Le projet de loi C-230 proposé par Kelly Block est rejeté au Parlement
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Page Facebook de Kelly Block
Il y a environ une semaine, Kelly Block s’est adressée à tous les pro-vie dans une vidéo de Campaign Life TV, en leur demandant d’appuyer son projet de loi C-230, la loi sur la protection de la conscience.
Malheureusement, le 5 octobre 2022, le projet de loi de la députée Kelly Block a été rejeté par un vote de 203 voix contre 115 au Parlement d’Ottawa, malgré l’appui de la grande majorité des députés conservateurs tel que rapporté par La Presse.
Cette loi était destinée à protéger la liberté de conscience des professionnels de la santé confrontés à des demandes d’« aide médicale à mourir ». Elle visait à modifier le Code criminel afin de permettre aux professionnels de la santé de ne pas avoir à participer « directement ou indirectement » à des suicides assistés (euthanasies).
Si la loi C-230 avait été votée, le fait d’intimider ou de licencier un professionnel de la santé qui refuse d’effectuer une euthanasie ou d’adresser un patient à un autre professionnel de la santé serait devenu illégal.
Ce vote intervient alors que les demandes d’euthanasie deviennent de plus en plus communes au Canada, et ce, pour des raisons qui incluent des problèmes financiers ou des problèmes de santé mentale (qui peuvent être résolus).
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Reconstruire l’espoir de notre peuple
Par Solange Lefebvre-Pageau — Photo : Nikita Vasilchenko/Adobe Stock
À l’heure où l’on découvre de plus en plus d’indices d’un plan politique mondial déterminé à imposer à l’ensemble de l’humanité un monde sans Dieu, assujetti à un régime totalitaire ayant pour objectif de reconstruire l’être humain (transhumanisme), grande fut ma joie, le 10 septembre 2022, de fêter la victoire de Monsieur Pierre Poilièvre.
Bravo à notre nouveau chef de l’opposition conservatrice, homme de principe et combattant, comme l’a si bien souligné sa remarquable épouse. Anaida ! Qu’il me fut bon d’entendre ces paroles du nouvel élu : « Liberté ! Liberté ! Liberté ! »
Puisse Monsieur Poilièvre réaliser son profond souhait de faire du Canada le pays le plus libre au monde. Cela donnera, j’ose l’espérer, le véritable sens de la liberté humaine : liberté qui redonnera à tous et à toutes y compris les citoyens de foi chrétienne de chacune des provinces du Canada, la liberté d’expression, le droit de choisir. Cette liberté depuis si longtemps bat de l’aile dans notre Québec.
Quant à moi, infirmière à la retraite et directrice du Centre international de recherche et d’éducation familiale (CIREF), j’ose ardemment souhaiter qu’avec l’appui de Monsieur Poilièvre, soient remis en question le rejet systématique de tout projet éducatif destiné à nos enfants et nos jeunes qui fait référence à l’Auteur de la création.
Il faudra aussi examiner avec sérieux l’enseignement actuel de la sexualité en milieu scolaire, enligné avec des valeurs laïques et athées prônées mondialement, ayant ouvertement pour but de nier le plan du Créateur sur la sexualité et l’amour et de brimer la véritable mission éducative des parents.
J’ai confiance qu’un chef comme Monsieur Pierre Poilièvre saura comprendre l’importance de l’éducation comme fondement de la société libre qu’il se soucie de reconstruire pour le peuple canadien.
Solange Lefebvre-Pageau
Montréal
Le 12 septembre 2022
Leslyn Lewis écartée de la nouvelle équipe de direction du Parti conservateur
Le député conservateur Leslyn Lewis.
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie
15 septembre 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Alors qu’il commence son mandat de chef nouvellement élu du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre a présenté mardi sa nouvelle équipe de direction.
Il est à noter que Leslyn Lewis, qui a terminé troisième dans la course et qui a présenté un solide message pro-vie et pro-foi, n’a pas été incluse.
Lewis a une note parfaite sur les questions relatives à la vie et à la famille, selon Campaign Life Coalition, le principal groupe pro-vie au Canada.
