Le débat des chefs et l’avortement
Andrew Scheer et Justin Trudeau.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photos : Capture d'écran d'une vidéo de TVA Nouvelle
Le Face-à-face 2019, le débat des chefs en langue française, s’est ouvert sur la question de l’avortement, au détriment d’Andrew Scheer, chef du Parti conservateur, qui était sur la défensive, notamment sur sa position personnelle qu’il a refusé de répéter à ce débat, répondant à côté de la question en répétant, avec la constance d’un supplicié ne voulant pas révéler un secret, d'après TVA Nouvelle, « comme chef du Parti conservateur je vais voter contre les mesures de [sic] rouvrir ce débat », ou comme le rapporte le Journal de Montréal, « "Rien n’a changé sous un gouvernement conservateur et rien ne va changer sous un [prochain] gouvernement conservateur", s’est contenté de répondre M. Scheer. »
Les autres chefs étaient à fond la caisse pour l’avortement, Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, et Jagmeet Singh ayant déclaré qu’ils étaient pour ce « droit » des femmes de « disposer » de leur corps, et Justin Trudeau, chef du Parti libéral, s’étant fait présenter quasi dès le départ comme n’autorisant pas les candidats pro-vie dans son parti. Tous ont attaqué Scheer sur la question de l’avortement.
Sur la question de l’euthanasie (« aide médicale à mourir ») la position la moins mauvaise était encore celle de Scheer qui disait que comme gouvernement il irait en appel de la décision de la Cour supérieure du Québec, qui a récemment exigé des gouvernements fédéraux et provinciaux de revoir leurs lois sur le sujet, pour qu’une instance plus haute se prononce (quoique ça pourrait donner quelque chose de pire). Ce n’est sûrement pas M. Scheer qui ferait activement avancer une loi étendant l’accès à l’euthanasie.
Au milieu des diverses bouffonneries des chefs de parti, ceux qui ont remporté le palmarès des déclarations les plus « progressistes » étaient Jagmeet Singh et Yves-François Blanchet au sujet du « mariage gay » et de l'euthanasie.
Mais au fait et pour finir, qu’est-ce que cela pouvait bien faire aux autres chefs que Scheer fut « personnellement pro-vie » ? Et qu’est-ce que ça pouvait bien faire à Scheer de dire qu’il l’était ? Bien sûr, s’il l’avait avoué, les autres en auraient profité pour lui tomber dessus, mais pourquoi ne se serait-il pas défendu en défendant la position pro-vie ?
Andrew Scheer ne coupera pas le financement de l’avortement à l'étranger s’il devient Premier ministre
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Dans sa crainte de ne pas toucher à la question de l’avortement, M. Scheer tombe dans l’excès de prudence (sa position était déjà par trop pusillanime) en s’engageant à ne pas sabrer le financement de l’avortement à l’étranger, mis en place par le gouvernement Trudeau, dans son plan de coupes des dépenses étrangères. S’il maintenait un potentiel gouvernement parfaitement indifférent à l’avortement (ce qui est impossible), il ne se soucierait pas de couper ou de ne pas couper dans les dépenses touchant à l’avortement, c’est-à-dire qu’il pourrait très bien amputer indifféremment le budget de l’avortement aussi bien qu’un autre, tandis que dans un cas futur absurde et éventuel, il couperait les vivres à des projets ou des actions peut-être utiles, alors qu’il continuera à dépenser des flots d’argent pour cette nuisance. À ce compte-là, Trudeau n’a qu’à augmenter le nombre de milliards pour le financement de l’avortement de par le vaste monde, il pourra être tranquille, M. Scheer conservera fidèlement son héritage… à moins que la charge ne devienne trop pesante. Extrait de LifeSiteNews :
Le 1er octobre, le chef conservateur Andrew Scheer a dissipé tous doutes quant à sa position s’il était élu Premier ministre le 21 octobre, son gouvernement conservateur ne réduira en rien le financement massif de l’avortement dans les pays en développement instauré par Justin Trudeau.
