Notre devoir le 20 septembre, aux urnes, en tant que pro-vie
Par The Interim — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec la permission du The Interim — 24 août 2021 — Photo : Atlas/AdobeStock
Le bref électoral a été émis et, un peu moins de deux ans après le début du mandat minoritaire du Premier ministre Justin Trudeau, les Canadiens retournent dans l’isoloir pour décider de 338 élections de députés. Il est utile de se rappeler qu’il ne s’agit pas d’une élection unique, mais de plusieurs élections simultanées. Nous n’élisons pas un Premier ministre pour nous diriger ou un parti pour gouverner, mais 338 députés pour nous représenter au Parlement. En tant que Canadiens pro-vie, nous devons donner la priorité au droit à la vie lorsque nous voterons le 20 septembre. Comme le dit Campaign Life Coalition dans son bulletin national de septembre :
Nous soutenons les candidats pro-vie, quel que soit leur parti. Au fil des ans, nous avons soutenu des candidats pro-vie du Parti libéral, du NPD et du Parti vert. Cependant, sous la direction des récents chefs, ces partis ont interdit aux pro-vie de se présenter sous leur bannière. Justin Trudeau est l’exemple le plus infâme de cette gouvernance autoritaire, annonçant en 2014 que les candidats libéraux ne pouvaient pas avoir d’opinion pro-vie ou, s’ils en avaient, parler ou voter en faveur d’initiatives pro-vie au Parlement. Nous soutenons les conservateurs pro-vie, les candidats du Parti de l’héritage chrétien et tous les pro-vie. En 2019, nous avons soutenu les candidats pro-vie du Parti populaire du Canada de Maxime Bernier, et nous le ferons à nouveau. De même, nous soutiendrons les candidats pro-vie du nouveau parti de Derek Sloan. Le 28 juillet, Sloan a annoncé qu’il formait un nouveau parti, mais au moment de mettre sous presse, les détails de son nom et de son programme n’avaient pas encore été annoncés, car l’ancien candidat à la direction du Parti conservateur attend l’approbation d’Élections Canada [qu'il n'aura pas pour ces élections]*. Certains d’entre vous craignent de diviser le vote de la droite et du centre et de permettre aux libéraux d’être réélus. Nous vous rappelons que le seul vote gaspillé est celui qui est accordé à un candidat qui ne reflète pas vos valeurs. Nous vous encourageons vivement à vous renseigner sur les candidats qui se présentent aux élections dans votre circonscription et à ne soutenir que les candidats pro-vie. Les partis doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas gagner notre soutien en étant « la moins mauvaise option » ou « la meilleure alternative » à un autre mauvais parti. La regrettée Heather Stilwell… a un jour lancé une boutade : « Si vous votez pour le moindre des maux, tout ce que vous avez, c’est le mal. » Les partis et les dirigeants doivent mériter notre soutien en défendant la vie humaine innocente. Les candidats pro-vie individuels ont gagné notre soutien.
Votez selon votre conscience, mais assurez-vous que votre conscience est bien informée. Nous n’élirons jamais un Parlement pro-vie ou n’obtiendrons jamais de lois pro-vie si nous, les pro-vie, ne faisons pas de l’opposition à l’avortement et à l’euthanasie un test décisif pour ceux qui cherchent à gagner notre soutien. Il ne suffit pas de vaincre le gouvernement Trudeau, aussi terrible qu’il ait été en matière de vie et de famille, avec ses attaques constantes contre la vérité morale. Remplacer un gouvernement libéral anti-vie par un gouvernement conservateur anti-vie ne fait rien pour protéger ceux qui sont vulnérables à la culture de mort. Le 20 septembre, votez pro-vie.
*Commentaire d'A.H.
Peut-on se fier aux vaccins covid ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : presfoto/Freepik
C’est une question que nous devrions nous poser avec au moins le même sérieux (pour ne pas dire paranoïa) que celui qui est accordé à la suprême dangerosité du covid-19.
Ah ! le covid-19 ! On lui prête toutes les capacités de contagiosité, de morbidité, de persistance, d’indétectabilité au simple citoyen asymptomatique mais de visibilité ― tel un éléphant dans un couloir ― pour le test PCR. N’échappe-t-il pas à la règle générale de l’immunité collective ? Seul un vaccin peut nous sauver…
N’y a-t-il pas d’autres remèdes, peu coûteux, simples, relativement inoffensifs, enfin, efficaces ? Non, les vieux remèdes, qui, s’ils ne soignent ou ne préviennent pas forcément la maladie mais sont du moins assez peu dangereux et bien connus, doivent suivre le chemin de la prudence extrême, de la suspicion sans pareille et du dénigrement par défaut : hydroxichloroquine, azytromycine, plitidepsine, ivermectine, etc.
L’honnêteté intellectuelle exigerait que l’on appliquât les mêmes critères aux vaccins covid… du moins la logique demanderait que l’on applique la même malhonnêteté intellectuelle à ces derniers que pour les médicaments précités. Après tout, ces vaccins sont des nouveaux venus, peu testés, à l’efficacité non garantie et aux effets secondaires inconnus.
Le même mode de pensée devrait également s’appliquer à toutes mesures proposées ou en œuvre, que décrètent dictatorialement les gouvernements du haut de leur trône démocratique, quant à leurs effets secondaires et leur efficacité (contre quoi d’ailleurs ?).
Mais il serait plus simple de regarder objectivement les faits relatifs au covid-19, les remèdes évoqués, les vaccins et les mesures « sanitaires » en général.
C’est pourquoi je propose à votre attention un texte de Rod Taylor, chef du Parti de l’Héritage Chrétien du Canada, sur la fiabilité des vaccins covid-19 en cours d’application dans le monde entier.