M. Poilievre a publié sur Twitter une image de l’équipe se tenant ensemble sur les marches du Parlement avec la légende suivante : « Mon équipe de gouvernement anti-inflation ».
Parmi ses adjoints, Poilievre a inclus Melissa Lantsman, une députée ouvertement homosexuelle. De plus, le député ontarien Eric Duncan, un homme ouvertement homosexuel, a été nommé à la liaison entre le parti et le caucus, un poste qu’il occupait sous l’ancien chef Erin O’Toole.
Pour le poste de chef parlementaire, Poilievre a nommé l’ancien chef du parti, Andrew Scheer. Avant de devenir chef du parti, M. Scheer jouissait d’un solide dossier de vote en faveur de la vie et de la famille, mais il a changé de ton lorsqu’il a été chef de ce parti, agissant contre les projets de loi d’initiative parlementaire qui visaient à soutenir le mariage traditionnel.
Une autre absence notable de l’équipe est celle de l’ancien chef du parti, Eric O’Toole, qui avait été rapidement évincé après avoir adopté une position molle sur le Convoi de la liberté en février.
Près des trois quarts des députés conservateurs ont voté pour évincer O’Toole après qu’il ait perdu la confiance du parti, principalement à cause de la façon dont il a traité la question de la ségrégation vaccinale.
Le choix par Poilievre de députés ayant des dossiers de votes anti-vie et pro-LGBT n’est pas surprenant, étant donné qu’il s’est lui-même vu attribuer une note d’échec par Campaign Life Coalition en raison de ses votes pro-avortement.
Les médias internationaux qualifient Poilievre de « populiste de droite », bien que ses choix puissent indiquer le contraire pour les conservateurs sociaux qui espèrent un virage à droite sur des questions autres que l’économie et la liberté individuelle.
Leslyn Lewis qualifie Trudeau de « grand champion » du Great Reset dans un entretien avec Jordan Peterson
Le Dr Jordan B. Peterson (à gauche) et le député conservateur Leslyn Lewis (à droite).
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
30 août 2022 (LifeSiteNews) — La candidate dans la course à chefferie du Parti conservateur du Canada (PCC) [maintenant terminée], Leslyn Lewis, a déclaré à Jordan Peterson que Justin Trudeau est « l’un des grands champions » de la théorie de la grande réinitialisation dans une entrevue où tous deux ont abordé un large éventail de sujets qui affectent la politique canadienne et internationale.
Les valeurs chrétiennes de Mme Lewis, sa formation unique en études environnementales, son point de vue sur les confinements et son engagement envers les principes conservateurs ont tous été abordés au cours de l’entrevue qui a duré près de deux heures et qui a été remplie de rhétorique passionnée de la part des deux participants.
Une éducation chrétienne traditionnelle
D’emblée, M. Peterson a interrogé Mme Lewis sur son éducation et sur la façon dont elle est devenue une chrétienne et une conservatrice au franc-parler exceptionnel en politique canadienne.
Mme Lewis a déclaré avoir « grandi dans une famille ultra, ultra conservatrice, sur le plan religieux, économique et fiscal… une famille d’immigrants traditionnelle ».
Paradoxalement, elle a dit que son éducation était conservatrice dans ses valeurs et pourtant « politiquement libérale ».
« Je ne pensais pas du tout à la politique », dit-elle. Et lorsqu’il a été temps de passer à l’enseignement supérieur, elle a déclaré qu’elle « voulait simplement faire des études ».
Son activité au sein de sa communauté chrétienne l’a amenée à se pencher sur les « dilemmes sociaux » dont elle a été témoin en faisant du « ministère dans les prisons » et en « travaillant avec des jeunes à risque ».
Elle a commencé à s’intéresser de plus près à la politique et a adhéré au Reform Party, qui était à l’époque le parti conservateur dominant au Canada. Par la suite, le parti a fusionné avec le Parti progressiste-conservateur et a été dirigé par l’ancien membre du Reform Party, plus tard premier ministre, Stephen Harper.
Elle a déclaré que les valeurs canadiennes traditionnelles du Reform party correspondaient à sa pensée.
