Les libéraux remportent les élections canadiennes, mais ne peuvent former qu’un autre gouvernement minoritaire
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Les pro-avortement libéraux gagnent à nouveau un gouvernement minoritaire, suivis des conservateurs (étrange mélange de pro-avortement majoritaire avec un pourcentage significatif de pro-vie — je parle des députés), suivis du NPD et du Bloc Québécois non moins pro-avortement, à l’ombre desquels le Parti vert ne pousse pas, tandis que le Parti populaire, où l’on trouve des pro-vie parmi les candidats, s’est contenté de ramasser plus de voix que la dernière fois, selon LifeSiteNews :
La scène politique canadienne est restée largement inchangée après l’élection de lundi, puisque chaque grand parti a conservé presque le même nombre de sièges que celui acquis lors de l’élection de 2019.
Les libéraux de Justin Trudeau ont gagné un siège, tout comme le Nouveau Parti démocratique de Jagmeet Singh. Le Bloc québécois d’Yves-François Blanchet a gagné deux sièges, et le Parti vert est resté le même avec deux sièges. Le Parti conservateur d’Erin O’Toole a perdu deux sièges, et le Parti populaire du Canada de Maxime Bernier n’a pas gagné un seul siège au Parlement.
Dans certaines circonscriptions aux marges très étroites, les bulletins de vote par correspondance pourraient changer le résultat actuel, car ils ne seront comptés que mardi. Les bulletins de vote par correspondance ne devraient pas aider les candidats conservateurs, car les tendances observées tout au long des élections provinciales ont montré que les progressistes votent plus souvent par correspondance. En outre, dans certaines circonscriptions, très peu de voix séparent les candidats, et certains bureaux de vote n’ont pas fini de compter les bulletins. On ne s’attend pas à de grands changements, mais un siège ici ou là pourrait basculer au cours du prochain ou des deux prochains jours.
Les conservateurs sont restés le parti le plus populaire, selon le décompte du vote populaire, obtenant 34 %, contre 32,2 % pour les libéraux.
[…]
Un changement notable dans la composition démographique du vote a été observé dans la hausse du soutien populaire au naissant PPC, qui est passé de 1,62 % en 2019 à 5,1 % en 2021. Cela changera la situation monétaire du CPP, car il n’avait pas reçu suffisamment de fonds lors de la dernière élection pour des remboursements importants. Selon les lois électorales canadiennes, les candidats des partis politiques qui reçoivent soit 2 % du vote national, soit 5 % du vote dans les circonscriptions où ils se sont présentés récupèrent 50 % de l’argent qu’ils ont dépensé.
Dans de nombreuses circonscriptions, les candidats conservateurs ont perdu la course par un nombre égal, ou proche, du pourcentage de votes exprimés en faveur du candidat du PPC dans la même circonscription. Tout au long de la campagne, les conservateurs n’ont pas pris position contre les mesures oppressives de confinement et de ségrégation vaccinale. Le PPC a attiré des électeurs centristes et de droite qui ne soutiennent pas les restrictions du covid.
Le PPC espérait remporter son premier siège, mais Maxime Bernier est resté positif lorsque les résultats sont tombés. Il a déclaré que son parti « avait fait l’histoire ». Bernier a de nouveau perdu sa circonscription de Beauce, au Québec, mais a déclaré : « Je préfère perdre debout, plutôt que de perdre à genoux sans principes. »
En outre, le Parti vert a perdu plus de trois quarts de million de voix, soit environ 75 % de la base électorale.
Hélas, Derek Sloan, ancien ex-député pro-vie du Parti conservateur, n’a pu remporter le siège qu’il briguait, tandis que son ex-concurrente à la course à la chefferie du Parti conservateur, que l’on pourrait aussi qualifier de pro-vie, a remporté son premier siège de député.
