédiatement criminaliser chaque avortement et protéger chaque bébé, et Malheur à nous si nous ne le faisons pas.
La colère de Dieu est contre nous, et le temps est trop court pour gaspiller des efforts à essayer de réglementer le meurtre d’enfants. Nous nous retrouvons du mauvais côté de la ligne que Dieu a tracée si clairement dans le sable.
La biographie d’Edl par James Johnston, « She Looks Like My Little Girl », offre le témoignage d’une enfant d’origine danubienne-souabe-yougoslave de naissance, mais allemande par héritage et par langue. Edl n’avait que six ans lorsque les nazis ont envahi la Yougoslavie et sa famille était en sécurité dans leur maison à la campagne -- jusqu’à ce que son père soit capturé par les nazis.
Le FBI fait une descente au domicile d’un conférencier et auteur catholique pro-vie, armes dégainées, devant ses enfants terrifiés
Marck Houck, Ryan-Marie Houck et leur famille.
Par Patrick Delaney — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
23 septembre 2022 (LifeSiteNews) — Un auteur pro-vie bien connu, conseiller de trottoir et père de sept enfants a été la dernière victime de raid et d'arrestation par le SWAT parrainé par le ministère de la Justice des États-Unis — pour de supposées violations de la « loi FACE » — dans sa maison rurale, alors que ses enfants regardaient la scène « en hurlant ».
Mark Houck est le fondateur et président de The King’s Men, qui favorise la guérison des victimes de la dépendance à la pornographie et promeut les vertus chrétiennes parmi les hommes aux États-Unis et en Europe.
Selon sa femme Ryan-Marie, qui s’est entretenue avec LifeSiteNews, il fait également deux heures de route vers le sud pour se rendre à Philadelphie tous les mercredis afin de donner des conseils sur le trottoir pendant six à huit heures dans deux centres d’avortement différents.
Ryan-Marie, qui fait l’école à la maison, a décrit comment l’équipe SWAT de 25 à 30 agents du FBI a envahi leur propriété avec une quinzaine de véhicules à 7 h 5 du matin. Ayant rapidement encerclé la maison avec des fusils en position de tir, « ils ont commencé à frapper à la porte et à nous crier d’ouvrir ».
Avant d’ouvrir la porte, explique-t-elle, son mari a tenté de les calmer en disant : « “S’il vous plaît, je vais ouvrir la porte, mais, s’il vous plaît, mes enfants sont dans la maison. J’ai sept bébés dans la maison.” Mais ils ont continué à frapper et à crier », dit-elle.
Lorsqu’il a ouvert la porte, « ils avaient de gros, d’énormes fusils pointés vers Mark et vers moi et dans toutes les directions dans la maison », a décrit Ryan-Marie.
Quand ils sont entrés, ils ont ordonné aux enfants de rester à l’étage. « Notre escalier est ouvert, donc [les enfants] étaient tous en haut des escaliers qui font face à la porte d’entrée, et j’étais aussi dans les escaliers, je descendais. »
« Les enfants n’arrêtaient pas de crier. C’était très effrayant et traumatisant », a-t-elle expliqué.
Après qu’on leur ait demandé pourquoi ils étaient à la maison, les agents ont dit qu’ils étaient là pour arrêter Mark. Lorsque Ryan-Marie leur a demandé leur mandat, « ils ont dit qu’ils allaient l’emmener, qu’ils aient un mandat ou non ».
Lorsque Ryan-Marie a protesté, disant qu’il s’agissait d’un enlèvement, « vous ne pouvez pas venir chez quelqu’un et le kidnapper sous la menace d’une arme », ils ont accepté d’aller chercher le mandat pour elle dans un de leurs véhicules.
À ce moment-là, Mark lui a demandé d’aller lui chercher un chandail et ses chapelets, mais lorsqu’elle est revenue, ils l’avaient déjà fait monter dans un véhicule.
Lire la suiteLe Vatican demande à un évêque français sympathique aux traditionnels de suspendre l’ordination de prêtres et de diacres
Mgr Dominique Rey, évêque de Toulon-Fréjus.
Par Jeanne Smits, correspondante à Paris — Traduit par Campagne Québec-Vie
4 juin 2022 (LifeSiteNews) — Dans deux événements distincts concernant des évêques en France ─ l’un ouvert à la tradition, l’autre résolument contre ─ la montée d’un esprit de persécution des clercs attachés à l’ancien rite de la messe ou même à la tenue cléricale traditionnelle a été durement soulignée.
