Un Canadien qui avait demandé l'euthanasie écrit des mémoires à succès condamnant l'AMM
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l'euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : TheVisualsYouNeed/Adobe Stock
Ce livre est un ouvrage à succès sur Amazon.
Au début de l’année, Tyler Dunlop a attiré l’attention du monde entier pour de mauvaises raisons. Il était le « sans-abri sans espoir d’Orillia » qui demandait l’euthanasie. Aujourd’hui, il espère avoir le même impact, mais pour de bonnes raisons. Son livre Therefore Choose Life—My Journey from Hopelessness to Hope a été publié le 17 novembre 2023.
Therefore Choose Life est disponible auprès de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie au prix de 20 $ pour un livre ou de 50 $ pour trois livres (+ 5 $ pour les frais d’expédition par livre).
Commandez le livre en cliquant sur ce lien ou appelez le bureau de CPE au : 1-877-439-3348.
Lire la suiteUne Montréalaise atteinte d'une maladie chronique dit qu'elle n'a le choix qu'entre l'extrême pauvreté et la mort
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l'euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : dashu83/Freepik
Un article de CBC First Person publié par Alexandria Nassopoulos raconte sa poignante histoire personnelle de fibromyalgie et d'éligibilité possible à l'euthanasie (AMM), mais aussi de ne pas recevoir assez de soutien pour vivre sa vie. Nassopoulos commence son article intitulé « Je reçois assez d'argent pour éviter d'être sans-abri, mais pas assez pour vivre » en décrivant ainsi l’essentiel de la question:
Lire la suiteJ'ai eu l'impression d'assister à une blague cruelle lorsque l'aide médicale mourir (AMM) est apparue dans mon fil d'actualité sur les réseaux sociaux.
En parcourant les articles et les messages d'autres Canadiens atteints de maladies chroniques, j'ai eu l'impression d'être admissible même si je n'avais pas de cancer en phase terminale ou de maladie neurologique dégénérative. Par curiosité morbide, j'ai vérifié les critères sur le site internet de Santé Canada.
Il y est indiqué que pour être admissible, je dois être atteinte d'un « état pathologique grave et irrémédiable », c'est-à-dire être dans un « état de déclin avancé qui ne peut être inversé » et causer des « souffrances insupportables ».
Ma maladie, la fibromyalgie, se résume à des douleurs chroniques, de la fatigue et des migraines. Je suis née avec cette maladie et j'ai vécu avec elle jour après jour, allant de médecin en médecin, et d'espoir en désespoir. Il n'y a pas de remède. Cette maladie — qui m'empêche régulièrement d'accomplir les tâches les plus banales — ne disparaîtra jamais. Elle sera toujours là.
Des bénéficiaires de la Banque alimentaire demandent l’euthanasie pour cause de pauvreté
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere
Meagan Nicholls qui est directrice d’une banque alimentaire à Mississauga, près de Toronto, Ontario, a écrit un article qui a été publié par le magazine Maclean’s le 30 novembre 2022 affirmant que :
« Des clients nous disent qu’ils envisagent la mort médicalement assistée ou le suicide parce qu’ils ne peuvent plus vivre dans une pauvreté extrême. »
Nicholls affirme que la demande de la banque alimentaire a augmenté de 60 % depuis la pandémie. Elle a déclaré que dans le passé, elle servait 19 000 personnes par an et qu’elle en sert maintenant 30 000. Elle ajoute que l’augmentation du coût de la nourriture a entraîné une hausse de 30 % de la demande de la banque alimentaire cette année.
Nicholls écrit ensuite :
« Entre-temps, le gouvernement a affaibli notre filet de sécurité sociale à un degré décourageant. Au niveau provincial, Ontario Works (notre système d’aide sociale) et le Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées sont terriblement sous-financés. Nous en sommes au point où les clients de ces programmes nous disent qu’ils envisagent la mort médicalement assistée ou le suicide parce qu’ils ne peuvent plus vivre dans une pauvreté écrasante. Un client de notre programme de livraison Food Bank 2 Home a dit à l’un de nos employés qu’il envisageait de se suicider parce qu’il en avait assez de souffrir de la pauvreté. Un autre client a demandé si nous savions comment faire une demande d’Aide médicale à mourir (AMM) pour les mêmes raisons. Nous ne pouvons pas sous-estimer l’effet de la pauvreté sur la santé mentale d’une personne. Nos clients vivent dans l’inquiétude permanente, et font des économies sur des articles nécessaires comme les médicaments, les aliments frais ou les vêtements chauds — vivre constamment sous ce stress a des conséquences mentales, émotionnelles et physiques.