Lire la suitePierre Poilievre doit promouvoir l’adoption et défendre les associations caritatives pro-vie
Pierre Poilievre, nouveau chef du Parti conservateur du Canada.
Par Pete Baklinski (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Campaign Life Coalition (CLC) est encouragée par le fort soutien que la candidate pro-vie à la direction du parti, le député Leslyn Lewis, a reçu des membres votants du Parti conservateur du Canada (PCC). Bien que le député Pierre Poilievre ait remporté la course, les résultats montrent que les conservateurs pro-vie continuent de représenter une partie importante et irremplaçable de la base du PCC.
Poilievre a gagné avec 68 % des voix. Lewis est arrivé en troisième position avec 9,7 %.
« Les résultats de ce soir prouvent une fois de plus que les candidats socialement conservateurs tels que Lewis, qui défendent sans crainte les valeurs pro-vie et pro-famille, continuent de bénéficier d’un fort soutien de la part de la base conservatrice », a déclaré Jeff Gunnarson, président national de Campaign Life Coalition.
M. Gunnarson demande à M. Poilievre de respecter l’aile conservatrice sociale du PCC qui a fait une si belle démonstration ce soir, en donnant à Mme Lewis un poste important dans son cabinet fantôme, par exemple dans le domaine des affaires étrangères.
« Le Parti conservateur a besoin d’un ministre des Affaires étrangères qui cesserait d’envoyer à l’étranger des millions de dollars d’aide destinés à tuer par avortement des enfants à naître dans les pays en développement. C’est le comble de la colonisation idéologique. Mme Lewis serait parfaite pour ce poste ».
M. Gunnarson demande également à M. Poilievre de tenir les promesses de campagne qu’il a faites à plusieurs reprises aux membres conservateurs sociaux du parti tout au long de la course à la direction, promesses qu’il a écrites dans des courriels à ceux qui le lui ont demandé.
« M. Poilievre, bien qu’il continue à soutenir l’avortement, a promis le vote libre pour les députés sur les questions de conscience, de promouvoir le choix de l’adoption et de défendre les centres de crise de grossesse pro-vie contre les attaques des libéraux », a-t-il déclaré.
Lire la suitePierre Poilievre n’est pas conservateur sur les questions de vie et de famille
Pierre Poilievre.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
26 juillet 2022 (LifeSiteNews) — Bien que le candidat à la direction du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre, soit certainement supérieur à Justin Trudeau, l’actuel premier ministre (dictateur) du Canada, son dossier de vote et ses déclarations concernant la dignité de la vie humaine et la famille traditionnelle montrent un manque d’intérêt pour les valeurs conservatrices fondamentales que les Canadiens ne peuvent se permettre de négliger.
À vrai dire, j’aimerais que Poilievre soit un vrai conservateur. Il a une bonne connaissance de l’économie, il est jeune, il a un bon sens politique et il est loin d’être nul sur le plan intellectuel. Il publie fréquemment sur YouTube des vidéos courtes et percutantes dans lesquelles il interroge des Canadiens ordinaires, entend leurs plaintes et expose la réalité du gâchis économique que Trudeau et ses marionnettes mondialistes ont imposée à des citoyens sans méfiance et trop polis.
Mais le fait est qu’en dehors du cadre politique actuel dans lequel tous ceux qui sont politiquement à droite de Staline sont considérés comme conservateurs, Poilievre est un libéral.
Par charité chrétienne, je dirai que je ne peux pas savoir si ses tendances libérales en matière de vote correspondent à sa véritable vision morale ou s’il s’agit simplement d’une stratégie politique visant à attirer un plus grand nombre de Canadiens, mais il n’en demeure pas moins qu’il est difficile de considérer un politicien pro-LGBT et pro-avortement comme un « conservateur » simplement parce qu’il n’est pas communiste comme ses adversaires politiques.
« Je constate que le mariage gay est un succès »
En janvier 2020, Poilievre a accordé une entrevue au journal francophone La Presse, dans laquelle il a déploré le fait d’avoir voté contre le mariage gay « il y a 15 ans ».
