Les néerlandaises peuvent maintenant enregistrer leurs bébés avortés en tant que personnes
Par Jonathon van Maren ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Lynn Greyling/PublicDomainPictures
26 avril 2019 (LifeSiteNews) ― En février 2019, la loi néerlandaise a officiellement changé d'une manière qui s'avère beaucoup plus importante que ce qui avait été prévu initialement. En réponse à une pétition signée par 82 000 personnes, le gouvernement permet maintenant aux gens d'enregistrer leur enfant mort-né comme personne légale dans la Base de données des dossiers personnels, ce qui n'était pas permis auparavant. La pression en faveur de ce changement avait été menée par des mères qui souhaitaient que leurs enfants décédés avant la naissance soient reconnus comme personnes de valeur.
Ce à quoi le gouvernement ne s'attendait pas, c'est qu'une jeune femme qui regrettait profondément d'avoir avorté, soit donc venue faire enregistrer son enfant avorté comme personne légale, ce qu'elle a pu faire puisque les mères peuvent maintenant demander une reconnaissance pour les enfants qui sont morts avant la naissance. Le petit enfant de Yara, qui est mort à quatorze semaines dans une clinique d'avortement d'Amsterdam, était évidemment admissible. Tout parent peut déclarer un enfant décédé avant la naissance, quelle que soit la période de temps, et l'enfant décédé est alors ajouté à la « liste des personnes » néerlandaises à côté des informations concernant le(s) parent(s). Cela signifie que le nom de l'enfant apparaît également sur le site internet officiel du gouvernement, ainsi que sur le registre de population pour les personnes.
La mère en deuil était représentée par Don Ceder, un jeune avocat néerlandais d'origine ghanéenne qui figurait sur la prestigieuse liste "30 under 30" de Forbes et qui est également conseiller municipal du Parti union chrétienne à Amsterdam. Yara s'est adressée à M. Ceder lorsqu'elle a appris que la loi avait changé, estimant que si elle pouvait enregistrer son bébé en tant que personne légale, cet acte symbolique et puissant serait un pas en avant important dans son processus de deuil. Après avoir examiné la loi, M. Ceder a découvert qu'il n'y avait aucune raison qu'un enfant avorté ne puisse pas être enregistré. Le nouveau règlement ne précise pas la cause du décès ou le nombre de temps que la grossesse doit avoir durer comme facteurs selon lesquels l’enfant peut être enregistré, bien qu'on puisse dire sans risque de se tromper que la contradiction cognitive avec laquelle nous traitons la vie prénatale dans l'utérus a probablement provoqué un choc total dans ce scénario particulier.
Lire la suiteHollande : la Gauche verte veut moins d’actes chirurgicaux pour les plus de 70 ans
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
En ces Pays-Bas déjà si soumis à la culture de mort, la mentalité euthanasique continue de croître comme un mauvais chancre inguérissable. A tel point qu’un parti de gauche, GroenLinks, la Gauche verte, veut limiter la possibilité des actes chirurgicaux pour les patients de plus de 70 ans en consentant aux gériatres hospitaliers de décider s’il faut opérer ou non et s’il faut continuer à pratiquer des soins ou non !
Corinne Ellemeet, membre de ce parti à l’orientation écolo-socialiste (fondé en 1991 par la fusion du Parti communiste « Nederland », du Parti socialiste pacifiste, des Radicaux et du Parti populaire évangélique « Evangelische Volkspartij ») a présenté sa proposition à la Chambre basse hollandaise.
La logique de sa proposition, malgré ses dénégations, repose essentiellement sur le rapport coût-efficacité. Elle a souligné que 70 % des patients dans les hôpitaux hollandais ont plus de 70 ans, ce qui devrait conduire à des traitements différents par rapport aux patients plus jeunes : « Un processus de screening devrait être mis en acte quand on est en train de prendre en considération un traitement avancé et coûteux » a-t-elle soutenu, en incluant dans sa théorie les opérations cardiaques, le traitement du cancer, les dialyses rénales et similaires.