Sinon, A mari usque ad mare, tout reste semblable, les libéraux pourront continuer leur œuvre de destruction de la société avec l’appui du NPD, du Bloc, des verts, sinon du Parti conservateur, en promulguant passeport « sanitaire », ségrégation covid-19, financement de l’avortement, avancement de l’euthanasie, restriction des libertés des chrétiens, interdiction des thérapies réparatives, promotion de l'idéologie LGBT, censure, etc.
La position des chefs de partis canadiens sur la vie, la famille et la liberté
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ishmael n. daro/Flickr
Ottawa, Ontario, 16 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Les élections fédérales canadiennes approchent à grands pas et les Canadiens se demandent peut-être quelle est la position des différents candidats sur les questions relatives à la vie, à la famille et à la liberté. Cet article donne un aperçu des idées et des votes des chefs des partis fédéraux les plus en vue.
L’actuel premier ministre a constamment pris des positions contraires aux valeurs des Canadiens pro-vie et, bien qu’il soit un catholique baptisé qui s’est marié dans l’Église, il a admis être en décalage avec la foi catholique. En 2009, Justin Trudeau a déclaré : « En tant que politicien, j’ai des positions politiques sur le mariage gay et sur l’avortement qui ne ressemblent pas du tout à celles de l’Église catholique. »
Trudeau a constamment défendu des positions anti-vie, concernant à la fois l’avortement et l’euthanasie, et a même qualifié l’avortement de « droit fondamental » en faisant référence à son opposition à la motion d’un député conservateur visant à condamner l’avortement sélectif en fonction du sexe.
Sous la direction de Trudeau, l’euthanasie a été officiellement légalisée et il a voté pour étendre la portée de l’euthanasie en appuyant le projet de loi C-7. Ce projet de loi permet aux Canadiens d’être plus facilement tués par des médecins, même s’ils sont malades mentaux.
Trudeau a même voté contre le projet de loi C-510, qui visait à protéger les femmes enceintes contre la coercition à l’avortement.
Trudeau a soutenu publiquement diverses causes LGBT et a été le premier premier ministre canadien à défiler dans un défilé de la fierté.
Trudeau a soutenu le projet de loi C-10, qui permettrait au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes de réglementer l’Internet et les médias sociaux conformément à sa réglementation sur les services de radiodiffusion.
Récemment, Trudeau a également alimenté la peur et inculqué une mentalité de ségrégation aux Canadiens en diabolisant les Canadiens qui choisissent de ne pas prendre les nouveaux vaccins COVID-19 comme des « anti-vaxx », un danger pour la société.
Lire la suiteÉlections canadiennes : les fidèles laissés à eux-mêmes par la hiérarchie de l’Église pour voter
Par Everyday For Life Canada — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : stokkete/AdobeStock
The Catholic Register est publié par l’un des plus grands diocèses catholiques du Canada, celui de Toronto, qui comprend plus de 1,3 million de catholiques. Cette publication a choisi d’abandonner les fidèles pendant l’élection fédérale 2021, une fois de plus.
Voici les deux premières phrases de l’éditorial du 11 septembre 2021, intitulé « Faites votre devoir » : « The Catholic Register ne va pas vous dire pour qui vous devriez voter lors de cette élection fédérale. En tant qu’organisme de bienfaisance enregistré, nous devons rester non-partisans. » Vraiment ? Ne blâmez pas Revenu Canada pour votre non-décision. La décision vient des dirigeants catholiques.
En tant qu’organisme de bienfaisance enregistré, The Catholic Register n’est pas obligé de rester neutre, au contraire, il s’assoit intentionnellement sur la barrière. Pourquoi ? Pour pouvoir servir le monde temporel avant le monde spirituel. Il peut faire passer l’argent avant Dieu. Le journal demande aux fidèles de faire leur devoir, tout en refusant de faire le sien. C’est de l’hypocrisie. L’Église catholique à travers le Canada fait exactement ce que fait The Catholic Register. Ils savent qui beurre leur pain. Les évêques également sont soit silencieux sur les choix sérieux qui doivent être faits dans cette élection, soit refusent tout simplement de s’engager, sauf pour dire : suivez votre conscience. Nous avons emprunté cette voie. Et elle mène à une culture de mort.