Scheer a déclaré aux journalistes de Toronto que le plan conservateur visant à réduire d’un quart le budget de l’aide étrangère du Canada ne touchera pas les milliards de dollars que les libéraux de Trudeau avaient destinés au financement de l’avortement à l’étranger, selon le Globe and Mail :
« Nous ne rouvrirons ce débat à aucun niveau », a déclaré M. Scheer, ajoutant que les réductions proposées par son parti en matière d’aide étrangère « ne toucheraient pas les groupes ou les programmes à venir ».
LifeSiteNews a rapporté le 31 septembre que M. Scheer avait dit la même chose la semaine dernière au journal Le Devoir, mais que le Parti conservateur n’avait pas confirmé si un gouvernement qui serait le sien subventionnerait l’avortement pratiqué à l’étranger.
Le financement de l’avortement avait été retiré dans le cadre de l’aide internationale en vertu de l’initiative du Premier ministre conservateur Stephen Harper pour la santé maternelle et infantile de Muskoka.
Mais en vertu des programmes mis en place par la suite par les libéraux de Trudeau, les contribuables canadiens paieront 7,1 milliards de dollars d’ici 2030 pour financer et promouvoir l’avortement dans les pays en développement.
Le chef du parti conservateur du Canada: Je m’opposerai aux mesures visant à rouvrir le débat sur l’avortement
Andrew Scheer, chef du Parti conservateur du Canada, lors d'une conférence de presse le 29 août 2019.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo
Ces temps-ci, Andrew Scheer, chef du parti conservateur du Canada, tient une position décevante sur l'avortement. Sous l’assaut des questions de journalistes motivés par une crainte feinte ou réelle d’une possible montée du mouvement pro-vie au pouvoir, celui-ci réitère clairement que, bien qu’il laisse à ses députés la possibilité de présenter des projets de loi privés, il s’opposera à ceux-ci sur ce sujet. Bon, c’est moins mauvais que dans la boutique de Trudeau, mais… Extraits de LifeSiteNews :
Le chef des conservateurs du Canada, Andrew Scheer, a déclaré à plusieurs reprises lors d’une conférence de presse aujourd’hui [29 août] que s’il remportait les élections d’octobre prochain, il s’opposerait à toute « mesure ou tentative » visant à rouvrir le débat sur l’avortement et d’autres « questions sociales controversées » comme le « mariage » homosexuel.
« Les Canadiens peuvent avoir l’assurance que ces questions ne seront pas rouvertes sous un futur gouvernement conservateur », a déclaré M. Scheer aux journalistes.
Et bien que les députés puissent « s’exprimer sur des questions de conscience », a expliqué M. Scheer, il veillera à ce qu’un gouvernement conservateur ne rouvre pas les « questions sociales qui divisent ».
« Mariage homosexuel »
Ce père catholique de cinq enfants, Scheer, a également déclaré jeudi à la presse qu’il respecterait [la loi sur] le « mariage » homosexuel.
« Mon opinion personnelle est que les Canadiens LGBT ont la même estime de soi et la même dignité inhérente que tous les autres Canadiens et je ferai toujours respecter la loi et veillerai toujours à ce qu’ils aient un accès égal à l’institution du mariage telle qu’elle existe en vertu de la loi », a-t-il dit, comme l’a rapporté la Canadian Press.
La dignité de la personne ne l’autorise nullement à s’adonner à des pratiques honteuses, comme le « mariage » homosexuel, qui sont indignes d’elle.
Les craintes d’une féministe pro-avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Maxwell GS/Flickr
C’est dans un éditorial publié dans Le Devoir, portant le titre évocateur L’allumette dans la poudrière que Marie-Andrée Chouinard expose ses craintes sur les supposés progrès du mouvement pro-vie au Canada, et notamment aux États-Unis, ainsi que sur les tentatives de ses insidieux membres.
Ce titre, L’allumette dans la poudrière, vu la teneur de l’article, voudrait-il signifier que les pro-vie (l’allumette) sont un réel élément déclencheur dans cette société pro-avortement (la poudrière), propre à faire basculer la balance en faveur de la protection de la vie commençante ? J’aimerais qu’il en soit ainsi.