La décision la plus grave concerne le diocèse de Toulon-Fréjus, dans le sud de la France, où Mgr Dominique Rey a reçu jeudi un avis de Rome l’informant qu’il devait suspendre l’ordination de prêtres et de diacres qui aurait dû avoir lieu le 26 juin, dans l’attente de discussions avec diverses congrégations romaines.
Le même jour, Mgr Guy de Kerimel, archevêque de Toulouse, dans le sud-ouest de la France, a envoyé une lettre aux séminaristes de son diocèse pour se plaindre du fait que certains d’entre eux avaient été vus en soutane et leur ordonner de cesser de le faire, en précisant que cette règle est obligatoire tant à l’intérieur du séminaire que pour toutes les activités en dehors de celui-ci. La raison invoquée était que les jeunes hommes se préparant au sacerdoce donnaient une image « trop cléricale » d’eux-mêmes.
En ce qui concerne Mgr Dominique Rey, qui dirige son diocèse depuis 22 ans et qui possède l’un des séminaires les plus florissants de France ─ alors que la plupart des séminaires diocésains ont été fermés, ne laissant qu’une douzaine de centres « interdiocésains » de formation sacerdotale ─ la raison de la suspension brutale ─ et sine die ─ de l’ordination de quatre prêtres et de six diacres destinés au sacerdoce n’a pas été donnée par Rome.
Pour les hommes concernés, la nouvelle a été un choc : ils ont vécu dans l’attente du jour de leur ordination et maintenant ils ne savent pas s’ils recevront les ordres sacrés dans les mois ou l’année à venir, ou même jamais. « Ils le vivent douloureusement et sont dans une position d’attente », a déclaré l’un des vicaires généraux de Mgr Rey au journal officieux de l’épiscopat français, La Croix. Il est clair pour tous que ce sont moins les séminaristes eux-mêmes, dont l’aptitude à la prêtrise ne semble pas remise en question, que l’évêque qui est personnellement visé ─ à leurs dépens.
Le journal La Croix, ajoutant du poids à ce que de nombreux observateurs traditionalistes avaient déjà identifié comme la véritable cause de cette cruelle suspension, et citant une « source interne », affirme que Mgr Rey a « fait preuve d’un manque de discernement » lorsqu’il a accueilli certains futurs prêtres de tendance traditionaliste dont l’ordination avait parfois suscité des « réserves » au sein même du diocèse.
Il a accueilli à la fois les « nouvelles communautés » charismatiques et les prêtres attachés à la messe latine traditionnelle, ce qui lui vaut l’épithète de « tradismatique ». L’évêque lui-même est issu de la communauté charismatique conservatrice de l’« Emmanuel ».
Mais la jalousie pourrait-elle être la cause de ce que l’on appelle une « sanction » contre Mgr Rey ? Une jalousie de deux types, en fait. La première pourrait être déclenchée par le fait que le diocèse de Toulon compte plus de prêtres que la moyenne ─ 300 pour une population catholique de quelque 700 000 âmes ─ et que leur moyenne d’âge est également plus basse qu’ailleurs. L’an dernier, dix prêtres et huit diacres ont été ordonnés par Mgr Rey, dont certains venaient d’autres diocèses et même de l’étranger. Le séminaire de La Castille est le deuxième institut de formation des prêtres en France (le premier étant la Communauté de Saint-Martin, où affluent depuis quelques années, en raison de sa fermeté doctrinale, des jeunes gens soucieux de tradition qui ne veulent pas entrer dans l’un des instituts de formation des prêtres de rite traditionnel).
Lire la suiteDes héros pro-vie découvrent les corps de bébés tardivement avortés et se font arrêter par le FBI
Pro-vie arrêtés par le FBI dans la nuit du 30 mars 2022.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Vous avez peut-être entendu parler de ces pro-vie qui ont été arrêtés au beau milieu de la nuit par le FBI, et de corps de bébés avortés « découverts » chez l’un d’eux par la police de Washington D.C.… La nouvelle a fait le tour du monde dans les médias (pro-avortement), jusqu’au Journal de Montréal, qui ont saisi l’occasion pour salir la réputation de ces pro-vie et du mouvement en général. Un titre comme « États-Unis : des fœtus retrouvés dans l’ancienne résidence d’une personne anti-avortement », suivi d’une description somme toute négative et partielle (les pro-vie en question n’y sont nulle part cités), risque fort de donner une image morbide des vilains « anti-avortement ».
