La Cour suprême des Pays-Bas approuve l’euthanasie pour démence
Par Wesley J. Smith (Euthanasia Prevention Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Il y a plus de 20 ans, la Cour suprême des Pays-Bas a approuvé le suicide assisté d’une femme désespérée de ce que ses enfants étaient morts. Nous ne devrions donc pas être surpris qu’elle ait maintenant explicitement approuvé l’euthanasie forcée des patients atteints de démence, si ceux-ci avaient demandé à être tués avant de devenir mentalement inaptes. D’après Reuters [dans le New York Times] :
La Cour suprême néerlandaise a décidé mardi que les médecins pouvaient légalement pratiquer l’euthanasie sur des personnes atteintes de démence avancée qui en avaient auparavant fait le souhait par écrit, même s’ils ne peuvent plus le confirmer en raison de leur maladie.
Cette décision est un jalon dans la législation néerlandaise sur l’euthanasie qui, jusqu’à présent, exigeait des patients qu’ils confirmassent leurs demandes d’euthanasie. Cette procédure n’était donc pas considérée comme possible pour les patients souffrant d’une incapacité mentale comme les personnes atteintes de démence avancée.
« Un médecin peut exécuter une demande écrite (antérieure) d’euthanasie de personnes atteintes de démence avancée », a déclaré la Cour suprême dans le résumé de sa décision.
Ce que l’article de Reuters a omis de mentionner — et que la Cour suprême a apparemment jugé non pertinent — c’est que le cas [d’après lequel la cour a rendu son décret] en question concernait une femme qui s’est débattue pour ne pas être tuée. Il n’est pas mentionné non plus que le médecin avait drogué la femme avant de commencer l’euthanasie ni que le médecin avait demandé à la famille de maintenir la femme qui se démenait, afin de lui administrer la piqûre létale. En outre, la patiente avait également déclaré dans ses instructions qu’elle voulait décider « quand » le moment de la mort viendra — ce qu’elle n’a jamais fait. Le « choix » de la fin a été fait par le médecin ou la famille, ou les deux, en violation de la directive anticipée de la patiente.
Mais pourquoi la Cour suprême néerlandaise laisserait-elle des faits inconvenants se mettre en travers de la poursuite de la politique nationale de mise à mort aux Pays-Bas, qui ne cesse de s’étendre et qui autorise déjà l’infanticide, l’euthanasie conjointe de couples âgés, l’euthanasie des malades mentaux, l’euthanasie avec prélèvement d’organes et de piquer les personnes handicapées ?
L’«aide médicale à mourir» et la «logique» macabre de la Culture de Mort
Par le Père Shenan J. Boquet (Human Life International) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ulleo/Pixabay
La connexion mortelle entre les questions morales et la Culture de Mort
Beaucoup d’individus s’identifiant aux mouvements pro-vie et pro-famille n’apprécient pas pleinement l’étendue des connexions profondes qui lient ensemble divers problèmes sociaux. La contraception, l’avortement, l’euthanasie, le divorce, la pornographie, le mariage « homosexuel », l’idéologie du genre (pour ne nommer que les plus importants) ne tombent pas uniquement dans la catégorie des problèmes sociaux ou spirituels. Ils sont bien plutôt liés ensemble, et plus important encore, ils s’entretiennent les uns les autres.
Il y a une logique interne à la Culture de Mort, si celle-ci n’est pas court-circuitée par un retour aux vérités pérennes, l’amenant à se mordre la queue pour ainsi dire. La mort entraîne la mort, la solitude et l’isolement, entraînant de plus en plus de solitude et d’isolement. Une dynamique dont était pleinement averti le fondateur de Human Life International, le Père Paul Marx, OSB. Il dit dans From Contraception to Abortion que, « Dans chaque pays, sans exception, la contraception a mené à l’avortement, l’avortement à l’infanticide et celui-ci à l’euthanasie à part entière. » Lorsque l’objet de la sexualité n’est plus la procréation ou la famille, le mouvement de pression homosexuel montre sa tête hideuse.
L’alarme démographique
Un des domaines les plus sous-estimés où nous voyons cette logique perverse en action, telle qu’évoquée par le Père Marx, est la relation entre la contraception, la mentalité anti-natale et la demande grandissante de la légalisation de l’euthanasie et de l’aide médicale à mourir.
