L’histoire déchirante de la façon dont une femme ayant une maladie mentale a été encouragée à se faire euthanasier légalement
Aurelia Brouwers avant qu’elle ne soit légalement euthanasiée à Deventer, le 26 janvier 2018.
Par Dorothy Cummings McLean — traduit par Campagne Québec-Vie
DEVENTER, Pays-Bas, 2 février 2017 (LifeSiteNews) — Une femme de 29 ans souffrant d’une maladie mentale a été mise à mort par injection létale volontaire aux Pays-Bas la semaine dernière après avoir, malheureusement, manipulé le grand public pour qu’il applaudisse sa volonté de mourir.
Aurelia Brouwers voulait mourir et elle s’est assuré que les gens le sachent. Elle l’a fait non seulement par le biais des médias conventionnels, mais aussi par le biais des médias sociaux, tels que Facebook et Instagram.
Aurelia a fait une chose horrible et a aimé le faire.
Elle a non seulement mis fin à sa propre vie, mais elle s’est présentée comme une héroïne de la culture de la mort, espérant manifestement encourager les assassinats sanctionnés par l’État d’autres personnes malheureuses ayant un penchant pour l’autodestruction.
Bien qu’elle ait clairement fait comprendre aux journalistes et aux admirateurs qu’elle se détestait elle-même ainsi que sa vie, Aurelia avait quand même une « liste de choses à faire avant de mourir » dont elle espérait faire l’expérience avant son décès. En effet, des célébrités hollandaises sont venues la voir et ont été photographiées avec elle dans les jours précédant son exécution le 26 janvier.
Lire la suiteDès la première année de la légalisation de l’euthanasie on en rapporte près de 2000
Par Alex Schadenberg (LifeSiteNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
10 octobre 2017, (Euthanasia Prevention Coalition) (Coalition pour la prévention de l'euthanasie) — Les données du deuxième rapport intérimaire sur l'aide médicale à mourir de Santé Canada indiquent qu'il y a eu 1982 morts assistées (1 977 cas d’euthanasie et 5 cas de suicide assisté) du 17 juin 2016 au 30 juin 2017) depuis la légalisation [« de l’aide médicale à mourir »].
Il y a eu 167 euthanasies déclarées au Québec avant que le gouvernement fédéral ne légalise l'aide à mourir. Par conséquent, le 30 juin, 2 149 morts assistées avaient été déclarées au Canada (1 982 + 167).
Les gouvernements canadiens ont établi un système d'auto-déclaration, c'est-à-dire que le médecin qui donne la mort est le même médecin que celui qui signale le décès (il n'y a pas de contrôle de la loi). Il est donc possible qu'il y ait une sous-déclaration et de l’abus de la loi. D'après le premier rapport du gouvernement du Québec sur l’euthanasie, 14 % des euthanasies n'étaient pas conformes à la loi.
Lire la suiteScandaleux : Des femmes se font dire qu'il est de leur «devoir moral» d'avorter leur enfant trisomique
Petite fille trisomique.
Par Cassy Fiano (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Les personnes porteuses de trisomie 21 (ou syndrome de Down) sont souvent condamnées à mort, même dans notre monde actuel, qui est supposément plus éthique et tolérant.
Dans plus de 50 pourcent des cas, les femmes qui reçoivent un diagnostic prénatal choisissent d'avorter leur bébé à naître, dans pratiquement tous les pays où les tests prénataux sont disponibles. Bien que la communauté des personnes trisomiques dénonce les taux ahurissants d'avortement, il y a encore de l'opposition, accompagnée de mensonges, de désinformation et de coercition.
Il y en a même qui prétendent que nous avons l'obligation morale de condamner la trisomie à mort.
Plus tôt cette année, un scandale international a éclaté lorsqu'il a été révélé que l'Islande avait un taux d'avortement des enfants trisomiques qui frôle les 100 pourcent. Au même moment, l'Australie présentait de façon éclatante un reportage spécial à l'émission « 60 Minutes », qui vantait un nouveau test prénatal non invasif [Non-Invasive Pre-Natal Test (NIPT)]. Ce test permettrait d'« éliminer efficacement la trisomie » en Australie. Et maintenant, aux Pays-Bas, les femmes se font dire qu'elles ont le devoir moral d'avorter leur enfant trisomique.
Lire la suiteMauvaise nouvelle : un médecin objecteur de conscience pratique sa première euthanasie
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Comme une sorte de victoire sur soi et pour le bien… La presse néerlandaise évoque avec admiration un médecin objecteur de conscience qui a enfin consenti à pratiquer une euthanasie. Aux Pays-Bas, l’objection de conscience reste à l’ordre du jour – pour l’instant – mais les refuzniks sont tout de même obligés de coopérer au mal en renvoyant leurs patients vers un autre médecin ou vers la « clinique de la fin de vie » spécialisée dans les euthanasies de « cas limites » ou refusées par le médecin traitant. En l’occurrence, Bram Tjaden, 64 ans, s’est senti moralement obligé de passer lui-même à l’acte au lieu de se décharger sur un confrère, explique-t-il. Et tout le monde applaudit.
Le récit de cette mise à mort est décidément éclairant. Et comme il arrive souvent pour les récits d’euthanasie dans la presse des Pays-Bas, l’événement est décrit comme beau et apaisant. C’est de cette manière que l’euthanasie est rendue « désirable » aux yeux du grand public.
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