Mais voyons ce qui aux yeux de Mme Chouinard éveille en elle ces alarmes, d’après Le Devoir de plus en plus de candidats aux élections fédérales se proposent de limiter l’accès à l’avortement, dont une trentaine de candidats du Parti populaire du Canada (PPC) (sans compter ceux du Parti conservateur et du Parti héritage chrétien). Deux candidats albertains du PPC, Laura-Lynn Thomson et Paul Mitchell proposent aux électeurs un projet de loi qui criminaliserait l’avortement au-delà de la 24e semaine (stade auquel l’enfant à naître est déjà viable). Selon Le Devoir :
Leur idée est soutenue par une trentaine d’autres candidats du Parti populaire, dont deux Québécois. Elle cible les avortements pratiqués au 3e trimestre (une quantité négligeable), et prévoit une peine maximale de cinq ans de prison pour une femme prise en faute, excluant trois contextes particuliers : santé de la mère compromise, grossesse provoquée par un viol, fœtus atteint d’une malformation létale.
« Une quantité négligeable » d’avortements pratiqués dans le 3e trimestre, autant dire qu’il ne s’agit que d’une quantité négligeable de meurtre, comme je ne vois pas ce qui empêcherait un pro-avortement de reconnaître au moins en un enfant à naître, rendu à son 3e trimestre de développement, un être humain qui lui est semblable et viable, il s'agit bien pour lui de parler de meurtres. Comme si « le droit à l’avortement » devait être préservé de toute atteinte au prix de vies innocentes (de peur que le « droit » à l’avortement ne s’effondre entièrement).
Lire la suiteDécès du député canadien pro-vie, Mark Warawa
Le député conservateur Mark Warawa de la circonscription Langley—Aldergrove.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Patrick Craine/LifeSiteNews
Le député conservateur Mark Warawa de la circonscription Langley—Aldergrove en Colombie-Britannique est décédé aujourd’hui, selon le compte Twitter du député conservateur également pro-vie Brad Trost :
Mon cher ami @MPmarkwarawa vient de mourir. C'était bien plus qu'un simple député, c'était un homme extraordinaire, un bon mari et un bon père. À sa femme et à sa famille, je prie pour le réconfort, pour la paix et pour que l'amour vous entoure tous. Mark, tu vas me manquer.
On peut dire que le député Mark Warawa était pro-vie, car il a, de son vivant, présenté au moins deux projets de loi privés à la Chambre des communes, l’un pour l’interdiction de l’avortement selon le sexe de l’enfant à naître et l’autre pour protéger les travailleurs de la santé de toute pression visant à les impliquer dans l’euthanasie ; il a aussi participé à la Marche pour la Vie d'Ottawa, d’après un article de LifeSiteNews, du 9 mai 2016 :
Le député pro-vie Mark Warawa a déposé jeudi à la Chambre des communes un projet de loi visant à protéger les médecins et autres travailleurs de la santé de toute pression visant à les rendre complices de l'euthanasie ou à le leur faire pratiquer.
Warawa, le parrain d'un projet de loi privé antérieur, visant à mettre fin à l'avortement sélectif selon le sexe, a prononcé une déclaration préparée disant que « les Canadiens d'un bout à l'autre du pays... s'inquiètent de ce que les médecins et les professionnels de la santé puissent être contraints de participer au suicide assisté ou à l'euthanasie contre leur gré ».
Andrew Scheer ne participera pas aux «Gay Prides»
Andrew Scheer, chef du Parti conservateur du Canada.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andrew Scheer/Flickr
Andrew Scheer, chef du Parti conservateur du Canada, n’a pas fait connaître ses intentions par rapport à la participation à une quelconque « parade de la Fierté », véritable procession de la décadence, ou diverses sortes de débauches sont représentées, en lieux et places des anciennes confréries, qui naguère participaient aux processions d’autrefois, saines et sensées.
Le porte-parole du parti a cependant confirmé la rumeur selon laquelle, Andrew Scheer ne participerait à aucune « parade de la Fierté », bien qu’il affirme que le parti défende les intérêts des groupes LGBTQ(+).