Les bergers du Canada n’ont rien appris de la grave erreur morale qu’ils ont commise au sujet de l’avortement, de la contraception et du divorce, avec leur Déclaration de Winnipeg de 1968. En fait, sur ces questions morales importantes, ils ont indiqué aux fidèles qu’« en accord avec les principes acceptés de la théologie morale, si ces personnes ont essayé sincèrement mais sans succès de poursuivre une ligne de conduite en accord avec les directives données, elles peuvent être assurées en toute sécurité que, quiconque choisit honnêtement la voie qui lui semble juste le fait en bonne conscience. » C’est une morale de cafétéria, « ma façon ». En bref, faites ce que votre conscience vous dit qui est la bonne chose à faire. Et The Catholic Register vous offre le même conseil pour cette élection de 2021. Comme le dit la dernière phrase de l’éditorial, « Laissez votre conscience être votre guide ». Au fil des décennies, le relativisme a été notre guide, et malheureusement, il s’est répandu comme un cancer détruisant la foi et la vérité.
Lire la suiteLe programme électoral du Parti libéral du Canada s’en prend aux groupes pro-vie
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
2 septembre 2021, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le Parti libéral du Canada du Premier ministre Justin Trudeau s’en prend aux groupes pro-vie dans son programme de campagne électorale publié plus tôt cette semaine.
« Un gouvernement libéral réélu s’engage à : ... Ne plus accorder un statut d’organisme de bienfaisance à des organisations antiavortement (par exemple, les centres de crise de grossesse) qui fournissent des services de consultation malhonnêtes aux femmes au sujet de leurs droits et des options qui sont à leur disposition à toutes les étapes de la grossesse », peut-on lire dans une partie du programme de 86 pages intitulé « Avançons ensemble ».
Le programme du parti libéral affirme que « les organisations anti-choix travaillent activement à la diffusion de fausses informations sur l’avortement, mettant ainsi en danger la santé et la sécurité de jeunes et de femmes vulnérables. »
À la page 4 (ou page 13 du PDF) du document « Avançons ensemble », sous la rubrique « Protection de votre santé sexuelle et reproductive et de vos droits à cet égard », les libéraux affirment que s’ils sont élus, ils établiront des règlements en vertu de la Loi canadienne sur la santé régissant l’accessibilité des services de santé sexuelle et reproductive afin qu’il ne fasse aucun doute, peu importe où une personne vit, qu’elle ait accès à des services de santé sexuelle et reproductive accessibles au public. »
« Si une province ne respecte pas cette norme, cela entraînerait une pénalité automatique appliquée aux transferts fédéraux en matière de santé », peut-on lire dans le document.