Pour faire passer cette pilule mortifère, Ellemeet a évoqué le bien-être du patient comme raison de l’arrêt de certains soins :
Lire la suiteLa question centrale est celle-ci : que sommes-nous en train de faire au patient ? Hospitalisation, anesthésie, douleur et un déluge de drogues. La recherche démontre que les traitements excessifs des patients âgés sont encore un événement quotidien.
Un suicide assisté douloureux
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Eh oui, le suicide assisté, ou si vous préférez l’euthanasie, peut être douloureux, et cela peut prendre une semaine pour la personne à mourir. Et dire qu’une bonne partie des arguments en faveur de l’euthanasie proclame que celle-ci rendrait la mort plus légère, moins douloureuse et permettrait au patient souffrant atrocement de partir en paix. Eh bien non, l’euthanasie peut faire souffrir, et cela enlève le peu d’arguments que celle-ci avait rassemblés sous sa bannière. Au passage puisqu’il faut le répéter, il existe la sédation palliative qui permet de plonger le patient souffrant dans le sommeil à l’approche de la mort dans le seul but de le soulager, bien que ce processus puisse parfois involontairement accélérer la mort. Une étude publiée dans le journal Anaesthesia explique en long et en large la question de la douce euthanasie douloureuse. Extrait de la Society for the Protection of Unborn Children :
Lire la suiteL’étude prévient qu’il y a « un risque que des citoyens vulnérables soient tués avec des moyens sous-optimaux [douloureux ?], voire cruels »
Cela arrache d’énormes pans d’arguments en faveur du suicide assisté.
[...] une étude publiée dans la revue Anaesthesia indique qu'aucune façon optimale de mettre un patient dans l'inconscient avant de mourir n'a été trouvée et que les patients peuvent actuellement mourir d'une façon « inhumaine. »
Des chercheurs internationaux ont prévenu que toute discussion sur la légalisation du suicide assisté devait aussi traiter des méthodes proposées, car « il existe un risque que des citoyens vulnérables soient tués par des moyens sous-optimaux [douloureux ?], voire cruels ».
[...]
Les auteurs de l’étude déplorent que bien que « les dilemmes éthiques [du suicide assisté] soient largement débattus, les moyens précis qui permettent l’inconscience font rarement l’objet de discussions ».
Plus d’un quart des décès au Pays-Bas sont « provoqués »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Combien de temps cela prendra-t-il au Canada pour en arriver là ? Extrait d'Aleteia :
L’euthanasie aux Pays-Bas est en hausse
Quinze ans après la dépénalisation de l’euthanasie et du suicide médicalement assisté aux Pays-Bas, plus de 25 % de tous les décès dans le pays sont provoqués, plutôt que causés par une maladie ou d’autres causes naturelles.
Ce chiffre est basé sur les statistiques de 2017 et comprend près de 6 600 cas d’euthanasie, 1 900 suicides et quelque 32 000 personnes tuées par le biais d’une pratique appelée sédation palliative, selon un article du journal The Guardian […]
« L’une des raisons pour lesquelles l’euthanasie est devenue plus courante après 2007 est que l’éventail des conditions considérées comme admissibles s’est élargi, tandis que la définition de “souffrances insupportables”, qui est au cœur de la loi, a également été assouplie », écrit de Bellaigue.
[…]
Commentant le reportage, l’activiste anti-euthanasie Wesley J. Smith a souligné que de nombreuses personnes sont tuées aux Pays-Bas par « sédation terminale », qu’il a définie comme « une euthanasie au ralenti où les patients qui ne sont pas au stade actif de la mort sont mis dans des comas artificiels et privés de toute alimentation pour qu’ils meurent par déshydratation. » La pratique, dit-il, ne doit pas être confondue avec la « sédation palliative », qui « soulage les symptômes d’un patient mourant sans causer intentionnellement la mort ».