Je ne sais pas comment tirer la sonnette d’alarme plus fort. Lorsque les gens commencent à nous dire qu’ils vont mettre fin à leur vie parce qu’ils ne peuvent plus vivre dans la pauvreté, il est clair que nous les avons laissés tomber. »
Cet article est significatif car Nicholls est véritablement choquée que des personnes demandent à être tuées à cause de la pauvreté.
Depuis que l’euthanasie a été étendue aux personnes atteintes de maladies chroniques qui ne sont pas en phase terminale, le Canada a connu un grand nombre d’euthanasies de personnes handicapées qui demandent à être tuées à cause de la pauvreté, de l’itinérance et de l’incapacité à obtenir les traitements médicaux nécessaires.
Ottawa encourage de plus en plus de pays à répandre l'avortement et la contraception
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Remarquer que l’un des arguments employer pour justifier l'avortement et la contraception est la réduction de la pauvreté. Mais, éliminer les pauvres réduira-t-il la pauvreté ? Le gouvernement canadien ferait mieux, tant qu’à dépenser de l’argent, d’aider les familles habitant les pays pauvres, non à éliminer leurs membres mais à les nourrir, à les soigner et à les élever. Extrait du Canadian Inquirer :
Le Canada encouragera d’autres pays à offrir davantage de services de planification familiale, y compris la contraception et l’avortement, car ils sont essentiels à la lutte contre la pauvreté, a déclaré dimanche le ministre du Développement international du Canada.
Marie-Claude Bibeau a déclaré que le Canada continuera de parler « franchement » avec d’autres pays de la nécessité de tels services, même si cela demeure controversé dans certains milieux.
Mme Bibeau est arrivée au Rwanda dimanche pour une conférence internationale de quatre jours sur la planification familiale [...]
Le gouvernement fédéral s’est engagé à verser jusqu’à 20 millions de dollars pour financer des initiatives de santé sexuelle et de planification familiale en 2017 dans le cadre d’une campagne internationale visant à combler un vide créé par la décision du président Donald Trump d’interdire le financement par les États-Unis de projets liés à l’avortement.
Le secret des mariés : ils sont plus riches et plus heureux, on n'en parle pas...
Dans un sondage récent de l’Institut Angus Reid, environ 56 % des Canadiens ont déclaré que « le mariage n’est tout simplement plus nécessaire » pour former une relation à vie. Presque la même proportion (57 %) a poursuivi en disant que lorsqu’un couple non marié a des enfants, il n’est pas important que le couple se marie.
Plusieurs voix se sont élevées contre cette vision et souvent elles furent celles de gens qui ne sont ni socialement conservateurs ni religieux. Robert Fulford écrivait dans le National Post du 11 mai que « le mariage crée une sorte de mini-État, une république à échelle réduite avec ses propres règles, ses propres secrets et sa propre histoire. Les enfants, citoyens de ce mini-État, en tirent leurs premières notions de la hiérarchie, la finance, la responsabilité et l’ambition. »
Dans Macleans, Peter Shawn Taylor affirmait que le mariage rend plus heureux et plus riche, citant de nombreuses sources pour étayer cette thèse. Nous en reprenons plusieurs dans notre billet ci-dessous.
Enfin, Brian Lee Crowley et Sean Speer ont également prêché les vertus et l’importance du mariage, écrivant dans le Toronto Sun du 10 mai : « les faits montrent que la structure familiale est un facteur déterminant de réussite économique et sociale. »
Lire la suiteQui est le plus pauvre? Réponse officielle de CQV à l'article sur Développement et Paix paru dans Pastorale Québec
Dans le dernier numéro du magazine Pastorale Québec, de septembre 2011, un article revient sur la crise au mouvement Développement et Paix. Un passage nous a fait sursauter. Il rejoint un questionnement que nous avions depuis des années sur le mouvement Développement et Paix (D et P).
Voici ce passage comportant une citation de Charles-Eugène Bergeron, représentant des diocèses de Québec, Chicoutimi et Baie-Comeau au Conseil national de D&P : «Mais il (M. Bergeron) en garde l'impression que pour ces groupes qui défendent vigoureusement les valeurs traditionnelles et combattent activement avortement et contraception, « d'autres dimensions essentielles de la vie, comme la vie des communautés et leur intégrité culturelle, la dignité des personnes et la qualité de l'existence au quotidien, semblent vraiment moins importantes. »
Nous relevons d'abord l'expression pour ces groupes qui défendent vigoureusement les valeurs traditionnelles et combattent activement avortement et contraception. » L'auteur de ces lignes semble s'exclure, lui et D&P, de ces groupes et de leurs actions. Ces actions sont donc ni plus ni moins importantes à ses yeux que les suivantes, et nous les citons, « la vie des communautés et leur intégrité culturelle, la dignité des personnes et la qualité de l'existence au quotidien. »
Et nous lui retournons la question car elle est capitale. Quel est la priorité? Quel enjeu primordial vient avant toute autre action? Quelle est la plus grande pauvreté? Qui est le plus pauvre?