Les libéraux promettent également de fournir jusqu’à « 10 millions de dollars à Santé Canada pour l’élaboration d’un portail facilement accessible qui fournit des informations exactes, sans jugement et fondées sur des données sur la santé et les droits sexuels et reproductifs, qui comprendra une section qui dévoile des renseignements erronés sur l’avortement. »
Lire la suiteNotre devoir le 20 septembre, aux urnes, en tant que pro-vie
Par The Interim — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec la permission du The Interim — 24 août 2021 — Photo : Atlas/AdobeStock
Le bref électoral a été émis et, un peu moins de deux ans après le début du mandat minoritaire du Premier ministre Justin Trudeau, les Canadiens retournent dans l’isoloir pour décider de 338 élections de députés. Il est utile de se rappeler qu’il ne s’agit pas d’une élection unique, mais de plusieurs élections simultanées. Nous n’élisons pas un Premier ministre pour nous diriger ou un parti pour gouverner, mais 338 députés pour nous représenter au Parlement. En tant que Canadiens pro-vie, nous devons donner la priorité au droit à la vie lorsque nous voterons le 20 septembre. Comme le dit Campaign Life Coalition dans son bulletin national de septembre :
Nous soutenons les candidats pro-vie, quel que soit leur parti. Au fil des ans, nous avons soutenu des candidats pro-vie du Parti libéral, du NPD et du Parti vert. Cependant, sous la direction des récents chefs, ces partis ont interdit aux pro-vie de se présenter sous leur bannière. Justin Trudeau est l’exemple le plus infâme de cette gouvernance autoritaire, annonçant en 2014 que les candidats libéraux ne pouvaient pas avoir d’opinion pro-vie ou, s’ils en avaient, parler ou voter en faveur d’initiatives pro-vie au Parlement. Nous soutenons les conservateurs pro-vie, les candidats du Parti de l’héritage chrétien et tous les pro-vie. En 2019, nous avons soutenu les candidats pro-vie du Parti populaire du Canada de Maxime Bernier, et nous le ferons à nouveau. De même, nous soutiendrons les candidats pro-vie du nouveau parti de Derek Sloan. Le 28 juillet, Sloan a annoncé qu’il formait un nouveau parti, mais au moment de mettre sous presse, les détails de son nom et de son programme n’avaient pas encore été annoncés, car l’ancien candidat à la direction du Parti conservateur attend l’approbation d’Élections Canada [qu'il n'aura pas pour ces élections]*. Certains d’entre vous craignent de diviser le vote de la droite et du centre et de permettre aux libéraux d’être réélus. Nous vous rappelons que le seul vote gaspillé est celui qui est accordé à un candidat qui ne reflète pas vos valeurs. Nous vous encourageons vivement à vous renseigner sur les candidats qui se présentent aux élections dans votre circonscription et à ne soutenir que les candidats pro-vie. Les partis doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas gagner notre soutien en étant « la moins mauvaise option » ou « la meilleure alternative » à un autre mauvais parti. La regrettée Heather Stilwell… a un jour lancé une boutade : « Si vous votez pour le moindre des maux, tout ce que vous avez, c’est le mal. » Les partis et les dirigeants doivent mériter notre soutien en défendant la vie humaine innocente. Les candidats pro-vie individuels ont gagné notre soutien.
Votez selon votre conscience, mais assurez-vous que votre conscience est bien informée. Nous n’élirons jamais un Parlement pro-vie ou n’obtiendrons jamais de lois pro-vie si nous, les pro-vie, ne faisons pas de l’opposition à l’avortement et à l’euthanasie un test décisif pour ceux qui cherchent à gagner notre soutien. Il ne suffit pas de vaincre le gouvernement Trudeau, aussi terrible qu’il ait été en matière de vie et de famille, avec ses attaques constantes contre la vérité morale. Remplacer un gouvernement libéral anti-vie par un gouvernement conservateur anti-vie ne fait rien pour protéger ceux qui sont vulnérables à la culture de mort. Le 20 septembre, votez pro-vie.
*Commentaire d'A.H.
Les projets de loi C-10 (censure de l’internet) et C-6 (prohibition des thérapies de conversion) resteront en plan pour l’été
Sénat du Canada.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : abdallahh/Flickr/Wikimedia Commons
Ottawa, Ontario, 5 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Deux projets de loi controversés défendus par le Parti libéral, au pouvoir au Canada, sous la direction du premier ministre Justin Trudeau n’ont pas été adoptés par le Sénat du pays lors de la dernière journée de débat le 29 juin, avant que la chambre haute n’aille en vacances d’été.
Le projet de loi C-10 sur la censure d’internet a été renvoyé en commission par le Sénat canadien avant les vacances d’été, ce qui signifie que, pour l’instant du moins, il n’a pas force de loi.
Le projet de loi controversé C-6, ou Interdiction de la « thérapie de conversion », n’a pas non plus été adopté par le Sénat avant la pause estivale. Ce projet de loi punit les personnes qui aident les enfants souffrant de confusion de genre ou d’attirance indésirable pour le même sexe d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans.