Beaucoup d’activistes anti-vie croient qu’ils défendent la légalisation de l’euthanasie, croyant défendre les principes de la « liberté » et de « l’autonomie ». Ce qu’ils ne réalisent pas, c’est qu’ils répondent à la pression de la nécessité de trouver une « solution » à un problème croissant, qui n’existe en bonne partie que parce que leur idéologie l’a créé ; par la destruction de la structure de la famille et par la promotion d’une mentalité antinatale qui a dérobé les enfants, dont les familles et la société ont désespérément besoin.
Même les médias principaux et les politiciens libéraux se rendent compte de cette série de problèmes causés par l’hiver démographique, résultat de la conjuration des alarmistes de la surpopulation et de la révolution sexuelle. Prenons ce récent article du Globe and Mail canadien, un journal d’extrême gauche, mais largement lu de tous. Dans cet article, l’auteur John Ibbison prévient que le tsunami social et financier est imminent et qu’il est dû à un niveau de fertilité très bas.
L’accroche en-dessous du titre le résume bien : « Chaque génération a de moins en moins d’enfants, donc moins de personnes pour prendre soin de nous dans nos vies qui sont de plus en plus longues. Une situation grave que nous ignorons à notre propre péril. » Cette crise est une simple question mathématique. Plusieurs de nos structures sociales et financières ont été bâties sur la supposition qu’il y aurait une grande population de jeunes en santé, qui entreraient sur le marché du travail, qui paieraient leurs taxes et subviendraient aux besoins de leurs parents et familles. Malheureusement, les jeunes n’y sont plus.
Lire la suiteUn patient psychiatrique jugé incurable, demandant l’euthanasie, guéri par le médecin dont l’avis était requis
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Piqsels
C’est au début de l’année 2019 que le Dr en psychiatrie Albert Batalla reçoit une demande de second avis médical pour une euthanasie, procédure requise dans le processus d’euthanasie aux Pays-Bas. Le patient en question souffrait, d’après son dossier médical, d’hallucinations psychotiques incessantes. Les traitements qui lui avaient été procurés ne l’avaient en rien soulagé, situation qui l’a poussé à demander l’euthanasie, selon l’Institut Européen de Bioéthique :
Les traitements mis en œuvre jusqu’ici n’ont produit aucune amélioration, à tel point que le patient demande l’euthanasie pour s’en délivrer.
Pour cela, l’homme fait appel à la Levenseindekliniek (Clinique de fin de vie, désormais appelée « Centre d’expertise pour l’euthanasie »), qui après un an de prise en charge conclut que ses souffrances sont insupportables et sans issue. Autrement dit, il se trouve dans les conditions pour être euthanasié s’il le souhaite. Un second avis médical est toutefois nécessaire, et c’est au sein du Centre Médical Universitaire d’Utrecht, spécialisé en traitement des psychoses, que le cours de sa vie va totalement changer.
Pour comprendre au mieux ce qui se passe chez son patient, le Dr Batalla va l’observer pendant une semaine entière. Il comprend vite qu’il ne s’agit aucunement d’hallucinations, mais bien d’obsessions. Et de prescrire un nouveau traitement (Citalopram), dont les effets positifs se font déjà ressentir après deux jours. « Je veux vivre », déclare son patient, libéré d’un poids qu’il traînait depuis tant d’années.
« Pourquoi a-t-il dû attendre 8 ans pour obtenir le bon traitement ? », se demande le psychiatre. La conclusion tirée par Batalla et son confrère Sisco van Veen, dans la revue américaine Psychiatric Services, est « qu’il faut toujours rester critique et prudent par rapport au diagnostic établi par les confrères… »
Voici pourquoi l’euthanasie légale mène aux situations où les personnes malades et âgées y sont poussées
Par Francisco José Contreras (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : rawpixel.com/freepik
3 février 2020 (El Debate de Hoy) — Jeanne Delpierre demanda l’euthanasie. Elle n’avait pas de cancer avancé, ni aucune autre « maladie grave et incurable », une condition requise par la loi belge. Sa maladie incurable était la vieillesse (88 ans) et les « multiples pathologies » qui y sont associées : arthrose, perte de la vue et de l’ouïe...
Jeanne Delpierre a été tuée.
En Hollande, le sénateur Brongersma a été tué dans une affaire qui reçut une importante couverture médiatique en 1998, parce qu’il avait été l’un des premiers à demander l’euthanasie pour « souffrance psychologique ». Dans son cas, c’était la solitude : « Il ne reste plus personne en vie qui m’intéresse. »
Au Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg), phare du progrès euthanasique, de plus en plus de personnes demandent et obtiennent la mort pour éviter de simples troubles émotionnels, ou pour prévenir de futures souffrances (par exemple, dans le cas de personnes chez qui on diagnostique un cancer ou la maladie d’Alzheimer mais qui ne sont encore qu’aux premiers stades).