Sans doute cela n’est-il pas dans le goût de M. Scheer qui ne doit faire partie d’aucun contingent compris dans le sigle LGBTQ(+), tout comme il est « personnellement » contre l’avortement. Extrait du National Post :
Alors que son parti continue d’être en tête dans les sondages à l’approche des élections fédérales de cet automne, le chef conservateur Andrew Scheer n’a pas l’intention de participer aux défilés de la Fierté cette année.
Le Parti conservateur a confirmé les plans de Scheer cette semaine, même si le Premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, fait face aux critiques de certains milieux pour avoir annoncé qu’il ne participera pas au défilé de Toronto plus tard dans le mois, donnant pour raison l’interdiction que la Pride Toronto faite aux policiers en uniforme. Mais le Parti conservateur fédéral affirme qu’il y a « beaucoup de façons » de lutter pour les droits de la communauté LGBTQ, et Scheer le fait.
« Les conservateurs du Canada ont une fière tradition de lutte pour les droits et la protection de tous les Canadiens, y compris ceux de la communauté LGBTQ, au pays et à l’étranger. Il existe de nombreuses façons d’appuyer ces collectivités, et il est essentiel que les droits de tous les Canadiens soient protégés, sans égard à la race, au sexe ou à la préférence sexuelle », a déclaré Daniel Schow, porte-parole de Scheer.
Toute la Chambre des communes du Canada, sauf les conservateurs, applaudit une motion pro-avortement
Dans la Chambre des communes du Canada, à gauche ovations pour l'avortement, à droite, silence, à résonance pro-vie ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — capture d'écran vidéo/YouTube
Pétition : Non à l’avortement tardif au Québec
L’abomination qu'est le crime de l’avortement trouve ses partisans parmi les députés fédéraux du Canada. Le 30 mai dernier, devant une motion présentée par une députée du Bloc proposant de proclamer que l’avortement était des plus licites, la Chambre des Communes en entier, excepté les conservateurs (sauf un se joignant à la meute), a applaudi pendant deux minutes délirantes, comme si l’on pouvait être aussi enthousiaste que cela pour un acte de boucherie.
Extrait de LifeSiteNews :
La députée du Bloc québécois Monique Pauzé a présenté une motion disant : « Que la Chambre des communes réitère que le corps de la femme n'appartient qu'à elle seule et reconnaisse son libre choix en matière d'avortement pour quelque raison que ce soit » [citation dans la langue originale trouvée sur Le Journal de Montréal].
Lire la suiteTous les députés libéraux, verts, bloquistes, néo-démocrates et indépendants de la Chambre se sont alors levés pour l'applaudir et l'acclamer deux longues minutes, pendant que le Président Geoffrey Regan les rappelait [faiblement] à l'ordre au milieu des tonnerres d'applaudissements.
Les députés conservateurs, cependant, sont restés assis en silence. La seule conservatrice à s'être jointe à l'ovation a été Sylvie Boucher du Québec, rapporte CTV.
Les conservateurs gagnent l'élection de l'Île-du-Prince-Édouard
Parlement de l'Île-du-Prince-Édouard, à Charlottetown.
Par Eric Pilon (Le Peuple) ― Voici la ou les sources de cet article : Global News / Voici la source de la photo : Share Bear/Wikimedia Commons
Le Parti conservateur sera-t-il meilleur que le parti libéral avec à sa tête Dennis King qui soutient l’avortement ? ― A. H.
Le Parti libéral a été non seulement délogé du siège gouvernemental, mais il a terminé troisième.
La carte politique devient de plus en plus bleue au Canada. Mardi, l'Île-du-Prince-Édouard a fait élire le Parti conservateur (PC) de Dennis King qui a remporté 12 des 27 sièges disponibles à l'Assemblée législative de la province.
Les verts ont terminé en deuxième place avec 9 sièges, tandis que les libéraux, qui formaient jusqu'alors le gouvernement, n'ont réussi qu'à récolter 5 sièges.