Si Trudeau déclenche des élections à la fin de l’été ou à l’automne, comme on le prévoit, avant la reprise des travaux du Sénat, ces projets de loi et tous les autres qui n’auront pas été adoptés, mourront.
Si une élection n’est pas déclenchée avant le retour du Sénat à la mi-septembre, les projets de loi C-10 et C-6 devront encore être étudiés, ce qui signifie que leur adoption éventuelle avec la sanction royale est potentiellement dans plusieurs mois.
Lors du débat final sur le projet de loi C-10, l’auteur canadien bien connu et sénateur David Adams Richards, qui a été nommé par Trudeau en 2017, s’est attaqué à la législation controversée dans un discours passionné.
« Je m’opposerai toujours et à jamais à tout projet de loi qui soumet la liberté d’expression au marasme de la surveillance gouvernementale, et j’implore les autres de faire de même », a déclaré Richards.
« Je ne pense pas que ce projet de loi ait besoin d’amendements ; je pense, en revanche, qu’il a besoin d’un pieu dans le cœur ».
Michael Geist, professeur de droit à l’Université d’Ottawa et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit de l’internet et du commerce électronique, a fait remarquer que le débat au Sénat sur le projet de loi C-10 « a été marqué par des appels constants à une étude plus approfondie » du projet de loi.
M. Geist a également pris note du discours de M. Richards, affirmant qu’il aura fallu « l’un des auteurs les plus célèbres du Canada » pour remettre les pendules à l’heure et clore le débat sur le projet de loi C-10.
Le projet de loi C-10, connu sous le nom de « Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion », s’est attiré d’immenses critiques pour ce qu'il vise le contenu généré par les utilisateurs sur les plateformes des médias sociaux.
Lire la suiteL’échec de la garderie universelle
Par Rory Leishman — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec la permission du The Interim — Photo : Freepik
Pour tenter de justifier leur nouveau « Plan pancanadien d’apprentissage précoce et de garde pour jeunes enfants » de plusieurs milliards de dollars, les libéraux de Trudeau soutiennent que les nourrissons et les tout-petits s’épanouissent généralement mieux sous les soins et les conseils de professionnels de la petite enfance que de leurs propres parents. Est-ce exact ?
Le ministère des Finances affirme : « Des études menées par des Canadiens, l’honorable Margaret McCain et le Dr Fraser Mustard, ont montré que l’apprentissage précoce est au moins aussi important pour le développement de toute une vie que l’éducation primaire, secondaire et postsecondaire ─ il améliore le taux de diplomation, favorise le bien-être tout au long de la vie, augmente les revenus durant la vie et accroît l’équité sociale. »
Cette assertion est fausse. Mustard et McCain affirment sans preuve les prétendus avantages de la garde d’enfants professionnelle et universelle, car ni eux ni personne d’autre n’a prouvé la véracité de ces déclarations extravagantes.
Quoi qu’il en soit, les libéraux de Trudeau sont déterminés à contraindre financièrement toutes les provinces à suivre l’exemple du Québec en rendant les services de garde professionnels universellement disponibles à un coût prévu, pour les parents, de seulement 10 $ par jour. Bien que ce ne soit pas beaucoup d’argent pour les parents, le coût estimé pour les seuls contribuables fédéraux s’élève à un énorme 30 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années.
Le succès du système québécois de garde d’enfants justifie-t-il une dépense aussi importante ? Des gens comme McCain, qui ont un intérêt direct à promouvoir des services de garde universels pour les enfants d’âge préscolaire, pensent que oui ; d’autres sont résolument sceptiques.