Dans nos sociétés vieillissantes, le nombre de personnes âgées confrontées au déclin physique et mental, à la dépression et à la solitude va augmenter rapidement : la génération qui a commencé pendant la révolution sexuelle et familiale dans les années 60 atteint son crépuscule, avec les séquelles de divorces et de faibles taux de natalité d’une telle société. De nombreux baby-boomers n’ont pas eu d’enfants, ou en ont eu très peu : une triste vieillesse les attend dans les hospices ou les maisons vides. Le fardeau qu’ils représentent pour les systèmes économiques et sanitaires est préoccupant, en effet.
Disons-le franchement : il y a un risque certain, plus ou moins subtil, que de plus en plus de personnes âgées soient poussées vers l’euthanasie. Il suffira de les convaincre que la dernière étape de la vie, avec toutes ses difficultés, est « lebensunwert », « indigne d’être vécue » (oui, c’est le terme que la législation nazie a utilisé pour justifier l’extermination des personnes déficientes dans le programme Aktion T4). Ils seront également mis sous pression avec l’idée qu’ils sont un frein pour les jeunes. Lorsque la notion selon laquelle « le choix digne n’est pas d’imposer sa dégradation aux autres » sera intégrée dans l’environnement culturel, la charge de la preuve incombera à celui qui souhaite continuer à vivre au-delà d’un certain âge.
Lire la suiteUn réseau pro-avortement arrive en Pologne, avec le soutien du principal quotidien de gauche
Par Olivier Bault — Visegrad Post
Pologne — Arrivée en Pologne d’un réseau proposant des avortements à l’étranger. Le défenseur des droits des enfants réagit. Un grand journal de gauche fait la publicité de l’arrivée en Pologne de l’Abortion Support Network. Une organisation d’avocats et le défenseur des droits des enfants réagissent.
Le principal quotidien de gauche en Pologne, Gazeta Wyborcza, a consacré sa première page du jeudi 12 décembre à l’ouverture depuis la veille d’un fonds dédié à l’avortement spécialement pour les femmes polonaises. L’opération est conduite par l’Abortion Support Network (réseau de soutien à l’avortement, ASN), une organisation britannique qui fournit une assistance financière et pratique aux femmes souhaitant se faire avorter mais vivant dans des pays où cette pratique est interdite. Dans son article de Une, le journal polonais a donné toutes les informations nécessaires à destination des Polonaises qui envisageraient un avortement, y compris un numéro de téléphone spécial où il est possible d’obtenir des pilules abortives ou d’organiser un avortement chirurgical dans un autre pays européen qui sera choisi en fonction de l’étape de la grossesse. Avec l’ASN, six organisations de quatre pays différents joignent leurs efforts pro-avortement dans le cadre d’une initiative appelée « Avortement sans frontières », selon les informations publiées par Gazeta Wyborcza. Parmi elles, il y a deux organisations polonaises, dont une qui se fait appeler « Abortion Dream Team ».
La loi polonaise sur l’avortement, qui date de 1993, est plus restrictive que les lois en vigueur dans la plupart des pays européens. Elle autorise les avortements dans trois cas de figure : quand il y a danger pour la vie ou la santé physique de la femme enceinte (sans limite de délai), quand la grossesse est issue d’un viol ou d’un inceste (jusqu’à la 12e semaine), ou quand le diagnostic prénatal de l’enfant conclut à une anomalie ou maladie grave et incurable (jusqu’à la 24e semaine). Chaque année, un peu plus de 2000 avortements sont réalisés légalement dans les hôpitaux polonais selon les données de l’assurance maladie obligatoire (NFZ), même si les statistiques officielles publiées par le ministère de la Santé en laissent apparaître moitié moins sur la base des déclarations envoyées par les hôpitaux du pays. Avant 1993, la loi sur l’avortement datant de la dictature communiste permettait de se faire avorter gratuitement sur simple demande jusqu’à la 12e semaine de grossesse.