Un siège reste encore à pourvoir, celui de la circonscription Charlottetown-Hillsborough Park, où les élections ont été remises à plus tard en raison du décès, samedi, de Josh Underhay, un candidat qui portait les couleurs du Parti vert. Une élection partielle devrait y avoir lieu au cours des trois prochains mois.
L'élection des conservateurs à l'Île-du-Prince-Édouard suit d'à peine une semaine celle de leurs homologues en Alberta.
Biais dans les médias canadiens
Andrew Scheer.
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : KYK Radio X (3 h 23 à 4 h 22), Twitter, The Globe and Mail et The Toronto Sun / Voici la source de la photo : Andrew Scheer, Flickr, CC0 1,0
Andrew Scheer [...] croit que les grands réseaux médiatiques penchent plus du côté des libéraux.
En entrevue à Radio X-Saguenay vendredi dernier, le chef du Parti conservateur (PCC), Andrew Scheer, a brièvement fait référence à ses récentes déclarations sur la partialité des médias au profit des libéraux. Il a même fait preuve d’un peu d’ironie en affirmant que « si Justin Trudeau enlève sa chemise et fait du jogging, [la nouvelle se retrouve] sur les premières pages des journaux ».
Les allusions de M. Scheer à l’endroit des médias sont récentes. Il a engagé les hostilités le 20 octobre dernier dans une lettre ouverte publiée dans le Toronto Sun. « Jamais les contribuables et les citoyens ordinaires n’ont eu davantage besoin de quelqu’un qui tiendra tête, en leur nom, à ce gouvernement, aux médias et à l’élite privilégiée », avait-il écrit.
Il avait renchéri le lendemain lors d’un rassemblement à Ottawa en affirmant que les conservateurs « n’obtiennent pas toujours le même type de couverture dans les médias traditionnels » que les libéraux. Sur Twitter, le 25 octobre, le chef conservateur exprimait cette fois son mécontentement à propos d’un titre de CTV News. La même semaine, son député Pierre Poilievre accusait un journaliste de Bloomberg d’être un libéral.
Chez les analystes, les opinions sur la position du PCC à l’égard des médias sont partagées. Faron Ellis, professeur de science politique au Lethbridge College, reconnaît que les tenants de la droite ressentent de la colère à l’idée que les médias reflètent en grande partie les vues du gouvernement libéral et de ses partisans. « C’est un fait connu que les médias critiquent de moins en moins le consensus [...] progressiste [...] », a-t-il dit à ce sujet.
Margaux Ewen, de Reporter sans frontières (RDF), préfère, elle, ne voir que le côté « lumineux » des médias. « Les journalistes fournissent des informations essentielles pour aider le public à prendre des décisions éclairées », a-t-elle glosé dans une entrevue au Globe and Mail. « Ils constituent donc un pilier essentiel de la démocratie et leur travail doit être protégé en tant que tel, même par les personnes au pouvoir qui pourraient être en désaccord avec leurs reportages ».
Les résultats des pro-vie au congrès 2018 du Parti conservateur
Délégués votant pour une résolution lors du congrès de 2018 du Parti conservateur du Canada à Halifax.
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Sources complémentaires : Campaign Life Coalition, Parti conservateur du Canada
Un rassemblement de pro-vie A mari usque ad mare
Dans la belle ville d'Halifax, maint conservateurs de toutes les régions du Canada, dont de nombreux pro-vie, se sont rendus au congrès de 2018 du Parti conservateur du Canada, débutant le 23 août et finissant le 25 du même mois, jour décisif. Au cours du congrès, les résolutions modifiant les politiques du parti allaient être votés.
Ces résolutions, préalablement voté en atelier avant d'arriver à la plénière, définissent théoriquement la position du parti sur diverses questions. Les résolutions sont principalement votés par les délégués des circonscriptions.
Plusieurs groupes pro-vie, dont Campagne Québec-Vie et particulièrement Campaign Life Coalition (CLC), ont participer au congrès, tentant d'appuyer les résolutions positives et de rejeter les négatives.
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