« Je suis favorable au mariage gay. Point final. J’ai voté contre il y a 15 ans. Mais j’ai beaucoup appris, comme des millions et des millions de personnes au Canada et dans le monde. Je constate que le mariage gai est une réussite. L’institution du mariage doit être ouverte à tous les citoyens, quelle que soit leur orientation sexuelle », a-t-il déclaré à La Presse.
On pourrait normalement penser qu’être conservateur implique le désir de préserver quelque chose d’aussi essentiel au tissu social que la définition du mariage, surtout si l’on considère la rapidité avec laquelle le discours LGBT est passé de « permettez-nous de nous marier » à « si vous n’appelez pas “fils” votre fille, vous irez en prison ».
Néanmoins, Poilievre a suivi son changement de cœur pro-LGBT par un changement d’action et, en 2021, il a voté en faveur de l’« interdiction de la thérapie de conversion » pro-LGBT du gouvernement Trudeau, qui utilisait une définition large et ambiguë de la « thérapie de conversion » et incluait toute tentative de « réprimer ou réduire l’attirance ou le comportement sexuel non hétérosexuel ou l’expression de genre non cisgenre ».
Lire la suiteUne « victoire canadienne pro-vie » : Toutes les motions pro-avortement des députés ─ en réponse à la chute de Roe ─ échouent
Par Mary Zwicker (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ArtFamily/Adobe Stock
Les députés canadiens militant pour l’avortement ont récemment échoué à trois reprises à faire adopter des motions en faveur de l’avortement. Par ces motions, les députés canadiens pro-avortement tentaient de réagir à la chute prévisible de Roe v. Wade, qui s’est effectivement produite le 24 juin 2022. Le Parlement étant en pause estivale depuis le 23 juin, les défenseurs de la vie crient victoire du fait qu’aucune de ces motions n’a été adoptée.
« Ce n’est pas une petite victoire pour le mouvement pro-vie ici au Canada que de constater qu’aucune motion pro-avortement n’a été adoptée à la Chambre des communes tandis que l’on s’attendait à ce que Roe soit renversé », a déclaré Pete Baklinski, directeur des communications de Campaign Life Coalition. « C’est un signe que la vie commence vraiment à gagner ici au Canada ».
Les récentes motions présentées à la Chambre des communes et dans divers comités du gouvernement fédéral qui poussaient la question de l’avortement, tant au pays qu’à l’étranger, ont échoué après l’opposition de membres du parti conservateur.
Depuis la fuite du projet d’avis de la Cour suprême des États-Unis, le 2 mai, concernant l’annulation potentielle de l’arrêt Roe v. Wade, plusieurs députés ont présenté des motions concernant l’avortement afin de s’assurer que les répercussions d’une telle annulation ne toucheraient pas le Canada.
Le mardi 3 mai, le matin suivant la fuite du projet d’avis de la Cour suprême des États-Unis, la députée du Bloc québécois Christine Normandin (Saint-Jean) a présenté une motion à la Chambre des communes pour que la Chambre déclare à l’unanimité que l’avortement est le choix de la femme.
Mme Normandin a proposé que la Chambre donne son consentement unanime à la déclaration selon laquelle « le corps d’une femme appartient à elle et à elle seule et qu’elle reconnaît sa liberté de choix en matière d’avortement pour quelque raison que ce soit ».
Cette motion a été accueillie par de nombreux « non ». Comme elle visait le consentement unanime, elle n’a pas été adoptée.
Une autre motion pro-avortement a été présentée par la députée libérale Emmanuella Lambropoulos (Saint-Laurent) lors d’une réunion du Comité permanent de la condition féminine le 13 mai, où elle a tenté de faire de l’avortement un « droit garanti par la Charte » au Canada.
Lire la suiteLe projet de loi des libéraux sur la censure internet va au Sénat après avoir été adopté par la Chambre des communes
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
22 juin 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Un projet de loi sur la censure d’internet, critiqué par beaucoup comme permettant au gouvernement de mieux contrôler la liberté d’expression par le biais de nouvelles réglementations potentielles draconiennes, a été adopté hier par la Chambre des communes du Canada.