Dans l’édition du 12 décembre de Gazeta Wyborcza, une militante de l’« Abortion Dream Team » a cité l’Allemagne, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne comme étant les pays où les femmes enceintes depuis plus de 12 semaines pourraient aller se faire avorter avec une prise en charge de l’Abortion Support Network. L’ASN promet aux femmes polonaises une assistance complète pour leurs procédures d’avortement médicalisé à l’étranger, y compris en ce qui concerne l’assistance linguistique et les nuitées. Pour les femmes dont l’avortement peut se faire par voie pharmaceutique, les pilules abortives doivent être envoyées par l’organisation néerlandaise Women Help Women (« les femmes aident les femmes »), même si, comme le reconnaît lui-même ce journal pro-avortement, il est illégal d’importer en Pologne des médicaments sans les autorisations officielles nécessaires. Le quotidien Gazeta Wyborcza ne s’est d’ailleurs pas contenté de sacrifier la majeure partie de sa première page du 12 décembre pour faire la publicité gratuite de la proposition de l’ASN à destination des Polonaises, puisqu’il a aussi publié en page 2 un éditorial approbateur dans lequel la situation de la Pologne est comparée à celle de l’Irlande il y a peu. Le journal a en outre consacré toute sa page 9 à un entretien avec Mara Clarke, la femme qui a fondé l’Abortion Support Network en 2009.
Lire la suiteUne étude douteuse affirmant que l’avortement n’augmente pas les tentatives de suicide
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : freepik
21 novembre 2019 (LifeSiteNews) — Une nouvelle étude a attiré l’attention des médias grand public sur ses conclusions selon lesquelles l’avortement n’augmenterait pas la probabilité qu’une femme tente de se suicider, mais un éminent chercheur pro-vie affirme que les faits indiquent tout le contraire.
Mardi, The Lancet a publié une étude réalisée par une équipe de chercheurs de l’Université du Maryland qui a examiné les données sur l’avortement et l’automutilation de plus de 500 000 femmes au Danemark.
« Nous avons constaté que les femmes qui ont eu des avortements présentaient un risque plus élevé de tentatives de suicide non mortelles que les femmes qui n’ont pas eu d’avortement », conclut-il. « Cependant, comme le risque accru était le même l’année précédant et l’année suivant l’avortement, il n’est pas attribuable à l’avortement. Ainsi, les politiques basées sur l’idée que l’avortement augmente le risque de tentatives de suicide chez les femmes désinformées. »
Commentant l’étude sur The Daily Mail, Jenneke van Ditzhuijzen de l’Université d’Amsterdam a suggéré que les tentatives de suicide pourraient être attribuées non pas à l’avortement lui-même, mais à d’autres facteurs relatifs à une grossesse non désirée, comme la violence domestique ou la stabilité des relations. « Cela ne signifie pas qu’avoir un avortement indique que les femmes traversent une période difficile ou que les symptômes de problèmes mentaux sont attribuables à l’avortement, affirme-t-elle, mais plutôt que certaines femmes courent un risque élevé d’adversités multiples à un certain moment de leur vie, ce qui pourrait inclure une grossesse non désirée et un avortement. »
Michael New, professeur invité de l’Université catholique d’Amérique et chercheur de l’Institut Charlotte Lozier (CLI), informe LifeSiteNews que les conclusions de l’étude sont limitées par certaines lacunes méthodologiques et que l’étude elle-même est incompatible avec un ensemble de preuves provenant d’autres études.
Lire la suiteDes LGBT pro-burqa durant une parade gay !
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info)
Pays-Bas — Lors de la Gay Pride d’Amsterdam, le conseiller municipal Hendrik Jan Biemond (PvdA [Parti travaillliste de Belgique], gauche) et d’autres militants LGBT ont porté la burqa pour protester contre « l’interdiction de la burqa » aux Pays-Bas. La campagne provoque beaucoup d’indignation.
La section du très gay-friendly PvdA d’Amsterdam écrit sur Twitter : « Notre membre du conseil, Hendrik Jan Biemond, était la reine de la burqa jaune hier ». Et d’ajouter « Pour le PvdA Amsterdam, la liberté signifie que vous pouvez être qui vous êtes et donc porter ce que vous voulez ».
Les propagateurs de la subversion étalent ainsi toute l’incohérence de leurs propos. Car si ces militants gauchistes LGBT vivaient dans un pays où les femmes portent habituellement la Burqa, leur sort serait vite réglé.
Des pédophiles veulent faire leur promotion durant la « semaine LGBT » d’Amsterdam
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info) — Photo : Max Pixel
Aux Pays-Bas, l’affaire fait grand bruit au point d’être l’objet de débats sur les plateaux de télévision : un collectif de pédophiles a annoncé sa participation à la semaine de la gay pride d’Amsterdam sous le hashtag #PedoPride2019 sur Twitter.
Ce collectif de pédophiles est lié au « Front de libération des enfants » qui prétend vouloir « libérer les enfants sexuellement ».
Les Pays-Bas sont un vivier d’initiatives visant à légitimer la pédophilie. Un parti pédophile y avait même vu le jour il y a quelques années.