Le médecin néerlandais, qui a euthanasié de force une patiente atteinte de démence, poursuivi en justice
Par Cassy-Fiano Chesser (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Comfort home Care
L’année dernière, un médecin néerlandais avait fait la une des journaux internationaux après avoir euthanasié une femme âgée contre son gré. La patiente, une femme de 74 ans atteinte de démence, avait exprimé auparavant le désir d’être euthanasiée « au bon moment », mais dans les jours qui ont précédé sa mort, la femme a dit à plusieurs reprises qu’elle ne voulait pas mourir. Passant outre, les médecins de sa maison de retraite ont déclaré qu’elle « souffrait intolérablement », et malgré le fait qu’elle n’était plus capable de donner son consentement*, un médecin a été appelé pour euthanasier la femme. On lui a d’abord donné un café contenant un sédatif, mais elle a refusé de le boire, puis elle s’était tellement débattue que le médecin a ordonné à sa famille de la tenir physiquement pendant qu’il la tuerait, ce qu’ils ont fait.
Au début, un groupe d’experts néerlandais a blanchi le médecin de tout blâme — mais cette année, des mesures ont été finalement prises pour considérer le médecin responsable. Le Comité régional d’examen de l’euthanasie a déclaré que les actes du médecin étaient contraires à l’éthique et que le testament exprimant le prétendu désir de la patiente d’être euthanasiée était obscur et contradictoire. Plus troublant encore, le comité a trouvé cinq autres cas comportant des fautes à l’éthique similaires, mais c’était la première fois qu’un médecin faisait l’objet d’un blâme officiel dans ce domaine.
Lire la suiteEmile Ratelband, un Néerlandais de 69 ans, devant un tribunal pour se faire légalement rajeunir de vingt ans
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
Il a 69 ans, mais en fait — pense-t-il — 45, et il en a assez de se heurter à la barrière de l’âge. Emile Ratelband, personnalité médiatique bien connue aux Pays-Bas, gourou de la « positivité », a demandé lundi au tribunal d’Arnhem d’autoriser ce que les officiers d’état civil lui ont refusé : changer officiellement sa date de naissance pour se rajeunir de 20 ans. Seule concession à la réalité : Ratelband souhaite conserver sa date d’anniversaire en faisant inscrire sur ses papiers d’identité une naissance au 11 mars 1969 au lieu du 11 mars 1949. Ce sera tout bénéfice, dit-il, pour la collectivité puisqu’il ne touchera plus le minimum vieillesse automatiquement versé à toute personne ayant atteint l’âge de la retraite.
Parmi les bienfaits personnels qu’Emile Ratelband espère tirer de cette modification : faciliter l’obtention de contrats de conseiller auprès d’entreprises qui hésitent à faire appel à un quasi septuagénaire, cesser de souffrir de ce qu’on le perçoive comme vieillissant, ne plus se sentir agressé par le versement de cette fameuse pension dont il n’estime pas avoir besoin, obtenir plus facilement des rendez-vous sur Tinder, lui qui n’a pourtant pas manqué de conquêtes féminines. En un mot, faire cesser la « discrimination » dont il estime faire l’objet. Après tout, on peut sans difficulté particulière faire modifier son nom ou son sexe à l’état civil néerlandais : il suffit de faire attester par un expert pas forcément médical qu’on a bien exprimé ce désir et qu’on est conscient des tenants et des aboutissants.
Lire la suiteUn jeune homme à la recherche de ses dizaines de frères et sœurs nés via le laboratoire
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixnio
Ce jeune de Rotterdam s'est déterminé à découvrir le plus possible de ses frères et sœurs, qui pourraient être un millier, dont le père biologique a donné de son sperme à plusieurs cliniques en Europe, et ce pendant 20 ans.
Ayant appris qu'il avait été conçu d'un don et ayant découvert qui était son père biologique, il apprit qu'il avait, rien qu'au Pays-Bas, 60 frères et sœurs eux aussi conçus d'un don. Il a pu entrer contact avec 42 d'entre eux.
Le jeune homme remarque avec justesse l'importance de connaître les personnes auxquelles l'on est relié par le sang (ça évite entre autres l'inceste et la consanguinité); remarque qui relève l'importance de savoir d'où l'on vient, connaissance qui devient de plus en plus difficile pour beaucoup dans nos sociétés déjà minées par le concubinage et le divorce.