Lire la suiteLe gouvernement canadien limite le temps des débats en comité sur le projet de loi C-10 visant à censurer l’internet
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
Ottawa, 7 juin 2021 (LifeSiteNews) — Une motion limitant le débat sur le projet de loi C-10 du gouvernement canadien sur la réglementation controversée de l’internet a obtenu suffisamment de soutien pour être adoptée ce matin à la Chambre des communes. La motion vise à limiter le débat sur le projet de loi C-10 à cinq heures seulement en comité.
Jeudi dernier, le gouvernement libéral du Premier ministre Justin Trudeau a présenté une motion visant à limiter le débat sur le projet de loi C-10 du ministre du Patrimoine canadien Steven Guilbeault, ou « Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion ». La motion a été présentée parce que Guilbeault a affirmé que les députés du Parti conservateur du Canada (PCC) se livraient à une forme d’« obstruction » lors des audiences du comité sur le projet de loi.
« Cela mettra enfin un terme à six semaines d’obstruction systématique au projet de loi de la part du Parti conservateur », a déclaré Guilbeault.
La motion a été adoptée par un vote de 181 voix contre 147 avec l’appui du Bloc Québécois. Les députés du PCC, du NPD et des Verts ont voté contre le bâillon.
Le texte de la motion stipule qu’en ce qui concerne le « projet de loi C-10, Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion et apportant des modifications connexes et corrélatives à d’autres lois », pas plus de « cinq heures seront allouées à l’étude du projet de loi à l’étape du comité ».
« Qu’à l’expiration du délai prévu pour l’étape du comité, toute délibération du Comité permanent du patrimoine canadien sur ledit projet de loi soit interrompue, si cela est nécessaire aux fins du présent ordre, et que, par la suite, toute question nécessaire pour disposer de ladite étape du projet de loi soit mise aux voix immédiatement et successivement, sans autre débat ni amendement », lit-on dans la motion parrainée par le député libéral Mona Fortier.
Le projet de loi C-10 obligerait des entreprises telles que YouTube, Twitter et Facebook à retirer le contenu jugé « préjudiciable » dans les 24 heures. Essentiellement, il permettrait au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) de réglementer l’internet et les médias sociaux conformément à sa réglementation sur les services de radiodiffusion.
Le CRTC est l’organisme fédéral chargé de réglementer la télévision et la radio au Canada, mais il a dû jusqu’à maintenant se tenir à l’écart de la réglementation de l’internet.
Selon le Dr Michael Geist, professeur de droit à l’Université d’Ottawa et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit de l’internet et du commerce électronique, l’imposition d’un « bâillon » au débat d’un projet de loi lors d’une audience de comité ne s’est pas vue depuis longtemps.
« Comme prévu, le bâillon sur le projet de loi C-10 est passé par 181 voix contre 147 avec l’appui des libéraux et des bloquistes. Le comité est limité à 5 heures. De nombreux amendements potentiels ne seront pas considérés. Ce processus pour interrompre le travail du comité n’a pas été utilisé depuis 20 ans et jamais pour une période aussi courte », écrivait M. Geist sur Twitter.
Lire la suiteLe budget 2021 du gouvernement Trudeau : plus d’avortement et de propagande LGBT
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : stevepb/Pixabay
Ce n’est un secret pour personne (enfin, j’imagine…) que Trudeau promeut l’avortement et le programme LGBT. Dans son budget gouvernemental pour l’année 2021, il prévoit notamment dépenser 45 millions de dollars pour favoriser l’avortement au Canada et 15 millions de dollars pour financer la propagande LGBT A mari usque ad mare.