Ces militants pédophiles souhaitent légitimer la pédophilie comme une forme de sexualité alternative parmi d’autres. Avec les développements des nombreuses « identités de genres », ils souhaitent également qualifier la pédophile comme « normale » et qu’elle devienne une « identité de genre » comme une autre.
A Amsterdam, la semaine de la « fierté » LGBT a commencé ce week-end et se poursuit jusqu’au 4 août.
Au passage, repérez bien le logo rose et bleu utilisé par ce collectif Pedopride. Il fait partie d’un ensemble de logos utilisés à travers le monde par des pédophiles, logos signalés (voir ci-dessous) dans un rapport du FBI sur les activités pédophiles. Autant savoir !
Noa Pothoven, la jeune Néerlandaise violée qui s’est laissée mourir de soif (avec l’aide des médecins)
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Jiri Hodan/Wikimedia Commons
La mort de Noa Pothoven, 17 ans, a fait la une des journaux du monde entier au début de la semaine alors que la presse internationale décrivait l'« euthanasie » de la jeune Néerlandaise à Arnhem, Pays-Bas. Les réactions de choc ont été nombreuses, d'autant plus que sa mort, dimanche dernier, a été associée à de profondes souffrances psychologiques consécutives à des abus sexuels à 11 et 12 ans et à un double viol à l'âge de 14 ans. Il ne s'agissait pas d'une patiente atteinte d'un cancer en phase terminale qui ne supportait plus la douleur physique, mais d'une adolescente dynamique qui avait subi « un sort pire que la mort » quand elle n'était qu'une enfant, et dont la dépression l'avait finalement amenée à refuser la vie elle-même.
Ces réactions étaient saines. Mais l’histoire avait une faille : aucun « fact-checking », fût-il sommaire, n’avait été fait. Les médias « de référence » qui condamnent avec tant d'empressement les « fake news » ont répercuté l'information sans vérifier les sources néerlandaises qui étaient pourtant très claires sur la cause du décès de Noa : elle avait volontairement cessé de manger et de boire, afin de mourir. Alors ? Il n'y a pas eu d'euthanasie...
Les gros médias ont rectifié leurs reportages, tandis que les agences de vérification ont évoqué des « reportages erronés ou exagérés » aussi bien dans les tabloïds ainsi que de « médias nationaux habituellement fiables », condamnant du même coup leur approche « sensationnaliste ». Certes, Noa Pothoven est morte, mais il n'était plus question d'euthanasie ni même de suicide assisté, donc, probablement, tout allait bien. Ou non ?
Sa mort était-elle vraiment, au moins d'une certaine façon, « normale », et même « due à des causes naturelles » comme l'indique son certificat de décès ? Sa vie tragiquement abrégée ne soulève-t-elle pas les mêmes questions que l'euthanasie directe d'un mineur ? Mourir de faim avec l'aide de soignants médicaux vaudrait-il en quelque sorte « mieux » que de recevoir une injection mortelle ?
Jusqu'à l'âge de 11 ans, Noa Pothoven était une jeune fille joyeuse, intelligente et heureuse. Elève brillante, elle s'était intégrée sans effort au collège et avait un don pour l'écriture, son activité préférée.
Lire la suiteLe suicide « légal » d’une jeune fille victime d'un viol aux Pays-Bas
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Max Pixel
Encore une sinistre histoire de « suicide assisté » aux Pays-Bas. Une jeune fille de 17 ans a été autorisée à mourir de faim, on ne sait par ailleurs si des médecins l’y ont « aidée », elle est morte dimanche. La raison de ce suicide est qu’elle ne pouvait plus supporter d’avoir été violée il y a quelques années.
Je ne discuterai pas de sa douleur, mais je dénonce cette « solution » bon marché qu’est le suicide « légal » qui est d’un simplisme époustouflant, une vrai panacée universelle pour tous les maux, alors que guérir, soigner, assainir est bien plus compliqué et onéreux. La mort coupe toute chance de guérison, la vie elle en laisse la possibilité, car « tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ».
Vous pourrez remarquer que l’argument par lequel on permet à cette jeune fille de mourir de la sorte est le même que celui par lequel on autorise une femme violée à se faire avorter.
La mère de la jeune fille est très critique du système pour la santé mentale des Pays-Bas. Extrait du Daily Beast :
Lire la suiteUne jeune Néerlandaise de 17 ans, qui a demandé à être euthanasiée après avoir dit que la douleur d'avoir été violée et agressée étant enfant était devenue « insupportable », a été autorisée à mourir à la maison cette fin de semaine, ont déclaré des amis mercredi.