Italie : nouvelles directives gouvernementales pour faciliter l’auto-avortement
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo (couleurs modifiées) : Freepik
Comme partout dans les soi-disant pays européens civilisés, l’accès facile à l’avortement, jusqu’à tard durant la grossesse, a fait un bond en avant durant la crise de coronavirus.
Ainsi en Italie, alors que l’on suffoque sous la chaleur d’août et plus encore sous les mesures de sécurité anti-Covid voulues par l’Institut Supérieur de la Santé et le gouvernement italiens et destinées paraît-il à protéger la santé, donc la vie, un autre organisme italien, le Conseil supérieur de la Santé et ce même gouvernement socialo-libéral favorisent l’avortement tout en mettant la santé et la vie des femmes en danger. Et tout ceci au nom de la « civilisation ».
Le ministre de la Santé Roberto Speranza a donc édité de nouvelles directives qui prévoient l’interruption volontaire de grossesse avec la méthode pharmacologique, la pilule RU-486, en hôpital de jour et l’étendent jusqu’à la neuvième semaine, au lieu des sept semaines précédentes.
« Un pas en avant important dans le plein respect de la loi 194 [la loi permettant l’avortement de 1978] qui est et reste une loi de civilisation de notre pays » a-t-il déclaré dans un article sur Facebook, fier d’avoir obtenu que « la pilule RU-486 puisse être utilisée sans hospitalisation ».
« Un bond en arrière ». C’est ainsi que Giorgia Meloni, la responsable du parti identitaire Fratelli d’Italia a défini de son côté l’annonce de Roberto Speranza :
Lire la suiteLes nouvelles directives sur l’administration de la pilule RU486 sans hospitalisation obligatoire sont un bond en arrière pour les femmes et non un pas vers une plus grande « libre autodétermination féminine » comme la gauche voudrait nous le faire croire. Transformer l’avortement pharmacologique en pratique à domicile, c’est d’abord abandonner les femmes qui ont recours à l’administration de la pilule à elles-mêmes, sans surveillance médicale, sans soutien psychologique et leur faire vivre un processus difficile et dangereux dans la solitude.