Avant de répondre à ces questions, nous aimerions lui en poser une autre, à lui et à tous ceux et celles qui partagent sont point de vue, peut-être la question clé de ce débat. Reconnaissez-vous que l'embryon, le fœtus, l'enfant à naître est une personne à part entière égale en dignité avec toute personne déjà né? Y-a-t-il pour vous une égalité ou considérez-vous que l'une a plus d'importance que l'autre?
Si vous nous répondez qu'il y a un degré, une inégalité entre ces personnes, cette ignorance des principes philosophique et scientifique sur l'humanité de l'enfant à naître expliquerait votre questionnement sur l'importance première accordée aux groupes pro-vie à la question de l'avortement.
Mais si vous considérez qu'il y a réellement égalité, nous vous retournons sévèrement la question « Comment se fait-il que pour certains groupes se disant au service des plus pauvres, « la vie des communautés et leur intégrité culturelle, la dignité des personnes et la qualité de l'existence au quotidien » passent avant le droit de vie ou de mort que l'on exerce sur d'autres pauvres?
Qui est le plus pauvre? Celui qui est pauvre et malheureux où celui que l'on tue parce qu'il pourrait être pauvre et malheureux? Le plus pauvre, c'est celui qui n'a pas le droit d'être pauvre.
Il est incompréhensible, pour ne pas utiliser les mots beaucoup plus forts que nous ressentons en pensant à l'inaction des ces mouvements dits au service des plus pauvres, que ces dits mouvements n'aient aucun souci, aucune action directe pour sauver les 55 millions d'enfants torturés et tués par avortement chaque année dans le monde. POURQUOI? Pourquoi ce silence? pourquoi ce désintérêt? Pourquoi cet abandon? Êtes- vous oui ou non supposés vous préoccuper du sort des plus faibles et des plus pauvres de cette planète? Que faites-vous? Que dites-vous?
Le premier droit, la première pauvreté à combattre, c'est d'abord de GARDER LES PAUVRES EN VIE. Après, on pourra d'une façon où d'une autre combattre pour améliorer leur condition de vie.
Le droit à la vie, le combat contre l'avortement est le combat le plus important pour le pauvre. L'enfant tué aujourd'hui n'est pas le même que l'on pourra aider demain. Comment ne pouvez-vous pas le comprendre?
Nous n'attendons pas seulement une action directe de lutte contre la pauvreté, contre la faim dans le monde, tel que le fait Développement et Paix actuellement. Nous soutenons cette action, en autant qu'elle soit accomplie pour le bien intégral des personnes et des peuples secourus. Nous attendons aussi, prioritairement, une action directe, une parole claire contre l'élimination des pauvres par avortement.
« … IL N'EST PAS POSSIBLE DE RÉALISER LE BIEN COMMUN SANS RECONNAÎTRE ET PROTÉGER LE DROIT À LA VIE, SUR LEQUEL SE FONDENT ET SE DÉVELOPPENT TOUS LES AUTRES DROITS INALIÉNABLES DE L'ÊTRE HUMAIN. ET UNE SOCIÉTÉ NE PEUT AVOIR UN FONDEMENT SOLIDE SI, TOUT EN AFFIRMANT DES VALEURS COMME LA DIGNITÉ DE LA PERSONNE, LA JUSTICE ET LA PAIX, ELLE SE CONTREDIT RADICALEMENT EN ACCEPTANT OU EN TOLÉRANT LES FORMES LES PLUS DIVERSES DE MÉPRIS OU D'ATTEINTES À LA VIE HUMAINE, SURTOUT QUAND ELLE EST FAIBLE ET MARGINALISÉE. (Évangile de la Vie, no 101)
Une société affirmant travailler pour la paix et pour le développement des plus pauvres et des pays les plus pauvres, se contredit radicalement en tolérant l'avortement, en se désintéressant de ces questions et les réservant à certains organismes « attachés aux valeurs traditionnelles ».
Nous appelons, pour les soutenir pleinement, les organismes « sociaux » à faire preuve de cohérence, à soutenir comme base de tous les droits, le droit à la vie. Nous les appelons à prendre la parole et à agir concrètement et directement, non seulement comme elles le font déjà en venant en aide aux femmes enceintes en difficulté, mais en faisant la promotion de lois et de structures étatiques et civiles pour protéger l'ENFANT ET SA MÈRE! Nous avons hâte de travailler avec vous, pour le développement et la paix de tous. Nous vous tendons la main, allez-vous la prendre?
Les subtilités de Mme Agnès Gruda
La journaliste Agnès Gruda, dans la Presse du 31 août 2011, semble faire preuve d’une grande compassion envers la situation impossible des femmes. Elle nous rapporte certains faits :