Lire la suitePetit éloge funèbre à Sœur Marie-Claude Bouffard, ex-présidente de Pro-Vie Québec
Sœur Marie-Claude Bouffard.
Par Stefan Jetchick (jesus-eucharistie.org)
Je n’ai jamais écrit d’éloge funèbre de ma vie, j’ai la mémoire d’un poisson rouge, et en plus mes émotions obscurcissent ma raison dès que j’essaie d’aborder ce sujet. Néanmoins, je vais tenter de parler un peu de ma bien-aimée, pour conserver au moins quelques souvenirs d’elle.
D’emblée, je m’excuse auprès de toutes les personnes qui ont un quelconque rapport à Marie-Claude. Votre rôle dans sa vie a sûrement été plus important que ce que je vais dire ici ! De plus, je ne pourrai jamais suffisamment remercier tous ceux qui ont fait des sacrifices pour essayer d’aider Marie-Claude durant sa terrible maladie : toute sa famille, Manon L., Richard B., Père F., abbé H., Bernard W., Lorraine G., Françoise G., Ilène T., Lynn P., Daniel D., Andrée-Anne C., Julie I., Anne-Marie T., Jacques L., Lucie L., Frère P.-J., Suzie H., Suzanne L., Ginette M., etc., etc.
J’ai vu Sœur Marie-Claude pour la première fois quand j’avais environ 25 ans. J’étais brancardier au CHUL (Centre Hospitalier de l’Université Laval). Je poussais une jeune bonne sœur (elle portait son voile) en fauteuil roulant. La technicienne l’avait accueillie avec un beau sourire et « Bonjour Madame ». Moi j’avais dit : « Il faut dire Ma Sœur, pas Madame ». La technicienne avait rétorqué : « Madame ! », et moi j’avais insisté encore : « Ma Sœur ! » Si ma mémoire est bonne, elle avait apprécié que je la défende un peu. Quelques semaines plus tard je l’avais revue à l’hôpital. Je me souviens lui avoir demandé : « Si vous deviez choisir entre Marie-Paule Giguère et le Pape, qui choisiriez-vous ? » Elle avait répondu : « Le Pape ! », mais l’autre bonne sœur avec elle avait répondu : « Marie-Paule Giguère ! » Je me souviens avoir apprécié la réponse de Marie-Claude. De nombreuses années plus tard, elle m’a dit que ma rencontre l’avait marquée, et qu’elle n’avait jamais cessé de prier pour moi.
Ensuite, je l’ai perdue de vue pour de longues années. Elle m’avait abonné au journal officiel de l’Armée de Marie, probablement parce que c’était la seule chose qu’elle pouvait faire, en tant que religieuse (surtout dans une secte !) pour essayer d’être gentille avec moi et de rester en contact. Moi j’avais été dégoûté par l’Armée de Marie, alors cela m’avait éloigné.
Lire la suitePetit éloge funèbre à Sœur Marie-Claude Bouffard, ex-présidente de Pro-Vie Québec
Sœur Marie-Claude Bouffard.
Par Stefan Jetchick (jesus-eucharistie.org)
Je n’ai jamais écrit d’éloge funèbre de ma vie, j’ai la mémoire d’un poisson rouge, et en plus mes émotions obscurcissent ma raison dès que j’essaie d’aborder ce sujet. Néanmoins, je vais tenter de parler un peu de ma bien-aimée, pour conserver au moins quelques souvenirs d’elle.
D’emblée, je m’excuse auprès de toutes les personnes qui ont un quelconque rapport à Marie-Claude. Votre rôle dans sa vie a sûrement été plus important que ce que je vais dire ici ! De plus, je ne pourrai jamais suffisamment remercier tous ceux qui ont fait des sacrifices pour essayer d’aider Marie-Claude durant sa terrible maladie : toute sa famille, Manon L., Richard B., Père F., abbé H., Bernard W., Lorraine G., Françoise G., Ilène T., Lynn P., Daniel D., Andrée-Anne C., Julie I., Anne-Marie T., Jacques L., Lucie L., Frère P.-J., Suzie H., Suzanne L., Ginette M., etc., etc.
J’ai vu Sœur Marie-Claude pour la première fois quand j’avais environ 25 ans. J’étais brancardier au CHUL (Centre Hospitalier de l’Université Laval). Je poussais une jeune bonne sœur (elle portait son voile) en fauteuil roulant. La technicienne l’avait accueillie avec un beau sourire et « Bonjour Madame ». Moi j’avais dit : « Il faut dire Ma Sœur, pas Madame ». La technicienne avait rétorqué : « Madame ! », et moi j’avais insisté encore : « Ma Sœur ! » Si ma mémoire est bonne, elle avait apprécié que je la défende un peu. Quelques semaines plus tard je l’avais revue à l’hôpital. Je me souviens lui avoir demandé : « Si vous deviez choisir entre Marie-Paule Giguère et le Pape, qui choisiriez-vous ? » Elle avait répondu : « Le Pape ! », mais l’autre bonne sœur avec elle avait répondu : « Marie-Paule Giguère ! » Je me souviens avoir apprécié la réponse de Marie-Claude. De nombreuses années plus tard, elle m’a dit que ma rencontre l’avait marquée, et qu’elle n’avait jamais cessé de prier pour moi.
Ensuite, je l’ai perdue de vue pour de longues années. Elle m’avait abonné au journal officiel de l’Armée de Marie, probablement parce que c’était la seule chose qu’elle pouvait faire, en tant que religieuse (surtout dans une secte !) pour essayer d’être gentille avec moi et de rester en contact. Moi j’avais été dégoûté par l’Armée de Marie, alors cela m’avait éloigné.
Lire la suite