Or, que s’est-il réellement passé ? Pourquoi le FBI a-t-il fait une descente digne de l’arrestation de dangereux criminels ? Pourquoi ces pro-vie conservaient-ils chez eux les corps de bébés avortés ?
Neuf pro-vie ont été arrêtés par le FBI, dont au moins huit le mercredi 30 mars : Joan Andrews Bell, Lauren Handy, Jonathan Darnel, Jay Smith, Paulette Harlow, Jean Marshall, John Hinshaw, Heather Idoni — quant au neuvième, William Goodman, il s’est rendu aux autorités fédérales. Le FBI a fait irruption en pleine nuit, pistolet au poing, arrêtant les pro-vie chez eux pour un fait qui remontait à deux ans déjà : être entré dans un avortoir de Washington D.C. pour y conseiller les femmes enceintes de renoncer à l’avortement. Selon LifeSiteNews :
Lire la suiteUne vidéo a fait surface du raid du FBI contre des militants pro-vie accusés par le ministère de la Justice (DOJ) de l’administration Biden de « délits fédéraux de droits civils » pour « l’invasion » d’un centre d’avortement commis deux ans plus tôt.
Jeudi, LifeSiteNews a couvert l’arrestation de neuf militants pro-vie pour avoir bloqué l’entrée d’un centre d’avortement de D.C. en octobre 2020, dans le cadre d’un effort visant à offrir de l’aide aux familles cherchant à avorter, à leur conseiller de changer d’avis, à prier avec elles et à les informer sur les centres de ressources locaux.
Le DOJ de Biden allègue qu’ils « se sont engagés dans une conspiration visant à créer un blocus à la clinique de soins de santé reproductive pour empêcher la clinique de fournir, et les patients de recevoir, des services de santé reproductive » lorsqu’ils « sont entrés de force dans la clinique et ont entrepris de bloquer deux portes de la clinique en utilisant leurs corps, des meubles, des chaînes et des cordes. » Les pro-vie risquent jusqu’à 11 ans de prison, trois ans de liberté surveillée et une amende pouvant atteindre 350 000 dollars.
La vidéo publiée vendredi montre des agents armés entrant dans la maison, tenant les pro-vie en joue, et leur ordonnant de lever les mains et de se mettre à genoux. Les pro-vie sont respectueux et dociles tout au long de la vidéo.
En Finlande, un député pro-vie ayant cité la Bible au sujet de l’homosexualité est déclaré non-coupable de « discours haineux »
Päivi Räsänen.
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo officielle de Päivi Räsänen
Dans une grande victoire pour les chrétiens pro-vie et la liberté d’expression, un tribunal a décidé que Päivi Räsänen, membre du parlement finlandais, n’est pas coupable de discours haineux pour avoir cité la Bible afin de défendre ses opinions.
Päivi Räsänen aurait pu être condamnée à six ans de prison pour avoir exprimé publiquement ses convictions chrétiennes, après avoir été accusée de tenir un « discours de haine ». Elle est connue pour défendre des opinions chrétiennes conservatrices et s’être prononcée contre l’avortement et l’euthanasie.
Mme Räsänen faisait l’objet de trois chefs d’accusation pour « discours de haine » en raison de commentaires qu’elle avait faits lors d’interviews et sur Internet.
L’Alliance Defending Freedom (ADF) International, qui la représente, a déclaré que les autorités l’accusaient de « discours de haine » pour avoir exprimé publiquement son opinion sur le mariage et la sexualité humaine dans une brochure de 2004, des commentaires lors d’une émission de télévision de 2018 et un tweet de 2019 critiquant la décision des dirigeants de son église de soutenir une célébration de la « Fierté ». Elle est membre de l’Église évangélique luthérienne de Finlande.
« Bien que la police ait précédemment conclu qu’aucun crime n’avait été commis, le procureur général a rouvert le dossier », a réagi ADF International.
Ses avocats ont déclaré qu’elle avait participé en 2019 à plusieurs longs entretiens sur ses opinions avec la police, puis qu’elle avait attendu plus d’un an avant que le procureur général ne décide de continuer les poursuites.
Le 5 mars 2020, elle a appris que le procureur général avait lancé deux autres enquêtes à son encontre, ont indiqué ses avocats. L’une concerne ses commentaires discutant de sa foi et de questions religieuses dans une émission de télévision en 2018 intitulée « Yökylässä Maria Veitola ». L’autre concerne une entrevue radiophonique à laquelle elle a participé en décembre 2019 ; le sujet était « Que penserait Jésus des homosexuels ? »
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