Le projet de loi C-11, qui a été élaboré par le gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau, a été adopté par 208 voix pour et 117 contre, avec le soutien du parti socialiste NPD et du parti séparatiste Bloc Québécois.
Le seul parti à avoir voté contre le projet de loi est le Parti conservateur du Canada, qui a critiqué le projet de loi depuis sa présentation. Les députés conservateurs ont été rejoints par un député du Parti vert et un député indépendant.
Le ministre libéral du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez, a présenté le projet de loi C-11, Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion et apportant des modifications connexes et corrélatives à d’autres lois, en février.
Le projet de loi est maintenant devant le Sénat du Canada, qui procédera à une deuxième lecture de la législation jeudi. On s’attend à ce que le Sénat prenne son temps pour étudier le projet de loi C-11 ─ ce qui pourrait se prolonger jusqu’à l’automne ─ avant de se prononcer. Certains sénateurs ont déclaré qu’ils voteraient contre le projet de loi C-11.
Il est à craindre que le projet de loi C-11 n’oblige les sites internet relevant du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) ─ notamment YouTube, Twitter et Facebook ─ à retirer les contenus jugés « préjudiciables » dans les 24 heures, et ne contraigne des services comme Netflix à proposer davantage de contenu canadien.
La semaine dernière, le gouvernement libéral de Trudeau a voté pour mettre fin au débat sur le projet de loi C-11. Le projet de loi a été adopté à la hâte par la Chambre des communes avec plus de 150 amendements de dernière minute que les députés n’ont pas pu remettre en question.
Le projet de loi C-11 est très similaire au projet de loi C-10, un projet de loi qui, l’année dernière, n’a pas réussi à passer au Sénat canadien avant que Trudeau ne déclenche les élections à l’automne 2021.
Le très populaire commentateur canadien et ancien professeur de l’Université de Toronto, Jordan Peterson, a dénoncé le projet de loi C-11 comme faisant du Canada « le pays le plus censuré du monde développé ».
Lire la suiteCanadiens : vous feriez mieux d’apprendre très vite à utiliser un VPN. Vérifiez. Le projet de loi C-11 a fait de nous le pays le plus censuré du monde développé. Félicitations, Justin Trudeau, vous avez finalement placé le pays auquel vous ne croyez même pas en première position.
– Dr Jordan B Peterson (@jordanbpeterson) 22 juin 2022
Les conservateurs se font envoyer une boîte de cintres par des pro-avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andrzej Tokarski/Adobe Stock
Les cintres, normalement, servent à suspendre ses vêtements, comme une chemise ou un manteau. Cependant, selon les pro-avortement, il servirait également de moyen d’avorter, employé par les femmes désespérées de ne pouvoir tuer autrement leur bébé, ces dernières mourant par conséquent d’une méthode aussi précaire — conte à dormir debout s’il en est d’hécatombe de femmes blessées, manque d’avortement légal et sécuritaire. Plusieurs études démontrent, chiffres à l’appui, qu’il n’y a pas davantage de décès maternels dans les pays où l’avortement est interdit ou plus restreint qu’ailleurs (il y en a même moins…), et par conséquent, que le cintre n’est pas employé comme méthode de « secours ».
Un groupe d’étudiants de Sherbrooke cependant s’en tient à la légende selon laquelle les femmes seraient assez insensées pour recourir à un moyen aussi dangereux. Selon Le Soleil :
« La criminalisation de l’avortement a longtemps été et est toujours une grande cause de morts dans plusieurs endroits du monde et ça force les femmes à se replier sur des moyens insalubres et barbares comme les cintres… »
Lesdits étudiants sont les expéditeurs d’un paquet de cintres métalliques au Parti conservateur — ils forment un groupe qui se veut quelque peu facétieux (du moins le croient-ils) et qui arbore le pseudonyme de « Duc de Sherbrooke ».