Extrait de Gènéthique :
« Certains se connaissaient déjà avant de savoir qu’ils étaient des proches et certains étaient presque engagés l’un envers l’autre », explique le jeune homme de 34 ans, « c’est pour cette raison qu’il est si important de savoir »
Il est temps d'en finir avec l'euthanasie
Blog D'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Il est vraiment temps d'en finir avec l'euthanasie qui demeure immorale dans tous les cas.
Extrait du site Forbes :
En 2002, la Belgique a légalisé l'acte meurtrier et effrayant de l'euthanasie, en vertu duquel des médecins et des infirmières tuent des patients avec leur consentement présumé. Les Pays-Bas avaient officiellement fait de même l'année précédente. Cette pratique, qui rappelle trop bien ce que l'Allemagne nazie faisait avant la Seconde Guerre mondiale aux handicapés mentaux et aux personnes souffrant de handicaps très graves, se justifie aujourd'hui non pas par les théories hitlériennes de «purification de la race», bien sûr, mais sous forme de traitement «humain» envers ceux souffrant de maladies mortelles et de douleur extrême.
Des milliers de patients ont été éliminés depuis que les Pays-Bas et la Belgique ont promulgué ces lois moralement répugnantes. La Belgique autorise maintenant l'euthanasie même pour les enfants, reconnaissant récemment qu'entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2017, deux enfants, âgés de 9 et 11 ans, respectivement atteints d'une tumeur cérébrale et de la fibrose kystique ainsi qu'un adolescent de 17 ans, qui avait la dystrophie musculaire de Duchenne, ont été mis à mort. Les défenseurs de l'acte disent que ces enfants ont donné leur consentement, tout comme leurs parents. Bon Dieu ! Faut-il croire que les jeunes doivent prendre de telles décisions ?
Les Pays-Bas ont été frappés par des scandales dans lesquels des patients ont reçu des injections mortelles sans leur consentement, afin de libérer des lits d'hôpital «nécessaires»...
Cette spécialiste d’éthique médicale révoltée par l’approbation de la mise à mort de personnes en démence avancée
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Spécialiste d’éthique médicale, Berna van Baarsen a renoncé début janvier à son statut de membre d’une des cinq commissions régionales d’évaluation des euthanasies. Les choses vont trop loin, semble-t-il, pour cette femme qui a pourtant participé à l’approbation de milliers de cas au cours de ses dix années de présence parmi les « sages » qui vérifient la conformité des mises à mort a posteriori. Elle ne parvient plus à « justifier à ses propres yeux » les décisions favorables à des euthanasies en cas de démence avancée que l’on a vu fleurir ces dernières années.
La loi d’euthanasie néerlandaise autorise en principe la prise en compte d’un testament de vie signé alors que la personne concernée était encore en possession suffisante de ses moyens, pour faire procéder à la piqûre létale une fois la raison perdue. Mais la majorité des médecins néerlandais continue de refuser de passer à l’acte lorsqu’un patient est incapable d’exprimer sa volonté.
Lire la suiteSous la nouvelle loi, les patients pourraient se faire prendre leurs organes en même temps qu'euthanasier sans leur consentement
Par Wesley J. Smith (LifeSiteNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
20 février 2018 (NRO) — Il est légal aux Pays-Bas pour les médecins et les psychiatres de tuer par injection létale les malades, les handicapés, les personnes âgées et les malades mentaux demandant à mourir.
Il n’est pas légal pour eux de tuer des patients qui n’ont pas réclamé à plusieurs reprises la mort.
Mais cela arrive quand même, et non rarement. Diverses études donnent des chiffres différents, mais on peut dire sans risque de se tromper que des centaines de patients — 431 en 2015 — meurent chaque année non volontairement, ce que l’on appelle dans le discours euthanasique néerlandais, « euthanasie* sans demande ni consentement ».
Techniquement, c’est un meurtre selon la loi néerlandaise, mais alors quoi? Je ne connais aucun cas où une sanction importante a été infligée à un médecin qui a tué un patient sans son consentement.
Et en 2020, les Néerlandais vont instituer une loi sur le « consentement présumé », ce qui signifie que tout le monde est légalement un « donneur » d’organes, à moins qu’il ne refuse explicitement de l’être. D’après un article de DutchNews. nl :
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