Le 26 avril 2020, à la Chambre des communes, le secrétaire parlementaire de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et du Développement économique rural (ouf !), Gudrid (Gudie) Hutchings, relatait divers points du plan de dépense (astronomique) du gouvernement canadien (les parties soulignées sont de nous), selon openparliament.ca :
Ce budget prévoit des investissements importants et historiques pour lutter contre la violence sexiste et la prévenir. Nous engageons 601,3 millions de dollars sur cinq ans pour poursuivre le travail sur le plan d’action national visant à mettre fin à la violence sexiste. Cela comprend 200 millions de dollars sur deux ans pour soutenir les organisations de [lutte contre] la violence sexiste ; 105 millions de dollars sur cinq ans pour améliorer le programme de [lutte contre] la violence sexiste en mettant l’accent sur les initiatives qui font participer les hommes et les garçons, combattent la traite des êtres humains, soutiennent les populations à risque et les survivants et fournissent un soutien pour tester et mettre en œuvre les meilleures pratiques ; 14 millions de dollars sur cinq ans pour un secrétariat spécialisé chargé de coordonner le travail en cours en vue de l’élaboration et de la mise en œuvre d’un plan d’action national pour mettre fin à la violence sexiste ; 11 millions de dollars sur cinq ans pour la recherche sur la violence sexiste et la mobilisation des connaissances ; 55 millions de dollars sur cinq ans pour soutenir les programmes de prévention de la violence sexiste menés par des femmes autochtones et les personnes LGBTQ ; et 30 millions de dollars sur cinq ans pour les lignes d’urgence afin de répondre aux besoins urgents d’un plus grand nombre de Canadiens pour prévenir l’escalade de la violence sexiste.
Il est impossible de parler de la violence sexiste sans reconnaître la violence disproportionnée, le racisme systémique et les inégalités structurelles de longue date auxquels sont confrontées les femmes, les filles, les personnes bispirituelles et les personnes LGBTQ2 autochtones au Canada. C’est une injustice qui ne peut tout simplement pas continuer.
De ces 601,3 millions de dollars destinés sans doute en partie à de nobles causes (quoique j’ai quelques doutes sur le sens que donne Mme Hutchings aux mots employés, surtout l’expression « violence sexiste »), 55 millions seront alloués en tout ou en partie à des groupes dirigés par des personnes se revendiquant LGBT. (Et puis, qu’est-ce que les « inégalités structurelles de longue date » ? Sont-elles réellement nocives ?)
Lire la suiteCanada : projet de loi libéral pour étouffer la liberté d’expression
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (modifiée) : KamranAydinov/Freepik
Le ministre du Patrimoine canadien a révélé dans une entrevue cette semaine qu’il prévoyait déposer un projet de loi ce printemps, visant à censurer les « discours haineux » sur internet, rapporte Le Soleil. Certes, il faut combattre la haine, même sur l’internet, mais ce qui est inquiétant c’est la définition de la « haine » selon le ministre Steven Guilbeault.
Dans le cadre de ce projet de loi, le ministre du Patrimoine canadien (fonction éminemment pertinente pour légiférer sur le sujet en question…) veut créer un poste de « régulateur » qui aurait les pouvoirs de faire appliquer les articles de la loi, si elle était approuvée, sur cinq catégories d’activités illégales sur internet, avec entre autres la charge de retirer dans les 24 h après sa parution en ligne tout contenu haineux, relate Le Soleil.
Le projet de loi contient de bonnes choses, comme des sanctions plus sévères contre la pornographie juvénile et la diffusion d’images intimes sans consentement sur la toile (pourquoi pas la pornographie tout court ?), d’après Le Soleil.
M. Guilbeault, en outre, daigne ne pas légiférer sur ce qu’il pourrait considérer comme de la désinformation.
Combattre le vrai discours haineux est louable, et le ministre se défend de vouloir faire autre chose que d’appliquer la loi à ce qui se publie sur internet, selon Le Soleil :
Lire la suiteLe ministre Guilbeault rejette toute accusation voulant que le gouvernement cherche à limiter la liberté d’expression en déposant un projet de loi. Il affirme que l’objectif législatif est d’assurer que les lois existantes, comme celle sur les propos haineux, soient appliquées à ce qui est diffusé en mode virtuel, comme c’est déjà le cas pour ce qui ne l’est pas. Il veut protéger la liberté d’expression plutôt que de l’étouffer.