Leur geste est sensé ouvrir les yeux aux députés du Parti conservateur sur l’enjeu de l’avortement et les pousser à prendre officiellement position en faveur de l’avortement, pour contrer les pro-vie qui s’affirment dans la course à la chefferie du parti — le tout sur fond de trame d’une Cour suprême américaine qui pourrait annuler Roe vs Wade. Une lettre accompagnait le colis, selon Le Soleil :
« Il nous est inconcevable qu’une institution politique aussi importante que la vôtre soit incapable de s’entendre sur le fait que ce droit doit être protégé, peu importe le prix »
Que demandent-ils par là ? Qu’une seule opinion seulement soit possible au sein du parti, et celle en faveur de l’avortement ?
Les membres du Duc de Sherbrooke, ayant communiqué anonymement avec La Tribune, disent avoir consulté les quelque 1600 abonnés de la page Instagram du groupe sur la possibilité de poser un geste afin d’attirer l’attention sur la question de l’avortement, notamment dans la perspective de la fuite d’un document de la Cour suprême américaine qui laissait entrevoir la possibilité d’un renversement de Roe vs Wade. Selon Le Soleil :
« Cet événement a causé beaucoup d’angoisses quant au traitement futur des cas d’agressions sexuelles. La majorité écrasante de nos abonnés (86 %) voulaient que nous agissions dans ce sens. »
Des « angoisses quant au traitement futur des cas d’agressions sexuelles » ? Je ne saisis pas exactement. Craindraient-ils que les femmes devenues enceintes suite à un viol ne puissent plus se faire avorter ? Cela est hautement improbable aux États-Unis où la plupart des lois les plus restrictives sur l’avortement le permettent en cas de viol. Qu’ils soient rassurés ! Les femmes pourront encore tuer leur bébé si celui-ci a été conçu lors d’un viol (bien qu’il soit totalement innocent et que son existence soit une chose distincte du viol lui-même)…
Lire la suitePourquoi nous devons voter pour Leslyn Lewis comme future cheffe du Parti conservateur du Canada
Par Jack Fonseca (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Nina/Adobe Stock
Ce que le pape Jean-Paul II a décrit de manière célèbre comme « la culture de mort » a maintenant complètement enveloppé notre nation autrefois chrétienne.
Quoique le déclin ait commencé bien avant, avec l’expulsion de Dieu de nombreux aspects de la société, la détérioration du tissu moral au Canada s’est véritablement accélérée ces 54 dernières années, depuis que Pierre Elliot Trudeau est devenu premier ministre en 1968.
Cet homme, reniant sa foi catholique, a commis l’action monstrueuse d’ouvrir la voie au meurtre d’enfants en légalisant l’avortement dès l’année suivant son élection.
Depuis lors, tous les premiers ministres, qu’ils soient libéraux ou conservateurs, ont été des partisans du meurtre prénatal, jusqu’au fils de Pierre, Justin Trudeau.
En une sorte de soif de sang insatiable, le fils a même surpassé le père pour favoriser les meurtres d’enfants.
Non seulement le Canada extermine 100 000 bébés par an sur son propre sol, mais à chaque budget fédéral, Justin Trudeau verse de plus en plus d’argent des contribuables dans les comptes bancaires d’organisations internationales pro-avortement, pour s’assurer qu’elles assassinent des enfants à naître sur tout le continent africain et dans d’autres nations étrangères.
Ici, chez nous, Trudeau Jr utilise le budget comme une caisse noire pour fourrer des millions de dollars dans les poches des groupes canadiens de défense de l’avortement afin d’« accroître l’accès à l’avortement », un euphémisme pour « tuer plus de bébés ».
Il fait également déborder d’argent d’innombrables organisations de défense des droits des LGBT qui continuent à corrompre moralement ─ et à mutiler physiquement (dans les cas de normalisation de la « transition ») ─ les enfants qui parviennent à échapper aux instruments des avorteurs.
Mais grâce à Dieu, une occasion favorable s’est présentée, et pourrait nous permettre d’arracher le poing serré et sanglant de la culture de mort des leviers du pouvoir dans notre nation.
Mme Leslyn Lewis, députée pro-vie de la circonscription de Haldimand-Norfolk, figurera sur le bulletin de vote de la prochaine course à la direction du Parti conservateur du Canada (PCC).
Des six candidats en lice, Leslyn est la seule pro-vie, et elle fait campagne sans réserve sur une plateforme pro-vie.
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